Le directeur d'Atlantico, Jean-Sébastien Ferjou, au sujet des protestations à l'encontre de Gérard Depardieu, dans Soir Info : «Je crois qu'il y a deux choses à distinguer. La justice, où quand on est pas condamné, on est présumé innocent. Il y a aussi un droit à la réprobation [...] Quand vous avez beaucoup de femmes qui dénoncent les mêmes faits, ça dit quelque chose de la personne qui en est accusée».
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00:00 Je crois qu'il y a deux choses à distinguer.
00:01 Il y a la justice, et vous l'avez dit,
00:03 quand on n'est pas condamné, on est présumé innocent.
00:06 Après, il y a aussi un droit à la réprobation.
00:08 Malgré tout, il y a une répétition dans les accusations.
00:10 Ce n'est pas exactement la même chose
00:12 qu'une seule accusation portée de manière isolée.
00:15 Quand vous avez beaucoup de femmes,
00:16 et on sait quand même que les accusations de viol,
00:18 elles peuvent être difficiles à qualifier,
00:20 parce que déjà, il y a le temps que la parole se libère,
00:22 il y a le fait d'établir la matérialité des faits.
00:24 Bref, ça peut être difficile.
00:25 Quand vous avez beaucoup de femmes qui dénoncent les mêmes faits,
00:28 pardon, quand même, ça dit quelque chose
00:30 de la personne qui en est accusée,
00:32 parce que ce ne sont pas des femmes qui se connaissent entre elles.
00:34 Maintenant, il me semble qu'on peut distinguer la réprobation.
00:37 Elles font valoir leur réprobation.
00:39 C'est leur droit de l'interdiction,
00:42 ou du fait d'empêcher des gens d'aller voir un spectacle.
00:44 Ça, c'est encore autre chose.
00:45 ♪ ♪ ♪
00:48 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]