Une école désaffectée de Paris, occupée par des migrants, est la nouvelle cible de l'extrême droite. Parmi les manifestants, des militants "Reconquête!" dont Stanislas Rigault ou encore un groupe nationaliste appelé "les Natifs". Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris pour "manifestation non déclarée" et "provocation à la haine raciale".
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00:00 Si on regarde sociologiquement, l'électorat de Reconcate,
00:03 donc un électorat très diplômé qui gagne beaucoup d'argent,
00:06 qui est issu des classes supérieures et qui est un électorat urbain,
00:11 c'est très très proche de ces groupuscules qui sont des gens,
00:15 60% d'entre eux ont un père qui est cadre,
00:19 c'est des gens qui sont étudiants,
00:21 qui sont passés par généralement des écoles privées, etc.
00:25 Donc on va dire que sociologiquement, il y a quand même une sympathie
00:31 entre Reconcate et ces groupuscules.
00:34 Je ne dirais pas que ce sont les mêmes personnes,
00:35 mais c'est peut-être parfois les mêmes personnes à des moments différents,
00:39 avec comme lien notamment pour les étudiants, la cocarde,
00:43 qui est un syndicat étudiant qui se veut tout ce qu'il y a de plus respectable
00:48 et qui aime bien, une fois de temps en temps, terroriser ses petits camarades étudiants.
00:51 Donc oui, il y a des liens entre Reconcate,
00:55 il y a juste à regarder sur Twitter par exemple,
00:57 entre Reconcate et les Nationalistes Révolutionnaires,
01:01 il y a juste à regarder sur Twitter, c'est des gens qui se soutiennent les uns les autres.
01:05 Il y a des milliers de contre-Reconcate,
01:09 bon j'imagine qu'ils sont tous un petit peu plus faux les uns que les autres,
01:12 mais ils ont tous un petit mot méchant pour le maire de Saint-Brévin
01:15 et moqueur sur ce qui lui est arrivé.
01:16 Donc oui, clairement, je pense que ça...
01:19 - Et donc forcément, ça a aussi participé au climat de violence
01:22 qui a régné sur place à l'égard de ce maire de Saint-Brévent.