Webinaire-Ukraine-28mars2023-Partie3 Ressources pour les enseignants

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00:00 Pour terminer, la pauvre Ariane arrive en fin de course.
00:07 Nous avons pris naturellement un peu de retard et du coup son temps va être un petit peu
00:13 contraint, mais je sais qu'elle a plus d'une corde à son arc et qu'elle saura se débrouiller.
00:21 Bonjour à tous, je vais reprendre la dernière phrase qui figurait sur le powerpoint de Valérie
00:32 Speth, la formation des professeurs qui sont seuls face à cette richesse et donc la nécessité
00:39 de faire bouger les lignes de la politique éducative.
00:42 Effectivement, nous ici, tout à fait dans cette idée, on a voulu développer davantage
00:49 un des gestes d'accompagnement qui avait été présenté l'année dernière lors du premier
00:54 webinaire.
00:55 Il s'agit évidemment d'une démarche qui est très bien connue des enseignants du PE2A
01:00 et en revanche beaucoup moins des enseignants de classe ordinaire, même si malgré tout
01:05 il y a des formations depuis plusieurs années qui sont destinées à les diffuser.
01:10 Donc là, parmi l'assistance, je ne sais pas exactement quel est le profil majoritaire,
01:15 je pense que ce sont surtout des enseignants du PE2A.
01:18 C'est évidemment dommage, on espère qu'on arrivera à toucher des enseignants de classe
01:22 ordinaire.
01:23 Alors, tout ce que je vais présenter ici, évidemment, est pertinent pour les élèves
01:29 réfugiés d'Ukraine, mais aussi pour tous les allophones, arrivant ou non en fait, et
01:34 quel que soit leur âge et leur cycle d'appartenance, puisqu'on s'adresse évidemment à toutes
01:39 les classes depuis le cycle 1 jusqu'au lycée.
01:41 Voilà, donc le cadre est vraiment à élargir.
01:44 Alors évidemment, beaucoup de choses ont été dites et ont été déjà développées,
01:50 donc je vais vraiment essayer d'être rapide, de raccourcir surtout sur la première partie
01:54 qui me semblait malgré tout nécessaire, mais je vais essayer d'arriver rapidement
01:58 aux gestes concrets.
01:59 Donc on l'a vu, le point de départ, c'était des élèves ukrainiens qui pour certains
02:04 avaient des difficultés à investir la langue française, au moins en production.
02:08 Je ne vais pas revenir sur toutes les raisons qui ont pu être évoquées.
02:12 Nous, la démarche qu'on avait envie en tant que CASNAV de développer ici, c'était
02:17 la démarche de la prise en compte de la langue 1, des langues 1 des élèves allophones,
02:22 qui peut être une possibilité pour débloquer cette prise de parole lors d'activités
02:27 où on va la mettre en lien avec les autres langues en présence de la classe, et où
02:32 on va la mettre en présence aussi avec le français.
02:34 Voilà, donc c'est une des pratiques qui peut permettre une meilleure entrée dans
02:39 la langue seconde et dans la langue de scolarisation, c'est un levier de réussite possible.
02:44 Donc ça, c'est vraiment un constat qui vient d'être très largement développé,
02:50 à savoir le fait qu'il y a une grande richesse linguistique au sein de l'académie,
02:55 dans les écoles et dans les établissements, avec à la fois des allophones qui viennent
02:59 d'arriver et des allophones qui sont plus anciens, tous le reflet de migration successive
03:04 au cours du temps.
03:05 Donc, il y a des dizaines de langues qui sont parlées par les élèves à la maison.
03:10 Le deuxième constat, c'est que, comme ça a évidemment déjà été dit, toute langue
03:16 2 s'apprend à partir de la langue 1 en s'appuyant sur elle, par transfert.
03:19 Par définition, une langue seconde, c'est une langue additionnelle qui s'apprend
03:24 après une première langue, après une langue familiale.
03:27 Et voilà, on n'apprend à parler qu'une fois dans sa vie, et donc l'apprentissage
03:32 d'une langue seconde se fait par transfert.
03:34 Mais, et c'est bien là toute la question, quelle place est donnée à ces langues au
03:39 sein des classes du premier et du second degré et dans toutes les disciplines ?
03:42 Valérie Speth l'a dit tout à l'heure, bien souvent dans les classes, les élèves
03:46 masquent leurs compétences plurilingues.
03:48 Parfois même, ils ne se sentent pas autorisés à les utiliser.
03:51 Là aussi, je passe très rapidement, puisque ça vient d'être vraiment développé.
03:59 L'enseignement en France, il s'est construit il y a 150 ans sur une mise à l'écart
04:03 des langues régionales.
04:04 L'idée était d'unifier linguistiquement le pays.
04:07 Je rappelle les affiches célèbres des classes de la Troisième République.
04:10 Il est interdit de cracher par terre et de parler breton.
04:13 Donc, on a en France vraiment une représentation monolingue, un pays, une langue, un peuple,
04:20 qu'on a tendance à projeter sur les autres pays.
04:22 Alors que, effectivement, oui, bien sûr, le plurilinguisme est davantage la norme dans
04:27 le monde, avec des locuteurs qui parlent plusieurs langues.
04:30 Évidemment, c'est à mettre en parallèle avec les recherches qui sont conduites à
04:37 l'international depuis plus d'une vingtaine d'années sur les bienfaits de l'éducation
04:43 plurilingue, qui prend appui sur les langues présentes au sein des classes et qui permet
04:47 un meilleur apprentissage de la langue 2, notamment.
04:50 Voilà, donc on a l'arrivée des nombreux élèves ukrainiens qui, pour beaucoup, sont
04:57 inscrits directement en classe ordinaire.
04:59 Cette arrivée, il y a un an, au sein de notre Académie, a pu et devrait continuer à être
05:04 une opportunité de mettre en place une telle démarche.
05:08 Et c'est d'ailleurs à mettre en lien avec la demande de l'ambassade ukrainienne de
05:13 les aider à ne pas rompre avec leur langue et leur culture d'origine.
05:17 Même si ces démarches de mise en regard des langues présentes dans les classes demeurent
05:24 en fait confidentielles en dehors des dispositifs UPE 2A, et bien en fait, depuis plusieurs
05:30 années, elles ont bien leur place dans les programmes et dans la loi de refondation de
05:34 l'école.
05:35 Mais il va sûrement falloir davantage de temps pour que ça chemine.
05:40 Donc j'ai mis ici l'extrait qui concerne la loi d'orientation.
05:45 Et puis pour les programmes de 2015, j'ai mis le cycle 1, le cycle 2 et sur la diapositive
05:52 suivante, le cycle 3 et le cycle 4.
05:56 Et on peut maintenant passer à la diapositive suivante.
06:00 Alors j'ai essayé de faire apparaître de façon synthétique pourquoi utiliser les
06:06 langues des élèves allophones en classe ordinaire.
06:08 Eh bien parce que ça crée les conditions d'une sécurité linguistique, ça développe
06:14 un sentiment de compétence, ça développe la métacognition et ça, on l'a beaucoup
06:19 développé, ça fait découvrir à la classe d'autres possibles, ça permet de se décentrer.
06:23 Alors ces quatre grands aspects, je vais essayer de les développer point par point.
06:29 Pour se lancer dans une langue nouvelle, il faut se sentir en sécurité.
06:34 Or l'élève allophone, quand il arrive, il est en insécurité langagière et il continue
06:40 de l'être à des degrés divers en fonction de son entrée progressive dans la langue
06:45 2.
06:46 Et il appelle à sa langue 1 en la valorisant, c'est une mise en sécurité qui permet de
06:52 redire qui on est.
06:53 Et au sein de la classe, cette démarche, elle permet de mettre sur un pied d'égalité
06:58 toutes les langues en présence, ce qui n'est pas nécessairement une évidence.
07:02 Je rappelle que ça a été dit, qu'on ne porte pas le même regard sur tous les bilinguismes.
07:08 Il existe des langues dont on valorise la pratique, ce qu'on appelle les langues heureuses,
07:14 et des langues dont la pratique est souvent passée sous silence, parfois par les élèves
07:18 locuteurs eux-mêmes.
07:19 Je caricature volontairement, mais le bilingue en anglais ne va pas être regardé de la
07:24 même manière que le bilingue en bambara.
07:26 C'est ce qu'on appelle la glottophobie, qui est un terme récent de 2016 et qui est
07:31 reconnu aujourd'hui comme une discrimination.
07:33 Et bien sûr, on l'a vu, ces questions de regard identitaire, elles se retrouvent au
07:38 sein du système scolaire avec un regard différent qui va être porté sur les classes internationales.
07:44 Et de l'autre côté, sur les dispositifs UPE 2A, où pourtant la situation langagière
07:52 est la même.
07:53 Le deuxième volet intéressant de ces approches dites plurielles, c'est qu'elles développent
08:00 un sentiment de compétence chez l'élève.
08:02 En faisant une place à la langue 1, on donne à l'élève une position valorisante où
08:07 il va apporter son savoir, ses connaissances antérieures, c'est ce qu'on a déjà vu.
08:12 Ça va renforcer l'estime de soi, ça va accroître la motivation et donc, en miroir,
08:18 ça peut développer une plus grande envie de rentrer dans la langue 2.
08:22 Voilà, on passe maintenant au troisième aspect, le fait que ces approches développent
08:31 la métacognition chez les élèves.
08:33 Ça permet de développer un regard métalinguistique chez l'élève allophone, mais aussi chez
08:38 tous les élèves de la classe.
08:41 Là, on est vraiment sur l'aspect cognitif et non plus affectif.
08:45 Je vais donner ensuite des exemples très concrets, mais en gros, ce qu'on dit à l'élève,
08:51 c'est « regarde dans ta langue comment ça marche, il y a telle construction grammaticale,
08:55 il y a telle règle syntaxique.
08:56 » On va inviter les autres élèves à avoir le même regard et à établir des ponts avec
09:01 la construction du français.
09:03 Et plus cet exercice devient une habitude chez les élèves, plus le regard métalinguistique
09:09 va se construire solidement avec un élève qui, d'une certaine manière, devient un
09:14 apprenti linguiste, un apprenti grammairien.
09:16 Et là, je rejoins complètement ce que disait Madame Savigne tout à l'heure, c'est que
09:22 si on va plus loin encore, ça contribue à enrichir aussi ce regard-là chez l'enseignant.
09:27 C'est vraiment une compétence utile pour l'apprentissage de toute langue.
09:31 Et l'autre point, ça aussi, ça a été dit, ça permet de faire comprendre les interférences
09:36 avec la langue 1 et d'aider à les résoudre.
09:39 « Je fais telle erreur en français parce que dans ma langue, on dit de cette façon.
09:43 » Et donc, on fait le pari que ça va permettre d'aider à résoudre cette interférence
09:49 avec aussi un regard positif qui est porté sur l'erreur.
09:52 On en a beaucoup parlé.
09:53 L'élève fait cette erreur recurrente, mais ce n'est pas une faute, c'est le signe
09:57 d'un apprentissage en cours.
09:59 Alors, à l'origine, je voulais vous montrer un petit extrait vidéo, mais on manque de
10:04 temps.
10:05 On va effectivement passer à la diapositive suivante, qui est le dernier point positif
10:13 à ces approches de comparaison entre les langues.
10:16 Le fait que ça ouvre tous les élèves de la classe à la diversité linguistique et
10:21 culturelle, ça fait découvrir d'autres possibles, ça permet de se décentrer et
10:25 ça développe le goût des langues, la curiosité pour leur transcription écrite, pour leur
10:31 variation.
10:32 Voilà, et ça donne aussi, et ça c'est important, ça rejoint la notion de glottophobie
10:37 évoquée tout à l'heure, ça donne une légitimité institutionnelle à cette pluralité.
10:41 Donc là aussi, on va passer sur l'extrait vidéo.
10:45 Simplement une diapositive sur les écueils possibles.
10:50 Et là aussi, il y a des choses qui ont été dites, notamment le fait qu'on ne force
10:55 pas un élève qui ne souhaite pas s'exprimer dans sa langue une, puisqu'il y a un côté
10:59 très intime et donc certains peuvent ne pas en avoir envie.
11:03 De la même façon, on ne demande pas de production à froid de cette langue une, il va mieux
11:07 falloir travailler dans le cadre d'une démarche explicitée ou d'un projet.
11:11 Et puis, parce que dernier écueil, c'est aussi quelque chose qui finalement revient
11:17 souvent dans les objections d'enseignants de classe ordinaire à ces démarches, l'idée
11:22 que ces démarches viendraient prendre du temps consacré au programme.
11:26 Alors non, puisque d'une part, ces activités sont dans les programmes et que d'autre part,
11:33 il s'agit d'approches qui sont transversales et qui en fait vont pouvoir apporter beaucoup
11:38 par une pédagogie du détour, qui vont pouvoir apporter beaucoup en termes de motivation,
11:44 de réflexe, d'observation et d'apprentissage.
11:46 Voilà, et on peut passer à la diapositive suivante où j'ai essayé d'abord sur une
11:56 seule diapositive de présenter quelques pistes pédagogiques concrètes que je vais développer
12:02 un peu plus ensuite.
12:04 Je laisse juste un tout petit temps d'observation et puis on peut passer ensuite à la diapositive
12:11 suivante.
12:12 Voilà, donc là, j'ai essayé de développer quelques pistes.
12:18 Donc, on va pouvoir travailler sur l'observation du système graphique, comparer le sens de
12:24 l'écriture, comparer l'usage des lettres majuscules et minuscules, la présence d'accent,
12:29 la ponctuation.
12:30 En phonétique, on va pouvoir travailler sur la présence des sons différents dans les
12:35 langues.
12:36 En phonographie, on va pouvoir travailler sur l'intonation, sur l'accentuation dans
12:40 le mot, dans le groupe, dans la phrase.
12:42 En morphologie, on pourra comparer les articles, leur présence ou leur absence.
12:50 La formation du pluriel, l'expression de l'interrogation, de la négation.
12:54 La négation, on montre toujours un extrait vidéo qui est très connu où justement on
12:58 voit au sein d'une classe une activité, une séance de comparaison sur l'expression
13:04 de la négation dans différentes classes.
13:06 Les systèmes des temps verbaux également.
13:09 En syntaxe, comparer l'ordre des mots, des groupes fonctionnels dans la phrase, prendre
13:14 conscience que cet ordre n'est pas le même dans toutes les langues.
13:17 Sur le lexique, évidemment, beaucoup de choses intéressantes à faire.
13:22 À la fois, faire apparaître pour les langues latines les origines communes et sinon faire
13:28 apparaître les emprunts du français aux autres langues pour montrer qu'il est constitué
13:33 d'énormément d'apports autres.
13:35 Et par ailleurs, travailler sur le lexique et sur sa pluralité.
13:42 Tel mot précis existe-t-il dans une autre langue ?
13:46 Je pense aux mots intraduisibles ou à l'inverse, telle langue comporte-t-elle plusieurs mots
13:52 pour désigner la même notion ?
13:53 On donne souvent l'exemple du mot neige chez les Inuits.
13:57 Beaucoup de mots qui vont finalement exprimer un seul mot existant en français.
14:02 Et puis sur la communication non-verbale aussi, notamment quelle est la distance correcte
14:09 entre locuteurs ? Quels sont les gestes qui accompagnent la parole ? Comment est-ce que
14:12 le corps se place dans l'acte de parole ?
14:15 La diapositive suivante, des exemples sur la littérature.
14:20 Alors oui, ce que j'aurais voulu quand même développer un tout petit peu parce que c'est
14:24 intéressant pour les enseignants de classe ordinaire, c'est les comparaisons entre les
14:30 modalités d'apprentissage.
14:32 Parce que là vraiment, au-delà du linguistique, on va avoir des comparaisons intéressantes
14:36 à faire dans les disciplines scientifiques, en mathématiques notamment, où il va être
14:42 intéressant de prendre conscience que les méthodes de résolution, les techniques opératoires
14:46 peuvent varier d'un pays à l'autre.
14:48 Et donc il va être important en tant qu'enseignant, d'une part d'être réceptif à ces procédures
14:54 qui sont inhabituelles pour nous, mais aussi d'aider les élèves à faire le lien et à
14:58 opérer les transferts.
14:59 Donc on peut demander ainsi à l'élève de verbaliser cette technique propre à l'enseignement
15:06 qu'il a reçu dans son pays, d'abord dans sa langue, puis ensuite en français.
15:10 Ça va lui permettre de clarifier la démarche, d'enrichir son lexique.
15:13 Et de ce point de vue-là, et ça correspond là au site que j'ai indiqué, il y a un
15:19 groupe de recherche qui s'appelle Plurimat, qui s'est penché sur cette question et qui
15:23 propose sur le lien qui apparaît ici, une grande quantité de capsules vidéo où on
15:27 voit les élèves en situation.
15:29 Ensuite, donc, j'indique simplement quelques outils et références.
15:34 Je fais juste un petit point précis sur le site Langues et Grammaire en Ile-de-France,
15:39 parce qu'il s'agit là vraiment d'un projet ancien, qui a déjà plusieurs années, qui
15:43 s'enrichit, qui s'enrichit année après année, qui regroupe en fait des fiches langues
15:47 qui permettent aux enseignants d'avoir de façon synthétique des éléments linguistiques
15:51 saillants sur les langues de leurs élèves.
15:53 Donc là, j'ai mis, on le voit apparaître la fiche ukrainien, mais il en existe un très
15:58 très très grand nombre et c'est évidemment une ressource essentielle.
16:01 J'ai mis ensuite quelques, il ne s'agit pas du tout d'une bibliographie en bonne
16:06 ou dune et du forme, mais simplement quelques sites qui peuvent être intéressants et puis
16:11 des ouvrages de référence.
16:13 Voilà, il y a encore ensuite une autre diapositive et je pense que c'est fini.
16:18 Voilà, j'ai vraiment très très très résumé en très peu de temps.
16:22 Eh bien, contre toute attente, il est 11h56.
16:25 Je ne sais pas comment nous avons fait, mais nous finissons à l'heure.
16:31 Je tiens vraiment à remercier beaucoup les professeurs qui reçoivent nos élèves ukrainiens
16:40 et particulièrement madame la directrice de l'école de survilliers qui est toujours
16:45 là et qui, d'une certaine manière, est la représentante de tous ces collègues d'école,
16:53 collège ou lycée qui ont accueilli ces élèves ukrainiens, mais qui accueillent des élèves
16:59 allophones.
17:00 Je voudrais remercier tous les collègues du PE2A qui, je sais, ont à cœur d'accompagner
17:08 les élèves le plus rapidement possible vers un régime ordinaire.
17:13 Et je sais leur engagement et je sais aussi leur prouesse et leur compétence justement
17:23 sur la question du plurilinguisme.
17:25 Je leur demande d'être des passeurs de façon à convaincre leurs collègues de langue,
17:35 mais, enfin tous leurs collègues, mais je dirais, pour reprendre quelques éléments
17:41 de François Savine, les collègues de lettres en particulier, qui parfois considèrent que
17:47 ne pas savoir lire en français signifie ne pas savoir lire du tout.
17:52 Voilà, et puis évidemment je remercie très très chaleureusement madame Valérie Smet
17:58 qui nous a nourries je pense.
18:02 Merci beaucoup à tous et à toutes.
18:05 Au revoir.
18:06 Merci beaucoup Valérie.
18:07 Merci Marie.

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