Selon une étude, la pollution aux particules fines dans le métro parisien est bien supérieure aux valeurs fixées par l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Cette étude est critiquée par la RATP tandis que les employés réclament des recherches sur les répercussions de cette pollution sur leur santé.
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00:00 Une présence de particules fines, mesurées à 24 microgrammes par mètre cube d'air,
00:05 soit près de cinq fois le seuil de 5 microgrammes recommandé par l'OMS depuis 2021.
00:11 C'est le résultat d'une étude qui alerte sur la pollution de l'air dans le métro parisien.
00:15 Essentiellement le problème c'est le milieu confiné, le fait que l'exposition dans les
00:26 milieux du métro constitué par les rames mais aussi par les systèmes souterrains est un
00:34 environnement où on est très exposé avec des concentrations relativement fortes mais pendant
00:42 peu de temps. Une étude critiquée est remise en cause par la RATP. Pourtant les salariés du métro
00:48 parisien, premiers touchés, alertent également sur la situation. Nous ce qu'on dit depuis 2015
00:53 c'est qu'il nous faut une étude sur l'état de santé. Aujourd'hui ce qu'on veut c'est connaître
00:58 les répercussions de cette pollution, donc de ces PM2.5 ou PM10 sur notre santé. Aujourd'hui on
01:04 ne l'a pas. Les particules fines seront sûrement le prochain scandale sanitaire comme elle a pu
01:10 être l'alimente. Selon Santé publique France, chaque année 40 000 décès peuvent être attribués
01:14 à l'exposition de l'air pollué en France.
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