• l’année dernière
Depuis la guerre en Ukraine, les céréaliers géorgiens ont beaucoup planté, de peur de manquer. Mais alors que la récolte s'annonce, leurs stocks précédents n'ont pas baissé : c'est la farine russe que les minoteries géorgiennes achètent, bien moins chère.

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Transcription
00:00 Mindia Gushikashvili a semé deux fois plus de blés cette année.
00:07 Comme de nombreux agriculteurs géorgiens, il a vu grand de crainte que son pays manque
00:12 avec la guerre en Ukraine.
00:13 Les récoltes c'est dans quelques semaines, mais les granges sont encore pleines des récoltes
00:18 précédentes.
00:19 Selon les agriculteurs, le loyer des terres a augmenté cette année.
00:39 Mais ce n'est pas le seul problème.
00:41 Les experts affirment que la demande de blé a diminué en raison de la politique économique
00:48 russe.
00:49 La Géorgie dépend beaucoup du marché des récoltes russes.
00:53 La farine russe étant moins chère, les importateurs géorgiens préfèrent se tourner vers le
01:01 puissant voisin.
01:02 Ici, les moulins sont donc à l'arrêt.
01:05 Selon le ministère de l'Agriculture géorgien, tout est fait pour trouver une solution qui
01:33 n'impactera pas le prix du pain.
01:34 Entre temps, la récolte arrive dans moins d'un mois et les agriculteurs n'ont aucune
01:45 idée de la manière dont ils vont la stocker alors que l'ancienne récolte est encore humide
01:51 et invendue.
01:52 "C'est comme ça"
01:58 [Réalisé par Neo035]

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