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00:00 La France bouge, la pépite du jour.
00:04 Alors B, c'est un projet qui est né il y a quelques semaines ?
00:07 Alors c'est un projet qui est sorti il y a quelques semaines, mais qui est né il y a une bonne année maintenant.
00:11 Voilà, donc il est sorti il y a quelques semaines.
00:14 Mathieu, vous avez 40 ans, vous avez fait une école de commerce
00:17 avant de commencer votre carrière dans la maroquinerie, je crois que vous avez travaillé chez Lancel.
00:21 Ensuite, vous avez lancé votre propre marque de maillots de bain. C'était quoi comme marque ?
00:26 C'était une marque qui s'appelait Les Insurgés, c'était des maillots de bain pour hommes.
00:28 On avait fait aussi une série de sous-vêtements, de chaussettes.
00:31 Elle a été revendue ?
00:33 Non, ça a duré un temps et puis en fait c'est un projet qui n'a pas survécu.
00:37 Qui n'a pas survécu, mais oui, mais c'est ça la fibre entrepreneuriale que vous avez.
00:41 Vous montez, bon ça vit pas, c'est pas grave, vous remontez d'autres boîtes, c'est ça être entrepreneur ?
00:46 C'est ça être entrepreneur, oui.
00:48 Alors c'est des échecs qui ne font pas forcément plaisir, mais au moins on en tire quelques leçons.
00:54 C'est de savoir faire vivre un produit, faire vivre un projet.
00:59 Ne pas partir, peut-être baisser dans quelque chose sans y avoir bien réfléchi avant,
01:05 en se disant "si je lance ces produits-là, je vais gagner ma vie".
01:08 Mais vous savez qu'aux Etats-Unis, vous commencez à avoir de la valeur quand vous vous êtes planté,
01:12 vous êtes remonté et vous êtes replanté, et c'est là où il y a quelque chose d'intéressant.
01:17 Donc c'est bien, vous êtes resté dans cette fibre entrepreneuriale,
01:20 depuis une dizaine d'années vous vous êtes lancé dans la chaussure,
01:22 avec votre associée, la cofondatrice de Geese.
01:24 Avec Eva et Johan, mes deux associés.
01:26 Ça fait dix ans qu'on fait des chaussures, on a plusieurs marques de chaussures,
01:29 des chaussures de ville pour femmes, des chaussures des petites sandalettes d'été, des baskets.
01:37 On est aussi fabricant de chaussures pour des marques.
01:39 Donc vous connaissez l'univers de la chaussure, mais là vous vous lancez dans un tout nouveau projet,
01:43 cette chaussure, comme on dit, upcyclé, c'est-à-dire fabriquée à partir de nylon.
01:48 Vous allez nous raconter ce que c'est, vous êtes prêt pour le pitch Mathieu ?
01:50 Allons-y.
01:51 Allons-y.
01:52 C'est à vous.
01:54 On est donc trois fondateurs, on a travaillé dans la chaussure depuis une dizaine d'années,
01:58 et c'est un métier assez traditionnel la chaussure, du coup on a voulu venir avec quelque chose de différent.
02:05 Repenser un projet différemment en se disant, aujourd'hui il y a beaucoup de matières qui sont sur le marché,
02:11 il y a beaucoup de choses qui existent déjà, comment on pourrait réutiliser une matière pour la poser sur une chaussure ?
02:18 On est des passionnés de basket, on en porte beaucoup, et on s'est dit, on est tous nés dans les années 80,
02:24 on a grandi dans les années 90, c'est quoi le symbole des années 90 qu'on aimerait pouvoir refaire vivre ?
02:30 Et c'est venu comme une évidence le coupe-vent.
02:33 Donc il y a une marque très connue qui s'appelle Kaoui, qui symbolise ce coupe-vent des années 90,
02:39 qu'a porté Sophie Marceau dans La Boue, Mème si Solar, le chanteur d'Oasis,
02:46 et il s'avère que ce coupe-vent vintage, comme c'est une matière nylon, on peut l'utiliser sur de la basket.
02:53 Merci pour votre pitch Mathieu Pinon, fondateur de BISS, vous en avez apporté, vous pouvez nous la montrer,
02:58 surtout nous la décrire pour les auditeurs d'Europe.
03:01 Alors c'est une basket, une sneaker running, c'est une running, on a du coup une partie de nylon,
03:09 chaque fois qu'on trouve un Kaoui, ce qu'il faut savoir c'est que chaque Kaoui est retravaillé en assemblage de couleurs sur la basket.
03:16 Elle est très belle, elle est dans les tons un peu violet, un peu de vert, il y a des parties de cuir pour que la matière se tienne quand même,
03:24 c'est une basket hyper légère, hyper souple, qui a été utilisée par les films du bureau.
03:28 Donc là il y a combien de Kaoui dans cette basket ?
03:30 Alors justement, la complexité de ce projet c'est que chaque série est très exclusive,
03:35 c'est-à-dire qu'avec un Kaoui, quand on a choisi, on achète des Kaoui en gros, on les trie au bureau,
03:41 l'astuce fait des compositions de couleurs sur la basket, qui aujourd'hui est de la basket blondie, c'est une basket unique, unisex,
03:47 on a lancé la femme, on va lancer l'homme en septembre, et ensuite le Kaoui part dans un atelier de réinsertion,
03:55 de femmes à côté de Paris, pour être nettoyé, découpé, et ensuite il part au Portugal pour être assemblé sur la chaussure.
04:00 Chaque Kaoui nous permet de fabriquer entre 4 et 10 paires de baskets.
04:06 Donc il faut se dire qu'une personne qui va faire un 38 aura peut-être une basket 38 de la marque BISS, en exclusivité sur le marché français.
04:14 Donc vous misez sur la rareté, sur le recyclage, et une partie de fabrication française.
04:22 Il coche toutes les cases, Sophie Grégoire, présidente d'Aniel.
04:25 C'est formidable, c'est réinventer la basket comme ça, qu'on voit depuis tout le temps, toujours, et la réinventer, en plus elle est super belle.
04:35 - Merci, c'est gentil. - Elle est très très belle, c'est vrai. Elle est confortable ?
04:38 - Il faudra demander au fil du bureau, mais pour l'instant on la porte tout le temps.
04:41 - Et vous, vous ne la portez pas ? - En septembre, l'homme c'est septembre.
04:44 - Ah, l'homme c'est septembre, d'accord. - On n'est pas encore au point sur l'homme, donc on attend d'être complètement au point avant de lancer.
04:48 - Vous aimez Déborah ? - Oui, j'adore.
04:51 - Avec vous, on a la sneakers de la tête, vous c'est la sneakers du pied, et avec vous Sophie Grégoire, c'est la sneakers des mains.
04:57 - Oui, on a déjà trouvé un modèle. Je le cherche depuis dix ans, et dans la nouvelle collection, un nouveau gant qui fait vraiment penser à une sneakers.
05:07 - Et il sort quand ? - Là, en septembre.
05:10 - Ah, très bien, très bien. Vous restez avec nous Mathieu, si vous êtes ici dans la France Bouche, parce que vous démarrez cette partie de votre activité,
05:17 c'est-à-dire la partie de ces baskets à base de caouet, et donc on va demander conseil à Nathalie Carré, dont c'est le métier d'accompagner les entreprises qui démarrent.
05:24 - Bonjour Nathalie. - Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
05:27 - Donc Mathieu a besoin, évidemment, de visibilité, parce que des baskets, il y en a des tonnes, et partout.
05:33 - Il y en a des tonnes ? Bah oui, avec BIS, quand on dit que la mode c'est un éternel recommencement, elle a preuve.
05:40 - Et alors ce BIS justement de votre marque, évidemment ça peut servir à incarner la seconde utilisation d'un coupe-vent,
05:46 mais aussi le côté "on prend les mêmes" ou presque "et on recommence".
05:50 Et c'est peut-être sur ces bons souvenirs et sur les émotions qu'ils suscitent qu'il faut jouer pour vous faire connaître.
05:55 Sur votre site, vous parlez de la Madeleine de Proust stylistique, vous invoquez, vous l'avez dit, Vic de la Boum,
06:00 bref, des souvenirs qu'on a probablement oubliés et que vous allez nous aider à nous remémorer pour donner envie d'acheter.
06:05 Mais sur votre site UDIV, aussi vous dites "blondie, la basket upcyclé à partir de coupe-vent vintage".
06:10 On est un peu loin des émotions. Le côté upcyclé, c'est la méthode, le comment.
06:15 Or les consommateurs, ils n'achètent pas une méthode, mais un pourquoi. Pourquoi ces baskets existent ?
06:20 Donc d'abord, on a envie d'acheter vos sneakers parce qu'elles nous replongent dans des souvenirs qu'on a envie de partager avec nos ados, par exemple,
06:25 avec nos amis du même âge, parce qu'elles ont du peps et parce qu'elles sont en édition limitée.
06:30 Ensuite, il y a le confort, puis l'upcycling qui peut être important pour une catégorie de personnes et pas doute du tout pour d'autres.
06:37 Alors sur votre site, on a envie de voir des photos des années 80-90, d'écouter quelques extraits de musique de ces années-là,
06:42 de revoir quelques extraits des films cultes de ces années, bref, de replonger et donc de lire que Blondie propose des baskets qui font revivre nos années La Boum, par exemple.
06:50 Sans oublier quand même de valoriser le confort, voire la technicité, parce qu'on parle quand même de 195 euros la paire.
06:56 Mais évidemment, ça ne suffit pas, il faut aller à la rencontre des clients potentiels.
07:00 La basket, ça peut être un achat raisonné et on cherche un modèle en particulier, mais ça peut être un coup de cœur.
07:05 Et il faut donc que le client vous croise sur son parcours de flânerie numérique ou physique,
07:09 alors qu'il ne pense pas spécifiquement à acheter une paire de baskets à ce moment-là.
07:12 Donc, vive les partenariats !
07:14 Alors, je vous proposerais bien des partenariats avec des marques de vêtements qui sont spécialisées dans le vintage,
07:18 mais vos baskets sont surtout pleines de peps et en édition limitée.
07:22 Donc, je pencherais plutôt pour un rapprochement avec Benetton ou From Future,
07:26 qui proposent des pulls hyper gays, hyper colorés.
07:29 Ah oui, c'est très sympa !
07:31 Ou les chaussettes Archie Duchesse aussi, qui ont une gamme hyper colorée également,
07:35 et puis une collection illimitée.
07:37 Ou bien des nouvelles marques de maroquinerie qui remettent les couleurs à l'honneur avec les petites séries.
07:41 Enfin, bien sûr, enfin, mais pourquoi pas, Agnès, qui a déjà quelques collaborations,
07:47 et qui propose des gants, et les gants mais gays !
07:50 Oui, pourquoi pas ! Vous faites votre marché aujourd'hui.
07:53 Décollab avec Capuche, avec BISS, et puis vous reviendrez surtout nous en parler,
07:58 parce que ça c'est important.
08:00 Vous fonctionnez en ce moment en fonds propres Mathieu, pour BISS ?
08:04 Vous allez chercher des financements j'imagine ?
08:06 C'est possible dans le futur, oui.
08:07 Alors Nathalie, quel conseil pourriez-vous lui donner ? Vous êtes la pro des financements, vous.
08:11 Ah ben oui, mais c'est toujours la même question !
08:13 La question c'est "Demain ?"
08:14 Pourquoi vous ?
08:15 Ah, je change de question Lisbeth !
08:17 Pourquoi vous ? Oui, vous avez raison, mais aussi "Quoi demain ?"
08:19 Parce que quand on investit, finalement que ce soit dans un bien immobilier ou une entreprise,
08:23 on le fait en anticipant un gain potentiel.
08:25 Ou pas, et dans ce cas c'est le rapprochement des valeurs qui joue,
08:29 mais là encore on veut savoir, on va en savoir plus sur "Demain"
08:32 pour s'assurer que l'alignement des valeurs est réel.
08:34 Alors aujourd'hui vous upcyclez des coupes ventes des années 80-90,
08:37 mais comment vous voyez-vous dans 5 ou 10 ans ?
08:39 Est-ce que ce serait une nouvelle marque de sneakers upcyclée avec un décor,
08:43 si je peux dire, des années 80-90, ou plus largement une marque de mode
08:46 qui fait revivre nos 20 ans, qu'il s'agit de baskets, de sacs, de mocassins ou autres ?
08:50 Alors si le côté "les émotions de nos souvenirs", le côté "Madeleine de Proust stylistique"
08:54 est plus important pour vous que l'objet "basket" en lui-même,
08:57 gardez cette ligne et déclinez-la, soit avec des tissus typiques de l'époque,
09:01 comme le coupe-vent ou le jean, vous vous souvenez du jean bleu neige qu'on portait ?
09:04 Oui.
09:05 Eh oui, mais d'ailleurs les jeunes leur portent toujours.
09:07 Ou bien le bandana, ou bien ces couleurs typiques de l'époque, comme le rose flashy.
09:11 Vous vous souvenez, il était très flashy ce rose.
09:13 Mais peut-être que vous pouvez aussi choisir l'angle "édition limitée"
09:16 et le pousser vers une hyper personnalisation.
09:18 C'est déjà un peu le cas, l'angle "édition limitée".
09:20 Numéroté, aussi.
09:21 Numéroté, c'est ce que vous disiez tout à l'heure, oui.
09:23 Et si on vous demandait de faire nos propres baskets avec notre propre coupe-vent
09:28 qu'on a gardé dans un carton dans le grenier de nos parents,
09:30 ou un vêtement qu'on aime vraiment beaucoup, mais qu'on ne peut plus porter
09:33 parce qu'il est trop abîmé, par exemple ?
09:35 À vous de choisir le cap que vous voulez donner à votre entreprise,
09:39 et en fonction de ça, le profil des investisseurs,
09:41 qui pourraient rejoindre l'aventure, peut-être différent.
09:44 Vous pouvez chercher des business angels, ça c'est classiquement.
09:47 Mais vous pouvez aussi constituer une sorte de club des fans des séries des années 80-90,
09:52 ou plutôt fédérer les clubs qui existent déjà.
09:54 Certains auraient peut-être envie de contribuer pour que votre marque se développe
09:57 et qu'ils puissent porter des baskets avec le cuir de David Hasselhoff dans K2000,
10:01 quelques dorures des bijoux de Barracuda dans l'agence Tourisque,
10:05 voire le S du Superman des années 80-90.
10:07 Vous êtes hyper vintage aujourd'hui, Nathalie.
10:08 Ah bah oui.
10:09 Alors moi j'ai 10 ans de plus que vous, voyez-vous.
10:11 Non, non, mais parce que K2000, vous connaissez Nathalie ?
10:14 Ah ça va, ça me rassure.
10:15 Ah bah oui, je suis peut-être pas la plus vieille finalement.
10:19 Alors voyez-vous, j'ai 10 ans de plus que vous,
10:22 mais la préparation de l'émission m'a permis de replonger dans mes jeunes années
10:25 et de me souvenir des moments que je passais devant la télé
10:28 avec mon frère à regarder des films et des séries,
10:30 des moments partagés avec mes amis à parler de ce que nous avions vu la veille.
10:33 Alors merci pour cette malaise de proue stylistique.
10:35 Et gageons que Bise de Brans devienne la marque de mode,
10:38 pleine de peps et de souvenirs qui crée du bonheur et des fourrures.
10:41 Franchement Nathalie, vous leur avez fait le marketing un peu de la marque
10:46 parce que vous nous donnez envie avec tout ce que vous venez de nous décrire.
10:49 Merci beaucoup Nathalie Carré.
10:51 Une réaction Mathieu ?
10:53 Vraiment hyper intéressant.
10:55 Parce que c'est vrai que quand on a le nez dans le guidon,
10:57 il y a des choses qu'on ne voit plus.
10:59 Donc il y a des réflexions sur la partie navigation sur le site,
11:02 des images qu'on véhicule et tout ça qui peuvent être intéressantes.
11:06 Oui, tout à fait.
11:07 En tout cas Nathalie, vous nous avez emmené dans les années 80-90
11:11 avec K2000 ou encore l'agence touriste.
11:13 Ça fait du bien.
11:15 Ça fait du bien.
11:16 Merci Nathalie.
11:17 On vous retrouve évidemment lundi pour vos précieux conseils.
11:20 Sophie Grégoire, vous êtes la présidente d'Agnel.
11:23 Je reviens vers vous parce que vous,
11:25 c'est aussi l'histoire de l'entreprise qui fait votre force.
11:30 C'est ce qui vous démarque.
11:31 C'est le fait que vous ayez pu rebondir à chaque fois.
11:35 Vous avez donc pu racheter l'entreprise au moment où vous l'avez vendue,
11:40 vous l'avez rachetée.
11:42 Et vous avez toujours cette licence Dior ?
11:44 Alors c'est très amusant parce que quand maman a voulu vendre,
11:48 l'acheteur ne voulait vendre que si la licence Dior continuait
11:53 parce que c'était 80% de l'activité.
11:55 Et à l'époque, s'idée de Toledano qui était le président Dior,
12:00 de manière extrêmement sympathique et humaine,
12:05 a laissé cette licence, a prolongé la licence pendant deux ans
12:09 pour que maman puisse vendre son entreprise.
12:13 Et deux ans après, quand je suis revenue le voir pour lui dire
12:17 "écoutez, c'est vraiment, j'ai tellement de choses à faire,
12:19 tout ça n'était pas prévu, est-ce que vous pouvez encore nous laisser encore un an ?"
12:23 Et il a encore accepté.
12:25 Et c'était formidable.
12:27 Et à ce moment-là, ça a été fantastique de voir combien
12:30 les Galeries Lafayette m'ont offert la Galerie des Galeries
12:34 pour faire une exposition et présenter notre savoir-faire.
12:37 Comment tous nos partenaires, la Maison Longchamp nous a beaucoup soutenus.
12:43 Donc finalement, votre succès, c'est vos fournisseurs, vos clients,
12:46 c'est ce qui a fait que vous avez tenu et résisté à chaque fois ?
12:49 Tout le temps.
12:51 Et c'est toujours le cas aujourd'hui ?
12:53 C'est vraiment une grande famille.
12:55 Là, de notre famille à nous, c'est en continu.
12:59 Et on a toujours été extrêmement soutenus et aidés et aimés.
13:04 Et aimés, et en plus de ça, vous étiez au courant pour
13:09 la 57ème édition du Super Bowl américain ?
13:13 Non, on ne sait jamais, il y a toujours ces trois lettres, "VIP".
13:16 Donc on ne sait pas, vous savez qu'ils sont intéressés ?
13:19 Alors pour les auditeurs, ça s'était déroulé le 12 février dernier,
13:23 la superstar Rihanna est apparue sur scène dans un long manteau rouge
13:28 signé Alaya, avec des gants fabriqués à Saint-Junien.
13:35 Et en fait, la manche du manteau était un gant.
13:40 Donc voilà, et on est extrêmement fiers.
13:44 *Musique*
13:55 Rihanna au Super Bowl le 12 février avec des gants Agnès.
13:58 On peut dire que c'est un énorme coup de pub,
14:01 parce que Rihanna c'est aussi un public qui est plus jeune,
14:04 qui ne connaît pas forcément Agnès.
14:06 Ça vous fait venir des clients ça ?
14:08 Alors oui, en tout cas c'est une énorme fierté pour les artisans de Saint-Junien.
14:13 Nous avions fabriqué les gants de Carla Bruni
14:17 quand elle a rencontré la reine Elisabeth,
14:20 puis Madame Trump pour la vestiture de son mari,
14:23 puis Madame Macron...
14:25 Et vous les rencontrez à chaque fois vous ?
14:26 Alors non, parce que les essayages sont souvent faits par les maisons.
14:30 En revanche, ma fille était allée à New York pour l'essayage de Madame Trump.
14:35 Alors elle était restée en bas de la tour,
14:37 mais on a des photos rigolotes sur l'essayage.
14:41 Vous restez avec nous tous les trois,
14:44 Mathieu Pignon fondateur de Biz,
14:45 Déborah Onah pour Capuche,
14:47 et vous Sophie Grégoire, vous êtes la présidente,
14:49 Daniel, à suivre la saga du jour.