Vidéo des 50 ans des Nocturnes 2/3

  • l’année dernière
Revivez en vidéo les 50 ans des Nocturnes (00h-01h).
Transcript
00:00 ♪ ♪ ♪
00:11 Évadez-vous en Californie.
00:13 ♪ ♪ ♪
00:19 Parcourez le Tennessee.
00:20 ♪ ♪ ♪
00:27 Promenez-vous dans Manhattan.
00:28 ♪ ♪ ♪
00:31 Écoutez WRTL.
00:32 ♪ ♪ ♪
00:34 Toute la musique des États-Unis.
00:36 ♪ ♪ ♪
00:38 ♪ ♪ ♪
00:40 ♪ ♪ ♪
00:42 ♪ ♪ ♪
00:46 ♪ ♪ ♪
00:48 - Cet indicatif, vous le connaissez par coeur comme moi.
00:51 Ça fait déjà un certain temps qu'il est sur l'antenne
00:53 et quand je vous dis de le passer,
00:55 ça m'arrive parfois de ne pas le passer.
00:57 Je me fais un peu insulter par les auditeurs.
00:59 Ils me disent que s'il se passe, ça y est,
01:01 t'as décidé depuis le passé.
01:02 Je suis victime de ça.
01:04 Et je voudrais que vous applaudissiez
01:06 Bernard Maniguzzi, qui est l'homme qui a monté ce...
01:10 (applaudissements)
01:12 Cet indicatif.
01:14 Là, il y a tous les anciens d'WRTL qui t'applaudissent.
01:17 Tous tes collègues. - Tous les copains, ça.
01:19 - Est-ce que Monique Lemarcy t'a applaudi?
01:21 Bonjour, Monique. Je vous ai à peine vues.
01:23 Je sais maintenant que vous êtes assise là.
01:24 Monique Lemarcy, on peut l'applaudir aussi.
01:26 C'est quand même la grande dame d'RTL
01:30 à une certaine époque
01:33 qui a fait les beaux jours de la programmation
01:35 de notre maison.
01:36 On est très fiers de vous avoir, Monique.
01:37 Je viendrai vous faire la bise tout à l'heure.
01:39 Bernard, comment ça s'est passé, cette histoire d'indicatif?
01:44 Tu vas le dire pour la 25e fois, je le sais.
01:46 Moi, c'est que je connais l'histoire.
01:47 Je te pose la question pour ceux qui ne savent pas.
01:49 - Oui, eh bien, écoute, à l'époque,
01:52 c'était les débuts de WRTL, si je me rappelle bien,
01:54 dans les années 79.
01:56 Je faisais des promos pour toutes les émissions de WRTL.
01:59 Et celle-là, c'était pour la tienne.
02:00 - Oui. - Donc, c'était une promo.
02:02 Et toi, tu t'en es servi.
02:04 Et puis après, t'as coupé la fin.
02:05 La fin, c'était "George Lang",
02:08 "Le samedi, 14h, 18h", un truc comme ça.
02:10 Et puis, t'en as fait un indicatif. Voilà, c'est tout.
02:12 C'était une promo, au départ.
02:14 - Vous vous rendez compte le boulot qu'il a fait?
02:15 Parce qu'en plus, on montait...
02:17 Je regarde Yves Bigaud qui a l'air interloqué là.
02:20 Sur des bandes magnétiques, tout ça, je veux dire.
02:22 Et tu sais que quand on passe...
02:23 - C'était mon exercice favori, ça.
02:25 - Non, mais il faut que vous sachiez que maintenant...
02:27 - Je faisais des promos avec Jean-Bernard,
02:29 avec Pierre-Aunde, etc.
02:30 - Et t'es le réalisateur de "Notre ami Eric Janjon".
02:33 - Et après, évidemment. - Après.
02:35 - Il a voulu travailler avec toi
02:37 quand il a vu comment tu travaillais avec nous.
02:39 N'est-ce pas? On se battait pour toi.
02:41 - Mais c'est Bernard qui a fait le générique du Grand Studio
02:42 qu'on passe encore aujourd'hui, d'ailleurs.
02:43 Le fameux générique de "Boss de Colompley".
02:45 C'est le vrai qu'il a fait.
02:46 - Il faudrait peut-être le changer un petit peu, maintenant.
02:48 Ça fait plus de 7 ans, quand même.
02:50 - Ah, mais t'es plus là. - Oh, ben, attendez.
02:51 Vous savez combien de temps que j'utilisais bien?
02:53 Pas 50 ans, parce que t'es venu après.
02:55 - Non, c'était 79. 79.
02:57 - 79? Petit tard.
02:59 - Ouais, ouais, ouais. - Ah, bon.
03:00 - Ben, je suis arrivé en 75, donc...
03:02 - Non, non, c'était avant.
03:03 - Non, non, non, non, non, je pense pas.
03:05 - On va pas se battre.
03:06 - Non, mais c'est pas compliqué.
03:09 - C'était pour "The Value", c'est ça.
03:10 - Oui, oui, et les titres des chansons.
03:12 "Badlands", je sais plus ce qu'on avait mis dedans.
03:15 - Ouais, je vais pas leur donner la liste.
03:18 Ceux qui la veulent, ils la demanderont par mail
03:19 et puis je leur enverrai.
03:20 Mais on est quand même fiers de cet indicatif, quand même.
03:24 Je veux dire, elle a de la gueule, même 50 ans après.
03:26 Enfin, pas 50 ans, mais autant de temps après.
03:29 - Ben oui, mais j'adorerais faire ça.
03:31 Je rappelle, toi, pour l'émission "Hommage à Dominique",
03:34 on a passé plein de promos, de concerts qu'on faisait.
03:36 - Ah, ouais.
03:37 - C'est vrai que c'était... - Tu veux me parler?
03:39 - Ouais, ouais, tu te rappelles?
03:40 - Où RTL!
03:43 - Alors, je vous préviens tout de suite,
03:44 ils sont inarrêtables, tous les deux.
03:46 Ils partaient aux États-Unis ensemble,
03:48 ils ont fait des émissions ensemble au bout du monde.
03:49 - Ah ben oui, j'ai même presque dormi dans son lit un jour.
03:52 - Oui, c'est vrai. - Ça fait deux!
03:55 - C'était Eddon Bernard.
03:57 - Tu sais pourquoi? Parce que j'avais mis la clé.
04:00 Comme un idiot, j'avais rendu la clé
04:02 en me disant "je la prendrai quand je reviendrai".
04:04 Mais le portier était parti, nous, j'étais de chambre.
04:07 - Et nous, on n'a pas fait mieux, au moins, aussi, d'ailleurs.
04:10 Rappelle-toi... - J'ai dormi avec toi?
04:11 - Oui, j'étais bourré. - Non, non, on n'avait pas de chambre.
04:15 - On n'avait pas de chambre d'hôtel? - Ah oui, c'est vrai.
04:18 - On a dormi dans les fauteuils. - C'est vrai.
04:20 - Bernard m'a assisté à travailler lourdement avec moi,
04:24 bien, à Memphis, Nashville, Los Angeles,
04:27 New York, San Francisco, Las Vegas.
04:30 - Et rappelle-toi, Las Vegas,
04:32 le fabuleux apéritif qu'on a fait grâce à Pierre Gagné.
04:36 - Ah oui, oui, oui, on va prendre un apéritif
04:39 et puis finalement, on est resté pour dîner.
04:41 - On est resté trois heures à dîner, c'était formidable.
04:43 - La vie est difficile quand même, quand on fait de la radio.
04:45 - Et prendre les commandes d'une radio américaine, les gars.
04:48 - Oui, ça c'était WXLO.
04:50 - Oui, ça j'étais à la console, mais par contre dans Los Angeles,
04:53 je l'ai raconté il y a peu de temps dans une émission,
04:55 j'avais pas le droit de toucher à la console
04:57 parce que le syndicat américain était très fort
04:58 et nous interdisait de toucher le matériel.
05:01 Donc moi, je faisais un signe à Bernard,
05:03 qui était derrière la vitre,
05:04 et lui faisait un signe au technicien qui démarrait.
05:06 Donc deux secondes de blanc, quoi.
05:08 La radio à l'américaine.
05:09 - On anticipait un petit peu quand même.
05:12 Mais aussi, rappelle-toi,
05:14 c'était à New York,
05:15 que je faisais les montages sur le Nagra,
05:19 pendant que je faisais les tops,
05:21 je montais les interviews sur le Nagra, etc.
05:23 C'était rock'n'roll là-bas.
05:24 - Oui, mais c'était bien, c'était une belle époque quand même.
05:27 La radio a changé.
05:29 - Bernard Maligaudier est probablement l'un des plus grands réalisateurs
05:32 que la France ait connu.
05:33 Il a réalisé "George", il a réalisé...
05:34 - La seule erreur qu'il ait faite, c'est de prendre sa retraite.
05:37 - Oui, je suis assez d'accord.
05:38 - On est bien à la retraite, je peux te dire.
05:41 - Dis pas ça à George.
05:43 - Ah non, c'est un mot que je connais pas.
05:46 - George, on a une petite surprise encore pour toi, regarde.
05:49 - Encore ? - Oui.
05:50 (Silence)
05:52 - Ah, mais il n'y a pas le son.
05:53 - Happy 50th !
05:55 - Oui, oui, oui, c'est le 5e anniversaire,
05:58 j'ai entendu parler de votre show.
06:01 Je suis le président Moscou
06:03 et je suis ravi d'être inclus
06:05 dans cette extraordinary party.
06:10 J'imagine, on fait un petit soirée, non ?
06:13 - OK, voilà, je te laisse avec un petit mot
06:16 from the 60s.
06:18 (Musique)
06:20 ♪ On demande beaucoup dit la météo ♪
06:22 ♪ Le ciel est bleu, il fait froid chez Roscoe ♪
06:25 (Applaudissements)
06:27 - Le président Roscoe, celui qui marche sur l'eau,
06:29 le plus beau, il n'a pas que deux dos.
06:32 - C'était un des pionniers de ce style d'animation.
06:35 - Oui, bon, alors on va appeler Sam Bernett.
06:38 - Qui travaillait avec le président.
06:39 - Pourquoi ?
06:41 - Pousse-toi à côté, mais reste-toi là.
06:42 Voilà, Sam a été longtemps
06:46 l'un des collaborateurs de ce show de Roscoe
06:48 lorsqu'il était chez nous dans les années...
06:50 - Bonsoir.
06:51 - 1960, quoi, 65, peut-être.
06:53 - Alors le grand frère à parlé, là ?
06:55 - Oui, oui, oui.
06:56 Mike. - Mike.
06:57 - Michael Pasternak.
06:59 - Le fils du grand Pasternak,
07:01 producteur de films Elvis Presley.
07:04 Et de beaucoup d'autres.
07:06 C'est mon grand frère, c'est lui qui m'a fait entrer RTL.
07:09 J'étais son assistant dès le départ, en 66.
07:13 - Et alors il a révolutionné la radio, lui.
07:14 - Et il a révolutionné.
07:16 On lui avait construit spécialement pour lui
07:18 un studio automatique.
07:19 - Rue Bayard.
07:20 - Rue Bayard, là où après il y avait un ascenseur.
07:23 - Et il ouvrait la fenêtre, il appelait les filles.
07:25 - Et il jetait les disques.
07:26 - Il jetait les disques, il jetait tout.
07:28 Il avait un Menat sur l'épaule.
07:30 Je sais pas si t'as vu dans la petite vidéo,
07:32 on entendait deux fois ce qu'il disait.
07:34 Parce qu'il avait un pierroquet.
07:36 Moi j'avais acheté le même à mes enfants en Los Angeles.
07:38 Un pierroquet, un jouet quoi.
07:40 Mais qu'il répétait, donc on n'a pas fait attention.
07:42 - On a fait le Menat, à chaque fois que quelqu'un
07:44 rentrait dans le studio, il disait "Fuck you, fuck you, fuck you".
07:48 C'est agréable.
07:49 Non, c'est un grand bonhomme, c'est un grand bonhomme de la radio.
07:51 Il a révolutionné beaucoup de choses, à RTL en particulier.
07:55 Les studios automatiques, c'est lui.
07:57 Et puis la façon de la cadence, le rythme
08:01 de tout ce qui s'est passé ensuite avec nous, derrière.
08:04 Puisque après, après avoir été son assistant,
08:07 j'ai pris moi-même l'antenne après son départ.
08:10 Et puis il y a eu tout le monde, il y a eu Chu, Jean-Bernard, toi et tout.
08:13 Moi je vous ai tous vu arriver, je vous signale.
08:15 Je suis entré dans la maison en 1966.
08:17 Je vous ai vu arriver les uns après les autres.
08:19 Et formidable, je vous les souhaitais un magnifique, joyeux anniversaire.
08:23 - Merci Sam.
08:25 Souhaitez-y écrire des livres sur Johnny, vous le soutiennez très bien.
08:28 Sur Eddie Mitchell, Dick Rivers.
08:30 - Messieurs, pardon de vous couper, mais en parlant d'anniversaire,
08:33 il est temps de souffler des bougies.
08:35 - Oh !
08:36 (Applaudissements)
08:38 C'est incroyable.
08:39 Monsieur...
08:41 (Rires)
08:42 Il y a quelque chose qui a marqué.
08:44 Ah oui, 50 ans de Nocturne.
08:46 Génial quand même.
08:47 Non mais un gâteau offert par notre ami Eric Jean-Jean.
08:52 Vous ne pouvez pas l'imaginer.
08:53 La dernière fois qu'on m'a offert un gâteau, c'était pour les 40 ans.
08:56 Comme ça s'est palumé, ça veut dire quelque chose.
08:58 Il y a un message.
08:59 Non, non, il y a un message.
09:01 Ça veut dire que 50 ans, c'est pas la fin.
09:04 (Rires)
09:05 - Il a dit "50 ans".
09:06 - Non, parce que j'ai pas appris de signe.
09:08 - George.
09:10 (Musique)
09:15 - Je vais avoir besoin de vous pour chanter sur le refrain
09:17 "Happy Birthday" de Stevie Wonder, quand même, George.
09:20 Va falloir les souffler, ces bougies.
09:22 Pardon de vous avoir coupé, les garçons.
09:23 - Pas du tout.
09:24 J'étais en train de souhaiter un joyeux
09:26 et un magnifique anniversaire à notre ami George.
09:28 - Je souffle et on continue notre petite conversation.
09:31 Attention.
09:32 Les caméras sont bretées sur les bougies.
09:34 - Vous êtes prêts ?
09:35 - Il a dit un peu.
09:36 - 75 ans.
09:37 - Vous avez eu la photo de votre couple.
09:40 Attendez, le refrain arrive.
09:41 Vous êtes prêts avec nous ?
09:42 - À vous.
09:43 (Musique)
09:46 (Musique)
09:49 (Musique)
09:52 (Musique)
09:55 (Musique)
09:57 - Stevie Wonder.
09:58 (Musique)
10:01 Merci, en tout cas.
10:02 Il se mange, ou c'est un faux ?
10:03 - C'est un faux, on le reprendra pour les 60 ans, George.
10:06 C'est un vrai gâteau au chocolat.
10:08 On va le goûter tout à l'heure.
10:09 - D'accord.
10:11 Je voulais simplement dire encore,
10:12 attends, excuse-moi,
10:13 que notre ami Sam Bernat vient de sortir un livre.
10:15 Parce qu'on sait que Johnny Hallyday est important
10:18 dans nos vies et dans notre station.
10:20 Et tu as très bien connu Johnny.
10:22 Et tu sors un livre qui s'appelle ?
10:24 - "Johnny Circus, la tournée cauchemar de Johnny Hallyday".
10:27 - Pourquoi la tournée cauchemar ?
10:28 - Parce que ça a été une catastrophe.
10:31 - C'était avec RTL ?
10:32 - Non, c'était avec RTL.
10:33 Et Monique Lemarcy, que j'ai interviewée,
10:36 a participé à ce livre.
10:37 Elle nous raconte un petit peu l'histoire.
10:39 Mais une catastrophe parce qu'il y a beaucoup de choses
10:43 à raconter.
10:45 Ça a démarré très, très mal.
10:46 Et c'est une tournée, c'est un épisode quasi inconnu
10:51 de la vie de Johnny Hallyday.
10:53 En tout cas de sa carrière.
10:55 Mais le Johnny Circus, avec RTL comme partenaire,
10:58 avait pris la route le 16 juin 1972.
11:01 - Et toi, tu présentais ce spectacle ?
11:04 - Un jour, Johnny vient à Javin Break,
11:06 qui s'appelle Rock'n Roll Circus.
11:07 Il m'a dit, "Toi, il y en a un, il a fait le...
11:09 je ne sais plus, le Circus.
11:11 Toi, t'as fait le Rock'n Roll Circus.
11:12 Moi, je veux faire le Johnny Circus."
11:14 J'ai dit, "D'accord.
11:15 Et comment on fait ?"
11:17 Il dit, "Je vais louer un chapiteau de 4000 places.
11:19 On va prendre la route pendant trois mois.
11:21 Et je veux que tu sois mon monsieur loyal."
11:23 Alors comme je présentais déjà les tournées de Johnny
11:26 depuis 1967, où j'étais parti plusieurs fois
11:29 avec lui sur la route.
11:30 Il aimait bien que je présentais à l'Américaine.
11:32 À l'époque, ça ne se faisait pas.
11:33 Il me disait, "Toi qui habites à New York,
11:35 je voudrais que tu leur fasses taper des pieds,
11:37 crier, siffler.
11:38 Je veux que ça soit une ambiance formidable dans la salle."
11:41 Et donc, je faisais ça.
11:42 Il était très content.
11:43 Et des fois, d'ailleurs, avant de monter sur scène,
11:46 il était caché en coulisse.
11:47 Il me regardait faire mon numéro.
11:49 Puis je regardais s'il était prêt à entrer sur scène.
11:51 Il me faisait signe de loin, "Continue, continue, continue."
11:54 Parce qu'il aimait bien ça.
11:55 - Mais cette tournée a un peu viré au fiasco.
11:58 Et à la fois, c'est peut-être parce qu'elle a tourné au fiasco
12:01 qu'elle est devenue historique, cette tournée Johnny Circus.
12:04 - Elle a tourné au fiasco pour plein de raisons.
12:06 Alors, ça serait très long, cette fois, à raconter.
12:08 - T'en as fait un livre.
12:09 - Mais parce que...
12:10 - Il y a un peu de diplomatie.
12:11 - Ah !
12:12 - Donnez un peu son avis sur Johnny Circus.
12:15 - Non, non, je ne peux pas trop en parler,
12:17 parce que pour Johnny, c'était son plus pauvre souvenir.
12:19 Alors, il vaut bien...
12:20 Je l'ai déjà dit à Sam,
12:22 parce que j'ai la capacité de parler pour lui,
12:24 mais vis-à-vis de Johnny,
12:26 Johnny n'aimait pas trop en parler, Sam.
12:28 - Non, c'est vrai.
12:29 - Mais ce soir, Georges, je suis surtout là pour vous,
12:32 parce que je suis peut-être une de celles
12:34 qui a assisté à vos débuts dans cette maison.
12:36 - Ah oui, ça, oui, je m'en souviens.
12:38 - Plus c'est toutes les aventures de WRTL,
12:41 puis tout ce que vous avez fait,
12:43 tout ce que vous avez créé, tous les concerts qu'on a suivis.
12:47 Alors, je suis là pour vous, pour vos 50 ans,
12:50 et avec beaucoup d'émotion.
12:52 - On applaudit Monique Lemarcy, l'immense Monique Lemarcy-Georges,
12:55 justement, puisqu'on parle des grands dirigeants
12:58 de cette station, Monique Lemarcy,
13:00 qui a dirigé la musique à qui quasiment tous les artistes
13:03 français doivent aujourd'hui leur carrière.
13:05 Vous pouvez encore applaudir Monique Lemarcy.
13:07 Et à l'époque, un petit peu après d'ailleurs Monique,
13:10 l'un de nos patrons, un patron historique de RTL,
13:13 s'appelle Philippe Labreau, il est avec nous ce soir,
13:16 il a tenu à te laisser un message, cher Georges.
13:19 - Happy birthday, Georges Ring,
13:21 la plus grande voix que je connaisse en radio,
13:25 c'est une vérité, c'est une star, cet homme,
13:28 c'est un pivot, c'est un pilier, c'est fondamental.
13:31 Sans Langues, il n'y a pas d'RTL,
13:33 sans Les Nocturnes, il n'y a pas d'RTL.
13:35 C'est le rock and roll, c'est le country western,
13:38 c'est tout ce qu'on aime.
13:40 J'ai eu de tels plaisirs lorsque j'étais ton patron,
13:43 et je suis surtout ton ami, de descendre de temps en temps,
13:46 tard, le soir, m'installer avec toi, écouter des rues de musique.
13:49 Tu m'as même invité. Le Bourbon, oui, on picolait un petit peu,
13:52 et puis il y avait du Johnny Hallyday aussi, bien sûr,
13:55 des tas d'autres choses.
13:57 Ce qui compte, c'est pas moi, c'est toi, Georges,
14:00 tu es fondamental, tu existes depuis si longtemps
14:03 qu'on peut pas imaginer la radio, pas seulement RTL,
14:06 la radio sans Georges Langues.
14:10 (musique)
14:13 (applaudissements)
14:16 (musique)
14:19 - Alors, là, on entend mon Américain
14:22 moi, qui est une chanson dont les paroles ont été écrites
14:25 par Philippe Lambrot, Georges.
14:27 Juste deux mots de Johnny, parce que Sam évoquait Johnny.
14:30 Johnny, osais-pas te demander de débarquer dans les nocturnes,
14:33 histoire vraie ? - Johnny avait quand même un côté timide,
14:36 tu ne me contrediras pas. - Très réservé, oui.
14:39 - Il était réservé, et alors, là, ça m'a fait rougir
14:42 le régisseur que je vois pas. - Titi, qui est derrière,
14:45 là-bas, il fait regarder. - Il était très pote
14:48 avec le chauffeur de Johnny Hallyday, et donc,
14:52 le chauffeur connaissant Titi lui a dit "Est-ce que tu pourrais pas
14:55 demander à Langues de me recevoir dans son émission ?"
14:58 C'est incroyable, quoi ! Et par la suite,
15:01 il est venu à l'improviste, quand même. On ne l'attendait pas,
15:04 je recevais un coup de fil, "Allô, on te prévient, Johnny va être là
15:07 dans 10 minutes." "Oh, j'ai rien préparé." "T'en fais pas."
15:10 Et puis, on passait comme ça du bon temps à parler de musique,
15:13 parce que ce qui nous a rapprochés, Johnny et moi,
15:16 c'est surtout l'Amérique du Nord et la musique de ce pays.
15:19 - Mais surtout, ce qui a rapproché, et tu le diras pas,
15:22 mais c'est qu'il était fan de ton travail. Johnny, il écoutait ton boulot,
15:25 il écoutait tes émissions, il adorait la musique que tu faisais.
15:28 - Je lui ai dit, "Johnny, si j'ai connu, par exemple, des chansons country,
15:31 c'est grâce à toi, parce que tu faisais des versions françaises
15:34 de chansons que je connaissais pas, comme par exemple
15:37 "Titans dans nos années", c'était "Tenderers" d'un artiste qui s'appelait
15:41 George Jones, c'est grâce à lui que j'ai découvert cette chanson.
15:44 Donc, je lui ai renvoyé à l'ascenseur. - Si t'es OK, on va rester
15:47 avec certains, Yarol Poupot, qui était dans les passages, dans les parages,
15:50 et qui était pas très loin, et qui finalement
15:53 pourrait peut-être venir nous rejoindre, on va continuer
15:56 de parler de Johnny, puisqu'il y a Sam Bernet, il y a Bernard Meneguzzi
15:59 qui est avec nous aussi, et qui a retransmis les concerts de Johnny.
16:02 Quant à Yarol, évidemment, vous connaissez le guitariste de FFF,
16:05 mais surtout, le guitariste de Johnny.
16:08 Voilà, salut Yarol.
16:11 Je vous présente pas tous les deux, Yarol Poupot,
16:14 Sam Bernet et George Lang.
16:17 - Oui, tu sais que c'est la première fois que je le rencontre.
16:20 - Ouais, c'est pas vrai ! - Tu suis hyper...
16:23 - Écoute... - Merci de m'inviter déjà.
16:27 - Je l'ai invité parce qu'on avait envie quand même de prolonger
16:30 la nuit avec Johnny, et puisque Johnny...
16:33 - De la retenir, tu veux dire. - Ouais, de la retenir.
16:36 Et donc, tu l'incarnes ce soir, parce que t'as quand même
16:39 beaucoup travaillé avec lui. - Attends, attends, non, non, non,
16:42 je peux pas, y'a trop de boulot pour incarner Johnny.
16:45 - Non, mais tu l'as quand même beaucoup fréquenté.
16:48 - Oui, je parle peut-être pas autant que toi.
16:51 - Non, mais tu embellis quand même ses chansons,
16:54 par son talent, et nous on voulait savoir comment ça s'était passé,
16:57 parce que du jour au lendemain, on t'a vu à côté de lui,
17:00 mais nous on a pas compris pourquoi tu étais là.
17:03 C'est lui qui est venu te chercher ? - Alors oui, c'est un peu lui
17:06 qui est venu me chercher, enfin, comment dire, ça a été un concours
17:10 Mathieu Chédide, la première fois que j'ai joué
17:13 avec Johnny LDP, c'était au grand studio des RTL,
17:16 rue Bayard. C'est-à-dire qu'en fait, Mathieu Chédide
17:19 venait de sortir un album qu'il avait fait avec lui,
17:22 il pouvait pas faire toutes les promos, parce qu'on connaît
17:25 Mathieu, il était reparti sur d'autres projets, d'autres aventures,
17:28 et donc du coup, ils m'ont proposé de le remplacer, donc le premier
17:31 concert que j'ai fait avec Johnny, c'était rue Bayard,
17:34 et c'était fantastique, on a joué pendant, je sais pas,
17:37 que vous êtes là, une centaine, je sais pas combien il y avait de place
17:40 encore dans ce studio, et à la fin, on s'est dit au revoir,
17:43 il avait l'air d'être très content, et il m'a rappelé à deux heures du mat
17:46 pour me dire "écoute, dis-moi si ça t'intéresse,
17:49 est-ce que t'as le projet de venir en tournée avec nous ?"
17:52 Et c'est comme ça que ça a démarré, donc c'est grâce à RTL aussi
17:55 que ça a démarré mon aventure avec Johnny.
17:59 - J'ai dit en ce moment que t'étais guitariste, mais t'étais surtout
18:02 directeur artistique, enfin, chef d'orchestre, en vagnon.
18:05 - Oui, ça c'était ça, quand ils m'ont branché pour être guitariste,
18:11 ils étaient en recherche d'un directeur musical, en même temps,
18:14 et puis petit à petit, notre échange se passant tellement bien
18:17 avec Johnny, il a fini par me proposer aussi de participer
18:21 aux arrangements, à la direction musicale,
18:24 alors au début c'était juste histoire d'avoir deux, trois idées,
18:27 et puis petit à petit ça s'est officialisé, et voilà,
18:30 c'est comme ça que ça s'est fait.
18:33 - Et maintenant que Johnny n'est plus là, tu lui rends hommage
18:35 dans un disque, mais c'est difficile de sortir de cette étiquette
18:38 qu'on t'a collée.
18:39 - Ben regarde, tu m'invites pour parler de Johnny là !
18:42 - Non, pas que, parce que je sais qu'il y a un nouvel album
18:46 d'FFF qui est dans les tuyaux, c'est vrai ou pas ?
18:49 - Et t'es en studio !
18:50 - Et puis j'ai fait plein d'autres choses, enfin, c'est sûr qu'à partir
18:53 du moment où on travaille avec une légende, un tel artiste,
18:58 qui est tellement important dans le cœur et dans la vie des gens
19:02 ici en France, c'est sûr que c'est un peu le chewing-gum,
19:05 le bouts de scotch du capitaine Haddock, tu vois, voilà,
19:08 c'est ça, c'est-à-dire qu'on ne peut pas s'en débarrasser.
19:11 Et je voulais juste dire un truc, c'est que moi, la première
19:14 référence que j'avais quand j'ai commencé à travailler avec lui
19:17 au niveau des arrangements et de l'énergie que j'avais envie
19:20 de rendre sur scène, c'était le Johnny Circus, et notamment
19:23 ce fameux film de Rachenbach, je crois, qui s'appelle
19:26 "J'ai tout donné", et qui a suivi cette tournée, et moi,
19:30 j'ai été pioché dans l'énergie, dans ce que j'avais envie
19:33 de retranscrire sur scène et de ce qui, moi, me donnait
19:36 vraiment envie de travailler avec ce mec, c'était dans
19:39 ce truc-là. Plus que dans les grands concerts à la Tour Eiffel
19:44 et tout ça, qui étaient super, mais qui étaient peut-être
19:47 un peu moins dangereux, et on avait cette... Moi, j'avais
19:50 envie un petit peu de remettre du danger dans le truc.
19:53 - Mais est-ce que ça veut dire que cette jeune génération,
19:56 il y avait aussi Yodelice à tes côtés, Maxime Nouchier,
19:59 qui était dans les rock'n'roll des débuts, qui a essayé,
20:02 en tout cas ? - Oui, on n'a pas le même job. Maxime,
20:05 il est un fantastique songwriter, un fantastique compositeur,
20:08 et lui, il travaillait en studio, plus avec Johnny,
20:11 et moi, j'avais plutôt le côté scène, c'est-à-dire que moi,
20:14 je reprenais les classiques des concerts de Johnny,
20:17 et j'essayais de les ramener dans le... Je ne vais pas dire
20:21 le droit chemin, parce que ce serait prétentieux,
20:24 mais en tout cas, vers une énergie un peu primale,
20:27 violente et dangereuse du truc avec les tripes.
20:30 Maxime, lui, écrivait de magnifiques chansons,
20:33 et lui s'occupait du côté studio, c'est-à-dire que je vois,
20:36 heureusement d'ailleurs, qu'on travaillait l'un l'autre,
20:39 parce que si moi, dans les breaks qu'on avait de tournées,
20:42 j'avais passé ma vie en studio avec lui, au bout d'un moment,
20:45 je pense que je serais devenu fou, alors lui,
20:48 il en aurait eu marre de moi, enfin voilà. Donc c'était
20:51 très bien, justement, qu'il y ait des breaks
20:54 dans notre collaboration. - Alors, tu lises le livre de...
20:57 - Mais j'en ai très envie ! - Il est sorti ou pas ?
21:00 - Début juin. Il sort le 1er juin, dans quelques jours,
21:03 aux éditions de l'Archipel, et vous allez découvrir
21:07 une tournée incroyable, il est arrivé...
21:10 Johnny est sorti de là, je vais conclure là-dessus,
21:13 parce qu'il y a trop de choses à rencontrer sur le Johnny Circus,
21:16 il est sorti ruiné, mais complètement, il a été interdit
21:19 bancaire pendant 3 ans, il n'a pas pu refaire de scène
21:22 des sports, le dôme d'aujourd'hui, et quant à la santé,
21:25 il a fallu qu'il fasse une cure des intoxications.
21:28 Sacha Rouhl, qui était son secrétaire, qui est quand même
21:31 un garçon extraordinairement honnête, qui n'a jamais
21:34 rien dit de mal sur Johnny, me dit dans le livre,
21:37 "Je n'ai jamais vu Johnny aussi drogué et alcoolisé
21:40 que cette année-là." - On va l'oublier, tout ça,
21:43 et on va écouter maintenant... - Thomas, je...
21:46 - Donc Johnny Circus, le 1er juin,
21:50 en sous-titres ! - Le 1er juin en édition de l'Archipel,
21:53 merci Georges ! - La tournée cauchemar !
21:56 - Mais c'était un cauchemar quand même ! - Alors, t'es d'accord
21:59 pour raviver maintenant le souvenir en chantant un peu
22:02 du Johnny ? - Ouais, ouais, alors après, moi,
22:05 je peux faire... - Après tu ferais du FFF, hein !
22:08 - Non mais il y a surtout ce petit mélange que tu peux nous faire,
22:11 j'ai cru comprendre que ça va très bien partir !
22:14 - Tu veux savoir les titres ou tu te souviens ?
22:17 - Yarol, nous, on l'a découvert avec FFF,
22:20 dont il était le guitariste, et dont il est
22:23 toujours d'ailleurs membre à part entière,
22:26 puisqu'il y a un nouvel album qui est en train de se préparer,
22:29 et puis récemment,
22:32 il y a un album de chansons aussi, où tu reprenais
22:35 des chansons de Johnny. - Oui, alors que...
22:39 Attends, excuse-moi deux secondes, je remets la sangle...
22:42 - Tu prends pas la ceinture du pantalon, hein ! - Non, t'inquiète !
22:45 - Tu veux un coup de main ? - Oui, en fait, j'ai sorti,
22:48 il y a 3-4 mois,
22:51 un peu plus maintenant, 5 mois, début décembre,
22:54 un album où je reprenais effectivement
22:57 les chansons qui me parlaient le plus de Johnny,
23:00 et qui étaient pour la plupart effectivement
23:03 des interprétations en français de grandes chansons
23:06 de l'histoire du rock'n'roll, qui moi m'ont donné envie
23:09 de faire ce métier quand j'étais môme, par exemple
23:12 des chansons de "Batman", des chansons de Creedence Fairwater Revival,
23:15 qui, moi, ont été les premiers trucs enfants,
23:18 les versions originales, et même certaines,
23:21 les versions de Johnny, qui m'ont donné envie de prendre une guitare.
23:25 Donc c'est un album pour rendre hommage à Johnny,
23:28 et pour rendre hommage aussi au rock'n'roll et au gosse que j'étais
23:31 à 12-13 ans, qui découvre cette énergie, qui découvre
23:34 grâce à Georges Lang aussi, que j'écoutais régulièrement
23:37 à la radio quand j'avais le droit tard le soir,
23:40 sous ma couette, avec le transistor,
23:43 donc toute cette culture et ces artistes fantastiques
23:46 qui m'ont donné envie de faire ce métier.
23:49 - Et prendre une guitare pour la première fois, je suppose.
23:52 Qu'est-ce que tu vas nous faire alors ?
23:55 - Je vous fais un petit bout du pénitencier.
23:58 - À toi de jouer, Yaron Coupeau.
24:02 - Beaucoup de poids.
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26:37 (Applaudissements)
26:40 - Merci !
26:44 - Pierre-Ole Poupot.
26:48 - Je vais vous faire un peu de "Fils de personne".
26:52 - OK.
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40:20 - C'était Cathy Bulois, elle est jolie !
40:24 - Si vous nous suivez sur RTL.fr, vous avez des images de ce studio.
40:29 Je voulais juste qu'on fasse un micro-point sur ce studio.
40:35 - Le studio, c'est de la rue Bayard.
40:39 Je reconnais ça au mur.
40:43 Pour l'acoustique, on faisait des choses comme ça.
40:47 Maintenant, c'est révolu, parce qu'on a trouvé d'autres moyens
40:51 de donner du bon son dans les studios, sans passer par des murs en contreplaqué avec des trous.
40:56 Et ça marche tout aussi bien, voire même mieux.
41:01 - Je ne sais pas qui est à l'origine de ça, mais je pense que c'est un bon exemple.
41:05 - Merci à toute l'équipe qui travaille autour de toi.
41:09 Je pense au jeune homme qui est derrière la console, qui a beaucoup travaillé pour toi.
41:14 - On va parler tout à l'heure de mes assistants, sans lesquels je ne serais rien.
41:19 - On voudrait aussi que face à toi, il y ait des gens qui t'aiment,
41:24 et qui travaillent autour de toi. Un photographe qui s'appelle Emmanuel.
41:30 On se connaît depuis longtemps avec Emmanuel, et j'ai appris que ses premières photos,
41:34 il les a faites autour de toi. Et puis un jeune homme qui s'appelle David Grimaud,
41:38 qu'on va découvrir aussi, qu'on va accueillir. George.
41:42 Quel plaisir !
41:45 - David et toi, vous vous connaissez parce que vous êtes de la même région.
41:49 - Oui, parce qu'on est de Bordeaux tous les deux. - Il est de Bègles, je crois.
41:52 Si vous regardez souvent mon compte Twitter, vous voyez qu'il y a des visuels,
41:57 et il y a un visuel gentil de quelqu'un qui a du talent, et c'est lui.
42:00 C'est David Grimaud, on le fait la blaguer très fort, parce qu'il fait ça,
42:04 on va le dire, gracieusement. - Oui, à temps perdu, et puis c'est ma pierre à l'édifice.
42:08 - J'aime bien quand tu parles, parce que tu as un peu l'accent du Sud.
42:11 - Je te rends hommage, oui. - Alors tu as un superbe tee-shirt,
42:14 et c'est lui qui a fait le logo. - Ce genre de choses, voilà.
42:17 - Vous le connaissez, puisqu'il est partout maintenant sur Twitter.
42:20 - Ça te permet de toucher les jeunes d'autres générations,
42:25 et de nous faire connaître encore des nouveaux.
42:27 - Il m'a fait des trucs sur Elvis Presley, sur Beach Party surtout.
42:31 - Moi je suis fan, ça part en live, Beach Party.
42:34 C'est vrai qu'il y a les nocturnes, mais il y a Collection, Collection Rock,
42:38 il y a tout ce qu'il y a autour. - Debout Country, avec un camion
42:41 sur le site du, je ne sais plus où, dans l'Utah,
42:47 Monument de Palais. - Tu connais mieux que moi.
42:50 - Super, bravo. - Merci à toi.
42:54 - C'est pour ça que je veux que tu sois là. - Tu as fait ma culture,
42:56 c'est la moindre des choses. - Et en plus, il m'a amené un tee-shirt,
42:59 je vais le mettre, je vais me faire prendre en photo.
43:02 - Je ne l'ai pas, parce qu'aujourd'hui, il cache.
43:05 - Et puis alors, Emmanuel Scorsaretti, non il n'est pas suédois,
43:09 il est italien. Parle-moi en italien, dis-moi trois conneries en italien,
43:13 ça me plaira. - C'est une belle chose d'être ici,
43:16 ce soir, pour ton anniversaire, tu es l'ambassadeur de la musique mondiale.
43:22 - Oui, bon appétit. Et pour Gersi, je ne sais plus comment on dit,
43:28 dans les trains, ne pas ouvrir la fenêtre de son chien.
43:31 - Oh merci. - Alors Emmanuel a fait la couverture
43:36 là, que vous voyez, celle des 50 années nocturnes,
43:39 mais également la couverture de la conquille des 40 ans et des 45 ans.
43:44 C'est mon photographe intitulé. - Et puis surtout, je t'ai photographié
43:48 à la Ville Avenue. - Exactement, au tout début.
43:51 - Pourquoi ? Parce que sa maman travaillait au Parlement européen.
43:54 Et donc tu es arrivé là-bas, on ne t'a pas demandé ton avis,
43:59 tu es allé à l'école européenne, non ? - Oui, absolument.
44:02 - Et tu parles toutes les langues maintenant. - J'en parle quatre.
44:05 - C'est super. Et c'est un photographe exceptionnel, dans la mesure où
44:08 il a fait des couvertures de Paris Match, il est dans le luxe maintenant.
44:14 Il fait Vuitton, tu m'as dit que tu allais faire l'exposition à Côme.
44:19 - Oui, je suis allé au grand défilé croisière à Côme.
44:21 À une heure de Milan, où ils ont organisé ce magnifique défilé.
44:28 Et donc ils m'ont demandé de mettre en image ce défilé.
44:32 - C'est un copain, mais quand on fait des shootings, il est dur.
44:36 - Disons que... - Tu as vu un peu la tête qu'il me fait faire ?
44:40 "Lève ton bras, le petit doigt, non, plus haut, plus bas, non, remonte-les,
44:44 attends, je corrige la lumière."
44:47 - Il faut faire ça pendant un après-midi pour faire cinq photos.
44:49 - Quand on a 75 ans, je sais que c'est difficile.
44:52 - Non, je parle d'autre chose, je pense que quand on a quelqu'un comme toi
44:56 d'une envergure aussi puissante, je pense qu'il faut absolument tout donner.
45:00 Et moi je me rappelle très bien, quand j'étais jeune,
45:03 comme de nombreuses personnes ont fait ça, c'est d'écouter.
45:08 C'est ce que je faisais vraiment sous la couette.
45:11 Et je me faisais engueuler par ma mère, parce que le matin,
45:15 je n'arrivais pas à me réveiller parce que j'écoutais Georges Lang.
45:18 A l'époque c'était LW, non ?
45:21 - L'onde, si j'ai le mémoire. - Les grandes ondes.
45:24 - Zoëlle. - Voilà.
45:26 - Long W. - Et donc à chaque fois, j'avais la radio
45:30 qui était collée à l'oreille, et dès que j'entendais ma mère
45:33 qui marchait dans le couloir, clac, j'éteignais, je faisais semblant de dormir.
45:36 - Elle t'écoute ta maman, elle t'écoute.
45:39 - Non, parce que figure-toi, au Luxembourg, on ne peut plus t'écouter
45:44 dans les ondes longues, et ma mère n'arrive pas à t'écouter en FM.
45:47 - Qu'est-ce que je peux faire ? - J'essaie de trouver une solution
45:50 pour maintenant avoir la RTL sur son ordinateur.
45:53 - Elle viendra à Paris ? - Oui, ce sera mon prochain combat.
45:56 - Merci en tout cas.
45:59 Tu m'as offert un superbe livre sur l'Italie,
46:02 que je vais regarder vraiment avec passion.
46:05 - Tu verras, c'est un ouvrage qui raconte mon histoire.
46:10 C'est l'histoire de la région des Marche, en Italie.
46:13 Et ça s'appelle "Elegia Fantastica".
46:15 C'est un livre qui est édité chez Emmeria.
46:19 C'est 15 ans de travail sur une démarche d'une vie, d'une famille, des sentiments.
46:26 Et toi, tu parles des sentiments à travers la musique.
46:30 Et tu es, je pense, l'ambassadeur de l'art en général.
46:34 Donc déjà, de la musique qui nous touche tous,
46:37 parce qu'on a tous des souvenirs de la musique.
46:41 Et ça nous accompagne dans la vie, aujourd'hui,
46:43 parce que ça raconte aussi notre histoire, l'histoire de chacun.
46:46 On a tous des albums de famille, donc la photographie est liée, la peinture et tout ça.
46:49 Et tu as, je trouve, ce talent de laisser s'exprimer les artistes.
46:54 - J'avais dit pas d'auto-sélection, pas trop, pas trop.
46:57 - Non, non, mais je pense vraiment. C'est pas parce que tu es mon ami.
47:00 Je pense réellement que tu es...
47:02 - Tu sais, dans l'Orient, on me dit "Mille grazie, mille grazie, merci".
47:05 - Voilà, c'est tout, j'arrête.
47:07 - Emmanuelle Scorsoletti qui rend des hommages à Giordano Longo de Luxembourg.
47:10 Bravissimo.
47:11 - Et puis David Grimaud qui est avec nous.
47:13 Merci à tous les deux d'être venus.
47:15 Georges, avant qu'on retrouve Gaël en live,
47:18 on va partir à Nashville, parce qu'il y a une icône de Nashville
47:22 qui voulait te rendre hommage aujourd'hui.
47:25 Regarde, peut-être qu'on va réussir à te surprendre sur ce coup-là.
47:30 - Salut, les gars, Garth ici.
47:31 Juste pour vous dire, bon 50e anniversaire à vous et à toute votre carrière sur RTL Radio.
47:35 Je ne peux pas vous remercier assez pour m'avoir laissé être une très, très petite partie de tout ça.
47:39 Il n'y a personne sur cette planète qui ait joué de la musique
47:42 et qui n'a pas pu se mettre devant vous.
47:44 Je suis un des plus chanceux.
47:46 Je vous aime, les gars.
47:48 Apprenez à vous plaire, et je vous dis quoi ?
47:50 Voici les 50 autres, parce qu'il y a une seule personne sur cette planète
47:52 qui peut le faire, c'est vous.
47:54 - Garth Brooks !
47:57 - Un album totalement inconnu en France,
47:59 mais qui a vendu 100 millions d'albums en moins de 10 ans.
48:02 C'était un pari de la Guinée.
48:04 Regardez-le, il est chez Hélène Desgenères,
48:06 dans une émission de télévision live aux États-Unis.
48:09 Ça va faire plaisir à notre ami président Nick de Taberno,
48:18 puisque depuis ce soir, je sais qu'il aime la country.
48:21 On va aller en ajout dans le centre.
48:23 - Si on retrouvait Gaël.
48:26 - Oui, Gaël.
48:27 - Qui a ouvert cette émission tout à l'heure, merci Gaël.
48:30 - Et qui vient maintenant avec un deuxième titre, qui s'appelle ?
48:33 - Oui, "All You Gotta Do".
48:35 - Gaël Besswell !
48:37 - Merci.
48:38 - Merci Gaël.
48:40 - Merci Gaël.
48:42 - Merci Gaël.
48:44 - On va voir Gaël.
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52:30 Bravo !
52:31 Merci beaucoup !
52:32 Gaëlle, viens ici s'il te plaît.
52:34 Ce qui est formidable, c'est que
52:36 quand j'ai reçu le guise de Gaëlle Boussois,
52:38 je me suis dit "mais cette jeune femme,
52:40 elle va aller loin"
52:41 et à la première occasion, je l'ai invitée,
52:43 c'est ce soir.
52:44 Tu viens de nous expliquer un petit peu
52:45 d'où tu viens, ce que tu vas faire ?
52:47 Avec grand plaisir, bonsoir à tout le monde !
52:49 Salut Gaëlle, bienvenue dans ce...
52:50 Merci beaucoup !
52:51 D'abord, tu mesures combien là ?
52:53 Ah !
52:54 Non mais attends, ouais !
52:55 Moi j'ai un assistant qui fait 1m93,
52:56 et toi c'est ?
52:57 1m80.
52:58 Ah bon, d'accord !
52:59 À plat !
53:00 Bon, tu viens d'où ?
53:01 Tu es de la région parisienne, je crois ?
53:03 Oui, on est tous de la région parisienne,
53:05 avec l'équipe, et puis,
53:07 avec toute l'équipe, ça fait 12 ans
53:09 qu'on joue ensemble.
53:10 Incroyable ! 12 ans !
53:11 Quand on a lancé ce projet-là,
53:12 avec la même équipe,
53:13 c'est la famille, c'est un bonheur
53:15 de faire cette route-là ensemble.
53:17 Et alors, t'aimes la musique rock américaine,
53:18 plutôt, toi ?
53:19 Ah oui, oui, j'adore !
53:20 J'ai cru comprendre que t'y étais tombée dedans.
53:21 Oui, oui, j'ai grandi là-dedans,
53:22 grâce à mes parents,
53:23 c'était des hippies dans les années 60-70.
53:26 Et puis, j'ai grandi avec toute cette musique
53:29 de Woodstock,
53:30 et puis les voix airaillées,
53:32 la Jenny Joplin, tout ça,
53:33 et c'est vrai que j'ai connu ça
53:35 dès petite, et ça a été une belle...
53:37 Et t'as fait combien de disques, jusqu'à présent ?
53:39 On a sorti notre 4e album,
53:41 "The Pale Yard Journey",
53:42 et puis là, un live acoustique qui est...
53:44 À Abbey Road ?
53:45 À Abbey Road, voilà !
53:46 Incroyable, c'est un rêve, ça, quand même !
53:48 Là, c'est un rêve !
53:49 Je crois que j'arrive toujours pas
53:50 à réaliser ce qu'on a fait là-bas,
53:52 et c'est...
53:53 C'est magique !
53:55 Et au début de l'émission,
53:56 je le dis à ceux qui n'auraient pas écouté,
53:58 on a dit que tu avais joué dans des soirées,
54:00 dans des concerts,
54:01 avec des gens aussi différents
54:03 que tu vas me le rappeler,
54:04 les Easy Top,
54:05 donc Billy Gibbons,
54:06 mais aussi Status Quo,
54:08 et puis qui encore ?
54:09 Dis-moi tout !
54:10 Il y a eu Ringo Starr, aussi !
54:11 Ah ouais, Ringo Starr !
54:12 À l'Olympia ?
54:13 À l'Olympia, voilà !
54:14 Best Art !
54:15 Best Art, aussi !
54:16 Et puis Johnny Lang !
54:17 Ah oui !
54:18 Et Johnny Lang !
54:19 Qui n'est pas mon fils caché !
54:20 Non, non, non !
54:21 Il est génial !
54:22 Il est génial !
54:23 Et puis pour moi, c'était...
54:24 C'était magique !
54:25 Tout à l'heure,
54:26 Yaraud Le Poupeau disait qu'il y avait...
54:27 Je ne sais plus qui c'était,
54:28 Sam Bernat,
54:29 enfin bon bref,
54:30 qu'il se passait plein de choses
54:31 sur Bill Street et Memphis,
54:32 tu connais Memphis, non ?
54:33 Oui, oui, oui !
54:34 Et bien c'est la première fois
54:35 que j'ai vu Johnny Lang,
54:36 c'était dans un bar,
54:37 comme ça,
54:38 par hasard,
54:39 sur Bill Street.
54:40 J'ai dit, ce garçon-là,
54:41 il ira loin !
54:42 Moi, c'est l'artiste
54:43 qui m'a donné envie de faire
54:44 ce métier-là, en fait,
54:45 depuis qu'il avait 14-15 ans.
54:46 Et puis,
54:47 je ne sais pas,
54:48 ça a été une révélation,
54:49 et je me suis dit,
54:50 oh là là,
54:51 je veux faire ce métier,
54:52 plus tard,
54:53 je veux transpirer la musique
54:54 de cette façon.
54:55 Après,
54:56 c'est vrai que ce n'est pas
54:57 forcément des...
54:58 Je ne saurais pas
54:59 comment t'expliquer ça,
55:00 mais c'est l'âme,
55:01 c'est la passion qui parle,
55:02 et puis quoi qu'il arrive,
55:03 de toute façon,
55:04 les chemins...
55:05 Deux personnes passionnées,
55:06 toi et moi,
55:07 on s'est retrouvés ce soir.
55:08 Exactement,
55:09 et c'est un véritable honneur
55:10 d'être avec toi ce soir,
55:11 d'être avec toi également.
55:12 Alors,
55:13 l'actualité, rapidement.
55:14 Eh bien,
55:15 on repart en tournée,
55:16 le 3 juin,
55:17 dans toute la France,
55:18 et puis aussi sur le Luxembourg.
55:19 Ah bon,
55:20 au Luxembourg, ça ?
55:21 La Hongrie aussi,
55:22 on fait.
55:23 Ah ben,
55:24 j'aime voir le Luxembourg,
55:25 moi j'habite à Luxembourg.
55:26 On fait la Suisse aussi.
55:27 Ok, génial.
55:28 On repart sur...
55:29 La Hongrie,
55:30 incroyable.
55:31 Exactement.
55:32 La musique est partout.
55:33 Il n'y a pas de frontière.
55:34 Ok, super.
55:35 Il n'y a pas de frontière.
55:36 Merci,
55:37 merci beaucoup.
55:38 Merci beaucoup,
55:39 les collègues.
55:40 Et on accueille maintenant
55:41 le directeur des programmes.
55:42 Et le temps qu'il nous rejoigne,
55:43 regarde,
55:44 encore une petite surprise.
55:45 Ah bon ?
55:46 Ça n'arrête pas.
55:47 Non,
55:48 il y en aura plein encore
55:49 d'ici la fin de cette émission.
55:50 Copenhagen,
55:51 I'm on tour here, man.
55:52 I want to wish you
55:53 congratulations
55:54 on 50 years
55:55 of your incredible show.
55:56 Wow,
55:57 that's quite an amazing achievement, man.
55:58 Thank you so much
55:59 for all of your love
56:00 and all of your support,
56:01 and for playing my songs
56:02 and my friends as well.
56:04 So, congratulations, man,
56:06 on an amazing milestone,
56:08 50 years,
56:09 of the coolest show in Paris.
56:11 Lots of love to you and your family.
56:13 I hope I see you on this tour, man.
56:15 Peace.
56:16 Il t'embrasse.
56:17 Il souhaite que tu viennes le voir
56:19 sur cette tournée.
56:20 Il dit des choses sympas.
56:22 Alors, il s'appelle Jonathan Wilson.
56:24 C'était lui qu'on vient de voir
56:26 qui voulait te laisser
56:27 un petit message, George.
56:29 On l'écoute un tout petit peu
56:30 dans un concert d'un soir.
56:31 Ah oui, avec une reprise
56:32 d'une chanson de George Harrison.
56:34 Normalement, sur le disque,
56:35 il chante avec Graham Nash,
56:36 mais là, il est tout seul
56:37 avec ses musiciens.
56:38 Et ça s'appelle
56:39 "Isn't it a pity".
56:41 ♪ ♪ ♪
57:09 Voilà, c'était très court, extrême.
57:12 Et monsieur le directeur,
57:13 on est pris par le temps.
57:14 Je suis désolé.
57:15 - Aucun problème, bonsoir, monsieur.
57:16 - Je suis avec un monsieur
57:17 très bavard ce soir.
57:18 (rires)
57:19 - Je veux pas que vous parlez.
57:21 Vraiment.
57:22 - Alors, Gautier...
57:23 - Gautier Ourcad.
57:24 - Ourcad est directeur
57:25 des programmes chez nous
57:26 pour ce que nous ne savons pas.
57:27 Et il aime la musique.
57:28 Ça tombe bien parce que nous aussi.
57:29 Alors, quels sont
57:30 tes groupes préférés?
57:31 Quels sont les artistes
57:32 que tu aimerais voir?
57:33 Tu as vu Bruce Springsteen.
57:34 - J'ai vu Bruce Springsteen
57:35 et comment ne pas faire le parallèle
57:37 avec Bruce Springsteen
57:39 et la star de l'Asparet.
57:41 Générosité, endurance, talent.
57:43 Il y avait un show extraordinaire,
57:45 deux shows extraordinaires.
57:46 Comme toi, tu viens de nous faire
57:47 50 ans de show extraordinaire.
57:48 Vous avez des points communs
57:49 tous les deux.
57:50 (chantonne)
57:51 C'est le soir ou jamais.
57:52 - Oui, oui, c'est vrai.
57:53 - J'ai pas m'amuser.
57:54 - Demain, on balance pas
57:55 les vacheries.
57:56 - Demain, on dira
57:57 les vacheries comme d'habitude.
57:58 (rires)
57:59 - Alors, bon, Springsteen,
58:01 OK, on a compris.
58:02 - Springsteen, c'est clair.
58:03 - Mais il y a des choses
58:04 qu'on ne soupçonne pas
58:05 chez tous.
58:06 On ne soupçonne pas chez toi.
58:07 - Hum-hum.
58:08 - Comme Nicolas de Tavernaud.
58:09 Tu rêves d'aller à Nashville.
58:10 - Hum-hum.
58:11 - Pourquoi?
58:12 Mais qu'est-ce qui se passe
58:13 avec Nashville?
58:14 - Ah!
58:15 Non, mais Nashville,
58:16 pour tout...
58:17 Moi, j'adore la country,
58:18 effectivement,
58:19 celle qu'on découvre chez toi
58:20 le vendredi à minuit souvent.
58:21 Et j'aime bien aussi
58:22 tous ces musiciens californiens
58:23 qui se sont dit,
58:24 dans les années 60, 70,
58:25 tiens, mais au fait,
58:26 on va faire notre country à nous.
58:27 - Ouais, Grand Parsons,
58:28 les Burs.
58:29 - Voilà, tu sais,
58:30 je suis un fan immense
58:31 de Grand Parsons.
58:32 Et donc, ces gens qui, voilà,
58:33 les Burs, notamment,
58:34 se sont mis à faire de la country
58:35 sur la côte américaine,
58:36 ça a donné l'Americana,
58:37 la truc dont la plus grande émanation
58:38 est les Eagles.
58:39 Ça, c'est une vraie passion.
58:41 Mais il y a aussi d'autres musiciens
58:42 qui viennent du Sud.
58:43 - Tom Petty.
58:44 - Tom Petty, énorme fan.
58:45 Et puis, il y a un certain
58:46 John Fogerty aussi
58:47 qui est pas un gars du Sud,
58:48 qui est un gars de Californie,
58:49 mais qui a aussi repris
58:50 la musique du Sud.
58:51 Et lui, c'est vraiment...
58:52 - Et d'ailleurs, il va venir
58:53 très bientôt à Paris
58:54 à la scène musicale.
58:55 - Tu as dit qu'on irait ensemble.
58:56 - Oui, j'ai dit,
58:57 je vais venir sur ma décision.
58:58 - C'est comme tu veux,
58:59 c'est ton anniversaire,
59:00 tu fais ce que tu veux,
59:01 on en parlera demain.
59:02 - Bien sûr qu'on ira ensemble
59:03 voir John Fogerty.
59:04 Je regarde la pendule
59:05 parce que je vois pas les secondes.
59:06 Je vois que les minutes...
59:07 - Alors, je te donne l'autorisation
59:08 d'avoir 10 secondes de retard
59:09 pour dire un tout petit mot,
59:10 ça va être très rapide.
59:11 On a parlé du côté pédagogie,
59:12 passeur de culture,
59:13 passeur de passion,
59:14 passeur de savoir,
59:15 je vais pas vous la faire
59:16 pendant 2 heures.
59:17 Il y a un truc
59:18 que les gens savent pas,
59:19 c'est que aussi,
59:20 dans les bureaux à RTL,
59:21 toi, tu as toujours
59:22 quelqu'un à côté de toi,
59:23 tu as des assistants,
59:24 des stagiaires,
59:25 un ou deux par saison
59:26 que tu accompagnes,
59:27 que tu formes,
59:28 et ça fait des générations
59:29 de jeunes gars super
59:30 qui bossent avec toi
59:31 et tu passes beaucoup de temps
59:32 et t'as beaucoup de patience
59:33 pour leur enseigner
59:34 le métier de la radio
59:35 et grâce à ce travail,
59:36 aujourd'hui,
59:37 on a un gars formidable
59:38 qui s'appelle Adrien
59:39 qui est là-haut dans la région
59:40 et qui a un peu d'inspiration
59:41 extraordinaire.
59:42 - Il connaissait rien du tout,
59:43 il ne connaissait rien
59:44 il y a un an et demi.
59:45 - Et ça, c'est très, très impressionnant.
59:46 - Il a pu faire des réalisées
59:47 et il descendra tout à l'heure.
59:48 - Je l'espère bien.
59:49 - Il est une heure du matin,
59:50 vous écoutez RTL.
59:50 Il est 1h du matin, vous écoutez RTL.

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