Vidéo des 50 ans des Nocturnes 3/3

  • l’année dernière
Revivez en vidéo les 50 ans des Nocturnes (01h-02h).

Category

🗞
News
Transcript
00:00:00 Malgré tout, je voudrais souvenir un joyeux anniversaire aux Nocturnes de Georges Lang,
00:00:07 cet usurpateur qui se sert de mon nom depuis des années pour présenter une émission de
00:00:12 rock'n'roll.
00:00:13 Je ne le félicite pas, mais je lui souhaite bon anniversaire aux Nocturnes.
00:00:16 C'est chié le Nocturne.
00:00:17 Évadez-vous en Californie.
00:00:33 Parcourez le Tennessee.
00:00:38 Promenez-vous dans Manhattan.
00:00:49 Écoutez WRTL.
00:00:51 Toute la musique des Etats-Unis.
00:00:54 Les Nocturnes.
00:01:14 Les deux hommes qui sont assis à la droite de Georges prétendent tous les deux être
00:01:17 le numéro un du fan club des Nocturnes.
00:01:19 Ils se sont trop proclamés « Number One ».
00:01:21 Il y a Eric Decommon, Raphaël Bezraïch.
00:01:24 Bonsoir.
00:01:25 En guise d'introduction, je veux dire, ce sont deux amis, tous les deux, fidèles.
00:01:30 Bah oui, oui.
00:01:32 Mais vraiment fidèles de chez Fidèle.
00:01:34 On a commencé, on ne peut pas faire marcher un Nocturne.
00:01:38 Non, non, mais je dois dire que je t'ai connu je ne sais plus comment d'ailleurs.
00:01:42 Ça fait longtemps.
00:01:43 J'étais invité sur une émission de foot.
00:01:44 Je ne suis jamais invité sur une émission d'humour.
00:01:46 C'est soit du foot, soit de la musique.
00:01:48 Soit, tu vois, je déteste la plage, mais j'adore Beach Party.
00:01:51 C'est un paradoxe ma vie.
00:01:54 Donc, je t'ai dit « Ah, c'est Georges Long ».
00:01:56 Et puis voilà, on ne s'est plus quittés.
00:01:57 Et puis, il y a Eric Decommon, comique dans son genre aussi, avocat, qui prête la cause
00:02:02 des automobilistes un peu pressés.
00:02:05 Et ça marche bien pour toi.
00:02:07 Oui, oui.
00:02:08 Vous êtes de plus en plus nombreux.
00:02:09 Il y a des panneaux partout pour pas 30 à l'heure et tout.
00:02:11 Mais toi, tu te dis « Allez-y, 45, je m'occupe. »
00:02:15 Non, je ne dis pas les choses comme ça.
00:02:17 Il est fou de musique.
00:02:18 On s'est rencontrés comment, bêtement ?
00:02:20 Quand je suis un peu rentré dans cette maison.
00:02:23 Tu m'as dit « J'adore les Beatles ».
00:02:25 C'est comme Johnny.
00:02:26 Moi, je disais « Est-ce que je pourrais rencontrer Georges Long ? »
00:02:29 Il y a Xavier Kassovic, un certain nombre de membres d'RTL.
00:02:34 C'est le réalisateur de Julien Courbet.
00:02:36 Ça m'a permis de passer du rôle d'auditeur.
00:02:40 Tu sais, quand tu as commencé, j'avais 16 ans.
00:02:42 Il m'invite à ses 60 ans, il n'y a pas de temps.
00:02:47 Aujourd'hui, je suis en train de tenter de prendre ma retraite.
00:02:50 J'ai déjà dépassé l'âge.
00:02:51 Oui, je sais, tu peux la prendre.
00:02:52 Ça fait très mal.
00:02:53 Non, Georges, je voulais juste te rendre un hommage en te disant que
00:02:57 si depuis 50 ans, on a toujours le plaisir de t'entendre dans les nocturnes,
00:03:03 c'est probablement, même certainement, parce que la passion qui t'anime,
00:03:07 elle transpire et elle permet à des tas de gens comme moi
00:03:12 de finalement s'intéresser à une musique qu'on n'aurait jamais connue sans toi.
00:03:16 Parce que sinon, moi, je serais resté, tu vois, Beatles, Forever, et puis c'est tout.
00:03:20 Et tout ce que j'ai appris, les trois quarts, les quatre cinquièmes de ma culture musicale,
00:03:25 c'est grâce à toi.
00:03:26 C'est à toi que je le dois.
00:03:27 Et c'est au fait que finalement, je suis devenu un oiseau de nuit à cause de toi.
00:03:32 Il y a là-bas une femme charmante.
00:03:34 Martine, qui me doit beaucoup d'ailleurs.
00:03:36 À laquelle je dois tout.
00:03:37 Elle est formidable, n'arrête pas de le dire.
00:03:39 Elle est exceptionnelle.
00:03:40 On le croit.
00:03:41 C'est une sainte, elle me supporte depuis 45 ans au bas mot.
00:03:44 Plus que moi.
00:03:45 Attends, la musique a toujours été ma priorité.
00:03:48 Donc, depuis 50 ans, c'est toi, et un petit peu moins, c'est Martine.
00:03:53 Mais elle m'a rendu bien des services.
00:03:55 Bon, on ne va pas dire le contraire.
00:03:57 Mais objectivement, si elle se couche toute seule le soir,
00:04:01 si elle se couche toute seule le soir depuis 45 ans,
00:04:05 c'est à cause de toi.
00:04:06 Oui, Martine ne m'en veut pas.
00:04:08 On se voit franchement dehors.
00:04:09 Parce que moi, j'ai pris un pli il y a 50 ans.
00:04:12 Et il ne s'est jamais défait.
00:04:14 C'est-à-dire de ne jamais me coucher avant 3h du matin.
00:04:17 Génial.
00:04:18 Et sa vie était comptée en powerplay.
00:04:20 Et puis quand j'ai arrêté à 1h du matin, il était malheureux.
00:04:22 Oui, parce qu'effectivement, je comptais le premier, le deuxième.
00:04:25 Et au deuxième powerplay, je me disais, il va falloir aller se coucher quand même.
00:04:28 Et puis j'avais le troisième.
00:04:29 Et là, je disais, il n'y en aura pas de quatrième, on va débrouiller.
00:04:31 Je tiens à préciser une chose, parce qu'il faut être très honnête.
00:04:34 J'ai été le rival de Raphaël pour être le fan numéro 1 des Nocturnes.
00:04:39 Il t'a battu.
00:04:40 Et j'ai abdiqué.
00:04:42 Je lui ai laissé, et je précise pour Eric, je lui ai laissé ce statut de numéro 1
00:04:47 pour me contenter du numéro 2, si c'est possible quand même.
00:04:50 Le jour où il a réussi, dans une nuit de la déprime, à faire venir Philippe Goudenthey.
00:04:55 C'est la classe.
00:04:56 C'est une longue histoire, on ne va pas la re-reblogner à nouveau.
00:04:58 Et là, il m'a bluffé.
00:05:00 C'était à l'Olympia.
00:05:01 C'était marrant.
00:05:03 Parce que ce disque-là, que je passais tout le temps, il n'était pas sorti en CD.
00:05:08 Et en discutant un jour, comme ça, chez Savy, je crois, tu me dis, c'est bien, c'est vachement bien.
00:05:15 Ah, tu le connais ? Non, je ne le connais pas vraiment.
00:05:17 Et puis, il ne m'a rien dit.
00:05:18 Et dans mon dos, il a téléphoné à Philippe Goudenthey, il est arrivé tout de suite.
00:05:21 Mais c'est ça, parce que moi, j'ai créé la nuit de la déprime, parce que je suis un malade de son au départ.
00:05:25 D'ailleurs, j'ai remarqué, tu as changé de casque.
00:05:27 Ce n'est pas le mien, on me l'a imposé celui-là.
00:05:29 C'est mieux d'une manière dynamique que ce que tu utilises d'habitude.
00:05:32 Non, mais c'est vrai.
00:05:34 Moi, mon truc, c'est le son.
00:05:36 J'adore ça.
00:05:38 Et je me suis dit, tiens, parce que j'adore les disques, j'en ai moins que toi, mais j'en ai pas loin de 15, 20 000.
00:05:43 Et donc, plutôt que de mettre des disques, il y a un moment où j'ai dit, ce serait bien de mettre des chanteurs.
00:05:48 Je me suis dit, je vais faire la nuit de la déprime.
00:05:50 Donc, j'ai fait ma programmation musicale.
00:05:51 Et Philippe Goudenthey, je n'arrivais pas à le trouver en CD.
00:05:54 Je me suis dit, on va l'appeler, il va venir, il sera présenté par Georges et ça sera enregistré.
00:05:59 Et c'est formidable parce que depuis, je l'ai.
00:06:02 Oui, c'est dans notre système informatique version live.
00:06:05 Je te l'ai offert d'ailleurs.
00:06:06 Super.
00:06:07 Et maintenant, mes nouveaux concerts, nuit de la déprime, sont les premiers concerts que j'enregistre en Dolby Surround Atmos en France.
00:06:13 C'est le premier concert enregistré comme ça.
00:06:16 Et merci Georges pour toutes ces années.
00:06:18 Parce que si on est là, ce n'est pas...
00:06:20 Je te dis merci, tu sais pourquoi ?
00:06:22 Pour ton amitié, ta fidélité et ton champagne.
00:06:24 Parce que monsieur est dans le champagne maintenant.
00:06:26 Et il est fabuleux son champagne.
00:06:28 C'est un champagne quoi ?
00:06:29 Vegan.
00:06:30 Vegan.
00:06:31 Et j'ai 20 chats parce que notre passion, ce sont les chats aussi.
00:06:34 Et donc, voilà.
00:06:36 Merci pour tout mon Georges.
00:06:38 C'est super de vous avoir à côté de moi.
00:06:40 C'est cool.
00:06:41 Oui, plein de jolies choses.
00:06:42 Et là, je vais me coucher parce que demain matin, je dors.
00:06:45 Raphaël Maizrahi, Eric Decombo, merci messieurs.
00:06:50 Les Nocturnes, 50e anniversaire.
00:06:53 Tout à l'heure, il y a ton confrère Yves Bigot qui va venir nous retrouver aussi.
00:06:56 Ah oui, alors là, il va falloir lui réserver 5 minutes au moins à lui tout seul.
00:07:01 Oui, mais pour l'instant, j'aimerais une petite surprise encore.
00:07:03 Écoute Bigot.
00:07:04 Encore !
00:07:05 Voici Aaron Jones.
00:07:06 Hey Georges, this is Aaron Jones.
00:07:09 And as you can see, I'm in your beautiful city, the city of Paris, right behind me here.
00:07:13 And I just wanted to let you know, happy 50th anniversary.
00:07:17 Thank you so much for all your hard work and all that you do for artists like myself
00:07:21 to continue to help us grow and to the people that we are eventually to be.
00:07:26 Our greatness is your greatness and we can't thank you enough.
00:07:29 Thank you so much.
00:07:30 Il est d'une gentillesse.
00:07:34 Il est dans mon studio.
00:07:35 Il t'en doit une un peu celui-là quand même.
00:07:37 Parce que si on le connaît en France, c'est toi qui a été…
00:07:39 Oui, mais attends, il est encore du chemin.
00:07:42 Il est connu de certains qui aiment la musique,
00:07:45 mais il n'a pas passé le cap du grand public, tu vois.
00:07:49 Mais ça va venir parce qu'il est sympathique, il est de Seattle, il n'est pas gaucher,
00:07:55 comme d'autres.
00:07:57 Et il a le cœur sur la main.
00:08:00 Il est venu avec une grande humilité, il s'est assis, il a chanté, c'était formidable.
00:08:07 Et j'ai plaisir à le revoir là sur quelques mesures,
00:08:10 parce qu'on ne peut pas l'écouter dans son intégrité.
00:08:13 C'est un beau morceau.
00:08:15 Et il a fait la première partie des Rolling Stones dans Longchamp, pas mal.
00:08:19 [Musique]
00:08:26 [Musique]
00:08:33 [Musique]
00:09:00 [Musique]
00:09:06 [Musique]
00:09:28 [Musique]
00:09:34 Voilà, c'était Aaron Jones
00:09:55 dans une chanson que j'adore, "If the tides in muddy waters".
00:10:02 Et là, bientôt, un nouvel album va arriver.
00:10:04 Deux ou trois titres ont déjà été choisis pour avoir plein dans les noches.
00:10:07 On est vraiment Aaron Jones.
00:10:10 On va accueillir peut-être quelqu'un qui vient d'Irlande maintenant.
00:10:13 Il s'appelle Kaz O'Kins.
00:10:15 Elle est là.
00:10:17 - Hello.
00:10:18 - Nice to meet you.
00:10:20 Alors, deux mots avant qu'elle ne chante.
00:10:23 Je ne la connaissais pas. J'ai reçu son disque.
00:10:26 J'y ai passé un morceau qui s'appelait "Surviving".
00:10:29 Et j'ai reçu des dizaines, si pas des centaines de mails à propos de cette chanson.
00:10:35 Je vous préviens, sortez vos mouchoirs.
00:10:37 Kaz O'Kins.
00:10:39 [Musique]
00:10:45 [Musique]
00:10:50 [Musique]
00:10:53 [Musique]
00:11:09 [Musique]
00:11:12 [Musique]
00:11:18 [Musique]
00:11:23 [Musique]
00:11:29 [Musique]
00:11:37 [Musique]
00:11:40 [Musique]
00:11:44 [Musique]
00:11:48 [Musique]
00:11:52 [Musique]
00:11:56 [Musique]
00:12:00 [Musique]
00:12:05 [Musique]
00:12:08 [Musique]
00:12:12 [Musique]
00:12:16 [Musique]
00:12:20 [Musique]
00:12:24 [Musique]
00:12:28 [Musique]
00:12:33 [Musique]
00:12:36 [Musique]
00:12:40 [Musique]
00:12:44 [Musique]
00:12:48 [Musique]
00:12:52 [Musique]
00:12:56 [Musique]
00:13:01 [Musique]
00:13:04 [Musique]
00:13:08 [Musique]
00:13:12 [Musique]
00:13:16 [Musique]
00:13:20 [Musique]
00:13:24 [Musique]
00:13:29 [Musique]
00:13:32 [Musique]
00:13:36 [Musique]
00:13:40 [Musique]
00:13:44 [Musique]
00:13:48 [Musique]
00:13:52 [Musique]
00:13:57 [Musique]
00:14:00 [Musique]
00:14:04 [Musique]
00:14:08 [Musique]
00:14:12 [Musique]
00:14:16 [Musique]
00:14:20 [Musique]
00:14:25 [Musique]
00:14:28 [Applaudissements]
00:14:32 [Applaudissements]
00:14:36 [Applaudissements]
00:14:40 [Applaudissements]
00:14:44 [Applaudissements]
00:14:48 [Applaudissements]
00:14:53 [Applaudissements]
00:14:56 [Applaudissements]
00:15:00 [Applaudissements]
00:15:04 [Applaudissements]
00:15:08 [Applaudissements]
00:15:12 [Applaudissements]
00:15:16 [Applaudissements]
00:15:21 [Applaudissements]
00:15:24 [Applaudissements]
00:15:28 [Applaudissements]
00:15:32 [Applaudissements]
00:15:36 [Applaudissements]
00:15:40 [Applaudissements]
00:15:44 [Applaudissements]
00:15:49 [Applaudissements]
00:15:52 [Applaudissements]
00:15:56 [Applaudissements]
00:16:00 [Applaudissements]
00:16:04 [Applaudissements]
00:16:08 [Applaudissements]
00:16:12 [Applaudissements]
00:16:17 [Applaudissements]
00:16:20 [Applaudissements]
00:16:24 [Applaudissements]
00:16:28 [Applaudissements]
00:16:32 [Applaudissements]
00:16:36 [Applaudissements]
00:16:40 [Applaudissements]
00:16:45 [Applaudissements]
00:16:48 [Applaudissements]
00:16:52 [Applaudissements]
00:16:56 [Applaudissements]
00:17:00 [Applaudissements]
00:17:04 [Applaudissements]
00:17:08 [Applaudissements]
00:17:13 [Applaudissements]
00:17:16 [Applaudissements]
00:17:20 [Applaudissements]
00:17:24 [Applaudissements]
00:17:28 [Applaudissements]
00:17:32 [Applaudissements]
00:17:36 [Applaudissements]
00:17:41 [Applaudissements]
00:17:44 [Applaudissements]
00:17:48 [Applaudissements]
00:17:52 [Applaudissements]
00:17:56 [Applaudissements]
00:18:00 [Applaudissements]
00:18:04 [Applaudissements]
00:18:09 [Applaudissements]
00:18:12 [Applaudissements]
00:18:16 [Applaudissements]
00:18:20 [Applaudissements]
00:18:24 [Applaudissements]
00:18:28 [Applaudissements]
00:18:32 [Applaudissements]
00:18:37 [Applaudissements]
00:18:40 [Applaudissements]
00:18:44 [Applaudissements]
00:18:48 [Applaudissements]
00:18:52 [Applaudissements]
00:18:56 [Applaudissements]
00:19:00 [Applaudissements]
00:19:05 [Applaudissements]
00:19:08 [Applaudissements]
00:19:12 [Applaudissements]
00:19:16 [Applaudissements]
00:19:20 [Applaudissements]
00:19:24 [Applaudissements]
00:19:28 [Applaudissements]
00:19:33 [Applaudissements]
00:19:36 [Applaudissements]
00:19:40 [Applaudissements]
00:19:44 [Applaudissements]
00:19:48 [Applaudissements]
00:19:52 [Applaudissements]
00:19:56 [Applaudissements]
00:20:01 [Applaudissements]
00:20:04 [Applaudissements]
00:20:08 [Applaudissements]
00:20:12 [Applaudissements]
00:20:16 [Applaudissements]
00:20:20 [Applaudissements]
00:20:24 [Applaudissements]
00:20:29 [Applaudissements]
00:20:32 [Applaudissements]
00:20:36 [Applaudissements]
00:20:40 [Applaudissements]
00:20:44 [Applaudissements]
00:20:48 [Applaudissements]
00:20:52 [Applaudissements]
00:20:57 [Applaudissements]
00:21:00 [Applaudissements]
00:21:04 [Applaudissements]
00:21:08 [Applaudissements]
00:21:12 [Applaudissements]
00:21:16 [Applaudissements]
00:21:20 [Applaudissements]
00:21:25 [Applaudissements]
00:21:28 [Applaudissements]
00:21:32 [Applaudissements]
00:21:36 [Applaudissements]
00:21:40 [Applaudissements]
00:21:44 [Applaudissements]
00:21:48 [Applaudissements]
00:21:53 [Applaudissements]
00:21:56 [Applaudissements]
00:22:00 [Applaudissements]
00:22:04 [Applaudissements]
00:22:08 [Applaudissements]
00:22:12 [Applaudissements]
00:22:16 [Applaudissements]
00:22:21 [Applaudissements]
00:22:24 [Applaudissements]
00:22:28 [Applaudissements]
00:22:32 [Applaudissements]
00:22:36 [Applaudissements]
00:22:40 [Applaudissements]
00:22:44 [Applaudissements]
00:22:49 [Applaudissements]
00:22:52 [Applaudissements]
00:22:56 [Applaudissements]
00:23:00 [Applaudissements]
00:23:04 [Applaudissements]
00:23:08 [Applaudissements]
00:23:12 [Applaudissements]
00:23:17 [Applaudissements]
00:23:20 [Applaudissements]
00:23:24 - Bien, hein ?
00:23:27 Moi, je remarque que Raphaël Mésraillé a tout filmé.
00:23:31 À mon avis, on va retrouver Kaz à la nuit de la déprime, ça ne m'éteindrait pas, non ?
00:23:35 - Ah bah oui, tu vois ? - Incroyable.
00:23:38 - C'est génial, hein ? Quand je l'ai passé la première fois, moi j'ai eu des frissons.
00:23:42 J'ai commencé avec "Surviving", puis maintenant le nouveau disque est arrivé.
00:23:46 Je découvre ça en permanence.
00:23:49 On va appeler Yves Bigaud. Yves Bigaud, qui a été mon patron.
00:23:53 - Applaudissements pour Yves Bigaud. - Il a été mon patron, mais il est surtout mon copain depuis 50 ans.
00:23:57 Hein, mon camarade ?
00:23:59 On ne s'embrasse pas parce qu'on l'a déjà fait ?
00:24:02 - Bah oui, souvent. - Comment ça va ?
00:24:05 - Écoute, ça va très bien. - Alors Yves, je le rappelle à ceux qui ne le sauraient pas,
00:24:09 est un personnage incontournable dans la musique, parce qu'il aime ça,
00:24:14 et il est aussi, depuis maintenant combien de temps ? 12 ans ?
00:24:17 - Plus de 10 ans, oui. - Directeur de TV5MONDE.
00:24:21 - On peut l'applaudir. - Et il est encore là.
00:24:25 Et en général, ces places-là, elles sont prises rapidement par d'autres.
00:24:31 - Elles sont conviées. - Ah, c'est sûr ?
00:24:33 Tu sais, en général, c'est réservé aux fils de riches qui ont raté leurs études.
00:24:38 - Et toi ? - Je ne suis ni fils de riche, ni j'ai pas fait d'études.
00:24:44 - Alors pourquoi on t'a invité ? Et pourquoi on l'a invité finalement ?
00:24:47 - Parce qu'on l'aime d'abord. - Vous étiez concurrent entre guillemets,
00:24:51 et confrère, parce que toi tu étais sur Europe, quand Georges était sur RTL.
00:24:54 - On se connaît depuis, ça doit faire pas loin de 45 ans.
00:24:58 Avec Georges, j'ai d'abord été son auditeur, ensuite j'ai été son concurrent et son ami,
00:25:04 après j'ai été son patron, ici, à toi aussi d'ailleurs, à RTL.
00:25:08 - Faut que t'arrêtes là maintenant. Ça va quoi, ça va.
00:25:12 - Maintenant on est amis. - À vie.
00:25:14 Alors, si tu es là, c'est possible pour parler un peu musique quand même,
00:25:18 parce qu'on en a fait des trucs ensemble.
00:25:21 On est allé dans le Connecticut voir Deep Purple,
00:25:24 et puis le jour-là il pleuvait, des grosses gouttes.
00:25:27 - Attendez, il faut vous en raconter plus. - Non, non, ça c'est notre secret.
00:25:32 Tout comme quand on va dans un photomathome tous les deux à Moscou,
00:25:36 on fait des photos qu'on peut pas montrer.
00:25:40 - Non mais attends, vous en dites trop là les garçons.
00:25:42 - Non mais c'est ça l'amitié, c'est-à-dire, c'est ne pas dire trop.
00:25:46 - C'est tellement mieux que si on avait fait l'armée ensemble.
00:25:50 - Oui c'est vrai.
00:25:52 On en a fait des trucs, on est partis voir Scorpion à Leningrad,
00:25:57 enfin je vais pas raconter tous les voyages qu'on a fait tous les deux,
00:26:00 et dans les avions je te raconte pas ce qu'on a pu faire en plus.
00:26:04 - Vous racontez pas, vous racontez pas, mais nous on est sur deux.
00:26:09 - Maintenant c'est limité ce qu'on peut faire dans un avion.
00:26:11 - Alors, pardon. - On est jamais allé au lit ensemble.
00:26:15 - Non, jamais, jamais. - Pourtant t'as marqué.
00:26:17 - Tu fais ça avec tout le monde, sauf avec moi visiblement.
00:26:20 - Alors dis-moi, tu écris beaucoup dans Rolling Stone,
00:26:24 alors celui-ci tout à l'heure, Ton Patron, Belkacem,
00:26:27 et tu as une facilité d'écrire, et puis en plus ça fait des romans,
00:26:32 et je suppose que le deuxième roman qui suivra le premier pour lequel je t'ai reçu,
00:26:37 c'est "The 4th Rain", il est prêt, il va sortir, non ?
00:26:40 - Alors il est prêt. - Il parle de musique ?
00:26:43 - C'est pas le sujet. - Non ?
00:26:46 - Il y a des trucs de musique qui arrivent parce que je peux pas m'empêcher,
00:26:49 mais c'est pas le sujet du tout. - D'accord.
00:26:51 Mais de quoi tu te nourris alors pour la musique en ce moment ?
00:26:54 Qu'est-ce qui te plaît ? J'ai vu que t'avais fait un super papier
00:26:57 sur les concerts, je crois, dans Rolling Stone,
00:27:02 tu dénonçais un petit peu... - Oui, oui, oui, absolument.
00:27:06 - Un système qui nous permet pas d'aller voir les concerts quand on a pas d'argent, quoi.
00:27:10 - Exactement. En fait, sur le fait que Robert Smith est sorti très fortement aux Etats-Unis
00:27:17 contre les promoteurs et Ticketmaster notamment,
00:27:21 qui chargent des frais supplémentaires,
00:27:25 qui font que dans certains états les prix des billets sont doublés
00:27:28 par rapport aux prix affichés, et c'est proprement scandaleux,
00:27:35 ça ronde un peu le deal qui existe depuis l'origine du rock
00:27:41 entre les artistes et leur communauté de fans.
00:27:45 À partir du moment où on commence à rentrer dans l'arnaque,
00:27:49 ça devient autre chose.
00:27:51 Et tu parlais tout à l'heure avec Belkacem de la couverture du numéro de Rolling Stone
00:27:58 avec Metallica qui est en vente en ce moment,
00:28:01 dans quelques jours sort le suivant, où j'ai fait le papier de couverture avec Bob Dylan, évidemment.
00:28:08 - Ah bien sûr, parce que si t'es pas amoureux de moi, ça je le sais,
00:28:11 ça fait 50 ans que j'essaie de le faire dire, je suis amoureux de Bob Dylan.
00:28:15 - Et de Virginie, ma femme.
00:28:17 - Ah oui, oui, là, là !
00:28:19 - Qui pour ma chance est plus disponible que Bob.
00:28:24 - Vous vous parlez de quel genre de musique quand vous vous voyez tous les deux ?
00:28:27 Y'a un artiste en commun, peut-être Dylan, je sais pas, de quoi vous parlez quand vous vous voyez ?
00:28:30 - Non mais de tout, parce que le bon truc, Eric, c'est que Georges et moi, en fait, on aime tout.
00:28:34 Moi j'aime du métal, j'aime de la soul, j'aime du R&B, j'ai évidemment du rock, j'aime les singers, songwriters,
00:28:41 voilà, j'aime tout.
00:28:43 - Et c'est vrai, c'est vrai.
00:28:45 - Et toi aussi, tu programmes tout.
00:28:47 - Ah oui, moi j'suis curieux, je suis curieux d'être bien.
00:28:49 - Bah oui, voilà, moi pareil.
00:28:51 - Sauf que moi, j'ai la chance de pouvoir partager avec les auditeurs, tu vois, alors que toi ça reste...
00:28:56 - Je l'ai plus.
00:28:59 - Ah dommage, c'est vrai que je voudrais te raconter, quand il a commencé sur Europe 1, on était très potes,
00:29:03 il me dit "je vais faire une émission la nuit, ça te gêne ?"
00:29:06 Moi je lui dis "non, ça me gêne pas, tu fais ce que tu veux".
00:29:08 Il me dit "mais toi tu parles doucement, moi je vais gueuler, je vais parler fort, toi tu parles pas beaucoup,
00:29:13 moi je vais être diarrhée verbale".
00:29:16 Et puis c'est comme ça qu'on a jamais été concurrents, parce qu'on faisait pas la même chose,
00:29:20 on avait peut-être les mêmes crènes horaires, hein, c'était aussi très tard.
00:29:24 - Oui, minuit, deux heures.
00:29:27 - Mais il va pas tenir le courant.
00:29:28 - Je me rappelle la première émission que t'as faite, moi j'étais à Ibiza avec mon épouse,
00:29:31 et je t'ai écouté de là-bas pour voir ce que tu faisais, je lui dis "ouais je suis tranquille, je peux dormir".
00:29:37 C'est vrai.
00:29:42 Et t'as été un super patron quand t'étais directeur, j'ai beaucoup aimé.
00:29:45 - Bon, merci.
00:29:47 - Eric Durien en revanche, t'as remarqué ?
00:29:49 - Non, j'ai adoré moi aussi, tu le sais.
00:29:52 Mais pour d'autres raisons, enfin pour d'autres raisons, je veux dire...
00:29:56 - Vas-y raconte, bah non.
00:29:57 - Non mais parce que pour moi, Yves est un personnage important pour moi,
00:30:00 ce qui m'apprend beaucoup, parce qu'il est très patient, parce qu'il explique, parce que...
00:30:03 - Ah bah oui, avec les enfants, toujours.
00:30:05 - Il sait transmettre, et quand j'ai une question sur la musique en général et sur la vie en particulier, j'appelle Yves.
00:30:11 Voilà, donc c'est quelqu'un d'important pour moi.
00:30:13 - Ah bah oui, bah oui, vaut mieux le connaître que de le méconnaître.
00:30:16 - Bon ça va, on a tout dit ?
00:30:18 - Bah écoute...
00:30:20 - T'as vu, ils ont déclenché des applaudissements.
00:30:22 - Ouais ouais, c'est bon.
00:30:25 - Merci monsieur, bravo encore.
00:30:26 - Merci à toi.
00:30:28 - T'as des souvenirs incroyables. Grâce à toi, j'ai interviewé Vicky Soulchild, c'est toi qui avais organisé le deal, je m'en souviens très très bien.
00:30:34 - Oui, je m'en souviens.
00:30:36 - Et tu m'avais envoyé à New York, faire Paul Simon.
00:30:38 - Ouais.
00:30:40 - Génial, merci pour tout.
00:30:41 - Et à San Francisco aussi.
00:30:43 - Ouais.
00:30:45 - La petite maison bleue.
00:30:46 - Ah ouais, c'est vrai, t'as fait poser une plaque là non ?
00:30:48 - Ouais c'est ça.
00:30:50 - Et puis t'as repris la maison aussi.
00:30:52 - Oui, c'est pas personnellement moi-même.
00:30:54 - On parle de la maison de Maxime Le Forestier, la maison de disque, elle est fait repeindre en bleu parce qu'elle était plus bleue.
00:30:59 - C'est ça. Georges, moi je veux que tu t'engages à un truc, c'est t'arrête pas les nocturnes aussi longtemps que t'as pas 100 ans.
00:31:06 - Ok.
00:31:08 - Ok, bien, tu veux.
00:31:10 - Il s'est engagé hein.
00:31:12 - On essaiera.
00:31:14 - Bravo, merci en tout cas de m'encourager à rester.
00:31:17 - C'est du boulot hein.
00:31:19 - Voyez, c'est ça l'amitié.
00:31:23 - J'ai adoré travailler avec tous mes patrons qui sont d'accord avec moi quoi.
00:31:28 - Non mais voilà, bref, Yves Bigaud c'est Yves Bigaud.
00:31:33 - Je crois qu'on a quand même...
00:31:35 - Je voudrais dire une toute petite chose.
00:31:37 - Bernard Debeusson devait être avec nous, malheureusement il a eu un problème ce soir.
00:31:41 - Bernard nous écoute, je le sais, il vient de m'envoyer un message, donc on l'embrasse très très fort et on lui dit que pour la prochaine émission spéciale Anniversaire des Nocturnes il sera avec nous.
00:31:52 - 55 ans.
00:31:53 - Bernard si tu nous écoutes vraiment du fond du cœur, on t'embrasse et c'est pas grave, c'est pas grave si t'es pas venu, il y avait une bonne raison, mais en tout cas on aimerait bien discuter avec toi un de ces jours à la radio.
00:32:06 - Je t'inviterai dans les Nocturnes.
00:32:08 - Encore un petit message de quelqu'un qui t'aime beaucoup.
00:32:11 - Salut mon pote George, je suis dans mon home studio.
00:32:20 - Là où je viens de finir mon album qui sort, j'en profite pour le signaler, le 2 juin.
00:32:26 - Et je souhaite un superbe anniversaire à cette émission magnifique, les Nocturnes.
00:32:36 - Et je te remercie de nous avoir fait tant de bien en passant la musique que j'aime, le rock, le blues et surtout le country rock que j'adore.
00:32:51 - Alors longue vie aux Nocturnes et bon anniversaire mon cher George.
00:32:58 - Mon cher George.
00:32:59 - Louis Bersignac, le guitariste au téléphone et que tu vas recevoir demain.
00:33:19 - Il est pas venu dans la boîte, il est dans la boîte et pour toi il vient.
00:33:25 - Il est en face de nous pour être en forme demain dans le grand studio.
00:33:28 - On enregistre demain l'émission qui passera samedi prochain avec Louis Bersignac.
00:33:31 - Maintenant on va accueillir des chevilles ouvrières très importantes qui m'ont aidé à travailler depuis le grand déchet de Luxembourg.
00:33:39 - Je voudrais qu'on accueille Jean-Louis Baudou et Oscar Gutzman.
00:33:44 - Ils sont là.
00:33:46 - Il faut absolument que tu les présentes et que tu nous racontes ces personnages.
00:33:50 - Oscar Gutzman il est bronzé, pas parce qu'il revient de la place, parce qu'il est colombien.
00:33:54 - Il a été longtemps mon assistant à Luxembourg.
00:33:56 - Tu vois il rigole tout le temps, c'est ça que j'aime bien.
00:33:58 - Smiling face !
00:33:59 - Comme ça il pourrait t'appeler.
00:34:01 - Et Jean-Louis Baudou qui a travaillé pendant très longtemps avec moi.
00:34:04 - Ah il a mis le t-shirt de Bruce Springsteen !
00:34:07 - Ah ouais super !
00:34:08 - Alors Jean-Louis Baudou aussi était un assistant à Luxembourg.
00:34:14 - D'abord il a été assistant, puis après il a fait de l'entraînement, il a fait les petites musiques de fin de nuit entre 3h et 5h du matin.
00:34:20 - Et je dois dire que j'ai de très bons souvenirs avec vous les gars.
00:34:23 - C'est la raison pour laquelle vous êtes ici en train de discuter avec moi.
00:34:26 - Qu'est-ce que vous gardez comme souvenirs ? Vous parlez pas de moi hein, mais des émissions...
00:34:30 - Allez-y vous pouvez balancer des trucs les gars !
00:34:32 - Je voudrais quand même profiter de dire que pendant presque 20 ans que j'ai eu de la chance d'être ton assistant, c'était qu'é du bonheur.
00:34:43 - Et tu m'as énormément appris, et c'est pour ça que je dois te dire merci, parce que c'était vraiment un honneur d'être ton assistant.
00:34:50 - Et je dirais seulement une chose, je me rappelle que partout où on allait avec Georges Lang, alors que les autres équipes de télévision ou de radio galéraient pour avoir les artistes en interview,
00:35:02 - Georges il les avait tous, et c'était vraiment un vrai bonheur d'être ton assistant.
00:35:06 - Tu m'apprends des choses là ! Tu penses à quel endroit ?
00:35:09 - Je sais pas, au Midem...
00:35:11 - À Nageville ?
00:35:13 - À Nageville aussi...
00:35:15 - Parce que je les ai transportés les petits là !
00:35:19 - Et toi Jean-Louis ?
00:35:21 - Les souvenirs c'est surtout, et ça va te parler, peut-être un petit coup d'émotion aussi, les sagas que l'on réalisait tous les deux le samedi en direct.
00:35:30 - Jean-Paul lui écrivait les textes, et après quand les textes étaient écrits, tu vois tu montais les interviews que j'avais faites, et on insérait tout cela et on mixait tout ça sur bande magnétique.
00:35:41 - Mais avant on le faisait même en direct avec les disques !
00:35:44 - Ah oui en direct on le faisait aussi !
00:35:46 - En studio, avec des disques !
00:35:48 - Il fallait pas se planter, et tu ramenais tous les vendredis les piles de disques qui allaient bien avec les sagas, et on faisait ça en direct.
00:35:57 - Les gens maintenant nous traiteraient de fous si on voulait refaire la même chose !
00:36:01 - Mais c'était quand même extraordinaire !
00:36:03 - Je crois qu'on peut les applaudir vraiment très fort, parce que le travail qu'ils ont fait, j'aurais pas pu le faire tout seul, c'était impossible !
00:36:08 - Mais garçon j'ai juste une question, est-ce que je suis le seul à me faire engueuler par Georges, ou est-ce que vous aussi vous engueulez ?
00:36:13 - Ah non on a pris des soufflants !
00:36:15 - Ah des claques !
00:36:16 - Oui oui des soufflants !
00:36:17 - Vous m'assurez !
00:36:19 - C'est vrai que je suis assez mésiculeux, et ils le savent, mais c'est toujours pour la bonne cause.
00:36:23 Je voudrais appeler aussi, il est dans la maison, il est assis quelque part, Guillaume Stöber, où est-ce qu'il est le Guillaume ?
00:36:30 Et puis alors, est-ce qu'on pourrait éventuellement remplacer, quelques secondes, le garçon dont on a parlé tout à l'heure avec monsieur Hourcal,
00:36:39 c'est dire "Adrien il va descendre son perchoir", parce que ça ce sont les deux derniers stagiaires qui travaillent avec lui.
00:36:46 - Les bébés jambes d'encre !
00:36:48 - Alors regardez un petit peu ce garçon, il a commencé ici, il a triché sur son âge, il avait 17 ans quand il a commencé.
00:36:54 - Je connaissais personne à Paris, et je débarque à RTL quoi.
00:36:58 - Et il apprend, pas son métier, mais il apprend à travailler dans une grande radio.
00:37:02 Tiens voilà le grand, 1m93, Adrien, Marie, il s'appelle comme ça.
00:37:07 Voilà les deux derniers assistants, tu vois Oscar t'as fait des petits hein !
00:37:12 - Lui il est plus âgé, il a eu 23 ans il y a 3 jours, j'ai oublié son anniversaire, mais il y a une bouteille de champagne dans ma voiture qui t'attend.
00:37:19 - Et c'est Adrien qui nous parle à l'oreille depuis tout à l'heure, et c'est lui qui fait qu'on respecte ce conducteur.
00:37:24 - Il est arrivé ici à RTL, il ne savait rien.
00:37:26 Il m'a appelé, il était moniteur dans une colonie de vacances, il m'a dit "je voudrais changer de direction", parce que tu avais un diplôme de...
00:37:34 - De sociologie, anthropologie.
00:37:35 - Voilà, j'ai dit "attends, qu'est-ce qu'il va faire avec ça ?"
00:37:37 - Rien à voir avec la radio, et j'ai toujours voulu faire du journalisme, dans ma vie j'ai jamais eu l'occasion.
00:37:41 Là je me suis dit "le confinement, il faut que je fonce, RTL, Georges Lang".
00:37:45 - Il est arrivé, et ce soir c'est lui qui a réalisé l'émission.
00:37:47 Bon, si il y a eu des couacs c'est de notre faute, c'est pas de Tatiane, je te le dis tout de suite.
00:37:50 On s'est planté, il a parlé trop, mais...
00:37:53 - Il s'est fait engueuler.
00:37:55 - Il s'est fait engueuler.
00:37:56 - J'imagine.
00:37:58 - Mais merci messieurs, parce que vraiment, sans vous, j'aurais jamais réussi à faire ces émissions.
00:38:05 Parce que sinon c'était que du pouce-disque, je veux dire, il n'y aurait pas eu d'invité,
00:38:09 il n'y aurait pas eu de montage, de promo comme vous savez les faire.
00:38:13 Et toi tu travailles à Radio Mont-Blanc maintenant.
00:38:15 - Exactement, au pied du Mont-Blanc, en Haute-Savoie.
00:38:17 On ne va pas faire non plus la promo, mais...
00:38:19 - Non mais quand même, quand même, je veux dire, tu sors d'RTL, tu as du boulot tout de suite à Radio Mont-Blanc,
00:38:23 et toi je crois même que, à la fin de ton stage, tu devrais...
00:38:27 - Je ne m'avance pas, mais pour l'instant, j'aurais peut-être trouvé quelque chose.
00:38:29 - Ouais, incroyable. On les applaudit, vraiment.
00:38:32 - Merci Georges, merci à toi.
00:38:33 - Merci à vous.
00:38:35 - Et Oscar travaille toujours à RTL, mais à Luxembourg, en télévision.
00:38:39 - Georges, une petite surprise encore pour toi.
00:38:42 Pour ceux qui étaient à l'Olympia pour leur concert,
00:38:44 les Stranglers sont venus in town il n'y a pas si longtemps que ça,
00:38:47 et je crois qu'il y a un certain Jean-Jacques Burnel qui va dire un petit mot pour toi.
00:38:52 - Je m'appelle Jean-Jacques Burnel, je suis le bassiste des Stranglers,
00:38:55 et je voudrais célébrer avec vous les 50 ans de Georges Lang à la radio.
00:39:02 C'est la 50e anniversaire de son émission, et il a été un très grand mécène,
00:39:11 on peut dire, pour la musique en général, et surtout des illettrés comme...
00:39:18 Donc, congratulations Georges. Keep it up, keep it going.
00:39:25 (Musique)
00:39:30 - Je t'ai pas compris.
00:39:32 (Musique)
00:39:44 (Musique)
00:40:04 (Musique)
00:40:24 (Musique)
00:40:39 (Musique)
00:41:02 - Ok, on y va.
00:41:04 (Musique)
00:41:06 - Golden Brown, c'était donc les Stranglers avec Jean-Jacques Burnel,
00:41:09 qui a un accent fantastique.
00:41:11 Sa maman est normande et son papa est anglais, et c'est le bassiste depuis le tout début,
00:41:16 c'est le seul qui soit depuis le tout début des Stranglers dans le groupe,
00:41:21 et je veux dire que ce qu'ils font est formidable, on les a reçus, on a fait des concerts,
00:41:25 notamment grâce à notre ami Yves Bigaud, qui les aime bien, et qui aime bien aussi le chanteur,
00:41:29 parce que le chanteur est parti, Hugh Cornwell, on a fait aussi un concert avec lui.
00:41:33 Incroyable.
00:41:34 - J'accueille maintenant... Tu veux dire quelque chose ?
00:41:37 - Non mais je voulais qu'on parle des compilations, mais voilà, on la voit à l'écran,
00:41:40 - Ah c'est une compil' ça ?
00:41:41 - Bah oui c'est une compil'.
00:41:42 - Ah d'accord.
00:41:43 - D'ailleurs je recommande le dernier CD de cette compil', où là pour le coup,
00:41:45 Georges Dengue, si vous avez comme moi aimé les sagas, fait la saga des Nocturnes.
00:41:49 - Non, c'est l'histoire des Nocturnes, je vais t'expliquer pourquoi.
00:41:52 Je te reprends, excuse-moi, la saga avec ses règles.
00:41:55 On pouvait parler sur les introductions, sur les fins, on illustrait ce qu'on disait avec des disques,
00:42:00 là, c'est un peu la galère pour faire des compil'.
00:42:03 - Ah oui, parce que tu peux pas parler sur les disques quand tu les mets sur les coups.
00:42:05 - On va en parler avec nos invités si tu veux.
00:42:07 - Et bah faisons-le, alors justement, la nouvelle compil' "Les 50 ans des Nocturnes" est sortie.
00:42:11 Alors on reçoit qui maintenant ?
00:42:13 - Alors on reçoit Xavier Chevalier et également David Dutreuil, avec qui j'ai fait 12 compilations.
00:42:20 - C'est "Les 50 ans des Nocturnes", c'est Georges Dengue, évidemment, sur RTL.
00:42:25 - Il y en a un qui est très grand, il y en a un qui est moins grand, mais il est pas là, David il est parti ?
00:42:31 - David Dutreuil, allô ? Il en manque un, il va parler tout seul, comme un grand.
00:42:37 Tiens, celui-ci. - Merci, bonsoir.
00:42:39 - Alors, Xavier Chevalier, c'est un maître de projet, c'est ça ? Un chef de projet ?
00:42:44 - Maître, c'est un bien grand mot, un chef de projet pour commencer.
00:42:47 - Voilà, et donc quand l'aventure avec Warner s'est terminée, on n'est pas fâché avec Warner,
00:42:51 la preuve c'est que David était là, je l'ai vu tout à l'heure, mais je sais pas où il est parti, peut-être au bar, on sait pas.
00:42:56 En tout cas, on a continué l'aventure des compilations, sans Warner, mais avec ta maison qui est universale.
00:43:05 - Absolument. - Et alors, ça se passe bien, non ?
00:43:08 - Écoute, j'ai le privilège d'avoir été aussi engueulé comme tous les autres, donc je conserve ce décès.
00:43:14 - Ah putain, tu me rassures ! - C'est bon ? Je pense que je fais partie de la famille.
00:43:19 Non, non, ça se passe super bien, ouais. La compil' est sortie y'a pas très très longtemps.
00:43:25 - Ouais, y'a 10 jours. - Et elle fonctionne très bien, donc je suis content parce que
00:43:30 on a travaillé beaucoup sur le projet tous les deux. Ça fait un an et demi qu'on travaille ensemble,
00:43:37 que j'apprends à te connaître, que je découvre un univers, même si je suis un fan de musique, évidemment,
00:43:43 parce que je travaille dans la musique et que j'aime beaucoup le rock. J'en ai fait un peu moi-même.
00:43:47 - Ah, j'apprends ça. Il m'a jamais dit ça. - Non, je suis assez discret.
00:43:52 Mais ouais, ça se passe super bien et c'est vrai.
00:43:56 Non mais je voudrais que tu expliques un petit peu, c'est pas une polémique, on va pas commencer à démolir qui que ce soit,
00:44:02 mais pourquoi il est de plus en plus difficile de faire des compilations ?
00:44:06 Je le disais à Eric, l'histoire des Nocturnes, on aurait tellement voulu avoir des titres qui illustraient ce que je disais,
00:44:13 on les a pas eus, pourquoi ? C'est pas la guerre des maisons de disques.
00:44:17 Non, c'est même pas ça. Il y a des artistes malheureusement, et là les auditeurs, il faut leur expliquer effectivement,
00:44:25 c'est pas toujours évident d'avoir des artistes comme par exemple les Rolling Stones et les Beatles, c'est absolument impossible de faire.
00:44:30 - Ah mais il y en a d'autres, Led Zeppelin, Steve Allen, Post Malone, Steve Jarrus.
00:44:33 - C'est des recs que même moi je ne connais pas et qui sont immuables depuis des années,
00:44:38 ça fait longtemps que je fais ce type de projet, j'ai jamais réussi à voir certains artistes. C'est triste, c'est comme ça.
00:44:43 - Non parce que les auditeurs ne comprennent pas, alors ils nous disent "bah pourquoi ?"
00:44:47 - Je suis sur le... là maintenant je peux le dire officiellement.
00:44:49 - "Non mais pourquoi on entend ça chez vous, on l'entend pas dans les compils ?" Bah c'est parce que...
00:44:53 - C'est compliqué parce que passer un morceau à la radio, d'une certaine manière c'est facile, on prend le morceau, on l'aime, on le diffuse et on le fait découvrir aux gens.
00:45:01 Après, quand on rentre dans une logique de disque, on est dans une logique un peu juridique...
00:45:05 - Et commerciale aussi, il faut le dire.
00:45:07 - Et commerciale, et du coup c'est plus du tout les mêmes règles qui s'appliquent, et puis il y a des choses qui nous dépassent, et c'est triste.
00:45:14 Après, sur les volumes qu'on a pu faire ensemble, je suis assez content globalement de ce qu'on a pu obtenir.
00:45:19 Il y a toujours une petite tristesse, il y a deux, trois trucs qu'on aimerait avoir.
00:45:23 - Non mais tu vois, quand je te dis "je suis déçu parce qu'on a pas tel truc", une fois que la compil est sortie, il nous reste quand même des choses exceptionnelles.
00:45:32 - Absolument.
00:45:33 - Donc il y a que nous qui savons ce qu'on a pas eu.
00:45:35 - On va garder ça entre nous, genre.
00:45:37 - Voilà.
00:45:38 - Eh bien écoute, merci.
00:45:39 J'ai pitié de pleure que David soit parti, on aurait pu avoir un son de cloche de Warner.
00:45:43 - Et bravo.
00:45:48 - Et joyeux anniversaire encore.
00:45:49 - Et combien de compil t'as dit, Georges, depuis le début ?
00:45:51 - 15.
00:45:52 - 12 chez Warner, et 3 chez eux.
00:45:54 - Et t'arrives encore à faire des playlists à Tssin ?
00:45:58 - C'est un métier, c'est une passion.
00:46:00 C'est une passion, surtout.
00:46:02 - Non mais c'est vrai, c'est un travail, c'est un vrai castage.
00:46:04 - Mais moi je travaille, moi.
00:46:06 - Ah bon ? Je vois pas de quoi tu parles.
00:46:08 On va écouter quelqu'un maintenant qui...
00:46:11 Bah j'ai reçu il y a pas très longtemps justement,
00:46:13 et qui voulait te dire merci à sa manière aussi,
00:46:15 parce que tu l'as beaucoup joué, Jason Mraz.
00:46:17 - Joyeux anniversaire Georges Lange,
00:46:20 it's Jason Mraz wishing you all the best
00:46:22 and congratulations on 50 years, "Ville Nocturne".
00:46:27 [Ville Nocturne]
00:46:32 [Ville Nocturne]
00:46:59 - Voilà, Jason Mraz, ça me rappelle notre émission en direct de San Francisco,
00:47:04 parce qu'à San Francisco on avait quand même un très beau plateau,
00:47:07 je me tourne vers Bernard Maleguzzi.
00:47:09 Dis-moi si j'en oublie, il y avait donc Chris Isaac, James Taylor,
00:47:14 Christopher Cross, avouez quand même, et c'est pas fini parce que j'ai trop de mémoires,
00:47:18 il y avait John Osborne, on a été tourner, enregistrer dans un club à Napa Valley,
00:47:26 et puis il y en avait encore un ou deux, je ne sais plus,
00:47:29 il y avait une jeune femme qui faisait de l'Americana,
00:47:31 mais tu vois comme moi, la mémoire nous fait des faux.
00:47:33 Mais c'est Jason Mraz, je me souviens, pour moi c'est San Francisco.
00:47:37 Il a beaucoup de succès aux Etats-Unis, peut-être un petit peu moins en Europe,
00:47:40 mais je crois que ça a été filmé, ça chez vous ?
00:47:42 - Oui, ça a été filmé RTL2, il était là ce matin.
00:47:45 - Donc on dit merci parce que je le connais, vous connaissez la surprise là.
00:47:48 C'est Jean-Michel Canitro, qui nous a permis d'avoir ça,
00:47:52 on le salue, on l'embrasse s'il nous écoute et s'il nous regarde,
00:47:56 parce que j'oublie qu'on est filmé, c'est vrai que je le vois là-bas dans un écran.
00:47:59 C'est marrant quand même les nocturnes à la télé.
00:48:02 - Parce que tu regardes en plus !
00:48:05 - Ah ouais regarde, tu vois ?
00:48:07 - Tu me laisses comme ça de trois quarts.
00:48:09 - Ouais t'es mal coiffé là.
00:48:10 - Bah oui je sais, je viens de me rendre compte que j'étais mal coiffé,
00:48:12 ça fait combien de trois heures que je suis pas démersé ?
00:48:14 - Allez, on va partir maintenant à l'Orel Canyon,
00:48:16 parce que là j'ai un invité ce soir qui s'appelle Riyad Kherbouz,
00:48:20 il est là, il est où ? Je le vois pas, mais il va arriver, j'espère qu'il est là.
00:48:24 Il est pas parti ? Le voilà !
00:48:26 Riyad !
00:48:27 - Salut !
00:48:28 - Alors qui arrive avec un cadeau ?
00:48:35 - Du papier pour l'imprimante ?
00:48:36 - Un petit cadeau, du A4.
00:48:38 - C'est quoi ça, c'est lourd, il faut que je l'ouvre ou quoi ?
00:48:41 - Bah oui, tiens.
00:48:42 - Ouais il faut que tu l'ouvres.
00:48:43 - Vous avez vu la voix qu'il a un peu ?
00:48:45 Alors attends, on va ouvrir ça.
00:48:46 - Je suis très heureux d'être là,
00:48:47 je vais profiter pendant que tu es occupé pour te remercier du fond du cœur pour cette invitation,
00:48:51 c'est un véritable bonheur.
00:48:53 - Ah mais c'est congelé, j'ai pas envie de déchirer la dédicace.
00:48:56 - C'est pas grave, c'est pas grave.
00:48:57 - Tu peux me la refaire ?
00:48:58 - Je peux te la refaire, ouais.
00:48:59 - C'est un livre, et c'est...
00:49:03 - On s'est rencontrés dans cette vie.
00:49:05 - Wow, "Tribe Ressonantologie", bravo !
00:49:06 Oh, c'est beau ça !
00:49:07 T'as vu un peu ?
00:49:08 - Bah ouais, je vois.
00:49:09 - Quel prêtre est-il ?
00:49:10 - Je sais, merci.
00:49:11 - J'ai un peu le value.
00:49:12 Si j'arrive à le lire !
00:49:13 - Il est en français.
00:49:14 - Il est en français.
00:49:15 - "Poème, carnet", ah non, c'est un très beau bouquin.
00:49:18 J'en ai fait la promotion, mais on m'a pas donné le livre, donc...
00:49:21 - Je suis très heureux de te voir, Georges.
00:49:23 - Ça fait longtemps que je t'ai vu.
00:49:24 - Ça fait longtemps qu'on s'est pas vus.
00:49:25 - Alors, Yad, on va raconter rapidement comment on s'est connus.
00:49:28 Un jour, il m'appelle, ou tu m'envoies un SMS, ou un...
00:49:31 Non, un mail.
00:49:33 - Je t'envoie un mail, ouais.
00:49:34 - Et tu me dis quoi ?
00:49:35 - T'étais en train de parler de Laurel Canyon,
00:49:38 et moi j'étais juste à côté, et je t'ai envoyé un mail,
00:49:42 comme ça, comme une bouteille à la mer,
00:49:44 en te disant "je suis du côté du Canyon, c'est un quartier que je connais bien",
00:49:48 et j'ai mis un lien de ma musique, et...
00:49:51 - Ouais, il m'a envoyé un lien, et...
00:49:53 5 minutes après, il l'entendait sur mon téléphone,
00:49:56 parce que je l'avais mis sur...
00:49:58 - Ouais, parce que j'étais donc...
00:50:00 - Sur l'ordi.
00:50:01 - Après le moment de sidération,
00:50:03 j'ai fait des bons,
00:50:06 et puis j'ai essayé de te joindre, et tu m'as plus rappelé,
00:50:09 et puis après tu m'as invité pour les 39 ans des Nocturnes,
00:50:13 et on s'est retrouvés...
00:50:14 - Ah, t'étais là aussi ?
00:50:15 - Ouais, j'étais là.
00:50:16 - Tu vois...
00:50:17 - Bernard !
00:50:19 - Avec Bernard, ouais, et on avait passé...
00:50:21 - Tu me dis pas, tu sais...
00:50:22 - Et on avait passé une super journée.
00:50:23 - Ah, il y avait Jonathan Wilson aussi, à San Francisco ?
00:50:26 - Jonathan, il était... c'était aux 40 ans.
00:50:29 - Non, non, non, non, il était à San Francisco.
00:50:31 - Il était venu aussi, ouais.
00:50:32 - Ouais, ouais.
00:50:33 - Donc tu vois, la mémoire... ça fait 11 ans déjà.
00:50:35 - Il y a un truc formidable que tu as enregistré
00:50:37 pour une émission de télévision à Los Angeles,
00:50:40 une émission où une jeune femme parlait de Laurel Canyon,
00:50:44 et faisait le tour du canyon,
00:50:46 et présentait tous ces artistes qui ont fait les beaux jours
00:50:50 de cette région de Los Angeles, sur les collines d'Hollywood,
00:50:54 et toi tu as fait la musique.
00:50:55 - Oui, j'ai eu la chance, on m'a proposé de faire la musique,
00:50:59 la bande-son pour cette émission,
00:51:01 et au début j'ai trouvé ça génial,
00:51:03 et puis après j'étais glacé de savoir que ma musique
00:51:05 allait passer entre mes idoles, entre les Doors,
00:51:08 Crosby, Stills & Nash, Neil Young, etc.
00:51:11 Et puis, écoute, c'est passé à l'antenne,
00:51:15 et voilà, et je t'ai envoyé...
00:51:18 J'avais quatre jours pour faire ce morceau,
00:51:20 et donc je l'ai écrit assez rapidement,
00:51:23 et j'ai fait la vidéo le dimanche,
00:51:27 je t'ai envoyé aussi le lien sur YouTube,
00:51:29 et le lundi soir tu l'as passé à l'antenne.
00:51:32 Et le jeudi j'étais en Powerplay,
00:51:34 donc c'était une semaine exceptionnelle !
00:51:37 - Et dans les compiles après !
00:51:38 - Et dans les compiles, j'ai eu la chance deux fois d'être dans les compiles.
00:51:41 Donc c'est un quartier qui a marqué l'histoire du rock,
00:51:45 c'est pour ça que je t'amène ce livre.
00:51:46 Mon premier contact avec Laurel Canyon,
00:51:49 c'était dans la maison Love Street,
00:51:51 avec ma famille Matt.
00:51:53 - Et c'est grâce à Rian que j'ai rencontré Matt King,
00:51:57 qui a racheté la maison de Jim Morrison,
00:52:00 qui l'a rénovée, et qui nous a invités à plusieurs reprises,
00:52:03 dans des soirées où Claire, mon épouse, se souvient très bien.
00:52:06 C'était génial !
00:52:07 Une soirée d'été...
00:52:08 - On a passé une soirée d'été à écouter Pink Floyd,
00:52:11 à écouter Claire Thorey,
00:52:13 et on était assis dans Love Street.
00:52:15 - Claire Thorey n'est pas clair-langue !
00:52:16 - N'est pas clair-langue !
00:52:17 Mais je ne sais pas si Claire a la voix aussi belle que...
00:52:21 - Ah ben quand elle s'énerve, puis elle...
00:52:23 - Quand elle s'énerve !
00:52:24 Mais je crois que vous êtes scorpions, c'est ça ?
00:52:26 C'est la famille, non ?
00:52:28 C'est le signe qui fait ça.
00:52:30 - Alors on va regarder le clip, parce que je vois l'heure qui tourne,
00:52:32 et puis il y en a encore un ou deux invités après toi.
00:52:34 C'est ce clip que tu as tourné toi-même ?
00:52:36 C'est artisanal, mais c'est génial.
00:52:38 J'aime bien l'écouteur.
00:52:39 - Tout est artisanal, dans la musique et le clip.
00:52:41 - Non, non, pas dans la musique, dans le tournage.
00:52:43 J'adore ça.
00:52:45 On y va, et après on discutera, après, hors émission.
00:52:48 - Avec grand plaisir, merci en tout cas.
00:52:50 - C'est moi qui te remercie.
00:52:51 - Joyeux anniversaire.
00:52:52 - Merci, merci.
00:52:53 Rian Gerbouze.
00:52:54 On regarde.
00:52:56 [ Musique ]
00:53:00 [ Musique ]
00:53:04 [ Musique ]
00:53:07 [ Musique ]
00:53:13 [ Musique ]
00:53:18 [ Musique ]
00:53:24 [ Musique ]
00:53:31 [ Musique ]
00:53:34 [ Musique ]
00:53:41 [ Musique ]
00:53:47 [ Musique ]
00:53:53 [ Musique ]
00:54:00 [ Musique ]
00:54:03 [ Musique ]
00:54:09 [ Musique ]
00:54:15 [ Musique ]
00:54:21 [ Musique ]
00:54:27 [ Musique ]
00:54:30 [ Musique ]
00:54:37 [ Musique ]
00:54:43 [ Musique ]
00:54:55 - Il est 1h55, on va s'arrêter à 2h du matin, malheureusement.
00:54:59 Il y a des choses qu'on ne pourra pas vous montrer,
00:55:01 parce qu'on a été pris par le temps,
00:55:03 mais il était très passionnant d'écouter tous les invités
00:55:06 que nous avons sur ce plateau.
00:55:08 Donc, à l'instant, donc, Rian Gerbouze,
00:55:11 avec "The Legend of Laurel Canyon".
00:55:14 Et si tu le veux, on va terminer en musique.
00:55:16 - Oui, avec grand plaisir, puis surtout retrouver celle
00:55:18 qui est venue à plusieurs reprises depuis le début de cette émission.
00:55:20 - Oui, Gaël Bessoie,
00:55:23 qui va nous chanter quelque chose qui s'appelle, je sais pas, quel titre?
00:55:26 - "Perfect Toy". - OK, "Perfect Toy".
00:55:29 [ Musique ]
00:55:32 [ Musique ]
00:55:50 [ Musique ]
00:55:53 [ Musique ]
00:56:04 [ Musique ]
00:56:14 [ Musique ]
00:56:17 [ Musique ]
00:56:28 [ Musique ]
00:56:37 [ Musique ]
00:56:40 [ Musique ]
00:56:51 [ Musique ]
00:57:01 [ Musique ]
00:57:04 [ Musique ]
00:57:13 [ Musique ]
00:57:30 [ Musique ]
00:57:33 [ Musique ]
00:57:43 [ Musique ]
00:57:54 [ Musique ]
00:57:57 [ Musique ]
00:58:05 [ Musique ]
00:58:13 [ Musique ]
00:58:16 [ Musique ]
00:58:25 [ Musique ]
00:58:42 [ Musique ]
00:58:45 [ Musique ]
00:58:54 [ Musique ]
00:59:04 [ Musique ]
00:59:07 [ Musique ]
00:59:15 [ Musique ]
00:59:23 [ Musique ]
00:59:32 [ Musique ]
00:59:35 [ Musique ]
00:59:43 [ Musique ]
01:00:00 [ Musique ]
01:00:03 [ Musique ]
01:00:29 [ Musique ]
01:00:32 [ Applaudissements ]
01:00:40 - Gaël Busswell, merci Gaël, merci à tes amis musiciens.
01:00:44 On peut rapidement en présenter s'il te plaît.
01:00:47 - Michel Aiguard, Steven Raczki et Julien Lagassi.
01:00:51 - Bravo, vous nous avez séduit, bravo. Merci.
01:00:54 Alors, on a donné priorité à la musique, on est un peu en retard.
01:00:58 Ne bougez pas parce qu'on va passer encore un petit peu de temps ensemble.
01:01:01 Je vous raconterai après pourquoi, mais pour le moment, il est 2h01.
01:01:05 Voilà, nous avons des amis à la technique qui sont très réactifs.
01:01:13 Ils savent que j'avais encore des choses à faire dire à mes invités,
01:01:16 donc ils nous donnent quelques minutes supplémentaires.
01:01:18 On va en profiter, on ne rentrera pas à 5h du matin, croyez-moi.
01:01:21 Mais je vais accueillir tout de suite Mathieu Drouot et Olivier Garnier
01:01:26 qui sont deux personnes importantes en ce qui concerne, d'une part,
01:01:30 les concerts en France et d'autre part, la promotion.
01:01:34 Ah, Olivier, je ne savais pas que tu étais là, si près de moi.
01:01:37 Je te vois avec ta chevelure blanche. Il arrive de Rouen.
01:01:40 Il était parti avec Mathieu. Il est là, Mathieu, ou pas ?
01:01:44 - Mathieu n'est pas là. - Il n'est pas là ?
01:01:48 Comment ça se fait qu'il n'est pas là ? Alors, on va te donner un micro, tiens.
01:01:51 Alors, Ghost, un groupe suédois, qui ont fait la promotion.
01:01:55 Alors, ce garçon que je connais depuis longtemps, c'est avec lui que j'ai réussi
01:01:59 quand même à faire des choses extraordinaires sur l'antenne,
01:02:02 puisque grâce à lui, Best Art, Joe Bonamassa et tant d'autres.
01:02:07 J'ai la mémoire courte.
01:02:09 - Dernièrement, Aaron Jones. - Aaron Jones.
01:02:12 C'est quand même la première fois qu'il est arrivé en France,
01:02:14 il a été directement aux Nocturnes.
01:02:16 Il est arrivé le dimanche matin et le dimanche soir, il était chez toi.
01:02:19 - Et les deux sœurs, on ne les a pas vues, les deux sœurs, d'ailleurs.
01:02:21 - L'Ark in Po ? - Oui.
01:02:22 Vous n'avez pas envoyé l'hommage de l'Ark in Po ? Je savais qu'il y avait un hommage.
01:02:26 Vous pouvez le retrouver, le temps qu'on discute un petit peu.
01:02:29 Mais vous l'enverrez un petit peu plus tard.
01:02:31 Et puis, Marcus King.
01:02:33 - Marcus King, Robert John Underbrake.
01:02:36 - Alors, voilà ce monsieur. - Robin Ford.
01:02:38 - Qui est un copain. - Johnny Long.
01:02:40 - Elle est comme ça.
01:02:42 Il a acheté, avec sa société, ses propres sous, une page dans Rolling Stone.
01:02:48 Non mais c'est vrai, je n'ai jamais eu ça de ma vie, moi.
01:02:50 Elle est magnifique, la page.
01:02:52 - Il faut que je te raconte, en fait, quand j'ai commencé dans le métier,
01:02:54 avec quelqu'un qui s'appelait Claude Ismaël, qui m'a tout appris.
01:02:56 C'était un peu comme tes assistants.
01:02:59 Moi, j'étais l'assistant de Claude, au Disque Vogue.
01:03:02 Il m'a emmené au Midem, et pour moi, c'était le rêve d'aller au Midem.
01:03:05 Et il y avait le billboard, et moi, je voyais ces pages de pubs prises par les maisons de disques
01:03:09 ou les promoteurs pour féliciter les héros du business, les gens de l'industrie.
01:03:14 Et moi, j'ai dit, c'est super de rendre hommage comme ça aux gens.
01:03:18 Et ça m'a paru évident, parce que moi, j'ai découvert la musique,
01:03:23 pas qu'avec toi, mais une grande partie, par exemple, Frédéric de Patis-Smith,
01:03:27 c'est dans ton générique.
01:03:30 Je me suis dit, non mais c'est un héros de la radio française.
01:03:34 Tout le monde devrait rendre hommage à Georges comme ça.
01:03:37 Donc oui, j'ai pris une page de pub, comme on aurait...
01:03:39 Si j'avais été américain, je l'aurais fait.
01:03:41 Donc j'ai fait comme...
01:03:42 Toi, tu vis comme un américain, j'ai voulu faire l'américain aussi.
01:03:44 - C'est génial, et je te remercie, parce que vraiment, j'étais très surpris.
01:03:47 Et en plus, tu ne me l'as pas dit, tu ne m'as même pas appelé pour me dire,
01:03:51 "Regarde Rolling Stone", tu ne m'as pas dit, "Regarde..."
01:03:54 - Non. - Tu n'as rien dit.
01:03:56 - C'est ça, c'est ça le principe.
01:03:57 - Et c'est un auditeur qui m'a envoyé la photo sur Twitter,
01:03:59 j'ai dit, c'est quoi ça ?
01:04:01 Mais c'est moi.
01:04:03 C'est incroyable.
01:04:04 On me remercie publiquement.
01:04:06 - Non mais il y a ton équipe aussi, il y a Hicham,
01:04:08 et tous les gens avec qui j'ai parlé quand on faisait les vidéos et tout ça.
01:04:11 - Oui. - Surtout, vous ne disiez rien à Georges.
01:04:13 - Non, ils ne m'ont rien dit.
01:04:14 Mais j'étais vraiment très surpris et très honoré.
01:04:17 Et gêné même, presque un peu, parce que merde...
01:04:19 - Mais non, c'est mérité.
01:04:20 Si tu étais américain, toute l'industrie américaine,
01:04:23 Sony et tout ça, ils auraient tout fait comme ça.
01:04:26 C'est normal.
01:04:27 - Écoute, merci mille fois.
01:04:28 Tu es vraiment un héros de la promo.
01:04:31 C'est pour ça que toutes les maisons disent "Toval".
01:04:33 Et puis alors, si tu le veux, on va terminer en regardant
01:04:36 un extrait, tout petit extrait de Bruce Springsteen,
01:04:39 le lundi 15 mai.
01:04:42 C'était à Paris avec Mathieu Dros, qui n'est pas là.
01:04:44 Il n'est pas venu, pourquoi ?
01:04:45 - Il était avec moi à Rouen à Gau,
01:04:48 il s'était très très très fatigué.
01:04:49 J'ai encore appelé sur le trottoir "Viens, viens Mathieu !"
01:04:51 Mais il m'a dit "Je ne peux pas, je ne peux pas, je ne peux pas".
01:04:53 - Alors on l'embrasse, on lui dit merci pour tout ce qu'il fait.
01:04:55 On rappelle qu'il organise un concert de John Fogerty,
01:04:57 l'autre jour à la scène musicale.
01:05:00 C'est formidable, des mecs comme ça.
01:05:02 - Et puis plein d'autres concerts.
01:05:03 - On avait besoin d'eux.
01:05:04 Allez, un peu de Springsteen, s'il vous plaît.
01:05:06 [Musique]
01:05:09 [Musique]
01:05:12 [Musique]
01:05:15 [Musique]
01:05:42 C'est un crime de laisse majesté de parler sur un morceau comme ça de Springsteen
01:05:48 "Because the night" live à Paris, grâce à Gérardot Productions.
01:05:52 Merci à vous tous qui êtes venus.
01:05:54 Merci à vous, auditeurs.
01:05:55 Merci à tous mes collègues que je n'ai pas cités.
01:05:58 Robert Brun, Philippe Magnet,
01:06:01 ils sont tous partis parce qu'ils avaient été touchés par la retraite.
01:06:05 Mais ils sont venus ce soir pour rendre hommage à une émission qu'ils aura plus.
01:06:08 Et je dois dire que je suis très, très, très ému de savoir que vous avez été si nourrés.
01:06:12 Et aucun ne s'est levé pour aller boire un coup, je signale.
01:06:15 Ils sont tous restés assis.
01:06:16 Maintenant, il va y avoir du monde aux toilettes parce que...
01:06:18 Trois heures quand même dans cette émission.
01:06:21 Merci à vous tous, je vous embrasse.
01:06:22 Et je vous retrouve...
01:06:24 Ben, quand ?
01:06:25 Vendredi prochain à 23h.
01:06:26 Parce que vous le savez,
01:06:28 "Tomorrow is another day".
01:06:30 (Applaudissements)

Recommandée