Retrouvez le replay de la 1ère étape du 26/05/2023.
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00:00:00 [Musique]
00:00:08 Allez on va filer tout de suite sur cette première étape des boucles de la Mayenne,
00:00:12 la première après le prologue hier, Zinglé et Kosnefroy qui sont déjà bien dans l'ice.
00:00:18 On a aussi un beau programme sur la chaîne d'équipe.
00:00:20 Toute la journée vous aurez l'équipe de Greg, ensuite dans la foulée tout à l'heure à partir de 17h15,
00:00:26 l'équipe du soir entre 18h45 et 20h30 et puis une magnifique soirée de football.
00:00:31 Ça commencera par la Ligue 2 entre un match pour un match entre Caen et Saint-Étienne avec Johan Rio et Pierre Bouby
00:00:37 et puis ça continuera avec la Coupe du Monde de FIFA U20.
00:00:40 Ce sera l'Argentine contre la Nouvelle-Zélande aux alentours de 22h50.
00:00:45 Bref, le sport ne va pas s'arrêter.
00:00:46 Aujourd'hui on a déjà bien démarré avec cette première étape.
00:00:50 Les hommes de tête sont bien présents avec un coureur qu'on a l'habitude de voir devant un Français
00:00:54 qu'on a déjà reçu sur le plateau, ça va frotter Patrick.
00:00:57 Oui merci Claire, effectivement.
00:01:00 Avec pour l'instant 5 coureurs échappés, 5 coureurs vous le voyez qui sont sortis
00:01:05 dès les premiers kilomètres de cette étape et vous avez les noms qui s'affichent
00:01:09 avec 3 équipes continentales françaises représentées.
00:01:12 Maël Guégan, justement un habitué des échappés au long cours, on en reparlera.
00:01:16 Thomas Deveau et Célestin Guillon sont ensemble
00:01:21 et ils sont en compagnie de 2 autres coureurs.
00:01:24 Un coureur danois de la formation 1EX, il s'agit de Jakob Inksoll
00:01:28 et le coureur hongrois de la formation Human Powered Elf, Barnabas Peck.
00:01:33 Voilà donc en ce qui concerne les échappés.
00:01:35 Une échappée qui à l'heure actuelle possède entre 4 minutes 30 et 5 minutes d'avance sur le peloton
00:01:42 et surtout une échappée qui arrive dans les premières difficultés.
00:01:45 Et quelles difficultés messieurs !
00:01:47 Puisque le peloton n'y est pas encore mais nous allons arriver tout simplement au Mont des Avaloires.
00:01:52 Tous ceux qui habitent l'ouest de la France ont un jour entendu parler du Mont des Avaloires
00:01:57 ou alors on ne leur a pas tout appris en classe à l'école primaire.
00:02:01 Et oui le Mont des Avaloires c'est le point culminant de l'ouest de la France.
00:02:05 Le Mont des Avaloires, on en fait une montagne, ça n'en est quand même pas tout à fait une.
00:02:10 On est d'accord Kevin Reza ?
00:02:11 Non, vous avez tout à fait raison, c'est pas non plus assurmentable
00:02:14 pour ces coureurs de haut niveau.
00:02:17 Ils vont passer à une répétition.
00:02:20 Il reste 129 kilomètres avec 4 minutes 43 de retard sur l'échappée.
00:02:25 Ça va passer vraiment comme une lettre à la poste.
00:02:28 Alors on a dit tout à l'heure que justement il y avait du dénivelé.
00:02:33 Vous avez entendu Pierre Roland qui pour nous a fait le repérage de cette étape
00:02:38 et notamment de ces portions difficiles.
00:02:40 Et puis je vous ai entendu dire messieurs, surtout vous Kevin,
00:02:44 que si l'on voulait justement éviter à Arnaud Desmars de reprendre des secondes de bonification,
00:02:48 il fallait peut-être lancer la course de loin.
00:02:51 Est-ce que le Mont des Avaloires, si loin de l'arrivée,
00:02:54 on est à plus de 100 kilomètres de l'arrivée, pourrait être finalement le coup d'envoi ?
00:02:58 Parfois on a franchi cette difficulté sur les boucles de la Mayenne
00:03:03 mais également sur le circuit de la Sarthe dans le passé.
00:03:06 Et on avait souvent l'habitude de retrouver le Mont des Avaloires
00:03:10 sur les hauteurs de pré-empail plutôt dans le final.
00:03:13 J'ai envie de dire oui, c'est vraiment l'endroit propice pour lancer la course
00:03:16 mais après on n'a pas les trois fantastiques au départ,
00:03:19 Mathieu Van Der Poel, Wout van Aert et puis Bogacar.
00:03:22 Il faudra changer ça d'ailleurs.
00:03:24 Je trouve que ça manque, peut-être pas pour Mathieu Van Der Poel mais aux deux autres.
00:03:28 Exactement.
00:03:29 Ça manque peut-être.
00:03:30 De course française.
00:03:32 Maintenant ça sera un peu différent.
00:03:36 C'est une course qui se court différemment.
00:03:40 Je pense que maintenant, s'ils ne s'activent pas une équipe comme AG2R
00:03:45 pour faire bouger les choses, il y aura vraiment un sprinteur à abattre
00:03:50 et il sera difficilement à abattre.
00:03:52 C'est quoi ces panneaux Pierre-Roland ? Expliquez-nous.
00:03:55 C'est une installation faite par les boucles de la Mayenne
00:04:00 qui permet de définir des zones pour que les assistants ravitaillent.
00:04:05 On voit sur la droite les petits carrés jaunes.
00:04:08 Un marquage au sol.
00:04:10 C'est les coureurs qui vont aux assistants et pas les assistants qui s'avancent.
00:04:15 Au final il y a un effet de quinquonce.
00:04:17 C'est-à-dire qu'un assistant s'avance, pour être devant l'autre il se réavance
00:04:21 et au final on se retrouve avec des assistants sportifs qui donnent des musettes
00:04:24 qui sont complètement au milieu de la route.
00:04:26 Ça c'est le cas partout.
00:04:27 Sauf ici.
00:04:28 C'est vraiment typique à cette épreuve.
00:04:31 Je pense que ça pourrait être instauré dans d'autres épreuves
00:04:34 parce que ça permet de mettre un peu d'ordre dans des zones où il y a une anarchie.
00:04:39 Là au moins c'est rangé en fonction du premier, du classement général de chaque équipe.
00:04:44 C'est typique, ce n'est pas marqué dans le règlement,
00:04:48 mais c'est vraiment typique à cette organisation.
00:04:52 On voit qu'on est au pied du Mont des Avaloires.
00:04:56 L'équipe AG2R s'est portée à l'avant.
00:04:59 A mon avis ce n'est pas pour donner un petit coup de main aux coureurs du AE.
00:05:03 Je pense très sincèrement qu'ils ne durcissent pas dans cette ascension.
00:05:07 Je ne vois pas comment ils peuvent échapper à un sprint.
00:05:09 On a bien compris au briefing avec Cyril Desseles
00:05:13 que ce n'était pas le but d'avoir trois sprints du côté de l'équipe AG2R.
00:05:17 Ils prennent le manche.
00:05:18 Ils prennent le manche alors qu'on rappelle que Benoît Costefroy est troisième du classement général.
00:05:22 L'équipe UE roulée en tête, contrôlée la course pour le leader de la course
00:05:25 qui appartient à cette formation des Emirats Arabes Unis, Ivo Oliveira.
00:05:30 Mais le Portugais ne devance que de trois secondes.
00:05:34 Deux secondes 91 centièmes hier.
00:05:37 Les centièmes peuvent avoir leur importance en cas d'ex aequo évidemment
00:05:41 puisque c'est ce qui permettra de départager les coureurs classés dans le même temps.
00:05:44 Benoît Costefroy est troisième.
00:05:46 Et n'oublions pas le leader de l'équipe Cofidis, Axel Zinglet.
00:05:50 Lui est également à deux secondes, deux secondes toute tronde du leader actuel de la course.
00:05:57 Donc chez AG2R Citroën, on applique finalement ce que vous attendiez.
00:06:02 Alors durcir, ce n'est pas attaquer.
00:06:04 Durcir, c'est profiter de chaque passage escarpé pour fatiguer un petit peu les hommes du peloton
00:06:09 afin que dans le final, on ne garde que les plus forts.
00:06:12 En effet, ça me paraît compliqué parce que le Mont des Avaloires, c'est une difficulté certes.
00:06:18 Mais ça ne fait que 4 kilomètres à 4% de dénivelé.
00:06:23 Ça va être compliqué de distancier qui que ce soit.
00:06:25 Justement, en plus, ils le font au train.
00:06:27 Il n'y a pas vraiment de changement de rythme violent.
00:06:29 On voit Franck Bonamore qui est en deuxième position, qui attend son heure.
00:06:33 Donc on va attendre un peu de voir comment ça va dérouler cette ascension-là.
00:06:38 Alors, au commentaire évidemment, Pierre Roland, Kevin Reza, vous les entendez.
00:06:42 Mais alors que l'on quitte la route principale, on va également retrouver sur la moto l'équipe
00:06:47 Thomas Vauclaire. Thomas Vauclaire dans le Mont des Avaloires.
00:06:50 Un mont évidemment qu'il connaît très bien.
00:06:53 Thomas, bonjour. Bienvenue sur notre antenne. On a plaisir à vous retrouver.
00:06:57 Parlez-nous justement de la façon dont cet échappé vit ces kilomètres de course
00:07:03 maintenant que l'on arrive dans les principales difficultés.
00:07:06 Bonjour Patrick. Bonjour Pierre. Bonjour Kevin.
00:07:13 Et puis bonjour à toutes et à tous. Très heureux de vous retrouver.
00:07:17 Et bien écoutez, comment cet échappé aborde cette côte de pré-empail ?
00:07:21 Au train, cinq coureurs échappés, vous l'avez dit, depuis de nombreux kilomètres.
00:07:26 Trois Français. Condition idéale pour pratiquer le cyclisme, comme on dit, 20 degrés.
00:07:31 Ils ont dû avoir la formation également, puisque avec 4 minutes 30, vous l'avez dit,
00:07:36 entre 4 minutes 30 et 5 minutes d'écart avec le peloton, ça ne sert à rien de s'exciter devant,
00:07:41 de mettre trop de force. Il faut en garder un petit peu pour la fin.
00:07:43 Mais je ne pense pas qu'il soit surpris d'entendre qu'il y ait une équipe World Tour qui tente quelque chose.
00:07:48 Et c'est bien vu de la part de l'équipe AG2R Citroën, puisque je vous ai entendu,
00:07:53 c'est vrai qu'on est loin de l'arrivée, c'est clair, plus de 100 kilomètres.
00:07:57 Mais il ne faut pas oublier que sur ce genre de profil, je rappelle que la route est étroite,
00:08:01 qu'il y a également du vent, même si ce n'est pas la tempête, mais ça souffle quand même bien.
00:08:05 Les équipes qui vont prendre les choses en main, si elles passent à l'offensive,
00:08:08 elles vont certes faire des efforts, mais les coureurs qui vont limiter la casse derrière
00:08:12 ou qui vont revenir après les parties un petit peu sélectives, ils vont en faire tout autant.
00:08:16 Donc ça ne sera jamais perdu, même si ça se regroupe après, on n'en est pas encore là.
00:08:20 Les 5 coureurs de tête sont dans la partie, bientôt dans 300 mètres,
00:08:23 ils arriveront dans le virage à gauche où il y a le plus fort pourcentage,
00:08:26 on va dire aux alentours des 13-14% sur 100 mètres.
00:08:29 13-14% sur 100 mètres, encore une question Thomas Vauclair.
00:08:33 On voit l'échappée qui va monter évidemment sur un tempo qu'on imagine régulier,
00:08:38 parce que c'est dans son intérêt de rester à 5 mètres aux avant-postes.
00:08:42 En ce qui concerne ce mont des Avaloires, dans la culture cycliste au sens large,
00:08:48 ce n'est pas le mont des Alouettes en Vendée, j'ai bien compris,
00:08:52 et vous connaissez aussi celui-là évidemment, mais c'est quand même un mont
00:08:56 que les coureurs connaissent assez bien, probablement un petit peu surcôté dans l'imagerie populaire.
00:09:02 Surcôté, je ne sais pas ce qui est sûr, vous avez cité le circuit de la Sarthe,
00:09:10 on rappelle que depuis cette année il est devenu le région pays de la Loire-Tour,
00:09:14 j'ai réussi à le dire de la première fois et dans le bon ordre Patrick, on va y arriver,
00:09:17 l'année prochaine je le ferai à chaque fois dans le bon ordre.
00:09:20 La différence c'est que là on est à plus de 100 km de l'arrivée,
00:09:23 lors du circuit de la Sarthe, c'est l'étape décisive pour le classement général,
00:09:27 c'était, puisque cette année on n'est pas venu, ici après en paille,
00:09:29 et ce n'est pas de la tarte, parce que ce qui fait la particularité de cette montée,
00:09:32 alors sur le circuit de la Sarthe c'est qu'elle était faite à plusieurs reprises dans le final,
00:09:36 de nombreux tours, ici on ne l'a passée qu'une fois, mais c'est surtout ces petites routes,
00:09:40 et ça ne redescend pas tout de suite, c'est exposé au vent un petit peu en haut,
00:09:44 donc oui c'est un petit peu surcôté, mais malgré tout ça a quand même décidé du sort,
00:09:49 très souvent, du classement général du circuit de la Sarthe,
00:09:52 et ce n'est pas un certain Pierre Roland qui s'était envolé sur cette étape de pré-en paille
00:09:57 pour remporter magnifiquement ce classement général du circuit de la Sarthe, qui me démentira.
00:10:01 - Et je peux vous dire, Thomas, et je peux le dire aussi aux téléspectateurs,
00:10:05 que pendant que je lançais effectivement sur le sujet Thomas Beauclair,
00:10:08 on avait notre Pierre Roland qui était là, et qui se, quand même, se bombait le torse,
00:10:13 parce qu'il n'en est pas peu fier finalement d'avoir vaincu le Mont des Avaloires,
00:10:17 et bien sûr le circuit de la Sarthe par la même occasion.
00:10:20 - Non, c'était, voilà, quand on le fait une fois c'est sûr que ça va casser un petit peu,
00:10:24 ça va revenir, mais quand on le fait 5, 6, 7 fois, et puis là avec l'arrivée au sommet,
00:10:28 c'est quand même très difficile avec la répétition.
00:10:32 Et là on voit Marc Sarraud, pour l'équipe AG2R Citroën,
00:10:37 qui met en route avec Franck Bonnard dans la roue,
00:10:41 et les UAE ont fait un peu la cassure, parce que ce n'était pas leur intention de rouler aussi vite,
00:10:46 et là c'est parti, les manœuvres ont commencé, l'échappée vient de perdre 45 secondes dans l'espace de 500 mètres.
00:10:52 Voilà, comme envisagé, comme l'expliquait Cyril Dessel au briefing,
00:10:57 on est là pour durcir du côté de l'équipage AG2R.
00:11:00 - Oui, mais alors, je veux aussi quand même temporiser un petit peu ce qu'on a dit aujourd'hui,
00:11:03 je ne voudrais pas qu'on pense que parce que le Mont des Avaloires est situé très tôt,
00:11:06 du coup le parcours est mal dessiné, ce n'est pas tout à fait ça.
00:11:10 La réalité c'est que derrière le Mont des Avaloires, et c'est la raison pour laquelle ça roule aussi de façon aussi tendue maintenant,
00:11:15 c'est qu'il va y avoir un enchaînement de côtes, qui ne sont peut-être pas toutes aussi difficiles que le Mont des Avaloires,
00:11:19 mais qui vont donner du piment à la course sur les 100 derniers kilomètres.
00:11:24 - Certes, il y a déjà des cassures à la 30e place. - Ça casse, ça casse très clairement.
00:11:29 - Et je pense qu'Arnaud Desmar doit être piégé dans cette cassure.
00:11:33 - Alors regardez justement le profil de cette étape, derrière le Mont des Avaloires, il y aura les Champs-Élysées.
00:11:37 - On ne le voit pas. - Vous ne le rêvez pas, on ne sera pas à Paris, mais on en reparlera des Champs-Élysées.
00:11:41 La côte du Château d'Eau, ça ce sont les côtes répertoriées, puis il y aura cette boucle autour de l'Assez-les-Châteaux.
00:11:46 On va voir, mais vous allez vous rendre très vite compte que, justement, sur ce rythme-là, on ne gardera pas un plateau complet.
00:11:54 Et qu'est-ce qu'on va faire derrière ? On est distancé pour certains coureurs, on va revenir une fois, deux fois,
00:11:59 et puis à un moment l'élastique va casser pour de bon.
00:12:02 - Boigny aussi distancé de l'avant de la course. Et qu'est-ce qu'ils vont faire ?
00:12:07 Les groupes à mains vont essayer de s'organiser et de rouler au train.
00:12:10 Et là, Benoît Cosnefroy qui passe à l'attaque dans la partie raide.
00:12:14 Le maillot jaune, vous l'apercevez, Ivo Oliveira est en troisième position.
00:12:18 Suivi de Juan Costiu pour Arkea-Samsic et le maillot jaune dans la roue.
00:12:22 Les manœuvres ont commencé à 104 km de l'arrivée.
00:12:25 Ça donne le tempo de cette course, souvent quand ça démarre sous les chapeaux de roue.
00:12:31 - C'est ça. Maintenant, on a l'habitude depuis quelques années, on a l'habitude de voir les courses se lancer très tôt.
00:12:36 - Et là, c'est le cas. Tu veux dire que les fantastiques ne sont pas là.
00:12:40 Benoît Costefroy se comporte en fantastique en prenant des risques de loin.
00:12:43 - C'est très bien joué de sa part et de son équipe.
00:12:46 Il assume son statut de favori des boucles de la Mayenne.
00:12:50 On voit que le maillot jaune a très bien réagi et Zingley aussi.
00:12:55 Donc voilà, c'est parti.
00:12:57 - Et vous vous souvenez peut-être qu'il y a deux ans, il avait déjà procédé de la sorte.
00:13:01 Il avait été repris, mais il avait attaqué aussi loin de l'arrivée qu'il le fait actuellement sur cette première étape.
00:13:09 A l'époque, c'était lors de la deuxième journée de course.
00:13:13 - Le maillot jaune qui craque à son tour.
00:13:15 Benoît, il y va. C'est Auline à 100 km de l'arrivée.
00:13:20 - Est-ce que c'est la bonne affaire d'aller aussi loin, c'est soleil à l'avant de la course.
00:13:24 - Ce qui va se passer, c'est que derrière, ils vont se regrouper, ils vont s'organiser.
00:13:28 Et à 100 km, Benoît, il ne va pas faire à 100 km tout seul.
00:13:31 - Et justement, Olivier Vérin, est-ce qu'on ne lui a pas dit, mais attends, relève-toi, tu as des équipiers derrière.
00:13:35 On va revenir sur lui un petit peu plus tard. On aura le temps.
00:13:37 Comment ça se passe là, selon vous, d'un point de vue tactique, autour de ces quatre cours ?
00:13:42 - Olivier Vérin, il faut qu'il reste un peu de temps avec son sprinter.
00:13:44 - Ce n'est pas ce qu'il fait là.
00:13:46 - Ce n'est pas ce qu'il fait, mais à sa place, j'aurais pu rester autour de son sprinter
00:13:52 pour éventuellement le ramener après et le laisser tout seul post-neuf fois à l'avant
00:13:58 et puis le faire mourir à petit feu, petit à petit.
00:14:01 - Le porteur du maillot vert, c'est Axel Zinglet, on l'appelle.
00:14:04 Les maillots distinctifs sont à l'avant de la course,
00:14:07 qui ne lui ont été attribués pas forcément de façon arbitraire,
00:14:10 hormis le maillot à poids, parce qu'il n'y avait pas de grimpeur hier.
00:14:13 Ah si, il y avait quand même la montée.
00:14:15 Je pense que c'est ce qui a permis le meilleur dans la montée hier du prologue,
00:14:19 à hériter du maillot à poids.
00:14:21 Maillot jaune sur les épaules d'Ivo Oliveira et maillot vert sur les épaules d'Axel Zinglet,
00:14:26 le quatrième homme, celui qui est en tête.
00:14:28 Il porte son maillot de marque, l'équipe Arkea, Samsic pour...
00:14:34 Ca y est, j'ai un trou de mémoire.
00:14:35 Kostiou qui est actuellement en première position et qui demande du soutien.
00:14:38 - Non, Oliveira, il ne peut pas laisser partir Benoît Kosnefroy,
00:14:41 pour la simple et bonne raison, c'est que Benoît Kosnefroy, il est à moins de 3 secondes.
00:14:45 Il est à 2 secondes 91 centièmes au classement général
00:14:49 et il y a des bonifications en cours d'étape.
00:14:51 Donc si Benoît va chercher des bonifications, il va s'emparer du maillot jaune.
00:14:55 Il se doit de rester dans la roue, il n'a pas le choix.
00:14:59 Et Juan Kostiou est également placé au général, il est 9ème à 6 secondes.
00:15:03 - C'est quand même une échappée à voyage.
00:15:05 - Oui, c'est les plus forts, le prologue a donné une hiérarchie
00:15:10 et on voit les plus forts se dégager immédiatement.
00:15:13 Donc voilà, qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
00:15:16 C'est qu'Oliveira va réussir à suivre parce qu'ils ont passé la partie la plus difficile.
00:15:21 Et il va embêter tout simplement Benoît Kosnefroy.
00:15:25 Ça va le perturber d'avoir Oliveira dans la roue et il va certainement couper son effort.
00:15:31 Donc là, les coureurs de tête sont en train de passer le meilleur grimpeur.
00:15:36 Donc c'est un classement de première catégorie.
00:15:38 C'est le classement qui attribue le plus de points sur cette épreuve.
00:15:42 - Oui, 8 points pour le premier qui passe en tête
00:15:44 alors que les autres attribueront 6 points à celui qui le franchira en tête.
00:15:48 8-6-4-2 je crois, de mémoire, et 1 point.
00:15:52 6-4-2-1 je crois pour les deuxièmes catégories.
00:15:56 Et on voit que tout le monde éprouve le besoin de récupérer au sommet de ce mont des Avaloires.
00:16:01 Montée difficile, brève, intense en tout cas avec Jacob Ingsol qui figure dans l'échappée matinale.
00:16:08 Et là on regarde un petit peu, là Ingsol dit "Oh là là, attention, il faut rester ensemble".
00:16:13 J'ai l'impression qu'il disait ça.
00:16:14 Derrière, certes ça roule mais on va quand même attendre de se regrouper.
00:16:17 C'est marrant, il a mis tout le monde dans le rouge et maintenant il veut que tout le monde reste ensemble.
00:16:20 C'est pas si simple.
00:16:22 Mais là on voit vraiment l'échappée, le contre avec Benoît Kostneufroy, Axel Zinglet et Kossiou temporisés.
00:16:30 Essayer de collaborer avec Benoît.
00:16:33 Le maillot jaune ne passe plus de relais.
00:16:36 Mais je reviens sur ce que j'ai dit tout à l'heure.
00:16:38 Je pense que la meilleure solution c'est de laisser mourir Benoît à l'avant.
00:16:42 Et puis il y a quand même 50 kilomètres pour le prochain sprint Bonif.
00:16:47 On aurait largement le temps de se refaire, de se réorganiser derrière pour revenir sur Benoît.
00:16:53 Alors on récapitule en ce qui concerne la situation de la course.
00:16:58 Pour l'instant, nous avons un homme qui s'est détaché dans l'ascension du Mont des Avaloires.
00:17:03 Et vous l'avez actuellement à l'image.
00:17:05 Il était dans l'échappée matinale.
00:17:06 C'est Barnabas Peck, le coureur hongrois de la formation...
00:17:12 Décidément c'est difficile pour moi aujourd'hui.
00:17:16 Barnabas Peck de la formation Human Powered Health.
00:17:19 Derrière, on a le reste de l'échappée.
00:17:21 Ah non, il est en retrait.
00:17:23 Il est en train de revenir sur les hommes de tête qui composent cette échappée.
00:17:27 Cinq hommes au total qui vont bientôt être regroupés ensemble.
00:17:30 Et puis il y a deux minutes derrière ces cinq coureurs, quatre contre-attaquants.
00:17:35 Ils sont sortis dans le Mont des Avaloires, autour de Benoît Coste-Neufroy qui a accéléré le premier.
00:17:41 Avec Yvos Le Verrat, le leader de la course.
00:17:44 Avec Axel Zinglet qui a terminé deuxième du prologue hier.
00:17:48 Et avec Ewan Costew qui lui, était également dans le top 10 de ce prologue hier.
00:17:53 Quatre coureurs du top 10 qui sont en train de se rapprocher petit à petit de la tête de la course.
00:17:58 Et qui ont déjà, vous le voyez, 45 secondes d'avance sur le reste du peloton.
00:18:03 J'imagine Thomas Beauclair que vous n'avez pas été totalement surpris par le fait que l'on voit effectivement la course se durcir.
00:18:11 De là à voir quatre coureurs du top 10 partir en contre-attaque, c'est quand même assez audacieux.
00:18:17 C'est audacieux mais c'est judicieux.
00:18:25 Ça rime en plus.
00:18:27 Il fallait tenter quelque chose.
00:18:29 Il fallait tenter quelque chose. Je suis derrière le groupe Cozneufroy, Costew, Zinglet et puis Olivera.
00:18:36 Ça roule. Benoît a fait, vu que c'est lui qui a provoqué la décision, il a fait une grosse partie du travail dans la montée.
00:18:42 Ça collabore très bien. J'ai l'impression que le maillot jaune a un petit peu plus de peine que ses trois compagnons à suivre le rythme.
00:18:48 En tout cas, ils ont déjà 30 secondes.
00:18:50 Entre 25 et 30 secondes, j'ai fait un petit pointage sur l'avant-garde du peloton.
00:18:54 C'est un terrain qu'il faut mettre à profit parce que si on laisse les équipes contrôler, on se dit "merde, on aurait peut-être dû essayer quelque chose, ça ne coûtait pas grand-chose".
00:19:06 Là, on a quatre équipes qui ont un favori pour le classement général qui sont représentées.
00:19:10 Ça roule très bien, les relais passent bien.
00:19:12 Là, on est dans une descente, on est à 91 km/h du côté de ces quatre coureurs.
00:19:16 Bref, il y a du sport et quoi qu'il arrive, comme je vous ai expliqué tout à l'heure, si ça revient dans le peloton, il y aura eu beaucoup d'efforts défaits également à l'arrière.
00:19:23 Mais on est parti pour une bonne partie de manivelle jusqu'à l'arrivée.
00:19:27 On vous rappelle que l'étape du Mont des Avaloires, cette étape qui emmène les coureurs à Lassay-les-Châteaux,
00:19:33 est peut-être l'étape la plus vallonnée, celle qui offre le plus de dénivelé parmi les quatre jours de course d'essai de ces boucles de la Mayenne.
00:19:43 Et là, la course est déjà bien lancée.
00:19:45 Si vous êtes en notre compagnie, je suis sûr que vous allez y rester.
00:19:48 On entre seulement dans les 100 derniers kilomètres avec les hommes de tête, avec l'heure poursuivante que vous avez ici à l'image,
00:19:54 et le peloton qui, pour l'instant, est pointé avec 2 minutes et 50 secondes de retard sur les cinq baroudeurs de l'échappée matinale.
00:20:02 On fait une page de publicité, on tourne une page et on se retrouve juste après.
00:20:07 Les écarts sont en train de se resserrer avec un regroupement partiel.
00:20:13 Les contre-attaquants emmenés par Benoît Cosnefroy, le leader de la course,
00:20:18 également Ivo Oliveira et puis Ewen Costew de l'équipe Arkea-Samsic,
00:20:23 sans oublier le jeune Axel Zingley de la formation Cofidis.
00:20:28 Cette contre-attaque vient d'être reprise par le peloton au moment où l'on aborde une côte sévère,
00:20:36 brève, intense, mais qui n'est pas répertoriée pour les meilleurs grappeurs.
00:20:43 Ça va contrer à nouveau avec un autre coureur de la formation AG2R Citroën qui tente de s'échapper à son équipe.
00:20:47 Franck Bonamour qui essaie de faire le jeu de son équipe, de créer du mouvement, de faire des contre-attaques.
00:20:53 Je pense qu'ils ne vont pas lâcher le morceau de suite parce qu'il y a des difficultés qui vont s'enchaîner.
00:21:00 Ça, ça va faire mal aux sprinters de renom pour la suite de la course.
00:21:05 Et je vous disais, les écarts se resserrent, surtout par rapport maintenant,
00:21:09 les contre-attaquants n'en parlent plus pour l'instant en tout cas,
00:21:11 mais on revoit l'image justement de ce regroupement.
00:21:15 Ewen Costew était en première position, le leader de la course avec le maillot jaune,
00:21:19 le portugais Oliveira, vainqueur du prologue hier, et puis également Axel Zingley et Benoit Kosnofroy.
00:21:26 Et regardez, dès que la route s'élève à nouveau, on a des tentatives, des coureurs qui accélèrent
00:21:32 et ça fait mal dans le peloton, d'autant que Pierre-Roland, on est toujours sur des routes extrêmement étroites.
00:21:36 Oui, là, on est sur des petits enchaînements de montées et descentes sur des routes étroites,
00:21:41 donc c'est difficile de se réorganiser.
00:21:43 Les Movistar qui ont bouché, ont fait le forcing pour revenir sur le groupe Kosnofroy.
00:21:49 Et là, on voit une nouvelle grosse cassure dans le peloton, des cassures.
00:21:53 C'est un moment fort, les coureurs vont vite arriver dans les Champs-Élysées,
00:21:59 une nouvelle ascension qui est répertoriée.
00:22:03 Et moi, je vois bien un regroupement général pour essayer d'aller se disputer les deux dernières bonifications
00:22:09 qui distribueront 3, 2 et 1 seconde à chaque sprint.
00:22:13 Et on sait que cette course se joue à coups de secondes, à coups de bonif,
00:22:17 donc voilà, tout est important et on met à profit le parcours
00:22:24 pour essayer de mettre de la difficulté pour les sprinteurs et de leur rendre la vie difficile.
00:22:30 Alors, Thomas Vauclair sur la moto de l'équipe a assisté un petit peu à tout cela.
00:22:35 Et justement, pourriez-vous nous dire Thomas, comment ça s'est passé ce regroupement
00:22:39 et quel était l'état d'esprit des quatre contre-attaquants ?
00:22:42 C'était à la pédale que le peloton a réagi ?
00:22:48 Oui, c'est clairement à la pédale. J'ai aperçu les équipes un peu absentes de l'échapper,
00:22:54 mais surtout de la contre-attaque. C'était Movistar et L'Autodestiny qui ont mis un coureur chacun
00:22:59 qui, une fois passé ce Mont des Avaloires, ils ont clairement dans la descente mis le cran au-dessus
00:23:04 pour revenir sur les quatre coureurs. Dans les quatre coureurs, c'est vraiment Benoit Cosnefroy
00:23:08 qui faisait le plus gros du travail. On le connaît un peu, il est généreux dans l'effort.
00:23:12 Je pense qu'il a vraiment de bonnes sensations, plus que son prologue.
00:23:15 C'est son coup de pédale qui me fait penser à ça. Il a passé à lui seul autant de relais
00:23:19 que les trois autres coureurs réunis. Simplement, quand c'est comme ça,
00:23:22 à un moment, soit on creuse, mais il faut aussi penser qu'il reste plus de 100 km.
00:23:27 Ceci dit, ils se sont fait rattraper, peut-être au pire moment pour eux,
00:23:31 mais il y a beaucoup de coureurs qui étaient dans le peloton. Ils ont certes fait la jonction,
00:23:35 mais ils avaient besoin de récupérer, puisque c'est des descentes avec des routes étroites
00:23:38 où il faut relancer après les virages. Quand on est au 50e du peloton,
00:23:41 on fait presque autant d'efforts que dans la montée. Ils ont été repris juste au pied
00:23:45 d'une autre ascension, vous en avez parlé, et donc ça r'attaque.
00:23:48 Et là, c'est une vingtaine de coureurs qui ont réussi, sous l'impulsion d'un coureur
00:23:52 de top sport baloise, qui se sont à nouveau détachés. Donc, deux minutes de retard
00:23:58 sur les cinq coureurs de tête, qui eux ont été bien inspirés,
00:24:02 parce que certes, ils ont ouvert la route, mais s'il y a un petit groupe de favoris
00:24:05 qui se détachent derrière, et bien devant, ils ont juste à bien boire,
00:24:08 à bien s'alimenter pour accrocher les roues après. Mais on n'en est pas là encore.
00:24:11 - Je ne pense pas qu'il y ait, Thomas, deux minutes désormais. Ça va très vite,
00:24:14 et c'est ce qui faisait dire à Pierre-Roland qu'il voyait bien un regroupement général.
00:24:18 C'est que désormais, il y a moins d'une minute, apparemment, si l'on en croise cet écart,
00:24:23 moins d'une minute d'avance pour les hommes de tête. Et d'ailleurs, devant,
00:24:25 on voit qu'on relance l'allure, peut-être pour éviter le regroupement.
00:24:29 Célestin Guillon, ici, qui vient de relancer avec dans sa roue le coureur de la formation 1EX,
00:24:39 Jacob Inxol, et avec également Thomas Deveau de l'équipe Saint-Michel-Aubert 93,
00:24:46 a disparu après Barnabas Pek, le Hongrois de l'équipe Human Power Health,
00:24:51 qui faisait un peu l'élastique après le Mans des Avaloires.
00:24:53 Également donc Maël Guégan, qui n'est plus présent aux avant-postes dans cet échappé matinal.
00:24:58 On peut se débarrasser des poids morts.
00:25:01 Surtout, pour les sprints de meilleurs grimpeurs. Il y avait des points à récupérer.
00:25:06 C'est les Champs-Élysées qui viennent d'être franchis.
00:25:09 Je me suis dit pourquoi ils se remettaient comme ça, mais non, il y avait vraiment à AMG à se disputer.
00:25:13 AMG, un classement du meilleur grimpeur, effectivement, pour les hommes de tête.
00:25:18 C'est peut-être pour ça qu'on voulait absolument assister, parce que voyant que ça revenait très vite derrière,
00:25:22 au moins essayer d'aller chercher les points encore possibles à prendre sur ce...
00:25:29 Il y a des cassures de partout.
00:25:31 Il y en a partout. C'est vraiment le feu d'artifice sur la pulsion des coureurs de Movistar.
00:25:35 Et celui qui a marqué le plus de points depuis le début,
00:25:39 alors attendez, Thomas Deveau était passé en tête de la côte du cimetière.
00:25:43 C'était une côte de deuxième catégorie franchie après seulement quelques kilomètres.
00:25:49 Le Mont des Avaloires a été franchi par la suite et c'est Jacob Inxol que l'on a vu passer en première position.
00:25:56 Jacob Inxol qui a également marqué des points sur cette dernière ascension ici
00:26:02 et qui, pour l'instant, est en tête du classement de meilleur grimpeur.
00:26:06 Un gros mouvement avec deux coureurs de Movistar à l'avant,
00:26:10 un coureur de Cofidis, Clément Venturini pour AG2R, et deux coureurs de la UAE avec Marc Hirschi.
00:26:16 Donc voilà, des grosses équipes du World Tour, Movistar, UAE,
00:26:20 qui font le forcing, qui durcissent, qui profitent du relief.
00:26:25 Est-ce que là, finalement, pour ces coureurs qui étaient bien placés au classement général,
00:26:31 c'est une bonne chose ou une mauvaise chose ?
00:26:33 Là, ils ont des équipiers autour d'eux. Tout à l'heure, on les a vu partir en contre-attaque.
00:26:37 Je pense surtout à ceux que l'on a vu partir en contre-attaque.
00:26:40 Oliveira, Kostneufroy, Zingley, Costiou également.
00:26:45 Là, ils se retrouvent un petit peu contrés par cette échappée.
00:26:48 Ils se sont faits contrer tout simplement. Ils se sont fait rejoindre, comme vous avez dit,
00:26:52 à l'endroit le plus délicat pour eux. Ils se sont fait rejoindre au pied d'une bosse.
00:26:57 Ils se sont fait contrer par un gros groupe.
00:27:00 On voit un premier groupe de 6 coureurs, 7 coureurs, un autre gros groupe d'une quinzaine,
00:27:06 et après le peloton qui doit essayer de s'organiser.
00:27:08 Je pense les groupes à mains autour d'Arnaud Desmars, qui eux, se mettent en mode gestion.
00:27:13 Ils se mettent en mode équipe, chrono par équipe.
00:27:16 Ils laissent passer l'orage, ils laissent passer ces difficultés.
00:27:18 Ils vont essayer de se réorganiser un petit peu plus loin.
00:27:21 Sur la pulsion de Oyer Alaskano, qui fait un très bon début de saison,
00:27:28 qui a été placé au début d'année à travers les Fendts, qui a pris une deuxième place.
00:27:33 On peut voir aussi Marc Hirschi, qui prend déjà les devants,
00:27:38 qui est un concurrent direct à Benoit Kostelofra, qui ont quasiment la même qualité à Trasek.
00:27:44 Ça va être difficile de voir la course et de lire ce qui va se passer par la suite,
00:27:50 parce que le peloton essaie de se regrouper, de se réorganiser derrière.
00:27:53 Il y a un gros groupe. Il y a 4 AG2R en tout haut,
00:27:56 un devant avec Clément Thurigny, 3 dans le deuxième groupe,
00:27:59 et Marc Hirschi pour rebondir sur lui.
00:28:02 Sa dernière course est une victoire, un classement général du Tour de Hongrie.
00:28:05 Il a fait le plein de confiance ces dernières semaines.
00:28:08 Lui qui a eu une traversée un peu du désert depuis qu'il a rejoint UAE,
00:28:12 ça a été un petit peu compliqué. Là, il revient bien.
00:28:15 Après, il est en fin de contrat. Il faut le signaler.
00:28:18 Souvent, les coureurs, des fois, se réveillent un petit peu en fin de contrat.
00:28:21 Marc Hirschi, lui, la fin de contrat, la dernière fois, il l'avait bien optimisé.
00:28:26 Il l'avait bien optimisé, sa fin de contrat, quand il était chez Sunweb,
00:28:30 avec une victoire autour, plus combatif, une victoire à la flèche wallonne.
00:28:35 Après, c'est vrai que son transfert à UAE était un petit peu plus compliqué.
00:28:38 - Alors, oui, Inxol, qui est passé en tête de cette côte,
00:28:43 et qui est la dernière, les Champs-Elysées en date,
00:28:46 qui était passée en tête du Mont des Avaloires, qui est en tête du classement provisoire,
00:28:49 je vous le disais. 14 points, vous l'avez vu à l'instant,
00:28:52 alors que l'on signale moins de 30 secondes désormais d'avance pour les 4 hommes de tête
00:28:55 par rapport au groupe de poursuivant, bien sûr,
00:28:58 que vous retrouvez maintenant ici, emmenés actuellement par Hoyer Lascano.
00:29:03 Mais regardez derrière, on a réagi.
00:29:06 - Les groupes AMA qui bougent sur le premier gros contre,
00:29:10 Lascano qui est parti tout seul, mais voilà, les groupes AMA,
00:29:13 ils se sont mis en mode gestion, ils se mettent en mode contre-lamont de par équipe.
00:29:16 - Oui, parce qu'on ne les a pas vus au Mont des Avaloires,
00:29:18 donc ils ont bien géré leur montée. - Ils ont très, très bien géré.
00:29:21 - Et puis là, après, la deuxième difficulté, les Champs-Elysées,
00:29:24 on les voit se regrouper, les courir comme en retour,
00:29:28 faire imprimer un gros tempo derrière pour éviter les attaques
00:29:32 et puis boucher l'écart qui reste pour l'échapper.
00:29:36 - On peut imaginer que si on revient sur Lascano,
00:29:40 ensuite, on ne se préoccupera pas trop de l'échappée qui est devant,
00:29:44 puisqu'on n'a plus que 20 secondes. On a quand même intérêt, finalement,
00:29:46 à garder cette échappée matinale devant, même s'il y a un écart très mince.
00:29:49 Elle a laissé repartir, c'est possible ?
00:29:51 - Les gros PAMA, oui. Les AG2R, clairement, non.
00:29:55 Eux, ce qu'ils veulent, c'est se propulser à l'avant
00:29:57 pour aller chercher ces secondes de bonification
00:29:59 qui vont arriver d'ici une quinzaine de kilomètres.
00:30:03 Donc voilà, ces deux objectifs, clairement différents.
00:30:07 Il y a les équipes de sprinteurs qui veulent temporiser un maximum
00:30:11 et les équipes avec des punchers ou des coureurs pour le classement général
00:30:15 non-sprinteurs vont essayer de continuer à se projeter à l'avant
00:30:19 pour essayer d'aller prendre ces secondes de bonification.
00:30:23 - Lascano qui revient fort sur l'échappée matinale.
00:30:28 - Oui, qui revient fort, mais ça risque de ne pas être payant si juste derrière...
00:30:31 On va voir, on ne voit pas l'attitude pour l'instant du peloton
00:30:35 qui est revenu tout près du contre-attaquant.
00:30:38 Et c'est d'ailleurs en revenant sur cette contre-attaque
00:30:41 et en reprenant les principaux éléments, et notamment Marc Hirschi, Clément Venturini,
00:30:47 que derrière, on le voit ici, on se relève.
00:30:51 - C'est Rideau, tout le monde a besoin de souffler,
00:30:54 surtout les coureurs de groupe à mât qui ont mené la chasse.
00:30:57 Et Laurent Pichon qui va démarrer pour l'équipe Arkea sur la gauche.
00:31:01 La course est lancée, équipe totale qui emboîte avec Sandi Dujardin, qui emboîte Lepard.
00:31:09 - Arkea d'habitude aurait peut-être misé sur un sprint avec Nasser Bouhanni,
00:31:14 mais Nasser est en pleine recharge de sa condition après ses pépins physiques et ses chutes.
00:31:20 Je pense qu'on va lui faire confiance après cette journée,
00:31:23 voir comment il se rétablit et comment il enchaîne les jours de course.
00:31:26 - Alerte, Thomas De Gendt à l'avant du peloton.
00:31:30 Il est placé au classement général.
00:31:33 Il a fait un bon chrono hier, Thomas De Gendt, il est à 9 secondes.
00:31:36 Et moi ça ne m'étonnerait pas de le voir aujourd'hui,
00:31:39 mais peut-être demain essayer d'aller faire une échappée au long cours
00:31:42 et de prendre des bonifications.
00:31:44 Lui qui est vraiment un spécialiste de ces longues échappées.
00:31:47 - Oui, on aurait pu dire que compte tenu de la nature du parcours aujourd'hui très vallonné,
00:31:51 c'était plus propice aux échappées.
00:31:53 Mais on peut aussi se dire que compte tenu de ce parcours vallonné,
00:31:56 les équipes qui veulent le classement général, qui disputent le classement général,
00:31:59 allaient faire une course de mouvement et par conséquent,
00:32:02 empêcher une échappée d'aller au bout.
00:32:05 - C'est l'étape la plus difficile en termes de dénivelé.
00:32:08 Il y a aussi le vent, les coureurs sont à l'abri,
00:32:11 mais plus tard dans la course, il y aura quand même pas mal de vent.
00:32:14 Aujourd'hui, on voit les arbres bouger, donc ça, c'est une incidence.
00:32:17 Pour l'instant, ça les ralentit un peu.
00:32:20 Ils ont principalement le vent de face.
00:32:23 Mais ça va avoir une incidence quand on arrive sur des parties comme ça,
00:32:26 un petit peu plus dégagées.
00:32:28 Mais c'est aujourd'hui que les équipes de puncher doivent durcir.
00:32:32 Après, les prochains jours, samedi et dimanche,
00:32:36 ça va être un peu plus compliqué d'échapper à un sprint.
00:32:39 - J'entends bien ce que vous dites, alors que l'on voit et aperçoit ici
00:32:43 Yves Olivera au sein du peloton.
00:32:47 Ce n'est pas une course pour Thomas Degane finalement,
00:32:51 parce que là, vous êtes en train de nous dire qu'aujourd'hui,
00:32:53 on se dispute le classement général, donc les baroudeurs, on le voit bien.
00:32:56 Même si là, on reprend du champ, mais c'est l'échappée matinale.
00:32:59 Ce sera difficile. Demain, les sprinteurs vont aller chercher des bonifs.
00:33:03 Après-demain également. Qu'est-ce qu'il est venu faire là, Thomas Degane ?
00:33:06 - Je te donne les kilomètres.
00:33:09 - S'il est là en tête de peloton, Thomas Degane, c'est soit il est dernier
00:33:13 en train de tenir le gouvernail, soit il est devant un roulet, ou il s'échappe.
00:33:18 Là, je pense qu'il veut temporiser. Peut-être qu'il a un petit peu mal aux jambes.
00:33:24 - Oui, ça c'est un sacré coureur.
00:33:29 Quand il est devant dans une échappée, c'est vraiment dur d'aller le chercher.
00:33:33 - Thomas Degane, qui est un...
00:33:35 Alors, c'est plus le baroudeur, peut-être, de ses grandes années,
00:33:39 dans les années 2012, 13, 14, 15, 16.
00:33:44 Mais ça reste quand même, bien sûr, un coureur redoutable,
00:33:48 capable de gagner l'étape du Stelvio sur le Giro,
00:33:52 capable de gagner l'étape du Mont Ventoux,
00:33:54 même si ça se terminait au Chalet Rénard sur les routes du Tour de France.
00:33:58 Il a quatre victoires en Grand Tour, mais il n'a jamais...
00:34:01 Si, il a cinq victoires sur les Grands Tours.
00:34:04 Il a gagné sur les trois Grands Tours.
00:34:06 Il avait même ramené le maillot de meilleur grimpeur sur la Vuelta en 2018.
00:34:09 - Une dernière grosse étape de Vuelta sur le Giro.
00:34:12 Il a gagné une étape vraiment très, très difficile,
00:34:16 avec beaucoup, beaucoup de panache, beaucoup de force.
00:34:19 - Alors, vous avez peut-être une autre version que la nôtre, Thomas Vauclair.
00:34:26 En ce qui concerne Thomas Degent, que l'on a vu pointer son nez en tête du peloton.
00:34:30 - Écoutez, pour être honnête, je n'ai pas bien entendu,
00:34:38 avec les descentes et tout, quelle était votre version.
00:34:40 Donc, je ne prends pas de risque. Je ne sais pas si ça va dans votre sens ou pas.
00:34:43 J'ai entendu que vous parliez de Thomas Degent.
00:34:45 Thomas Degent, bien sûr, comme vous l'avez dit, Patrick Saint-Gerais,
00:34:48 j'ai entendu que les années passent un petit peu, mais il a encore de très beaux restes.
00:34:51 Mais c'est surtout un coureur qui sait, qui coche les étapes,
00:34:54 les jours où il a envie de s'échapper. Il faut d'abord qu'il ait la condition physique.
00:34:58 On ne sait pas si c'est le cas. Il y a lui seul qui le sait.
00:35:00 Mais surtout, il n'y va pas n'importe comment, Thomas Degent.
00:35:03 Il faut que le profil s'y prête. Là, c'est clair qu'au moment,
00:35:06 à l'endroit où on est, il échappait le peloton.
00:35:08 Bien sûr que c'est idéal pour lui, mais après, ça va se radoucir d'ici l'arrivée.
00:35:12 On est au premier jour. Thomas Degent, il aime bien s'échapper
00:35:14 quand il y a beaucoup de fatigue, quand il y a déjà des écarts au classement général.
00:35:17 Je pense qu'aujourd'hui, il est plus là pour... Il y a eu un peu de panique.
00:35:21 Enfin, pas de panique. Il y a eu beaucoup de mouvements de course
00:35:24 créés entre autres par l'équipage des 2 R Citroën.
00:35:26 Et je crois qu'il est là un petit peu avec son ancienneté,
00:35:29 le fait qu'il soit quand même respecté du peloton.
00:35:31 Il vient en tête de ce peloton justement pour calmer un peu le jeu
00:35:34 et montrer qu'il est là et qu'ils ont bien l'intention de se diriger vers un sprint
00:35:37 parce qu'ils ont une belle carte à jouer avec Menten.
00:35:39 Milan Menten, effectivement, le sprinteur de cette formation, l'auto-destiny.
00:35:42 Vous parliez de la victoire sur le Giro l'année dernière de Thomas Degent.
00:35:47 Eh bien, ça reste sa dernière victoire en date.
00:35:49 C'était du côté de Naples et d'ailleurs sur un parcours un peu vallonné
00:35:52 comme celui qui est proposé aujourd'hui, mais sur des routes qui étaient quand même plus larges
00:35:55 que celles que l'on retrouve en Mayenne.
00:35:58 Moins d'une minute ou pratiquement une minute,
00:36:00 puisqu'on a l'impression que l'écart reprend de l'ampleur
00:36:03 en ce qui concerne l'échappée matinale
00:36:05 ou ce qu'il en reste dans cette première étape en ligne des boucles de la Mayenne.
00:36:10 On tourne une page de publicité et on revient juste après en compagnie de Thomas Beauclair,
00:36:13 mais aussi de Pierre Roland et Kevin Reza,
00:36:15 qui sont en notre compagnie pour suivre cette épreuve.
00:36:18 [bruit de moteur]
00:36:23 Un coureur est en train de sortir du peloton, un coureur de la formation Burgos BH.
00:36:28 Et on assiste en réalité à des tentatives incessantes en tête du peloton.
00:36:32 Dès que la route s'élève, que ce soit une côte répertoriée ou qu'elle ne soit pas répertoriée,
00:36:37 et c'est le cas actuellement, eh bien on a des tentatives.
00:36:39 On a vu juste auparavant Ewen Costew qui est sorti du peloton.
00:36:44 Il est resté un petit moment devant le peloton avant de se faire reprendre,
00:36:50 de se faire reprendre ou bien de se relever.
00:36:53 C'est la question qu'on peut se poser avec Pierre Roland, avec Kevin Reza.
00:36:58 Pour l'instant, en tout cas, on voit qu'il y a eu regroupement.
00:37:02 Kevin Reza et... J'ai dit quoi ?
00:37:05 - Reza. - J'ai dit Reza. Ah, c'est pas mal !
00:37:07 - C'est une marque de vélo. - Peut-être que j'aurais.
00:37:09 Le frère de Diego Reza. J'ai toujours trouvé qu'il y avait une petite ressemblance.
00:37:13 Il y a un petit quelque chose.
00:37:15 En tout cas, on vous rappelle que dans la traversée de Javeron-les-Chapelles,
00:37:19 nous avons toujours notre échappée matinale qui reste aux avant-postes.
00:37:24 Simplement, elle a maigri cette échappée.
00:37:26 Elle a perdu quelques éléments et désormais, en tête de cette première étape en ligne
00:37:32 des boucles de la Mayenne, on ne retrouve plus à l'avant.
00:37:35 Alors, est-ce qu'ils se sont regroupés ? Parce que tout à l'heure, ils étaient séparés.
00:37:39 Peut-être qu'ils se sont regroupés à nouveau, mais on avait Jacob Higgsol,
00:37:43 le coureur danois de la formation 1EX, qui était en tête, en compagnie de Célestin Guillon,
00:37:49 en compagnie de Thomas Deveau, alors que Maël Guégan a été distancé.
00:37:54 Eh bien, il est revenu, Maël Guégan. Il est là.
00:37:57 Et avec également Hoyer Lascano, qui n'a pas renoncé. Il a bien fait,
00:38:00 puisque désormais, il est dans cette échappée matinale, le coureur de l'équipe Ovistar,
00:38:05 qui lui n'en faisait pas partie initialement et qui a fait le jump, comme on dit, Kevin.
00:38:10 Oui, de très belle manière. Il a fait vraiment le jump solo.
00:38:13 Au début, il était accompagné par quelques coureurs et puis il a fait le forcing tout seul
00:38:18 dans la montée des Champs-Élysées. Et il est revenu tout seul aux avant-postes.
00:38:22 Et on le voit, c'est un coureur très résistant. On a pu le voir en début de saison
00:38:26 avec sa belle place à travers les flancs, où il était parti vraiment en début de course.
00:38:32 Et il résiste très bien à l'effort. Et c'est l'une de ses qualités premières
00:38:37 de durée tout au long d'une course.
00:38:41 Alors, je ne l'avais pas reconnu, c'est Cyril Barthe, qui est sorti en contre-attaque,
00:38:45 Pierre Roland. Est-ce que Cyril Barthe peut faire ce qu'a fait auparavant Hoyer Lascano ?
00:38:49 C'est compliqué. C'est compliqué parce que, déjà, l'écart est un petit peu plus important.
00:38:54 Il est tout seul. Il est sur des parties planes. Et sur des parties planes,
00:38:58 pour boucher un écart aussi important, il va falloir rouler très vite.
00:39:03 Et là, je me demande si... On va peut-être lui dire de se relever ou de continuer un petit peu
00:39:09 en espérant qu'un groupe se détache du peloton. Mais là, tout seul, contre 5 coureurs,
00:39:14 c'est compliqué. C'est compliqué.
00:39:17 Oui, d'autant qu'on a vu que devant, évidemment, on roule à bloc, étant donné qu'on a moins d'une minute
00:39:21 d'avance sur le peloton. Ce n'est pas une avance confortable.
00:39:24 On a reçu un petit peu de sang neuf avec Lascano, même s'il doit éprouver le besoin de récupérer
00:39:28 après, justement, cet effort qu'il a fourni pour opérer la jonction avec la tête de la course.
00:39:34 Et je vous le disais, auparavant, on a eu plusieurs tentatives. Alors, j'ai parlé d'Ewen Costew,
00:39:39 mais j'aurais pu également vous parler d'autres coureurs qui ont tenté leur chance.
00:39:44 On a vu Laurent Pichon aussi, qui, avant, et Ewen Costew, pour la formation Arkea,
00:39:48 avait choisi d'attaquer. Un peu à contre-temps, finalement, pour l'équipe Arkea-Samsic,
00:39:53 malheureusement, et qui, à l'avant de la course, pour l'instant, n'est pas représenté par l'un ou l'autre
00:39:59 de ces coureurs que l'on a en tête. Les écarts, donc, une minute de retard pour Cyril Barthes
00:40:05 et une minute 05 de retard pour le peloton qui roule en tête du peloton.
00:40:11 L'équipe UAE, l'équipe du leader de la course, Olivera.
00:40:15 Alors, un élément important aussi, en ce qui concerne l'équipe Groupama-FDJ.
00:40:22 Là, on ne les voit pas rouler en tête et pourtant, tout à l'heure, lorsqu'il y a eu une tentative de contre-attaque
00:40:27 qui s'est dessinée, c'était juste au moment où nous partions en pub,
00:40:31 eh bien, on a vu que l'équipe Groupama-FDJ essayait de se glisser dans les coups
00:40:36 et pas avec n'importe quel coureur.
00:40:38 Oui, Arnaud Desmars, qui a suivi une grosse accélération de l'équipe AG2R, avec Bonamour et un autre coureur.
00:40:45 Et il s'est glissé, il s'est glissé dans l'attaque, il a suivi, il a accompagné.
00:40:51 Tout simplement, ce n'est pas le but de prendre l'échappée ou de tenter une victoire en échappée,
00:40:59 c'est juste pour soulager un petit peu ses coéquipiers,
00:41:02 qui ont eu un temps fort avec l'enchaînement des deux ascensions,
00:41:06 les Champs-Élysées et le Mont des Avaloires.
00:41:09 Et du coup, il a voulu un petit peu les soulager en accompagnant cette tentative.
00:41:13 On voit le leader, Yves-Olivera, qui parle justement à ses équipiers,
00:41:16 qui donne ses consignes, en quelque sorte, à ses équipiers.
00:41:20 Est-ce que c'est lui le réel leader de la course ?
00:41:22 Bien sûr de la course, mais de son équipe Yves-Olivera ?
00:41:25 Ou est-ce que c'est Marc Hirschi qui a retrouvé, vous l'avez dit, de bonnes sensations ?
00:41:29 Je vous laisse le temps de réfléchir à ce sujet, vous n'avez pas deux heures pour réfléchir là-dessus,
00:41:34 parce qu'on va d'abord passer la parole à Thomas Vauclaire.
00:41:38 Thomas Vauclaire, en voyant justement, peut-être mieux que nous,
00:41:42 toutes ces attaques auxquelles on a assisté depuis maintenant un bon moment,
00:41:45 finalement depuis le Mont des Avaloires,
00:41:47 ça vous laisse quelle impression sur cette première étape en ligne ?
00:41:51 Ecoutez Patrick, je suis derrière les cinq coureurs de tête qui ont 1 minute 10 d'avance sur le peloton,
00:42:01 et donc 50 secondes d'avance sur Cyril Barthes, si je ne dis pas de bêtises.
00:42:06 Je ne les ai pas mieux vus que vous, puisque j'ai une minute d'avance sur le peloton,
00:42:09 mais Patrick, vous racontez tellement bien la course, que j'ai l'impression de l'avoir vue mieux qu'en réalité.
00:42:14 Ce que ça m'inspire, ces différentes attaques isolées,
00:42:17 eh bien voilà, je ne vais pas dire que ce n'est pas bien joué,
00:42:22 mais ce n'est peut-être pas très judicieux d'y aller chacun son tour.
00:42:26 Il y a eu cette grosse bagarre avec les favoris du général, Benoît Cosnefroy en tête,
00:42:30 dans le Mont des Avaloires.
00:42:32 Il y a eu un gros temps fort ensuite, un contre qui est ressorti,
00:42:34 duquel s'est extrait l'Ascano de Vovista.
00:42:37 Après, qu'est-ce qu'il reste à faire ?
00:42:38 Si on attaque, alors qu'il y a plus d'une minute d'avance sur cinq coureurs qui s'entendent bien devant,
00:42:42 si on attaque tout seul, oui, ça donne envie d'attaquer.
00:42:45 Quand il y a un temps mort, une route qui remonte,
00:42:47 on arrive assez facilement, si on a de bonnes jambes, à sortir du peloton.
00:42:51 Ce qu'il faudrait, ce serait plus judicieux de faire un petit peu le tour,
00:42:55 de manière un peu sournoise, en deuxième rideau du peloton,
00:42:57 d'avoir identifié quelles équipes souhaiteraient bouger encore.
00:43:02 Ce n'est pas très compliqué de les identifier, on a vu qui a bougé tout à l'heure.
00:43:05 Et pourquoi pas aller voir, pas forcément les leaders,
00:43:07 des coureurs un peu moins dangereux, qui font moins peur aux favoris de la course,
00:43:12 et puis créer un groupe de 3-4 coureurs, parce que là, ça serait intéressant.
00:43:15 5 devant, 3-4 coureurs qui reviendraient,
00:43:17 les 5 coureurs de devant, ils n'ont pas encore tout donné,
00:43:20 donc ça ferait un groupe de 8-9 coureurs, et ça serait une autre histoire.
00:43:25 Là, c'est assez facile pour l'équipe du leader de contrôler des attaques isolées,
00:43:28 même si les coureurs sont en forme.
00:43:29 Alors que l'on retrouve les hommes de tête,
00:43:31 ici, les coureurs qui, en grande partie, sont issus de l'échappée matinale.
00:43:36 J'ai bien entendu ce que disait Thomas Vauclair.
00:43:39 Est-ce que, pour le dire d'une autre façon, est-ce qu'on n'a pas fait un peu les choses à l'envers ?
00:43:42 C'est-à-dire qu'effectivement, tout à l'heure, dans le monde des avaloirs,
00:43:44 quand on a vu se projeter les leaders, justement,
00:43:47 ceux qui, en tout cas, ont pris un ascendant lors du prologue,
00:43:50 les Benoît Coste-Froid et compagnie,
00:43:53 est-ce que ce n'est pas là, justement, dès cette première tentative,
00:43:57 que l'on a un petit peu pêché par excès d'ambition, tout simplement ?
00:44:02 Alors qu'on avait des équipiers pour attaquer,
00:44:05 effectivement, on l'a vu par la suite.
00:44:07 Oui, mais c'est une première...
00:44:09 Les mondes des avaloirs ont montré une première tentative
00:44:12 pour voir si la course allait se lancer, allait s'emballer.
00:44:14 Et on a pu voir que, finalement, il n'y a que les équipes comme AG2R, KIA,
00:44:17 qui sont vraiment intéressés pour dynamiter cette course.
00:44:20 Et c'est très, très difficile de lancer une course avec six coureurs par équipe,
00:44:25 de voir une équipe ou deux faire la course tout au long de cette étape.
00:44:32 Donc, des attaques isolées, c'est compliqué.
00:44:35 Comme l'a dit Thomas, c'est bien de pouvoir se concerter en deux, trois éméridos,
00:44:39 voir les forces en présence et les équipes qui sont vraiment concernées,
00:44:43 prêts à attaquer, prêts à durcer la course.
00:44:47 L'équipe comme Total peut aussi s'intéresser à dynamiter cette course,
00:44:51 parce qu'elles n'ont pas non plus de très grands structures
00:44:53 à pouvoir s'imposer aujourd'hui.
00:44:56 Donc, ça serait intéressant de les voir aussi dynamiter un peu plus cette course.
00:45:02 Pour moi, l'erreur, elle est autre.
00:45:05 C'est que, forcément, quand on envoie Benoit Cosnefroy à l'avant,
00:45:09 il fait un peu figure d'épouvantail. Il est à trois secondes au général.
00:45:14 Et du coup, là où ils auraient dû envoyer, pour moi,
00:45:19 Gautra, Venturini et Rogel, qui sont les trois à moins de dix secondes,
00:45:24 ils auraient pu aller chercher des bonifications, se rapprocher et créer du danger.
00:45:29 Pour moi, ça aurait été plus judicieux d'envoyer ces coureurs à l'avant
00:45:34 plutôt que Benoit Cosnefroy.
00:45:36 Vous avez aperçu la ferme du chemin,
00:45:38 qui est une ferme musée toujours en activité,
00:45:42 avec une particularité, c'est qu'ici, on retrace la vie paysanne d'antan
00:45:47 à travers ces multiples facettes.
00:45:49 Pour vous donner une idée, c'est un cheval qui presse les poires
00:45:53 et les pommes qui sont recueillies dans les vergers
00:45:56 pour en faire des jus de fruits.
00:45:59 Au-delà de la sauvegarde du passé, l'écomusée est aussi un centre d'expérimentation
00:46:03 de la traction animale des chevaux, mais aussi des ânes,
00:46:08 avec des outils qui ne sont pas forcément des outils d'hier,
00:46:11 mais aussi peut-être des outils de demain,
00:46:14 compte tenu de ce que l'on appelle la transition écologique.
00:46:18 - Et si Edvard se fait rejoindre par le platoon ?
00:46:21 - Oui, c'est fait maintenant.
00:46:23 La situation de la course, on a un platoon placé sous la conduite
00:46:26 des équipiers d'Ivo Oliveira, et devant, une échappée de 5 coureurs
00:46:33 qui a repris un peu d'oxygène, puisque l'on a maintenant 2 minutes d'avance
00:46:37 pour cette échappée dans la traversée de Chevenier-du-Meine.
00:46:41 - On est revenu à un schéma un peu plus classique.
00:46:44 On a remis un peu d'ordre, il y a eu un peu de chahut pendant une trentaine de kilomètres,
00:46:49 et là on est de nouveau de retour sur un schéma classique,
00:46:54 une échappée matinale, même si Lascano est un peu plus frais que ses compagnons.
00:47:00 - Allez, gros plan sur Joyer Lascano, vous l'avez vu,
00:47:09 le dernier coureur à être rentré, un jeune coureur également,
00:47:12 âgé de 23 ans.
00:47:15 Kevin Reza nous a parlé de sa place d'honneur obtenue à travers la Flandre,
00:47:22 derrière Christophe Laporte, il avait pris la deuxième place,
00:47:25 lui qui était un rescapé de la partie.
00:47:28 - Au chemin du matin.
00:47:30 - C'est un coureur qui a eu l'occasion de gagner l'année dernière
00:47:33 une étape sur le tour de Wallonie, la deuxième étape,
00:47:38 et puis également deuxième du championnat d'Espagne,
00:47:42 contre la montre l'an passé, derrière Raul Garcia.
00:47:46 Seul Raul Garcia l'avait battu dans cet exercice du contre la montre,
00:47:50 c'était il y a presque un an.
00:47:52 Joyer Lascano est présent aux avant-postes,
00:47:55 en compagnie d'autres coureurs qui eux sont échappés depuis un long moment.
00:48:00 Jacob Inxol, qui est en tête du classement des meilleurs grimpeurs,
00:48:04 le danois de la formation 1EX.
00:48:06 Maël Guégan, qui a été mis en difficulté, mais qui est revenu
00:48:09 et qui est présent à nouveau dans cet échappé, probablement grâce en partie
00:48:12 à Joyer Lascano.
00:48:15 Et puis on a également Thomas Deveau de l'équipe Saint-Michel-Aubert 93
00:48:20 et Célestin Guillon de l'équipe Van Ryssel-Roubaix-Lille-Métropole.
00:48:26 Il y a un coureur dont on parle, mais qu'on n'a finalement pas vu sur ces images,
00:48:32 même si tout à l'heure il s'est glissé furtivement dans une tentative de contre-attaque,
00:48:36 c'est Arnaud Desmars. Et bien justement, Charles-Antoine Norat et Hugo Boette
00:48:40 sont allés rencontrer ce matin Arnaud Desmars pour lui demander un petit peu
00:48:43 comment ils voyaient cette étape, notamment dans sa partie finale.
00:48:46 Écoutez la réponse du coureur Picard.
00:48:49 Il y a un bon plateau de punchers, donc on sait que c'est leur étape aujourd'hui,
00:48:55 parce qu'après les autres étapes seront plus promises pour les scrimpteurs.
00:48:58 Donc là, s'il y a moyen de bouger, je pense que ça ne peut être qu'aujourd'hui.
00:49:04 S'il y a moyen de bouger, c'est aujourd'hui, nous dit Arnaud Desmars.
00:49:07 Lui, il ne pense pas forcément pour son compte personnel,
00:49:11 puisque son rôle c'est plutôt de contrôler ses échappées que de se glisser dans ses échappées,
00:49:16 même si tout à l'heure il a un peu contrevenu à cette règle.
00:49:21 Je pense qu'il ne nous a pas tout dit. Je pense qu'il est quand même intéressé par la victoire d'étape.
00:49:25 Son équipe ne fait pas tant d'efforts pour rien.
00:49:28 Je ne vois pas notre coureur de son équipe pouvoir s'imposer.
00:49:31 Généralement, on fait tout pour lui, pour ses scrimpt et pour le mettre dans les meilleures conditions.
00:49:38 Je vois mal ne pas tenter sa chance aujourd'hui.
00:49:41 Tenter sa chance en suivant des coups d'échappée ou en se débrouillant pour que ça se termine au sprint, même dans un petit groupe ?
00:49:49 On voit justement Arnaud Desmars discuter avec le leader Olivier Rennet.
00:49:53 On a l'impression qu'on est déjà en train de débrouiller.
00:49:55 Il porte des bidons pour amener à son leader peut-être Marc Hirschi.
00:49:59 Mais non, je pense tenter sa chance pour le sprint, pour que ça arrive groupé.
00:50:04 Il essaie de s'estirper dans les deux derniers mètres.
00:50:10 C'est là où c'est qualité. C'est un sprint en faux pas montant.
00:50:15 On sait qu'Arnaud aime bien les sprints tenons. Il est très fort dans ce genre de sprint aussi.
00:50:21 On voit en tout cas que ça s'est calmé. Singulièrement, Pierre Roland dans le peloton.
00:50:27 Les choses sont normalisées.
00:50:31 A eux, on a endormi un petit peu tout le monde. Ils se sont mis devant. Ils ont ralenti progressivement.
00:50:36 Le leader, on le voit, il remonte. Il a dû s'arrêter, satisfaire un besoin naturel.
00:50:41 Souvent, ça met un peu la mi-temps. C'est un peu comme si on se naît le petit tour au vestiaire.
00:50:48 On s'arrête. Il a remonté des bidons pour tous ses équipiers.
00:50:52 L'échappée a repris le large.
00:50:55 Il est échappé à 2 minutes 30 d'avance. A 66 km de l'arrivée dans cette première étape en ligne.
00:51:03 Je vous propose de tourner une page de publicité. On se retrouve juste après.
00:51:07 En compagnie de Thomas Vauclair sur la moto d'équipe. En compagnie également de Pierre Roland et Kevin Reza.
00:51:12 Cinq coureurs échappés qui viennent de franchir la côte du Château d'Eau.
00:51:19 Troisième ou quatrième difficulté répertoriée aujourd'hui.
00:51:24 Côte de deuxième catégorie. Six points à nouveau pour Jakob Innsgoll.
00:51:30 Le coureur danois de la formation 1EX qui fait un sans faute depuis le Mont des Avaloires.
00:51:36 Il était passé en tête également de la côte des Champs-Elysées.
00:51:41 Au total, il a 20 points. Il est devant Thomas Deveau et Célestin Guillon.
00:51:45 Deux coureurs d'équipe continentale en France.
00:51:47 Maël Guégan est troisième. Maël Guégan commence à payer ses efforts en échappé.
00:51:54 Parce que ça fait deux ou trois fois qu'on le voit se faire distancer dans les côtes.
00:51:57 Revenir après, à chaque fois il s'impose une poursuite difficile.
00:52:01 Depuis le début de la saison, on l'a vu de nombreuses fois échapper.
00:52:06 Il a un compteur kilométrique d'échappé qu'il a mis en place après une demande.
00:52:10 Je crois qu'on lui avait soumis en direct. Du coup, il maintient ce calendrier.
00:52:15 Il doit avoir presque 1400-1500 km d'échappé.
00:52:18 Il devient peut-être un petit peu diesel.
00:52:21 On voit qu'il a un petit peu de mal à accepter les accouts, les accélérations dans les côtes.
00:52:27 Peut-être ne pas trop s'enfermer dans ce rôle de baroudeur et uniquement de baroudeur.
00:52:34 Peut-être essayer de viser un peu des échappés dans la toute fin des étapes, etc.
00:52:39 Essayer de se diversifier. Il ne faudrait pas qu'il s'enferme dans ce rôle d'échappé.
00:52:44 Uniquement d'échappé matinal.
00:52:46 On sait effectivement que l'équipe une Antatlantique a gagné tout récemment une étape sur l'Alpizertour.
00:52:53 La deuxième étape avec le tout jeune Noah Isidor.
00:52:56 Ça doit être la deuxième victoire de cette équipe cette saison après Nolan Mahoudou
00:53:00 qui avait gagné sur le Tour de Bretagne.
00:53:03 Qu'en pense d'ailleurs sur l'attitude du baroudeur à l'avant de la course, Maël Guégan ?
00:53:09 Thomas Vauclair sur la moto de l'équipe. Est-ce que vous êtes d'accord avec ce que vient de dire Pierre Roland ?
00:53:14 Patrick, je vois que vous vous souvenez de la conversation qu'on a eue post-étape après le Région Pays de la Loire-Tour.
00:53:24 Je suis d'accord avec Pierre Roland.
00:53:26 D'un côté c'est une attitude qui est offensive et qui est super.
00:53:30 On en redemande des coureurs qui vont tout le temps au charbon.
00:53:34 Comme a dit Pierre, il faut aussi être vigilant.
00:53:37 Je ne vais pas s'enfermer là-dedans. Je n'ai pas grand-chose à rajouter à ce que Pierre a dit.
00:53:41 C'est très bien quand on est très jeune de faire pas mal d'échappées qui partent au kilomètre zéro.
00:53:46 Ça n'existe pas les échappées publicitaires.
00:53:49 Si il y a des fois des échappées qui vont au bout, c'est bien qu'il y a un pourcentage de chance, même infime, d'aller au bout.
00:53:54 Mais malgré tout, ça permet de progresser certes.
00:53:57 Mais il faut aussi, pour sentir la course, savoir prendre les échappées qui partent dans les moments décisifs.
00:54:03 Je terminerai en disant, je ne dirais pas moi qu'il est devenu un peu diesel.
00:54:07 On est quand même au mois de mai, à la fin mai.
00:54:10 Il faut rappeler que ces équipes continentales, que ce soit CIC 1 Antarctique,
00:54:15 Saint-Michel-Mavi-Cobert, Nice-Métropole, et puis la dernière, Roubaix-Van Riesel.
00:54:22 Ce sont des effectifs de 10, au maximum 12 coureurs, avec un très gros programme de course.
00:54:27 Contrairement aux équipes qui disposent de 25 à 30 coureurs, qui permettent de faire tourner les effectifs.
00:54:33 Les coureurs, ce sont souvent les mêmes qui sont sur toutes les courses.
00:54:37 Ils enchaînent les courses et forcément, au bout d'un moment, il y a besoin de récupérer un petit peu.
00:54:40 Mais en tout cas, il nous aura bien fait plaisir, Maël Guégan.
00:54:43 On va encore peut-être le revoir dans les deux prochains jours.
00:54:46 Ça va aller dans votre sens, ce que je vais ajouter.
00:54:48 Quand on regarde ses résultats cette saison, il a fait 14e de Paris-Camembert.
00:54:52 Il a fait 14e de l'étape de Cassel sur les 4 jours de Dunkerque.
00:54:54 Ça, c'était à la pédale, ce n'était pas en échappé.
00:54:56 Ça veut bien dire qu'il a quand même les moyens, on le voit ici à l'image,
00:55:01 les moyens d'aller chercher, enfin de réaliser de bonnes performances.
00:55:04 N'oublions pas que c'est un jeune coureur.
00:55:05 C'est pour ça qu'on dit ça.
00:55:07 On sait qu'il a les moyens de faire autre chose que des échappés qui partent au bout de quelques kilomètres.
00:55:12 Il ne faut pas s'enfermer dans ce rôle-là.
00:55:15 C'était bien joué parce qu'il aurait pu avoir un groupe plus conséquent.
00:55:19 Benoît Kosnefroy aurait pu leur retomber dessus sur ce groupe de tête.
00:55:24 Ils auraient pu aller très loin.
00:55:26 Et encore, là, maintenant, l'échappé a quand même 4 minutes d'avance.
00:55:29 Ce n'est pas perdu loin de là.
00:55:31 Mais voilà, c'est juste qu'on veut rebondir un petit peu là-dessus.
00:55:36 On le sent un peu poussif.
00:55:38 Un peu diesel, c'est ça.
00:55:42 En ce qui concerne les sujets sur lesquels vous vouliez rebondir également,
00:55:46 une image qu'on a vue tout à l'heure, une image qui concernait le peloton justement.
00:55:52 Parce qu'au sein du peloton, on a assisté à une petite conversation entre Arnaud Desmars et le leader de la course, Ivo Oliveira.
00:56:00 Pierre-Roland, vous souhaitiez peut-être interpréter cette discussion.
00:56:03 Oui.
00:56:04 Oliveira qui s'est arrêté, satisfait un besoin naturel.
00:56:07 Ça a calmé un petit peu le peloton.
00:56:09 Il remonte des bidons à ses équipiers.
00:56:11 Il faut savoir qu'ils ne sont que cinq coureurs dans cette équipe au départ.
00:56:14 Et six au maximum, ce qui n'est pas beaucoup.
00:56:16 Six au maximum.
00:56:17 Ça fait des petits effectifs sur les grands tours.
00:56:20 Ils sont huit coureurs par équipe.
00:56:22 Et là, ça discute.
00:56:23 Ça a discuté longuement.
00:56:25 On ne discute pas de la spécialité culinaire locale, la tourte mayonnaise.
00:56:30 On discute tout simplement.
00:56:32 Olivierira, il demande tout simplement quand est-ce que vous allez mettre un équipier.
00:56:36 Je pense que la question, elle a dû se poser comme ça.
00:56:40 Quand est-ce que vous allez collaborer à l'avant du peloton ?
00:56:43 Parce que c'est un peu compliqué.
00:56:45 On n'est que cinq.
00:56:46 Et je pense que Arnaud Desmars, lui, a tout simplement dit, écoute,
00:56:49 je vais passer les difficultés et on va venir au dernier moment.
00:56:52 Donc, on vous laisse bien faire le boulot.
00:56:54 Et nous, on va arriver dans les trois derniers kilomètres bien organisés.
00:56:57 On va essayer de vous tréfler comme ça.
00:56:59 Alors, il ne lui a peut-être pas raconté la même chose.
00:57:01 Enfin, en tout cas, de cette façon.
00:57:02 La question qu'on se posait, c'est est-ce que Arnaud Desmars parle déjà bien l'anglais ou le portugais ?
00:57:07 Le portugais, je ne pense pas.
00:57:09 Certainement.
00:57:10 Mais voilà, c'est peut-être compliqué de se comprendre.
00:57:13 Mais en tout cas, ils se sont bien fait comprendre qu'ils n'allaient pas collaborer.
00:57:16 Du moins, pas tout de suite.
00:57:17 Ça se voit à l'image.
00:57:18 Voilà.
00:57:19 Donc, la Cofidis qui est venue prêter main forte au UAE.
00:57:22 Un UAE, cinq coureurs.
00:57:24 Donc, Hirschi qui ne roule pas, le leader qui ne roule pas, Odeg qui ne roule pas.
00:57:28 Ça fait peu de manœuvre pour mettre le tempo dans le peloton.
00:57:33 Le plus fort qui va s'escarper.
00:57:37 C'est ce camion encore qui sort de ce groupe.
00:57:40 Il va s'isoler.
00:57:41 Pourquoi il s'isole ?
00:57:43 Parce qu'il ne roule plus les autres.
00:57:44 Ils sont morts.
00:57:45 Du coup, il part tout seul.
00:57:47 C'est lui qui est le plus frais du groupe.
00:57:49 Donc, il essaie de tenter sa chance.
00:57:50 Mais bon, il reste quand même 57 kilomètres.
00:57:52 Oui, c'est dommage parce que là, on a repris en 10 kilomètres.
00:57:54 Garance-Ferrand me disait qu'on a repris 1 minute 40 en 10 kilomètres au peloton.
00:57:58 Alors, c'est plutôt le peloton qui a laissé l'échappée prendre du champ.
00:58:03 C'est vrai qu'il y a un vrai déséquilibre en tête.
00:58:07 Mais est-ce que c'est pour autant la meilleure façon de faire survivre cette échappée sur les 50 derniers kilomètres ?
00:58:13 Ce n'est pas sûr quand même.
00:58:14 Non, et on vient de lui dire très clairement.
00:58:17 Attends-les, tu as encore besoin d'eux.
00:58:19 Au moins une vingtaine, une trentaine de kilomètres.
00:58:22 Mais c'est vrai qu'il doit être frustré.
00:58:24 Il se sent très fort.
00:58:25 Il a tout simplement un smooth bonif.
00:58:26 Et voilà, la bonif.
00:58:28 C'est pour ça qu'on a la réponse à notre question.
00:58:32 Pourquoi il était parti ?
00:58:33 Ce n'était pas une attaque, c'était juste pour faire le smooth bonif et récupérer quelques secondes de passage.
00:58:37 Il n'est pas tout prêt au classement général.
00:58:39 C'est pour ça qu'il est à 21 secondes.
00:58:41 Ça m'étonnait de le voir sprinter.
00:58:44 Il n'y a aucun coureur dangereux à l'avant dans ce groupe.
00:58:47 C'est pour ça aussi que le peloton laisse filer.
00:58:50 Donc, il n'est plus à 21 secondes désormais.
00:58:53 Puisque les bonifications lui permettent de toucher trois secondes de bonification dans la traversée du Horpz.
00:59:01 J'espère qu'on prononce le S.
00:59:04 Je me retourne ?
00:59:06 Non, je ne sais pas.
00:59:07 L'Ascano était à 15 secondes.
00:59:09 Là, ça le rapproche à 12.
00:59:12 Donc, encore une bonif et plus la gagne.
00:59:15 Et on est bon.
00:59:16 Et puis, ils sont bons.
00:59:18 Oui, bien sûr.
00:59:20 Facile, en fait.
00:59:21 Là, il est virtuel leader.
00:59:23 Il a 3 minutes 49 d'avance.
00:59:25 Il n'a plus besoin de bonif.
00:59:27 Il est tranquille.
00:59:28 Franchement, c'est mesquin d'aller chercher trois secondes quand on a autant d'avance.
00:59:32 Les calculs ne sont pas bons.
00:59:34 J'ai fait un mal à sortir.
00:59:38 C'est vrai qu'on ne leur donnera pas une telle avance longtemps.
00:59:43 Il y a un moment où le peloton va devoir réagir et refaire tout ce retard.
00:59:48 Mais on est assez confiant probablement dans le peloton.
00:59:50 D'abord parce que l'Ascano est très fort.
00:59:52 Mais aussi parce que le reste de l'échappée a beaucoup donné dans cette première partie d'étape.
00:59:59 Quoi qu'il en soit, il a été prendre ses secondes de bonification.
01:00:04 Il se remet maintenant à l'intérieur du groupe.
01:00:08 C'est quand même un écart qui est assez intéressant.
01:00:12 3 minutes 48 d'avance.
01:00:13 On est très sûr de soi probablement au sein du peloton.
01:00:16 En dépit du nombre de coureurs par équipe, 6 coureurs au maximum.
01:00:22 5 seulement pour l'équipe UAE.
01:00:24 Est-ce qu'on ne se joue pas un peu avec le feu ?
01:00:27 C'est peut-être un peu tôt pour se poser la question.
01:00:30 Aussi loin de l'arrivée.
01:00:31 Je pense tout simplement que l'équipe UAE ne veut pas faire tout le boulot tout seul.
01:00:35 Ils essaient de ne pas rentrer trop tôt et trop proche des échappées.
01:00:39 Ils forcent les autres équipes à venir collaborer.
01:00:43 Je vous interromps à l'arrière du peloton.
01:00:46 On a perçu un acerbonique pour l'équipe Arkea-Samsic qui est à l'arrière de ce peloton.
01:00:51 On aurait pu penser qu'avec tout à l'heure, quand on était dans une phase de course difficile,
01:00:55 très tendue, qu'on allait perdre des éléments.
01:00:58 A priori, les meilleurs sprinters sont tous dans ce peloton.
01:01:02 Ils ont eu le temps de revenir s'ils ont été mis en difficulté.
01:01:06 Là, ça accélère.
01:01:10 On voit le peloton bien étiré en file indienne sous l'impulsion de l'équipe Coffee 10.
01:01:17 L'équipe Coffee 10 qui reste tenante du titre avec Benjamin Thomas
01:01:21 qui s'était imposé l'année dernière sur les boucles de la Mayenne.
01:01:24 Benjamin Thomas qui n'est pas présent cette année après avoir disputé les 4 jours de Dunkerque.
01:01:32 On se souvient de sa déconvenue.
01:01:33 Alors qu'il avait pris le maillot de leader, il l'avait perdu dès le lendemain.
01:01:36 On comptera plutôt sur Axel Zinglet dans cette formation Coffee 10
01:01:41 qui hier a été chercher la deuxième place à seulement 2 secondes de Ivo Oliveira.
01:01:48 Dans cette équipe, on a également Eddy Fine, Max Walscheid, Wesley Créder,
01:01:54 Christophe Knopp et André Carvalho.
01:01:57 On va aller voir justement, puisqu'on parlait de Nasser Bouani à l'arrière du peloton.
01:02:02 À l'arrière du peloton également, Thomas Vauclair sur la moto de l'équipe
01:02:06 qui va peut-être nous en dire un peu plus.
01:02:08 Oui exactement, Nasser Bouani, ça fait déjà un moment qu'il était à l'arrière du peloton
01:02:15 jusque là, rien d'alarmant.
01:02:16 Au contraire, c'était plutôt rassurant puisque vous l'avez dit,
01:02:18 après les offensives notamment des coureurs d'AJ2R Citroën dans les talus,
01:02:22 il a pu réintégrer le peloton et là, il a appelé la voiture médecin.
01:02:26 Juste après que vous ayez signalé sa présence à l'arrière du peloton,
01:02:29 il était entouré de 2-3 coéquipiers et depuis maintenant 100-150 mètres,
01:02:33 il est à la voiture du médecin.
01:02:34 Donc bien entendu, il est 50 mètres devant nous, je ne sais pas exactement ce qu'il a,
01:02:38 mais il est descendu tout seul, pas accompagné d'un équipier.
01:02:41 On va rester un petit peu avec lui et si je peux vous en dire plus,
01:02:44 vous l'avez peut-être à l'image d'ailleurs de notre moto.
01:02:46 Et vous le voyez, il va maintenant voir son directeur sportif.
01:02:49 Oui, Nasser Bouani effectivement, qui n'est peut-être pas au mieux.
01:02:53 Il s'accrochait tout à l'heure parmi les 20 derniers du premier peloton
01:02:58 derrière des coureurs qui attaquaient sans arrêt 53.
01:03:01 C'est évidemment le département de la Mayenne que l'on va traverser un peu en toute part.
01:03:07 Aujourd'hui, c'est une étape au nord du département.
01:03:09 Demain, on sera plutôt au sud du département.
01:03:12 Et puis pour la dernière étape, on sera dans les environs de Laval.
01:03:15 Laval qui est au cœur de ce département de la Mayenne.
01:03:19 C'est un département de la Mayenne, beaucoup de gens ne savent pas où le situer précisément.
01:03:24 Pourquoi ? Souvent, j'ai remarqué que quand on n'était pas au bord d'un littoral,
01:03:27 on avait du mal parfois à dire "attendez, c'est où la Mayenne, la Sarthe, tout ça c'est un peu plus compliqué".
01:03:33 Si vous avez une idée plus précise des rivières de France,
01:03:37 ça épouse un petit peu cet axe nord-sud, ou sud-nord comme vous voulez,
01:03:43 de la rivière Mayenne qui passe à la fois à Mayenne,
01:03:47 qui passe bien sûr au nord à Laval et au sud à Châteaubontier.
01:03:51 Allez dire ça, Marc Madjour va tout de même vous l'expliquer où se trouve la Mayenne.
01:03:54 Alors lui il est d'où ? Il est d'où ? Du nord Mayenne ou du sud Mayenne ?
01:03:58 Je ne sais pas.
01:03:59 Ah, vous n'avez pas retenu !
01:04:00 Il est du nord Mayenne.
01:04:01 Non, il est du sud, pas de bonheur.
01:04:02 C'est son frère qui est du nord.
01:04:04 Pluton est tiré quand même.
01:04:10 On parle des frères Madjour, peut-être que Thomas Vauclair a une idée précise.
01:04:21 Alors ils sont en tête du peloton ou en queue de peloton les frères Madjour ?
01:04:24 Les frères Madjour couvrent l'intégralité de l'étape.
01:04:31 On a vu Marc Madjour passer en avant-course tout à l'heure,
01:04:33 là où on était au point de rendez-vous moto.
01:04:36 Que ce soit Marc ou Yvon Madjour, les deux sont sur le bord de la route
01:04:39 pour ravitailler les coureurs de la Groupama FDJ évidemment.
01:04:42 Alors y a-t-il un pilote dans la voiture Groupama FDJ ?
01:04:45 Eh bien oui, rassurez-vous, le directeur sportif de la formation Groupama FDJ.
01:04:50 Alors je ne sais pas si c'est le pilote d'ailleurs, mais peut-être pas,
01:04:53 parce qu'on sait que maintenant les directeurs sportifs ne sont pas forcément au volant.
01:04:56 C'est Benoît Vaugrenard qui officie comme directeur sportif sur les boucles cette année.
01:05:02 Justement, peut-être Thomas, vous pourriez nous en dire un peu plus.
01:05:10 Je racontais qu'avant on a tous l'image du directeur sportif au volant de la voiture des directeurs sportifs,
01:05:16 derrière le peloton en l'occurrence, pour la plupart d'entre eux,
01:05:19 hormis ceux qui ont un coureur dans l'échappée.
01:05:22 Est-ce que c'est systématique d'avoir désormais deux personnes dans la voiture du directeur sportif à l'avant ?
01:05:29 Parce qu'on sait que derrière c'est plutôt la place du mécano.
01:05:31 Ou est-ce que l'on a encore un petit peu à l'ancienne un directeur sportif
01:05:36 avec à côté de lui l'un de ses adjoints au volant ?
01:05:39 Eh bien ça dépend, ça dépend mon général.
01:05:45 Non en fait, ça dépend les courses. Sans faire offense aux courses,
01:05:49 c'est clair que lorsqu'on est sur des grosses courses World Tour, on mobilise tout le personnel.
01:05:54 Et à un moment justement, en parlant de personnel, quand il y a plein de courses qui se superposent,
01:05:59 qui se juxtaposent sur le calendrier, il y a un peu pénurie de directeurs sportifs.
01:06:04 On ne peut pas en mettre deux partout.
01:06:06 Et sachant que des fois il y a deux voitures de DS par course, ça chiffre.
01:06:11 Donc là, pour parler concrètement sur les boucles de la Mayenne,
01:06:15 on va dire qu'il y a plus d'équipes qui ont un directeur sportif au volant
01:06:20 que d'équipes qui ont deux directeurs sportifs avec un qui conduit et un qui est à côté pour faire la stratégie.
01:06:25 Donc voilà, la réponse, on peut la prendre des deux sens.
01:06:28 Mais sur cette boucle de la Mayenne, il y a pas mal d'équipes qui ont un directeur sportif au volant.
01:06:32 Pierre Roland, un commentaire ?
01:06:33 Oui, c'est aussi le fait que les équipes World Tour ont deux directeurs sportifs en général.
01:06:40 Et les équipes continentales ou continentales pro, la plupart du temps n'ont qu'un.
01:06:45 Parce que c'est aussi une question de budget et d'effectifs en général.
01:06:50 Il y a moins de monde dans les petites structures.
01:06:54 C'est vrai que dans une équipe du World Tour, on a énormément de directeurs sportifs.
01:07:00 Enfin, on a un peu de tout en abondance.
01:07:02 Maintenant, par rapport à ce que c'était il y a encore quelques années,
01:07:04 on peut avoir 7-8 directeurs sportifs dans une équipe du World Tour.
01:07:07 Enfin, on doit avoir à peu près ce nombre de directeurs.
01:07:10 L'équipe du World Tour, c'est entre 28 et 30 coureurs au maximum.
01:07:14 Donc comparé à une continentale qui a quasiment 10 ou 11 coureurs,
01:07:19 comparé à une World Tour, c'est tout à fait normal d'avoir un effectif en conséquence.
01:07:23 Elle est dans la traversée de Montreuil-Poulet-Jeune-Commune.
01:07:27 En tout cas, en moyenne d'âge, sur le bord de la route.
01:07:30 On passe à toute vitesse et le peloton est juste derrière.
01:07:33 Moi, j'ai une question. Je reste sur le sujet parce que ça m'intrigue.
01:07:36 J'aurais jamais pu être directeur sportif.
01:07:38 D'abord parce que je n'y connais rien, évidemment, vous allez me dire.
01:07:40 Mais aussi parce que je suis très piètre conducteur.
01:07:42 Est-ce que ce n'est pas un problème pour certains qui aimeraient être directeurs sportifs,
01:07:46 même anciens coureurs, de conduire et d'avoir à la fois cette vigilance,
01:07:50 d'avoir toujours un oeil dans le rétroviseur pour voir si personne ne remonte ?
01:07:53 Parce qu'on n'a pas toujours conscience, Thomas Vauclair, de la difficulté, justement,
01:07:57 je ne dis pas de faire deux choses à la fois,
01:07:59 mais simplement de piloter en course derrière les coureurs.
01:08:05 C'est énorme !
01:08:07 Oui, on parle des talents de pilotage, des réflexes des coureurs cyclistes,
01:08:12 mais vous avez raison de le souligner, on n'en parle quasiment jamais.
01:08:16 Mais les directeurs sportifs sont très à l'aise, ça demande énormément de concentration.
01:08:21 C'est toujours bien d'avoir un vécu de coureur cycliste pour savoir quelle trajectoire,
01:08:27 à quel moment les coureurs vont freiner.
01:08:29 Et c'est vrai que les directeurs sportifs, ils ont…
01:08:31 Bon, vous n'avez qu'à demander aux nombreux invités qui montent pour la première fois
01:08:35 dans une voiture des directeurs sportifs, quelquefois c'est Space Mountain.
01:08:38 Mais c'est vrai qu'on peut leur tirer un coup de chapeau, aux directeurs sportifs,
01:08:41 parce que c'est vraiment des très très bons pilotes à l'échelon course.
01:08:45 Il faut quoi ! Il y a du sport dans les voitures, souvent.
01:08:47 Et c'est paradoxal parce qu'un peloton, il roule à quoi ?
01:08:50 À 40, 50 km/h ? Là, en l'occurrence…
01:08:53 Sur les motos aussi !
01:08:54 Les motos aussi, oui !
01:08:55 Non, mais c'est vrai qu'on pourrait avoir l'impression que ça ne va pas vite,
01:08:58 mais en fait, c'est parce qu'il y a sans arrêt des accélérations, des ralentissements,
01:09:01 des coups de frein par rapport aux voitures qui vous précèdent.
01:09:04 Là, on vient de voir justement un directeur sportif qui faisait attention.
01:09:07 Il avait un coureur qui était… C'était Nasser Bouani,
01:09:09 qui était à l'arrière du peloton, qui rentrait.
01:09:11 Donc, il a attendu le plus longtemps possible avant de s'écarter,
01:09:14 laisser passer le coureur, alors que devant lui, il y avait un îlot directionnel
01:09:17 pour finalement se déporter.
01:09:19 Ça a l'air tout bête, mais effectivement, pour l'avoir vécu en spectateur, c'est énorme.
01:09:24 C'est vraiment pas simple, parce qu'il faut anticiper tout ce qui se passe autour de nous.
01:09:27 En plus, maintenant, aujourd'hui, les directeurs sportifs ont la télé,
01:09:30 ont les tablettes à gérer, l'oreillette.
01:09:33 Et pour avoir essayé de piloter aussi en course, mais pas en étant un directeur sportif,
01:09:39 c'est vraiment compliqué. C'est vraiment un exercice à part,
01:09:42 et ça demande beaucoup de concentration.
01:09:44 - Alors, la télévision, les écrans plus exactement, sont interdits par l'Union cycliste internationale,
01:09:49 en théorie, dans les véhicules.
01:09:52 Je crois que… Je ne sais pas si c'est hyper bien respecté,
01:09:55 parce que de toute façon, on vit avec les écrans.
01:09:58 On est sur un terrain qui est, on va dire, plutôt privatif, la course cycliste.
01:10:03 Certes, on est sur l'espace public, on est sur une route,
01:10:06 et je ne vais pas en rouvrir le débat des oreillettes,
01:10:08 où souvent on faisait la comparaison entre l'usage des oreillettes pour le commun des mortels,
01:10:13 au volant ou sur l'espace public et dans une course cycliste.
01:10:17 Mais c'est un petit peu la même chose.
01:10:19 C'est-à-dire qu'il y a beaucoup de choses qui peuvent distraire l'attention du directeur sportif,
01:10:23 et ça nous renvoie finalement à la remarque que l'on faisait au départ de cette discussion,
01:10:27 de cette digression, c'est que c'est quand même mieux d'être à deux dans une voiture
01:10:31 pour diriger une équipe que d'être finalement tout seul.
01:10:35 Oui, c'est pour ça. C'est aussi pour ça, avec toute l'arrivée de cette nouvelle technologie,
01:10:40 qu'on a mis deux directeurs sportifs.
01:10:43 Donc un qui est vraiment concentré à conduire, à éviter tous les dangers,
01:10:47 à faire attention aux coureurs, aux voitures qui les entourent,
01:10:51 et puis un autre qui est concentré sur la course, qui donne les informations.
01:10:54 Il faut savoir aussi que maintenant, quasiment 90% des équipes,
01:10:59 voire peut-être 100% utilisent un logiciel qui répertorie le moindre dodan,
01:11:04 de virages, etc. Vraiment un logiciel très poussé.
01:11:07 Et les directeurs utilisent ça en continu.
01:11:10 En fait, ils mettent "play" en quelque sorte quand la course commence,
01:11:14 et ça suit la course et ça donne des informations très précises.
01:11:18 C'est eux qui ont rentré ces informations au préalable ?
01:11:21 Non, c'est un logiciel que les équipes payent, ça coûte très cher.
01:11:25 Et voilà, ça permet d'avoir un détail très précis.
01:11:29 C'est pour ça qu'avec les oreillettes, vu que les informations,
01:11:32 tout le monde a la même information, tout le monde communique la même information au coureur,
01:11:36 et c'est ça qui crée des fois ces "sprints" avant des ascensions,
01:11:40 avant des virages, des changements de direction.
01:11:43 Mais pour en revenir un peu à la sécurité dans le peloton,
01:11:46 on sait que les voitures sont maintenant équipées de beaucoup d'assistances,
01:11:49 assistance au freinage, assistance à la détection des dangers autour.
01:11:54 Il ne faut surtout pas oublier d'enlever toutes ces aides
01:11:58 quand on suit une course comme les directeurs sportifs le font.
01:12:03 Parce que sinon, au premier virage, la voiture freine toute seule,
01:12:06 s'il y a un coureur qui se met devant nous, etc.
01:12:09 Toutes ces assistances, il ne faut surtout pas oublier de les enlever,
01:12:12 sinon au premier coup de frein, on finit la tête dans le barbrise.
01:12:16 - Dans le ravin. - Ou dans le ravin, oui.
01:12:18 - Allez, on revient à la course.
01:12:20 Avec bien sûr la composition de cet échappé,
01:12:23 et vous avez Hoyer Lascano, seul espagnol, il n'était pas présent,
01:12:26 je le rappelle pour les téléspectateurs qui nous ont rejoints seulement depuis quelques minutes,
01:12:30 il n'était pas présent dans l'échappé matinal.
01:12:32 Ce qui s'est passé, c'est qu'on avait une échappé matinal déjà de 5 coureurs,
01:12:35 l'un d'entre eux a disparu de façon un peu prématurée.
01:12:39 Il s'agissait du coureur hongrois de la formation Human Powered Health,
01:12:44 qui a été distancé tout à l'heure, je crois que c'était dans le Mont des Avaloires,
01:12:49 Barnabas Peac.
01:12:51 Et puis, finalement, par un petit jeu de chaises musicales, il y avait eu une place à prendre.
01:12:56 C'est le coureur espagnol qui est revenu sur cet échappé.
01:12:59 Pourquoi ? Parce que l'écart était...
01:13:02 Tout simplement, cet écart était redescendu à 20-30 secondes à un moment.
01:13:07 Ça a permis à ce coureur espagnol de faire le jump.
01:13:11 Il n'est pas seul, il retrouve Célestin Guillon, que vous avez vu aux avant-postes ici,
01:13:15 dans cet échappé pour l'équipe Vendricelle Roubaix-Lille-Métropole.
01:13:18 Thomas Deveau de l'équipe Saint-Michel-Aubert 93, pardon.
01:13:25 Maël Guégan pour la formation CIC 1 Ant'Atlantique.
01:13:28 Voilà donc les 5 coureurs qui composent cet échappé,
01:13:30 avec 3 minutes 40 d'avance sur le peloton à 44 km de l'arrivée.
01:13:37 On va dire que pour l'instant, la poursuite n'est pas réellement entamée derrière les coureurs échappés.
01:13:43 Non, ils ont vraiment le temps.
01:13:45 Là, il y a eu un moment très fort avec le Mont des Avaloires, les Champs-Élysées.
01:13:48 Ça vissait très fort. Et puis, je pense que dans le peloton, on a besoin de souffler un grand coup.
01:13:53 Il y a juste un coureur à l'Ascano qui a réussi à faire le jump devant.
01:13:58 Maintenant, le peloton derrière essaie de temporiser, de récupérer,
01:14:01 et puis d'avoir un grand temps fort sur la fin de la course.
01:14:05 Et ce n'est pas faute d'avoir essayé, parce qu'on a vu quand même beaucoup de tentatives de contre-attaques se développer.
01:14:11 On peut rappeler, toujours pareil pour ceux qui n'étaient pas là au début de cette retransmission,
01:14:16 cette belle tentative dans le Mont des Avaloires, le point culminant de l'Ouest de la France de Ivo Oliveira,
01:14:22 le leader de la course qui a en fait suivi une attaque de Benoît Coste-Neufroy.
01:14:26 Axel Zinglet de l'équipe Cofidis, qui est deuxième du classement général, juste devant Benoît Coste-Neufroy, a suivi.
01:14:31 Autant vous le dire, c'était une échappée royale, enfin une contre-attaque assez royale,
01:14:36 avec également le jeune Ewan Costew, neuvième du prologue hier, pour la formation Arkea-Samsic.
01:14:42 Après, on a eu d'autres tentatives qui sont intervenues.
01:14:47 On a vu Cyril Barthe notamment tenter sa chance, également Laurent Pichon.
01:14:52 Bref, beaucoup de tentatives. Marc Hirschi s'est glissé également dans un groupe à un moment,
01:14:59 pour essayer lui aussi, pourquoi pas, de développer cette contre-attaque avec Clément Venturini.
01:15:06 Mais finalement, l'équipe UAE, que vous voyez actuellement au premier plan, a calmé le jeu,
01:15:11 et a réussi à laisser cette échappée bien profitable pour l'instant, à l'avant de la course, reprendre le large.
01:15:19 On a pour l'instant encore 40 kilomètres, un peu plus même, à couvrir,
01:15:24 dans cette première étape en ligne, en direction de Lassé-les-Châteaux.
01:15:30 Et vous le savez, on vous propose aujourd'hui, mais également demain et après-demain, les boucles de la Mayenne.
01:15:37 Et puis, ça ne changera pas les rendez-vous traditionnels que vous avez l'habitude de retrouver en fin d'après-midi,
01:15:42 à 17h15, l'équipe de Greg, à 19h45, l'équipe du soir, en tout cas la première partie.
01:15:49 La Ligue 2, ce sera la 37ème journée à 20h40, avec le match Caen-Saint-Etienne, à suivre en direct.
01:15:57 Et puis, également, on vous rappelle qu'il y aura à suivre dimanche, à 18h40, les trophées UNFP,
01:16:09 avec tapis rouge, etc., cérémonie, bon, tout ça à suivre.
01:16:13 Un beau week-end de vélo, mais pas que de vélo, puisqu'on aura l'occasion de suivre dès demain,
01:16:19 à partir de 13h20 en direct, à nouveau.
01:16:22 La deuxième étape de ces boucles de la Mayenne, en direction de Mêlé-du-Mêne,
01:16:27 ce sera la plus longue étape de cette épreuve qui se terminera dimanche à Laval.
01:16:33 Pour l'instant, 42 kilomètres encore à couvrir, 3 minutes et 41 secondes d'avance sur le peloton,
01:16:40 en ce qui concerne les 5 hommes de tête.
01:16:42 On retrouvera Thomas Vauclair sur la moto de l'équipe, mais juste après une page de publicité.
01:16:46 Nous sommes à 38 kilomètres de l'arrivée, un peu plus même, et attention,
01:16:54 chaque hectomètre va tout simplement compter, parce qu'on est tout simplement dans la côte d'Herben.
01:17:00 Nous sommes en compagnie de Pierre Roland et Kevin Reza.
01:17:03 Attention, regardez dans ce virage, que s'est-il passé dans l'échappée ?
01:17:06 Un coureur a fait un tout droit !
01:17:08 Ascano...
01:17:09 C'est pas Ascano, c'est surtout...
01:17:10 Ascano a peut-être embarqué celui qui suivait.
01:17:13 Thomas Deveau, c'était Thomas Deveau qui est parti à la faute.
01:17:15 Et c'est Thomas Deveau, effectivement, qui a été embarqué et qui s'est retrouvé dans le fossé, tout simplement.
01:17:20 Enfin, dans le fossé, dans le bas-côté.
01:17:22 Alors, il n'est pas là, il est tout simplement en train d'essayer de revenir,
01:17:25 après avoir raté ce virage il y a quelques instants.
01:17:29 Images proposées par Mathieu Vols, notre réalisateur.
01:17:32 Et regardez justement, le coureur de l'équipe Saint-Michel-Aubert, Thomas Deveau, qui est en train de revenir.
01:17:40 C'est un fait, heureusement, sans conséquence.
01:17:45 Il n'est pas tombé, il a raté ce virage, ce qui lui a sûrement demandé de placer un gros coup de frein,
01:17:53 et de repartir, de se relancer pour revenir sur la tête de course.
01:17:56 À nouveau, des toutes petites routes, avec, oui, je le disais, cette côte d'Herben.
01:18:01 On est sur la première étape en ligne, mais aussi la plus vallonnée.
01:18:05 Et on va voir si le coureur danois de l'équipe Une X va encore une fois empocher les points.
01:18:10 Il y a de fortes chances au sommet de cette côte d'Herben, parce qu'il était, en tout cas jusqu'à présent, le plus efficient.
01:18:18 Et puis, si on s'accompagne désormais, il y a un coureur qui est un petit peu plus frais,
01:18:24 Oyer Lascano, qui est allé chercher les secondes de bonification tout à l'heure sur un sprint intermédiaire.
01:18:30 On n'a pas eu le sentiment, on va voir, que le coureur espagnol avait envie également de faire les points de la montagne,
01:18:37 même si c'est le plus frais.
01:18:39 Les points du meilleur grimpeur.
01:18:40 Le peloton, maintenant.
01:18:41 Alors, le peloton, est-ce qu'il y a du changement, ce qui concerne le rythme du peloton ?
01:18:46 Vous voyez l'équipe Groupama FDJ d'Arnaud Desmarres qui est venue se regrouper autour de son sprinter.
01:18:54 On a 3 minutes 34.
01:18:55 Tout à l'heure, on avait un peu plus de 3 minutes 40, donc on n'a pas repris énormément de temps.
01:18:59 Mais là, on ne va peut-être pas laisser indéfiniment l'équipe UAE rouler en tête de ce peloton et assumer seule la poursuite derrière les échappés.
01:19:07 Qu'est-ce que vous en pensez, Kevin Reza ?
01:19:09 Comme j'ai pu le dire tout à l'heure, l'équipe UAE a besoin d'une autre équipe, voire d'autres équipes, pour combler ces 3 minutes 30.
01:19:20 Là, ils ont laissé vraiment beaucoup de temps.
01:19:22 Il y a l'équipe Cofidis qui est venue à la rescousse.
01:19:25 Mais finalement, là, c'est l'équipe française.
01:19:28 Alors, attendez, je vous coupe.
01:19:29 Regardez cette image.
01:19:30 On avait l'équipe Groupama FDJ qui était beaucoup mieux placée que ça.
01:19:32 Il y a eu un gros coup de frein.
01:19:34 Il n'y a pas eu de chute parce que nous, on n'est pas en terre.
01:19:36 Personne n'est tombé, a priori.
01:19:39 Un ralentissement, un petit accrochage.
01:19:42 Un coureur qui se relève ou qui a un problème de dérailleur.
01:19:45 Oui, mais regardez, on voit les coureurs de Groupama FDJ se retourner.
01:19:49 Visiblement, Arnaud Desmars était derrière.
01:19:51 Peut-être a-t-il été gêné par cet incident.
01:19:57 Quoi qu'il en soit, encore une fois, pas de coureur signalé à terre.
01:20:01 Donc, rien n'est grave par rapport à cette chute.
01:20:07 Et le sommet avec, bien sûr, Inzolle qui va passer en tête et en pochée.
01:20:14 À nouveau, 6 points supplémentaires.
01:20:17 Regardez le vent dans les drapeaux, Pierre-Roland.
01:20:19 Il y a du vent.
01:20:20 Il y a du vent et donc, sur une partie du circuit final, les coureurs vont bientôt y arriver.
01:20:25 Il y aura vent de face au niveau de la ligne d'arrivée.
01:20:28 Donc, voilà, ça, c'est à prendre en compte. Donc, un sprint en faux plat montant, vent de face.
01:20:32 Après, sur le sommet, après l'arrivée, il y a une longue ligne droite, vent de face.
01:20:36 Donc, ça va temporiser. Ça va un peu bloquer la course.
01:20:41 Mais par contre, tout le retour se fera vent de dos.
01:20:44 Il y aura une partie vent de côté pour, au sommet de la difficulté, la côte de New York.
01:20:51 Il y aura du vent de côté. Donc, voilà, c'est vraiment à prendre en compte.
01:20:55 Ce sera vraiment un élément qui va rendre la course difficile dans le circuit final.
01:21:01 Circuit final, 17 kilomètres à faire deux fois.
01:21:05 Donc, on se rapproche de ce circuit.
01:21:09 Il n'y a pas de mouvement dans le peloton.
01:21:13 On aurait pu penser que les coureurs d'AG2R seraient repartis un peu au combat.
01:21:19 Mais je pense qu'ils ont un petit peu abdiqué à distancer les sprinters sur cette étape.
01:21:26 Ils vont peut-être attendre ce circuit avec ce vent. Ils ont les mêmes informations que nous.
01:21:32 On voit toujours les mêmes équipes en avant-poste.
01:21:36 Oui, là, ils bloquent.
01:21:37 Autodestiny, UAE, deuxième rideau.
01:21:40 Peut-être une nouvelle équipe, Q36.5, qui a un deuxième rideau aussi.
01:21:46 Mais il n'y a pas vraiment un gros forcing pour rentrer sur la tête de course.
01:21:50 La stratégie, quand on a une équipe de sprinters, c'est qu'on se met devant, comme l'Autodestiny,
01:21:56 et on ralentit le tempo. Pas pour faire comme à travers les flancs des DSM.
01:22:01 Et Marc Madiot, qui vient de donner les bidons à ses coureurs, qui nous a entendus.
01:22:07 C'est beau en Mayenne.
01:22:13 C'est bien.
01:22:14 On voit partout en France.
01:22:19 Je voudrais qu'il nous trouve un endroit où, aujourd'hui, en France, il ne fait pas beau.
01:22:25 Parce que là, je crois qu'il s'est un peu avancé.
01:22:28 Il est fier de sa région.
01:22:30 C'est vrai que les Mayennais, en règle générale, sont fiers de leur département.
01:22:34 On en connaît quelques-uns.
01:22:35 Jacques Durand, Arnaud Courteil, qu'on a côtoyé, qui fait partie de l'organisation.
01:22:41 Il travaille pour l'organisation de cette course.
01:22:45 Et une attaque dans le peloton d'un coureur de Q36.
01:22:49 Clément Davy, également, qui est dans la course pour cette équipe.
01:22:53 Et qui est également originaire de la Mayenne.
01:22:59 Est-ce qu'il est né en Mayenne ?
01:23:00 Clément Davy est né à Fougères, en Ile-et-Vilaine, dans le département voisin.
01:23:03 Mais je crois qu'il réside en Mayenne.
01:23:04 Et Wayne Costew, encore présent.
01:23:06 Il est très heureux depuis le départ de cette étape.
01:23:10 Lui qui est dans les 10 premiers au général.
01:23:12 Qui a terminé 9ème du prologue hier.
01:23:14 Et il ambitionne un bon classement général.
01:23:17 Vraiment un très bon coureur pour sa première année professionnelle.
01:23:20 Allez, il s'attaque à nouveau.
01:23:23 Mais là c'est trop tard.
01:23:24 On est presque au sommet.
01:23:25 C'est un peu tard pour se lancer dans les offensives.
01:23:29 On ne va distancer personne.
01:23:31 Et ce sont des attaques isolées, comme l'expliquait Thomas.
01:23:33 Et Max Weschel qui fait la cassure derrière.
01:23:36 Et en plus il emmène un coéquipier du leader.
01:23:40 Oui, pas seulement.
01:23:42 On protège évidemment son leader en accompagnant ce type de tentative.
01:23:48 Pour essayer bien sûr de décourager le coureur en question.
01:23:53 On s'y prend un petit peu tard quand même pour tenter des offensives.
01:24:01 Ça peut faire le jeu de l'échapper.
01:24:03 Il y a encore 3 minutes 20.
01:24:06 Il y a 34 kilomètres.
01:24:08 Le peloton n'est pas vraiment organisé pour chasser et l'échapper.
01:24:13 Ça peut faire le jeu de l'échapper.
01:24:16 Pour bien l'expliquer.
01:24:18 Parce que ça provoque une réaction du peloton.
01:24:20 Qui va prendre un certain temps pour revenir sur ce groupe de contre-attaque.
01:24:24 Derrière ça risque de temporiser.
01:24:26 Parce que quand on rejoint un groupe, on temporise.
01:24:28 Et du coup au final, au lieu de reprendre du temps.
01:24:30 Alors qu'on a plutôt pour l'instant une accélération en tête.
01:24:33 Au final on en perd.
01:24:35 On en perd sur les updates.
01:24:37 Surtout Lascano.
01:24:39 Vraiment un solide coureur.
01:24:41 On l'a vu tirer des grands bouts.
01:24:44 Prendre des longs relais très appuyés.
01:24:46 Je pense que ça va être la locomotive de ce groupe de tête.
01:24:50 Et on ne va pas aller le chercher comme ça.
01:24:52 Le coureur espagnol.
01:24:54 C'était tout simplement Pierre Cotras.
01:24:57 Le 13 pour l'équipe AG2R qui a lancé.
01:25:02 Finet également est présent.
01:25:04 Alex Goldman pour l'équipe Flanders.
01:25:08 Que l'on a vu également.
01:25:10 Et qui est en train d'ailleurs de secouer ce groupe.
01:25:13 Ewen Costew que vous apercevez encore en retrait à l'arrière.
01:25:17 Peut-être que tout à l'heure vous avez dit que c'était en haut.
01:25:22 Pierre Cotras accéléré.
01:25:24 En fait on a une succession de côtes.
01:25:27 Peut-être l'envie justement de profiter non pas sur une seule ascension.
01:25:31 Mais sur la répétition de cet obogan.
01:25:34 De provoquer une cassure.
01:25:36 Et puis là on est sur un secteur qui est plus dégagé.
01:25:39 Ce qui n'est plus le cas d'ailleurs en ce qui concerne les hommes de tête.
01:25:42 Mais ils ont trois minutes d'avance.
01:25:44 Et donc pourquoi pas l'intention de profiter de l'orientation du vent.
01:25:48 Pour mettre en difficulté les coureurs du peloton.
01:25:52 On arrive sur le circuit final.
01:25:54 Les coureurs vont passer une première fois sur la ligne d'arrivée.
01:25:58 Ils passeront trois fois au total.
01:26:00 Donc ils commencent à...
01:26:02 Même si là ce n'est pas le final comme ils vont l'emprunter pour le circuit final.
01:26:08 Là ils vont tourner sur la droite.
01:26:10 Et pour l'arrivée ils arriveront de la gauche.
01:26:13 Donc la ligne droite finale sera un petit peu plus longue.
01:26:17 Et voilà un long faux plat montant quand même.
01:26:20 C'est difficile.
01:26:22 Pour un sprinter en forme il n'y a rien d'inaccessible.
01:26:26 Mais il faut beaucoup de puissance.
01:26:28 Beaucoup de force.
01:26:29 Arnaud Desmars quand il est en grande forme sur une arrivée comme ça.
01:26:32 Il est presque imbattable.
01:26:34 Quand il est bien lancé et en bonne condition.
01:26:38 C'est vraiment entre les deux.
01:26:40 C'est ce que j'expliquais lors de la reconnaissance.
01:26:42 On est vraiment entre le sprinter et le puncher sur cette arrivée.
01:26:46 Si la ligne d'arrivée aurait été 100 mètres plus haut.
01:26:48 Ça continue de monter.
01:26:50 On aurait presque été à coup sûr sur un effort de puncher.
01:26:53 Et la Scania qui passe à la ligne de tête.
01:26:56 Qui récupère après 3 secondes de bonification.
01:26:58 Pendant que les hommes de tête passent la ligne d'arrivée.
01:27:01 On va tout de suite voir Thomas Beauclair.
01:27:04 En compagnie de Cyril Dessel à l'arrière du peloton.
01:27:07 Avec Cyril Dessel, directeur sportif d'AGDR Citroën Team.
01:27:13 Attenable les coureurs d'AGDR Citroën Team aujourd'hui Cyril.
01:27:17 On a essayé de faire la course comme on dit.
01:27:21 On avait une partie qui nous était propice.
01:27:24 On a essayé de déclencher les oscillités.
01:27:27 On a cherché du soutien auprès des autres équipes.
01:27:30 Mais on était un peu seul à vouloir vraiment enflammer la course.
01:27:36 Et provoquer des brèches.
01:27:38 Les garçons ont bien tenté.
01:27:41 Mais au bout d'un moment on a vu que ce n'était pas suffisant.
01:27:44 Pour faire sortir un coup intéressant.
01:27:47 Donc voilà la course elle a un petit peu posé.
01:27:50 Ça interdiverse un petit peu entre les équipes.
01:27:53 Pour prendre en main pour la chasse, pour le sprint.
01:27:56 Mais je considère qu'au sprint on ne fait plus partie des favoris.
01:28:00 J'allais te demander justement, au sprint il y a Arnaud Desmars.
01:28:03 Qui fait figure de grand favori.
01:28:05 Et toi tu penses qu'on peut avoir des regrets.
01:28:07 Si on ne tente pas le tout pour le tout aujourd'hui.
01:28:09 Au niveau du classement général.
01:28:11 Disons que les deux prochaines étapes sont en principe promises au sprinter.
01:28:15 C'est vrai qu'aujourd'hui sur le papier c'était l'équipe la plus propice.
01:28:19 A essayer de déjouer le contrôle des équipes de sprinter.
01:28:23 On a tenté, c'est vrai qu'il y a Arnaud.
01:28:26 Pour l'instant on n'a pas trop vu Groupe Amain intervenir sur la course.
01:28:29 Ils ont perdu un équipier là j'ai vu.
01:28:31 Donc voilà, mais il y a d'autres équipes.
01:28:34 Comme Tudor avec deux clins je pense.
01:28:36 Qui peuvent peser en vue du sprint.
01:28:39 Et on rajoute peut-être Loto non ?
01:28:42 Avec Menten.
01:28:44 C'est chaud, on a failli.
01:28:46 L'agent a tenu bon.
01:28:48 Absolument, Loto n'est pas trop rentré dans le jeu.
01:28:50 Quand on a fait la course.
01:28:52 Et je pense qu'il joue Menten.
01:28:54 Il a fait un bon prologue hier.
01:28:56 S'il gagne aujourd'hui il prend le maillot.
01:28:58 A mon avis il joue le sprint à bloc.
01:29:00 On espérait que Duggan vienne avec nous dans la bagarre.
01:29:02 Mais ça n'a pas été le cas.
01:29:04 Merci Cyril.
01:29:06 J'avais encore des questions.
01:29:08 C'était intéressant quand même.
01:29:10 Et tout à l'heure quand Cyril Dessel disait
01:29:12 "Nous on ne va pas pouvoir jouer au sprint".
01:29:15 C'est probablement parce que Clément Venturini
01:29:17 était tout à l'heure dans une contre-attaque.
01:29:19 Il y a probablement laissé des plumes.
01:29:23 Alors que là on entre dans l'asset, les châteaux.
01:29:26 Avec le peloton emmené précisément par un équipier.
01:29:31 De Milan-Menten.
01:29:34 Avec l'équipe Groupama-FDJ.
01:29:39 On avait Lorenzo Germani qui est en deuxième position.
01:29:42 C'est intéressant d'ailleurs.
01:29:44 C'est vraiment tout pour Arnaud Desmar.
01:29:48 Parce qu'il est effectivement Germani placé dans le top 10.
01:29:56 Après le prologue d'hier.
01:29:58 Mais il se comporte en équipier aujourd'hui.
01:30:00 En passant ici avec le peloton.
01:30:02 Et un retard de 3 minutes 06.
01:30:05 On vous indique 2h52.
01:30:07 C'est l'écart GPS.
01:30:08 3h06 en poste fixe sur la ligne d'arrivée.
01:30:10 La traversée de l'asset, les châteaux.
01:30:13 J'ai bien dit les châteaux.
01:30:14 Parce qu'il y en a trois des châteaux dans cette cité de caractère.
01:30:17 Mais on remarque surtout cette forteresse.
01:30:20 Ce château fort principal au coeur de cette localité.
01:30:26 Un château du 15e siècle.
01:30:28 Assez emblématique d'ailleurs de l'architecture militaire.
01:30:31 Du Moyen-Âge.
01:30:33 Et qui vous l'avez remarqué est incroyable.
01:30:35 Complètement intact.
01:30:37 Avec son pont-levis.
01:30:39 Qui fonctionne toujours.
01:30:41 Même quand vous allez le visiter.
01:30:43 Vous pouvez justement l'actionner.
01:30:45 Le lever, l'abaisser.
01:30:47 J'espère pas tout le temps.
01:30:49 Sinon ça doit perturber.
01:30:50 Il y a 8 tours au total.
01:30:52 Assez massives.
01:30:53 Reliées les unes aux autres.
01:30:55 Des courtines et des remparts.
01:30:58 Magnifique château.
01:31:01 Ici.
01:31:03 Le château de Lassay.
01:31:05 Qui est une étape du circuit touristique de la route des joyaux de la Mayenne.
01:31:09 Qui propose au total la visite de 15 châteaux, abeillis, moulins, parcs et jardins.
01:31:16 Une initiative qui émane de l'association 4 pas en Mayenne.
01:31:21 Là les coureurs sont sur la partie haute du circuit.
01:31:26 Ils vont bientôt tourner sur la gauche.
01:31:28 Ils vont enchaîner une bosse.
01:31:31 D'un kilomètre à 7%.
01:31:34 Là ils vont tourner.
01:31:37 Ils vont bientôt prendre une bosse.
01:31:39 Qui n'est pas répertoriée.
01:31:41 Mais pour l'avoir faite.
01:31:43 C'est Clément Davy.
01:31:45 C'est étonnant.
01:31:46 On en parlait tout à l'heure.
01:31:48 Il est en reprise lui aussi.
01:31:50 Il est en reprise et détendant.
01:31:52 En difficulté.
01:31:53 On va recevoir le château du Boitibo.
01:31:57 Il avait été édifié lui-même sur un ancien château féodal.
01:32:01 Qui a disparu après la guerre de 200 ans.
01:32:04 Avec des ruines qui demeurent.
01:32:07 On devine ce qu'était à l'époque la splendeur de ce château.
01:32:12 Puisqu'il était l'un des plus importants de la baronie de Mayenne.
01:32:21 Ça c'est le château du Boitibo.
01:32:24 Je vous ai dit.
01:32:27 Il y en a beaucoup dans ce secteur.
01:32:30 Et on a également le château du Boifrou.
01:32:33 Qui est lui un petit peu plus récent.
01:32:37 Mais qui est en ruines également.
01:32:39 Je ne sais pas si on le verra.
01:32:41 Il y a 4 équipes qui viennent collaborer avec UE.
01:32:44 L'équipe Tudor.
01:32:46 L'équipe Loto Destini.
01:32:48 Puis l'équipe Groupe Amiens.
01:32:50 Je ne sais pas si vous avez vu.
01:32:52 Mais pour venir sur les propos de Cyril Desais.
01:32:55 Il disait qu'il ne partait pas favori pour le sprint final.
01:32:59 Mais il lui reste un coureur qui est assez rapide.
01:33:02 En nom de Marc Sarraud.
01:33:04 J'ai vu qu'il était passé dans les 10 premiers sur la ligne d'arrivée.
01:33:08 Il doit se sentir bien.
01:33:10 Même s'il n'a pas beaucoup coursé depuis le début d'année.
01:33:14 Mais on sait qu'un sprinteur d'équivalent de la ligne d'arrivée.
01:33:18 Je regarderai Marc Sarraud pour l'arrivée.
01:33:21 Mais Cyril Desais ne nous en a pas parlé.
01:33:24 Il cache son jeu.
01:33:26 Je pense.
01:33:28 Je pense du côté d'A.G. De Zay.
01:33:30 On va miser Cosnefroy ou Venturini.
01:33:33 C'est la seule étape.
01:33:35 Avec cette arrivée en long, long, faux plein montant.
01:33:38 Je pense que Marc Sarraud va essayer de les protéger.
01:33:42 Après ça reste mon avis.
01:33:44 Entre la théorie et ce qui se passe sur le terrain.
01:33:48 C'est plus compliqué à s'organiser.
01:33:51 Le château du Bois-Frou.
01:34:00 On en parlait tout à l'heure.
01:34:02 Avec là aussi seulement quelques ruines.
01:34:05 Ce n'est plus un château.
01:34:07 Il n'y a plus que l'entrée du château.
01:34:10 Celui-là est classé.
01:34:12 Il ne doit pas être très cher.
01:34:14 - C'est dur.
01:34:16 Vous allez régler ça avec la cité de Lassay-les-Châteaux.
01:34:20 C'était pour vous montrer qu'on est dans une région.
01:34:24 Dans cette région immédiate de Lassay-les-Châteaux.
01:34:28 Avec un patrimoine très riche.
01:34:31 Ces différentes habitations qui remontent assez loin.
01:34:35 Dans l'histoire mouvementée par ici.
01:34:38 Notamment avec la guerre de Cent Ans.
01:34:41 - On revient sur l'Irlaskano.
01:34:44 Tout à l'heure, pendant la pub,
01:34:47 l'un de vous deux, je crois que c'est vous,
01:34:50 disait que celui-là va donner du fil à retordre au peloton.
01:34:54 - On est d'accord.
01:34:56 C'est vraiment un solide gaillard.
01:34:59 On a essayé de chercher sa taille, son poids.
01:35:03 Il est donné pour 1,87m et 74kg.
01:35:06 Je le vois peut-être un peu plus lourd.
01:35:09 1,87m, ça paraît grand.
01:35:12 C'est un beau bébé.
01:35:15 Depuis tout à l'heure, c'est lui qui amène le peloton.
01:35:19 On voit les coureurs qui sont dans la roue.
01:35:22 Ils l'accompagnent.
01:35:24 Baisser les épaules, baisser la tête.
01:35:27 Parce qu'il roule très vite.
01:35:29 Le peloton ne lui reprend rien.
01:35:32 Il vient d'avaler cette bosque d'un kilomètre à 7%.
01:35:36 Il a fait un coureur en vent dans le dos.
01:35:39 Une succession de longs faux plats descendants.
01:35:42 Quelques remontées insignifiantes avec l'élan.
01:35:45 Il passe ça sans problème.
01:35:47 Tout le retour se fait très vite.
01:35:49 Au dernier tour, le peloton, s'il veut reprendre les coureurs,
01:35:53 il faut qu'il soit très proche au moment où il bascule cette petite bosse.
01:35:58 Une dizaine de kilomètres de l'arrivée.
01:36:01 - Les autres coureurs sont là pour soulager l'Ascano.
01:36:04 - Je pense qu'ils ne vont plus le soulager.
01:36:07 Le peloton sonne dans cette côte.
01:36:10 Ce n'est pas répertorié, mais ça fait mal aux jambes.
01:36:13 - On voit les équipiers des Sprinter qui sont aux avant-postes.
01:36:17 Groupama FDJ pour Arnaud Desmar.
01:36:20 Tudor pour Arvid de Klein.
01:36:23 On ne voit pas l'équipe Arkea pour Nasser Bouani.
01:36:27 Nasser, il en est où ?
01:36:29 - Je l'ai vu avec son casque.
01:36:31 - Il est en mauvaise posture.
01:36:33 - On va peut-être demander à Thomas Vauclair sur la moto.
01:36:37 Est-ce qu'il a vu Nasser Bouani ?
01:36:40 Comment il le voit en cette fin d'étape ?
01:36:43 - Je vous confirme que Nasser Bouani a fait son retour dans le peloton
01:36:51 après avoir été consulter le médecin.
01:36:53 Trois voitures derrière le peloton.
01:36:55 Il a fait signe à son directeur sportif.
01:36:57 C'était assez limpide.
01:36:59 Il a fait signe qu'il avait mal au ventre.
01:37:01 Il a fait signe pour soulager ses douleurs.
01:37:04 Avant qu'il aille voir la voiture du médecin,
01:37:07 il avait trois coureurs autour de lui.
01:37:09 Entre autres, Donovan Grondin et Laurent Pichon.
01:37:12 Depuis qu'il est revenu dans le peloton, il est vraiment isolé.
01:37:15 Je ne serais pas surpris qu'il ait passé la consigne
01:37:18 de dire qu'il avait mal au ventre.
01:37:20 En parlant de Donovan Grondin,
01:37:22 je vous signale qu'il a été victime d'une crevaison au roue arrière.
01:37:25 Il n'est pas encore revenu dans le peloton.
01:37:27 - Oui, Donovan Grondin qui aurait pu être l'alternative
01:37:30 à Nasser Bouanier en cette fin d'étape.
01:37:33 Nasser qui espère retrouver le chemin de la victoire cette année.
01:37:37 Sa dernière victoire remonte à l'an passé sur la route Ourangel.
01:37:41 C'est vrai qu'on attend avec impatience
01:37:43 de retrouver Nasser à son meilleur niveau.
01:37:46 Ce n'est pas un manque de talent, c'est évident.
01:37:49 C'est un manque de réussite, une malchance.
01:37:52 Des problèmes de santé assez récurrents chez Nasser malheureusement.
01:37:56 - Pour l'instant, le peloton est très étiré.
01:37:59 Vous le voyez sous l'impulsion de...
01:38:02 - Simon Pellaud pour la Tudor qui roule en tête.
01:38:06 Il ne fait pas semblant, il fait la grimace,
01:38:10 ça étire le peloton, mais on ne reprend pas grand-chose.
01:38:13 - 10 secondes seulement en 6 km repris par le peloton.
01:38:17 - Je pense que le doute va commencer à s'installer au sein du peloton.
01:38:21 - Ça va commencer à être la panique.
01:38:23 On a un os à ronger, il s'appelle Lascano, il vient d'Espagne.
01:38:27 On ne s'y attendait pas, mais à mon avis,
01:38:30 il va en casser quelques-uns dans le peloton.
01:38:34 On va devoir changer les joueurs qui roulent en tête de peloton.
01:38:39 On va devoir vite les remplacer, sinon on ne va pas le revoir.
01:38:43 - Le général peut jouer aussi aujourd'hui.
01:38:46 - En plus, il est bien placé, même s'il lui reste un coureur
01:38:49 qui lui fait le sprint, c'est lui qui va endosser.
01:38:52 Là, il a fait all-in, il est en train de tout mettre
01:38:55 pour essayer de renverser la course.
01:38:58 - On est en train de remonter le peloton grâce à cette vue d'hélicoptère
01:39:02 proposée par Mathieu Wols.
01:39:04 Vous voyez que tout le monde est en file indiane.
01:39:07 Est-ce que les trains sont composés à 22 km de l'arrivée ?
01:39:10 Pas franchement, sur ce que l'on voit dans la dernière moitié du peloton.
01:39:14 Les sprinters doivent être mieux placés.
01:39:17 L'équipe Lotto-Destini pour Melten est regroupée autour de son sprinter.
01:39:22 La formation Tudor, même s'il y a un homme en tête devant,
01:39:26 De Klein est un peu à l'arrière.
01:39:29 Le mieux placé des sprinters, c'est peut-être Arnaud Desmars
01:39:34 avec l'équipe Groupama-FDJ, haut placé dans la colonne de ce peloton.
01:39:41 C'est l'un de ses équipiers qui roule actuellement en tête.
01:39:46 Germany, le plus grimpeur de cette équipe.
01:39:52 Grimpeur, rouleur, coureur, assez passe-partout.
01:39:56 Et qui ne ménage pas sa peine actuellement en tête du peloton.
01:40:00 Ça ne va pas revenir aussi facilement que ça,
01:40:02 parce qu'ils ne sont que deux à collaborer en tête du peloton.
01:40:05 Simon Pellot et Germany de Groupama.
01:40:08 Ça fait un petit moment qu'ils ne passent plus de relais.
01:40:11 Ils sont en deuxième rideau derrière les deux gars qui roulent.
01:40:15 Ça va être compliqué de revenir sur cet échappé qui ne perd pas beaucoup de temps.
01:40:20 Qui n'en perd pas du tout même.
01:40:22 Là, en un espace de 3-4 kilomètres, ils n'ont perdu même pas une seconde.
01:40:25 Rien, rien, ils ne perdent rien.
01:40:27 Si on veut analyser pourquoi UAE ne roule plus.
01:40:30 D'abord, parce qu'ils se disent d'autres font le boulot.
01:40:33 De toute façon, si on ne perd pas la jonction, on sauvera peut-être bien le maillot.
01:40:38 Et on a plus de chances de le sauver d'ailleurs si on évite un sprint massif.
01:40:41 Et s'il y a un homme devant, il y a moins de bonif à prendre.
01:40:44 Parce qu'on n'a pas de sprinter chez UAE finalement.
01:40:47 Les grands sprinters qu'on a cités, ils sont dans d'autres formations.
01:40:51 Ils ont Odeg, mais il a roulé.
01:40:54 On va les limiter assez rapidement.
01:40:57 Odeg, il est capable de rouler une quinzaine, une vingtaine de kilomètres
01:41:02 et après d'aller faire le sprint.
01:41:04 C'est un sprinter qui n'a pas gagné de sprint depuis deux ans.
01:41:09 Il a été blessé depuis qu'il est arrivé chez UAE.
01:41:12 Il a commencé la saison, il ne doit pas avoir beaucoup de jours de course à son actif.
01:41:16 Sept jours de course, si je ne me trompe pas.
01:41:19 Et là, c'est la dernière bosse du circuit.
01:41:22 Aucune bosse d'un kilomètre.
01:41:24 Et après, la particularité, c'est que sur le haut, les courants vont tourner à gauche
01:41:28 et ils vont arriver dans une grande partie dégagée avec du vent de côté.
01:41:32 C'est très dur.
01:41:34 Ça monte et derrière, ça descend juste une centaine de mètres, 200 mètres.
01:41:39 Après, c'est un long faux plat avec du vent de côté.
01:41:42 C'est très difficile.
01:41:44 - Justement, peut-être une question pour Thomas Vauclair.
01:41:47 En ce qui concerne les sprinters, on en parle depuis tout à l'heure,
01:41:50 mais on a eu des nouvelles de Nasser Bouani.
01:41:52 En dehors de Nasser, est-ce que d'autres sprinters ont été distancés ?
01:42:00 - Écoutez, vous parliez juste avant de Alvaro Odeg.
01:42:03 Il a été décroché tout à l'heure au moment de l'accélération
01:42:08 des coureurs d'AG2RC3N Team, les deux dernières accélérations.
01:42:12 Il a été décroché du peloton juste avant que Clément Navie, lui aussi,
01:42:15 ne soit en difficulté. Donc, aucun des deux n'est revenu.
01:42:18 Vous pouvez enlever Odeg de la liste des sprinters.
01:42:22 Je ne sais pas si ça servira à grand-chose d'être sprinter aujourd'hui.
01:42:25 Parce que l'Ascaro, ça m'a l'air d'être un sacré Lascar quand il est lancé comme ça.
01:42:30 - Ce n'est pas l'Ascaro, c'est l'Ascano. Mais bon, c'était qu'un détail.
01:42:35 Allez, on va passer au sommet de cette côte de New York
01:42:40 que les coureurs escaladent à nouveau.
01:42:44 C'est un circuit, un final qu'il faut faire deux fois.
01:42:48 Donc, on va la remonter encore une fois dans le final,
01:42:51 juste avant de revenir sur Nasser-les-Châteaux.
01:42:54 Et ça aussi, ça conforte l'idée que les sprinters auront bien des difficultés.
01:42:58 Ils avaient sur une course tendue à rester au contact des meilleurs.
01:43:02 Et s'ils sont au contact du peloton, à opérer la jonction avec les hommes de tête.
01:43:07 Puisqu'on le voit pour l'instant, l'écart se maintient très bien.
01:43:11 Pas de problème pour Inzgol.
01:43:16 Je ne sais pas si j'arriverai à un moment à prononcer bien son nom à celui-là.
01:43:20 Mais j'en suis désolé. Le Danois qui fait les points du meilleur grimpeur.
01:43:25 32 points, donc. Il ne peut plus être dépassé.
01:43:29 Il sera le meilleur grimpeur à l'issue de cette première étape en ligne des Boucles de la Mayenne.
01:43:35 C'est ce coureur que vous apercevez avec le maillot jaune et rouge.
01:43:39 Le maillot de l'équipe Une X au sein de cet échappé.
01:43:42 Pierre, tu pourras nous dire, je ne sais pas ce que tu en penses,
01:43:45 mais est-ce qu'un sprinter pourra refaire son retard s'il est distancé dans le dernier talus ?
01:43:50 Il reste 3 kilomètres du sommet jusqu'à l'arrivée.
01:43:54 Impossible de revenir. Il faudra être dans les 15-20 premiers.
01:44:00 A 3-4 kilomètres de l'arrivée, on ne peut pas se faire distancer et revenir.
01:44:04 C'est impossible. En plus, il n'y a pas de descente.
01:44:06 C'est un long, faux plat montant.
01:44:08 Derrière, ce n'est pas assez descendant pour pouvoir repérer la jonction.
01:44:13 On a quand même l'impression que le peloton est un peu haut.
01:44:17 Je ne vais pas dire qu'il démissionne.
01:44:19 Mais on n'est pas dans l'attitude d'un peloton qui est en prise pour aller chercher.
01:44:26 Ça monte. Pour être en prise, ils sont en prise.
01:44:28 Mais il n'y a pas une volonté farouche de plusieurs équipes de rouler pour reprendre les échappés.
01:44:36 Et ça, ça nous surprend quand même beaucoup.
01:44:38 On plafonne tout simplement. Simon Pellot est à l'ouvrage.
01:44:42 Les coureurs qui roulent, ils ne sont que deux à se relayer.
01:44:46 Et puis, ils sont à fond. Ils voient qu'ils ne reprennent pas de temps.
01:44:49 Donc, ça va être très difficile, aussi bien dans les jambes que mentalement.
01:44:53 Mais est-ce que les autres équipes sont informées ?
01:44:55 Est-ce que Kofidis avec Val Scheidt préfère jouer uniquement la carte de Axel Zinglet ?
01:45:03 On ne pense pas à la victoire d'étape.
01:45:05 Marc Sarraud, on a dit que son directeur sportif ne l'avait pas cité chez AG2R Citroën.
01:45:10 On le voit au Zaro Post. Marc Sarraud est dans les 10 premiers.
01:45:13 Il est bien positionné au sommet de ce grimpeur.
01:45:18 Les totals qui vont monter.
01:45:22 Les totals qui sont en deuxième rideau, mais qu'il ne faut pas rouler non plus.
01:45:25 Les totals avec Jason Tesson.
01:45:27 L'El Autodestini avec Milan Menten.
01:45:29 Les Q36.5 avec Matteo Moschetti.
01:45:33 On a quand même des équipes qui ont de très bonnes cartes à jouer en cas d'arrivée au sprint.
01:45:40 On a un tour de circuit. Les coureurs du peloton vont avoir repris 25 secondes au groupe de tête.
01:45:48 Une trentaine de secondes. Grand max.
01:45:51 C'est largement insuffisant.
01:45:53 C'est largement insuffisant. Il va falloir qu'une équipe arrive comme AG2R et accélère un grand coup.
01:45:59 A partir du prochain passage sur la ligne, il va falloir qu'une équipe entière, voire deux équipes entières,
01:46:06 se mette à fond, à pied au plancher pour pouvoir espérer revenir ou du moins se rapprocher très fortement de Lascano.
01:46:17 Parce que c'est clairement lui la locomotive du groupe de tête.
01:46:20 CICU Nantes-Atlantique devant pour Pierre Barbier.
01:46:23 Ce n'est pas forcément les équipes continentales qu'on attend en priorité.
01:46:28 Mais c'est vrai qu'on imaginait voir davantage de formation intéressée par la victoire d'étape.
01:46:34 On ne voit pas la loteuse d'Estini.
01:46:36 Tout à l'heure, vous nous dites que Milan Melten peut être considéré comme l'un des coureurs à suivre en cas d'arrivée au sprint.
01:46:45 Je vous crois volontiers vu les qualités de ce coureur depuis le début de l'année.
01:46:51 Milan Melten est un coureur dont on parle beaucoup.
01:46:53 Mais finalement, on le voit, mais son équipe ne roule pas.
01:46:58 On l'a vu avec le 261, mais son équipe ne roule pas actuellement à la poursuite des échappés en tête du peloton.
01:47:05 Si on refait un petit peu le film en arrière de cette étape.
01:47:09 AG2R qui durcit, Benoit Cosnefroy qui s'isole avec 4 coureurs.
01:47:14 La Movistar qui roule pour revenir et un Movistar qui compte.
01:47:19 C'est vraiment eux qui ont fait la course idéale.
01:47:23 Et au final, AG2R se sont mis dans un piège.
01:47:25 Le piège s'est refermé sur eux.
01:47:28 Ils ont entrepris quelque chose qui, pour l'instant, n'est pas bon pour eux.
01:47:33 Je vous disais que Melten, on l'avait beaucoup vu cette saison.
01:47:37 On l'a vu gagner le Sam 1, qui est une semi-classique en Belgique.
01:47:42 C'était fin février, mais juste après, il avait fait début mars, deuxième du Grand Prix Crick et Lyon.
01:47:48 On l'a vu beaucoup plus récemment terminer deuxième du Tour de Cologne.
01:47:52 C'était le week-end dernier derrière Danny Van Poppel.
01:47:54 On l'avait vu sur le Tour de Romandie.
01:47:57 Il était présent lors des sprints auxquels nous avons assisté.
01:48:01 Notamment, troisième derrière Ethan Vernon dans l'arrivée de Valet de Joux.
01:48:05 Et quatrième à Genève lors de la dernière étape derrière Fernando Gaviria.
01:48:09 Le dernier virage sur la gauche.
01:48:13 Une ligne droite de 500 mètres en faux plat montant.
01:48:16 Ce long, long faux plat, c'est difficile.
01:48:20 Je me souviens, Lascano qui a préparé son attaque pour distancer ses collègues d'échapper et finir seul.
01:48:28 Ils sont que trois à collaborer.
01:48:30 Le coureur de Van Riesel, Roubaix, Lille-Métropole ne collabore pas.
01:48:34 Et Maël Guégan non plus.
01:48:36 On a 2,30 d'avance.
01:48:38 Figurez-vous qu'il y a deux ans, sur une étape des boucles de la Mayenne,
01:48:48 on avait un coureur qui avait 2,30 m, mais c'était à 22 km de l'arrivée.
01:48:53 Il avait réussi à s'imposer devant tout le monde.
01:48:55 C'était Valls-Leben qui avait réussi à résister.
01:48:58 Donc si un homme a réussi à le faire il y a deux ans,
01:49:01 on ne voit pas pourquoi cinq ne parviendraient pas à le faire aujourd'hui
01:49:04 dans une étape assez comparable alors qu'il reste seulement 16 km à couvrir.
01:49:09 Nouveau passage sur la ligne, le dernier avant l'arrivée.
01:49:13 Je ne vois pas comment ils peuvent se faire rattraper presque.
01:49:17 C'est au moins qu'ils ne s'entendent pas du tout.
01:49:20 Vraiment une très grosse accélération.
01:49:23 J'ai du mal à voir comment ça peut échapper aux coureurs qui sont devant.
01:49:30 À mon avis, Ascano a une prochaine difficulté dans 4-5 km.
01:49:35 Quand ils vont tourner sur la gauche, cette belle bosse,
01:49:38 il va essayer de se débarrasser au moins des poids morts de cet échappé.
01:49:42 Ceux qui ne collaborent pas, il va essayer de les distancer.
01:49:45 On a 5 équipes aux avant-postes.
01:49:48 Le frère Olivera qui roule en tête de peloton pour la UEL,
01:49:51 Franck Bonamour, vous savez qu'il nous écoute la télé et les directeurs.
01:49:56 Il est temps.
01:49:59 Il y a un petit décalage, comme avec la moto de Thomas Vauclaire.
01:50:03 Il y a un petit décalage entre le moment où on dit que
01:50:06 ils savent très bien que les directeurs sportifs le savent,
01:50:11 parce qu'ils ont les informations de radio.
01:50:15 On a attendu tard.
01:50:18 On verra si on s'est alarmé pour rien.
01:50:22 En tribune, on a l'impression qu'on a perdu un temps précieux avant d'accélérer.
01:50:29 Mais c'est facile à dire.
01:50:31 Ce n'est pas simplement appuyer sur un bouton ou une manette
01:50:34 pour faire réagir le peloton.
01:50:36 On a des équipes de 6 coureurs, voire de 5 coureurs seulement
01:50:39 dans l'équipe du leader.
01:50:41 On voit bien que certaines formations plafonnent depuis un moment.
01:50:46 Le peloton qui se présente à son tour sur la ligne d'arrivée.
01:50:53 Avec dans ce peloton les sprinters, mais également les meilleurs
01:50:56 du classement général à l'issue du prologue qui a été disputé hier
01:50:59 dans les rues de Laval.
01:51:01 Le leader de la course, Ivo Oliveira, le portugais de la formation UAE,
01:51:06 que vous apercevez peut-être avec son maillot jaune, il est en 2ème ligne.
01:51:10 Axel Zingler, 2ème pour l'équipe Cofidis.
01:51:13 C'est l'un de ses équipiers qui roule actuellement en tête.
01:51:15 Benoit Costefroy, 3ème.
01:51:17 Le podium qui se tient en moins de 3 secondes au classement général.
01:51:22 C'est un coureur de l'équipe Movistar, qui est 4ème.
01:51:25 Jörg Hensen et son équipier qui lui se trouve dans l'échappée
01:51:30 aux avant-postes, Lascano.
01:51:32 Tout va bien pour la formation Movistar en ce début des boucles de la maillenne.
01:51:36 2 minutes et 25 secondes de retard et non pas 2'09 sur la ligne d'arrivée.
01:51:41 2'25.
01:51:43 Là je ne vois pas comment ils peuvent les rattraper.
01:51:45 Alors déjà pour ce qui est de l'équipe Cofidis, Valchai ne disputera pas le sprint
01:51:50 puisque c'est lui qui vient de s'écarter maintenant et qui roulait au parrain.
01:51:53 Il y a un petit mouvement de panique.
01:51:55 Tout le monde vient mettre son relais.
01:51:58 Agite Auzer qui arrive avec un nouveau joueur.
01:52:02 Pierre Gauthra.
01:52:04 Oui, Pierre Gauthra.
01:52:06 Franck Bonamour.
01:52:09 Valchai.
01:52:11 Hirschi en 4ème position.
01:52:14 Valchai qui s'est replacé parce qu'il va encore probablement rouler,
01:52:20 reprendre un relais ou plusieurs.
01:52:24 Est-ce que tout le monde va passer ?
01:52:26 La seule façon que l'échappée n'aille pas au bout, c'est vraiment qu'on ne s'entende pas.
01:52:32 Que l'Astra en a marre de rouler avec du monde dans la roue.
01:52:37 Je crois vraiment qu'il va se poser cette question.
01:52:40 Pour l'avoir vu faire 2ème à la course en Belgique à travers les Flandres,
01:52:47 je ne pense pas que ça le gêne d'avoir du monde dans la roue.
01:52:50 Vu les stats qu'il avait fait ce jour-là.
01:52:54 Après, attention, ce n'est pas qu'une question de victoire d'étape.
01:53:00 On a aussi le problème du général.
01:53:02 Avec 2 minutes de retard à 13km de l'arrivée, il y a des bénifs à prendre devant.
01:53:06 Est-ce qu'on ne va pas tout simplement enterrer cette course après la première étape en ligne ?
01:53:12 Parce que devant il y a Ascano qui roule très bien, qui est complet,
01:53:16 qui peut très bien tenir le choc au cours des prochains jours.
01:53:18 Là, on va commencer à se poser beaucoup de questions.
01:53:21 Même pour les coureurs qui l'accompagnent, il devrait rouler,
01:53:24 s'il arrive devant, il s'assure un top 5, un top 10 au général.
01:53:28 Pour tous les coureurs, on a intérêt à ce que ça aille au bout à l'avant.
01:53:31 On passe la parole à Thomas Vauclair qui se trouve au côté de la voiture groupe AMAF DG avec Benoit Vaugrenat.
01:53:36 Je suis avec Benoit Vaugrenat.
01:53:42 Benoit, Arnaud, Demar étaient les grandissimes favoris.
01:53:45 Je pense qu'il y a pas mal d'équipes qui ont attendu un peu que vous arriviez.
01:53:48 Il y a un peu de manque de soutien parce que l'écart est encore conséquent, non ?
01:53:51 Oui, c'est surtout que l'échappée fait un numéro.
01:53:53 Ils ont encore 2 minutes 05 à moins de 15 km de l'arrivée.
01:53:56 Donc ça paraît compliqué.
01:53:58 S'ils s'entendent bien devant, on aurait du mal à les chercher.
01:54:01 On a vu que le groupe est resté très soudé autour d'Arnaud au moment des difficultés.
01:54:04 Là, quand il y a eu pas mal d'offensives, c'était prévu, ça va te faire bloc ?
01:54:07 Oui, on savait qu'on allait être attaqué de loin, après Empaille surtout, très loin de l'arrivée.
01:54:12 Donc le but c'était d'attendre le maximum.
01:54:14 On voulait jouer un petit peu aujourd'hui.
01:54:16 On savait que ça allait être compliqué cette étape.
01:54:18 En plus, Arnaud reprend, donc on voulait attendre le maximum.
01:54:21 C'est jouable encore ? On y croit de ramener le Sploton, là ?
01:54:25 Est-ce qu'on va mettre tout le monde ?
01:54:27 Quitte à se délaisser et qu'Arnaud soit tout seul dans la dernière ligne droite.
01:54:30 On va voir, on attend un petit peu.
01:54:32 Mais là, ça me paraît compliqué quand même.
01:54:34 En plus, devant, il y a des solides.
01:54:36 Donc ça va être compliqué d'aller chercher.
01:54:38 Merci Benoît, bonne fin d'étape.
01:54:40 Je ne sais pas ce que vous en pensez, cette réaction.
01:54:43 D'ailleurs, j'interrogerai aussi Thomas Vauclaire pour avoir son sentiment maintenant
01:54:46 qu'il a entendu les propos de Benoît Vaugrenard.
01:54:49 Mais on entend bien ce que dit Benoît pour Arnaud Desmars.
01:54:54 Mais il n'empêche que...
01:54:56 Enfin, je ne sais pas ce que vous en pensez.
01:54:58 Vous ne me montrez pas l'idée qu'il manque des équipes devant.
01:55:00 Il manque notamment l'équipe peloton des signes qui ne roule pas.
01:55:04 Est-ce que Melten a donné des signes comme quoi il n'était pas en forme pour rouler ?
01:55:10 Certes, le peloton n'est plus au complet, mais il est quand même encore consistant.
01:55:14 Et là, on a l'impression que tout le monde découvre que devant, ça résiste.
01:55:17 Peut-être aussi parce que derrière, on n'a pas pris les choses en main suffisamment tôt.
01:55:22 Quel est votre sentiment les uns les autres ?
01:55:25 On a sous-estimé l'échappée et on a sous-estimé le retour de l'Ascano.
01:55:30 Oui, mais les gens connaissent quand même l'Ascano.
01:55:33 Oui, mais on s'est dit où est-ce qu'il va sans lumière à 80 km de l'arrivée.
01:55:38 Ce n'est pas fini pour le peloton. Il y a suspense.
01:55:43 Il faut vraiment que devant, ils s'entendent. On sait que ça va très vite.
01:55:46 Les faupes, le peloton, les échappées peuvent perdre 20 secondes par boss.
01:55:51 Il reste trois ascensions. Et voilà, l'Ascano qui essaye de s'isoler.
01:55:55 S'il arrive à s'isoler, c'est terminé pour le peloton.
01:55:59 Et effectivement, parce que là, il va vraiment lâcher les chevaux.
01:56:02 Il ne demandera plus de relais à personne.
01:56:04 Et effectivement, on va voir peut-être que l'écart se maintiendra encore mieux.
01:56:09 En tout cas, c'est terminé pour Thomas Deveaux que l'on a vu distancer.
01:56:14 C'est terminé aussi pour ces deux coureurs.
01:56:17 Célestin Guillon, maillot rose de l'équipe Van Ryssel au Roubaix-l'Île-Métropole.
01:56:21 Il ne roulait pas depuis un petit moment.
01:56:23 Il est venu dans la route de l'Ascano.
01:56:26 Ça faisait un moment qu'il ne collaborait pas.
01:56:28 Mais il a bien fait parce qu'il est le seul à pouvoir le suivre.
01:56:31 Et si ça va au bout, je pense que l'étape allait pour lui.
01:56:34 Célestin Guillon qui est un coureur qui avait rencontré...
01:56:38 Il se fait décrocher, il se fait décrocher. Il regarde ses chaussures.
01:56:41 Ce n'est pas bon site, c'est dommage.
01:56:43 Il ne manque pas grand-chose. Il lui reste 200 m à tenir.
01:56:46 Oui, mais...
01:56:48 C'est terminé, terminé.
01:56:50 Vu les qualités de rouleur de l'Ascano, derrière, les 200 m, ce ne sera pas facile à reprendre.
01:56:55 L'Ascano qui est bien parti pour aller chercher l'étape et aller chercher le classement général.
01:56:59 Et là, il prend une option. Il est au sommet, ça va basculer.
01:57:02 Comme je vous ai expliqué, le retour est très très rapide.
01:57:05 Beaucoup de faux-plats descendants.
01:57:07 Et au vu de ses qualités de rouleur, il a terminé 2e du Conte-la-Montre, du championnat national du Conte-la-Montre, l'année dernière d'Espagne.
01:57:13 Il est vraiment très rapide dans ses parties.
01:57:15 Et la poursuite ne va pas être favorisée parce qu'on signale la crevaison d'un coureur qui roulait tout à l'heure.
01:57:19 Thomas Beauclair, c'est à vous.
01:57:25 C'est Max Reichelt qui a crevé de la roue arrière.
01:57:29 Il a eu toutes les peines du monde à contrôler son vélo dans ce virage à gauche.
01:57:32 Et puis je vous signale également qu'il y a un coureur du CIC 1 Antes Atlantique, Pedersen, qui a chuté au virage gauche.
01:57:39 Il est tombé sur le côté droit, mais il s'est relevé. Il n'est plus dans le peloton, Pedersen.
01:57:43 Le Danois Rasmus Pedersen de l'équipe CIC 1 Antes Atlantique, qui chute a priori sans gravité puisqu'il est reparti.
01:57:51 On a devant Hoyer-Lascano, juste derrière nous avons Célestin Guillon.
01:57:57 En revanche, Inzgol, Guégan et Devault ont été définitivement lâchés.
01:58:03 Sélection également dans le peloton, maintenant à 10 km de l'arrivée dans cette portion difficile, la côte de New York.
01:58:11 Terminé pour le peloton.
01:58:14 Il n'a pas à comprendre le comportement de Mark Hirschi, même de certaines équipes.
01:58:18 Il roule, mais il ne veut pas rouler trop fort. Il ne veut pas s'exposer.
01:58:22 On voit qu'ils sont sur deuxième position.
01:58:24 Ils sont sûrs d'avoir la différence dans les jours à venir, mais ça me paraît compliqué.
01:58:28 Quelle course de Lascano, vraiment très impressionnante.
01:58:36 Ce n'était pas un coup du chapeau qui nous avait sorti en Belgique.
01:58:40 Il démontre que dans cette position-là, il est redoutable.
01:58:44 Maintenant, le peloton va le surveiller de beaucoup plus près.
01:58:48 Il y a une 48, ils ne sont pas prêts à le revoir.
01:58:53 Ils ne lui laisseront plus prendre autant de marge.
01:58:55 Ça va être un coureur à la 2nd.
01:58:58 Quand il sera échappé, tout le monde prêtera une grande attention.
01:59:01 On est à 9 km de l'arrivée maintenant.
01:59:09 Les kilomètres vont défiler très vite dans cette fin d'étape.
01:59:15 Peloton est tiré, évidemment, mais il n'aperçoit pas les hommes de tête.
01:59:20 Même l'hélicoptère n'aperçoit pas les hommes de tête.
01:59:23 Ça fuse. Il y a une distance avec la vitesse.
01:59:26 Deux minutes à 60 à l'heure, ça fait presque 2 km d'écart entre le premier et la tête de peloton.
01:59:33 Ça va vite.
01:59:36 Il n'a rien repris depuis 4 km.
01:59:39 Il fait un numéro, il n'y a pas d'autre mot.
01:59:44 Il faut savoir si le reste de l'échappé a pu se reconstituer, se regrouper,
01:59:50 pour aller chercher des accès-sites.
01:59:53 Je pense que l'Ascanou est hors de portée maintenant.
01:59:56 Il faut aller chercher les places de 2, 3 et 4.
01:59:59 Il faut se repositionner pour le classement général.
02:00:03 Tout est bouleversé.
02:00:05 Il ne faudrait pas qu'il ait trop d'avance, sinon il va nous tuer le suspense.
02:00:10 Pour les jours suivants, Arnaud Desmars a une équipe pour rouler avec lui.
02:00:15 On peut prendre les choses différemment.
02:00:18 Si un homme seul, parce que si derrière ils se font tous reprendre,
02:00:23 a autant d'avance, il va être attaqué, mais ça va être un festival.
02:00:27 On peut se dire que ça peut enflammer les étapes de demain et d'après-demain,
02:00:33 si toutefois il n'y a qu'un homme devant.
02:00:36 Si il y en a plusieurs, ça sera plus compliqué.
02:00:39 Si plusieurs équipes ont une communauté d'intérêt pour conserver cet acquis,
02:00:46 là ce n'est pas la même chose.
02:00:49 Et s'il est tout seul ?
02:00:52 Le peloton n'est pas revenu sur les contre-attaquants.
02:00:56 On voit qu'il est lucide.
02:00:59 Movistar va trouver des alliés, des équipes de sprinter.
02:01:03 Il y aura des victoires d'étape.
02:01:06 Mais on n'en est pas là.
02:01:09 Le contre-attaque, Maël Guégan et les autres qui composaient l'échappée matinale
02:01:15 n'ont pas été repris.
02:01:17 Si Maël Guégan est placé dans les 5 premiers du général,
02:01:21 ils vont aller défendre une place.
02:01:24 Il reste encore une difficulté à passer, à peu près de l'arrivée.
02:01:28 Comme ils se sont fait lâcher dans la dernière difficulté,
02:01:32 ça me paraît compliqué de maintenir l'avance sur le peloton.
02:01:35 Tu penses qu'ils vont monter en travers ?
02:01:38 Et voilà la dernière bosse.
02:01:44 Encore 6,7 km pour l'homme de tête.
02:01:47 On vous indique le retard des poursuivants les plus immédiats.
02:01:51 20 secondes de retard.
02:01:54 Sans certitude sur l'identité des poursuivants.
02:01:57 C'était Sélestin Guillaud qui était juste derrière.
02:02:03 Le reste, ceux qui étaient avec lui.
02:02:06 Mathieu Wels nous propose cet écart hélico
02:02:09 entre l'Ascano et son premier poursuivant.
02:02:14 C'est un Guillaud qui n'a que 20 secondes de retard
02:02:19 sur l'homme de tête.
02:02:22 Sur une vue d'hélicoptère, ça fait peu.
02:02:25 Mais sur le terrain, c'est encore plus.
02:02:28 Les 20 secondes, il n'avait que quelques mètres de retard.
02:02:32 - Ça va se regrouper.
02:02:35 - Il y en a 2 qui vont se regrouper.
02:02:38 Tant mieux pour être en poursuite.
02:02:41 - 37 secondes d'écart pour les 2 contre-attaquants.
02:02:45 Le peloton est très loin.
02:02:48 - 27 secondes, je pense.
02:02:51 Les 2 premiers contre-attaquants.
02:02:54 Les 2 autres qui sont juste derrière.
02:02:57 Je ne suis pas sûr qu'il y ait 10 secondes.
02:03:00 Le peloton est loin.
02:03:03 On est à 5 km de l'arrivée.
02:03:06 - Ils ont rien repris.
02:03:09 - Incroyable.
02:03:12 L'écart est bon.
02:03:15 L'écart d'une 44 par rapport à l'homme de tête.
02:03:18 Probablement dans cette proportion importante.
02:03:21 5 km, le panneau vient d'être franchi par l'homme de tête.
02:03:24 - C'est un peu plus long.
02:03:27 - C'est un peu plus long.
02:03:30 - C'est un peu plus long.
02:03:33 - Il est franchi par l'homme de tête.
02:03:36 On est sur une situation inédite.
02:03:39 En tout cas, en ce qui concerne les boucles de la Mayenne.
02:03:42 Avec un coureur issu de cet échappé.
02:03:45 Il est capable de résister au retour du peloton.
02:03:48 Mais il fait mieux que ça.
02:03:51 Il tient en respect le peloton.
02:03:54 - La dernière difficulté.
02:03:57 Ça ne coince pas.
02:04:00 - Il a l'étape à la clé.
02:04:03 Il lui reste 6 ou 7 minutes d'effort.
02:04:06 C'est rien pour un coureur comme ça.
02:04:09 Quel numéro.
02:04:12 Il est revenu tout seul sur l'échappé matinale.
02:04:15 Il a pris sa chance.
02:04:18 Il a mis tapis.
02:04:21 Il empoche la mise.
02:04:24 - Il a récupéré 6 secondes de bonification.
02:04:27 Il a encore les 10 secondes à l'arrivée.
02:04:30 - Un beau matelas.
02:04:33 - On n'a pas affaire à un inconnu.
02:04:36 On en a parlé tout à l'heure.
02:04:39 Même si c'est un jeune coureur.
02:04:42 Il n'a que 23 ans.
02:04:45 Il faut se souvenir que ce coureur a terminé 2e.
02:04:48 C'est une épreuve du World Tour.
02:04:51 Une des grandes classiques du printemps.
02:04:54 Il avait été capable d'aller chercher cette place.
02:04:57 Derrière Christophe Laporte.
02:05:00 Il s'était imposé en solitaire.
02:05:03 On a l'impression que l'histoire se répète.
02:05:06 Non pas sur une épreuve du World Tour.
02:05:09 Mais sur cette 1re étape en ligne.
02:05:12 L'histoire se répéterait si un homme était capable de le reprendre.
02:05:15 Lui a l'air d'être capable de s'imposer en solitaire.
02:05:18 Ce qui n'était pas le cas sur "A travers la Flandre".
02:05:21 - A souligner Guillaume Célestin.
02:05:24 De l'équipe Van Riesel.
02:05:27 Ils ont trouvé un nouveau sponsor.
02:05:30 Ça a redonné un élan à cette équipe.
02:05:33 Ils ont fait une super course à Dunkerque.
02:05:36 Ils sont encore devant.
02:05:39 Un podium sur l'étape.
02:05:42 Ce nouveau partenaire leur a donné une bonne dynamique.
02:05:45 Ils sont repartis sur de bons pieds.
02:05:48 Sur de bons rails.
02:05:51 - Ça bouge dans le peloton.
02:05:54 C'est un peu des attaques de désespoir.
02:05:57 Quand on ne sait plus trop quoi faire.
02:06:00 Benoît Kosnefroy qui accélère.
02:06:03 - Il a marqué Archer dans la roue.
02:06:06 Mais ça ne fait pas une grosse différence.
02:06:09 On sent la fatigue au centre du peloton.
02:06:12 Cette partie des avaloirs Champs-Élysées a fait du mal.
02:06:15 - Cette première côte sur le parcours.
02:06:18 À 100 km de l'arrivée.
02:06:21 On avait vu Benoît Kosnefroy très offensif.
02:06:24 Attaqué à plus de 100 km.
02:06:27 C'était audacieux.
02:06:30 Olivier Vaud avait défendu son maillot de leader.
02:06:33 Il avait emmené le leader de la course.
02:06:36 Deuxième du classement général.
02:06:39 Et il avait même emmené avec lui Ewen Costew.
02:06:42 Le 9e du classement.
02:06:45 Au départ de cette étape.
02:06:48 Cette contre-attaque de 4 coureurs.
02:06:51 Avait suscité la réaction du peloton.
02:06:54 On avait eu une belle poursuite.
02:06:57 Tout était rentré dans l'ordre.
02:07:00 Mais on a eu une belle passe d'armes.
02:07:03 Ce qui a permis à l'Ascano de sortir du peloton.
02:07:06 Le peloton était revenu à une vingtaine de secondes.
02:07:09 Il a pu faire le jump.
02:07:12 C'est le principal bénéficiaire de cette course de mouvement.
02:07:15 Qui est intervenu à 100 km de l'arrivée.
02:07:18 On assiste au podium.
02:07:21 C'est laborieux.
02:07:24 Avec le vent à 3/4 face.
02:07:27 Ils ont du mal à évoluer.
02:07:30 Ils vont reprendre une petite descente.
02:07:33 Il y a vraiment beaucoup de vent.
02:07:36 Il tire le peloton.
02:07:39 Les directs énergies arrivent un peu tard.
02:07:42 A 2 km de l'arrivée.
02:07:45 Jason Tesson est distancé.
02:07:48 C'est pour qui ?
02:07:51 Peut-être Bossanagen ?
02:07:54 Ou du Jardin.
02:07:57 Julien Simon.
02:08:00 Sur ce genre d'arrivée.
02:08:03 Il peut sortir un très beau sprint.
02:08:06 Il y a beaucoup de courant rapide.
02:08:09 C'est un peu court.
02:08:12 L'Illiance, c'est un peu trop tard.
02:08:15 Il y a le breton.
02:08:18 Le maillot est rempli de sel.
02:08:21 Il a transpiré.
02:08:24 Les traces blanches sur le maillot.
02:08:27 C'est les résidus de la pâte.
02:08:30 Il a perdu beaucoup de sel.
02:08:33 - On est sur des températures élevées.
02:08:36 - C'est les premiers coups de chaud.
02:08:39 Il n'a jamais fait de grosses températures.
02:08:42 C'est un changement radical.
02:08:45 Il fait 23-24 degrés.
02:08:48 - Il perd la pétrole.
02:08:51 Il a perdu la pétrole.
02:08:54 Il a perdu la pétrole.
02:08:57 - Il perd un peu de temps.
02:09:00 - Ils vont sauver leur podium.
02:09:03 - C'est Léa St-Guillaume.
02:09:06 Il est un coureur local.
02:09:09 Il a couru dans le club de Laval.
02:09:12 Il connaît bien ses routes.
02:09:15 Il est du coin.
02:09:18 On le voit se démener.
02:09:21 Lui aussi est appelé à jouer les premiers rôles.
02:09:24 - Il ne reste plus qu'à 1,3 km à l'homme de tête.
02:09:27 - Pour Maël Guégan et Deveau, il ne va pas falloir traîner.
02:09:30 Le peloton va commencer à les apercevoir.
02:09:33 Ils vont se donner comme objectif d'aller les chercher.
02:09:36 - La flamme rouge.
02:09:39 - C'est un peu la pétrole.
02:09:42 - C'est un peu la pétrole.
02:09:45 - C'est un peu la pétrole.
02:09:48 - C'est un peu la pétrole.
02:09:51 - La flamme rouge en vue pour l'homme de tête.
02:09:54 - La flamme rouge en vue pour l'homme de tête.
02:09:57 - Il commence à se relâcher.
02:10:00 Il sait que le faux plat d'arrivée est difficile.
02:10:03 Il prend un petit souffle.
02:10:06 Il se soulage un peu.
02:10:09 Il va lui rester 500 m de faux plat montant.
02:10:12 La ligne droite finale.
02:10:15 Le virage à gauche.
02:10:18 Il va apercevoir cette ligne d'arrivée.
02:10:21 Il aura mérité sa victoire.
02:10:24 Il a été la chercher.
02:10:27 C'était le plus fort de l'échapper.
02:10:30 - Le plus malin du peloton.
02:10:33 - De loin.
02:10:36 - Voici la victoire espagnole.
02:10:39 Une victoire espagnole à nouveau.
02:10:42 A lasser les châteaux.
02:10:45 La dernière fois en 2019,
02:10:48 que l'on avait vu une arrivée à lasser les châteaux,
02:10:51 c'était un coureur basque.
02:10:54 Il s'était imposé.
02:10:57 Quatre ans plus tard,
02:11:00 un espagnol se présente.
02:11:03 Ce n'est pas un coureur de l'équipe caravane.
02:11:06 C'est le World Team Movistar.
02:11:09 Au bas de cette rue est jugé l'arrivée de la première étape
02:11:12 de ces boucles de la Mayenne.
02:11:15 On va déclencher le chrono.
02:11:18 Il va être très important de compter l'avance de ce coureur.
02:11:21 Il va obtenir la victoire à l'arrivée de cette étape.
02:11:24 Victoire d'ailleurs.
02:11:27 L'Ascano s'impose à l'issue d'une course magnifique.
02:11:30 Il avait raté.
02:11:33 Il n'avait pas cherché à prendre place dans l'échapper matinale.
02:11:36 Il a fait le jump au bon moment.
02:11:39 Il a fait une belle performance.
02:11:42 Il n'est âgé que de 23 ans.
02:11:45 Il va essayer de revenir au plus près.
02:11:48 Il y a des coureurs qui vont chercher les places d'honneur.
02:11:51 Guillaume prend la deuxième place.
02:11:54 Pour l'équipe van Ryssel.
02:11:57 Devant le coureur danois.
02:12:00 Il va chercher la troisième place.
02:12:03 Il n'y a pas tant d'écart que ça.
02:12:06 On a vu Boasenhagen.
02:12:09 Il est passé en 4e position.
02:12:12 On va revoir ça au ralenti.
02:12:15 Le vainqueur du jour, c'est ce coureur.
02:12:18 Il a fait une très forte impression.
02:12:22 - C'est un joueur qui a été très bien joué.
02:12:25 - C'est un joueur qui a été très bien joué.