La fillette de 10 ans a été retrouvée vendredi au Danemark après avoir été enlevée la veille par son père et un complice. Tous deux étaient visés par des mandats d'arrêt européens.
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00:00 C'est toujours la même émotion depuis hier soir et depuis qu'on sait qu'Eya a été retrouvée en bonne santé.
00:07 C'est une délivrance, c'est du soulagement de la part de la population en général, qu'elle soit d'ailleurs proche ou pas de cette famille.
00:15 Il faut rappeler que c'est en effet la ville d'origine d'Eya et sa maman, c'est là-bas qu'elle vit, c'est là-bas que la jeune fille est scolarisée,
00:21 c'est là-bas aussi que cet enlèvement a eu lieu hier matin.
00:24 Parmi les habitants avec qui on a pu discuter, mais aussi les commerçants, il y en a certains qui la voyaient tous les jours aller à l'école avec sa maman.
00:32 Forcément, ça avait été un gros choc, surtout que ça s'est passé dans des conditions assez brutales et assez violentes.
00:37 Et maintenant, désormais, c'est une émotion qui a laissé place au soulagement, une émotion partagée par tous ceux qu'on a rencontrés.
00:44 Je vous propose d'écouter leur réaction, c'était au micro de Léonie Houtier.
00:47 Je suis très heureux, c'est vrai qu'on en a entendu parler dès hier soir.
00:52 Forcément, quand ça arrive dans sa commune, à côté de chez soi, ça touche.
00:56 Mais bien sûr, on ne peut être que soulagé de l'avoir retrouvée, cette petite.
00:59 Je ne comprends pas que des choses comme ça arrive.
01:04 Mais ça se finit bien et on pense bien à elle.
01:08 Ça m'a fait peur quand même, parce que j'ai beaucoup de petits-enfants, bien entendu.
01:11 On était tout contents avec ma femme, on était tout de suite, "t'as vu la petite, ils l'ont retrouvée".
01:16 Alors, bien sûr, ça nous a fait plaisir.
01:19 Soulagement partagé aussi par les élus de la ville de Fontaine et puis forcément par les plus proches de cette famille,
01:24 notamment des amis de la maman d'Eya, qui avait formé un comité de soutien à partir d'hier.
01:29 Un comité de soutien qui avait initialement pour objectif d'aider aux recherches de médiatiser le plus possible cette affaire
01:36 pour retrouver la petite fille dans les délais les plus courts et qui désormais continue à être actif,
01:40 notamment via une cagnotte en ligne qui a pour objectif d'aider financièrement la maman d'Eya à effectuer le trajet qu'elle a fait jusqu'au Danemark.
01:48 Cette maman qui, on le sait désormais, a enfin pu retrouver sa fille.
01:52 Merci Chloé Giraud avec Vincent Gauthier sur place à Fontaine.
01:56 Et ça qu'on parlait tout à l'heure, Farid Amiour également, avec l'adjoint au maire de cette commune,
02:00 qui nous faisait part de l'émotion immense qui avait envahie non pas seulement une famille,
02:04 mais une commune entière qu'il va falloir essayer d'accompagner, notamment,
02:07 on pense à tous ces camarades d'école qui ont témoigné sur notre antenne, des enfants extrêmement jeunes.
02:11 Il y avait un enfant, je me souviens peut-être, qui expliquait "j'ai pleuré plusieurs fois, j'ai fait des cauchemars".
02:16 Comment est-ce qu'on accompagne ces enfants qui, indirectement, ont vécu un drame ?
02:19 Oui, alors il y a la problématique que cet enfant Eya a été scolarisé,
02:23 donc elle avait des camarades de classe, des camarades d'école au sens plus élargi, les parents, etc.
02:30 Donc si vous voulez, elle était connue dans l'école et dans sa ville.
02:35 Donc ça, c'est la première chose.
02:36 Et les autres enfants peuvent avoir une sorte de traumatisme par procuration,
02:40 c'est un peu trivial ce que je dis, mais c'est-à-dire qu'ils peuvent s'identifier et se dire
02:44 "à mon tour, je peux vivre la même chose".
02:46 On a entendu ce grand-père, alors que tu disais "moi aussi, je suis grand-père".
02:50 Justement, ce grand-père peut dire "moi, j'ai des petits-enfants".
02:52 Il y a un sentiment d'insécurité comme ça qui peut se propager.
02:55 En général, sur des événements collectifs, parfois, là ça n'a pas été évoqué,
02:59 je ne sais pas si ça a été mis en place, mais il peut y avoir le déclenchement
03:03 d'une cellule d'urgence médico-psychologique au sein de l'école
03:06 pour accueillir les enfants, les parents d'enfants, les proches et les enseignants
03:11 qui sont aussi témoins de cette situation, au direct ou indirect,
03:15 pour justement offrir un espace de parole, d'accompagnement et de soutien.
03:19 Alors je le rappelle, Jacques Morel de votre côté, vous êtes général de gendarmerie
03:22 et ancien patron de la section de recherche de Versailles.
03:25 Et c'est vrai que ce qui nous frappe aussi dans cette histoire,
03:27 c'est qu'on se demande comment est-ce que ça a pu aller aussi vite
03:30 pour retrouver ce papa avec son enfant.
03:34 Ce que vous nous disiez hors antenne il y a quelques secondes,
03:37 c'est que ce qui aide dans cette histoire, c'est que c'est le papa qui est parti
03:41 avec sa fille. On ne parle pas d'un inconnu ou d'une personne tierce
03:44 qui serait arrivé dans cette histoire.
03:45 Tout à fait, ça permet si vous voulez très vite d'orienter les recherches
03:51 et que cette alerte enlèvement, il y ait des informations données au public
03:56 qui permettent de savoir quel est le visage de la personne
03:59 qui voyage avec cette petite fille, peut-être quel est le complice,
04:03 un numéro de voiture et les destinations vers lesquelles ils s'en vont.
04:08 D'une part la Tunisie, c'était Interpol qui avait dû voir avec la police tunisienne
04:14 pour le passage frontière.
04:16 Parce qu'on est en dehors de l'Union européenne dans ce cas-là
04:18 et que les conditions pour rapatrier quelqu'un qui serait parti
04:22 ne sont pas les mêmes que lorsqu'on est dans un pays de l'Union européenne.
04:24 Tout à fait, et donc Europol a dû se charger des contacts avec les autorités
04:31 du Danemark et de Suède puisqu'il était susceptible aussi de partir dans ce pays.
04:36 Mais on l'a remarqué plusieurs fois, dès qu'il s'agit d'un enlèvement d'enfant,
04:40 il y a vraiment beaucoup d'informations qui reviennent vers les services de police
04:44 parce que ça motive les témoins, ça motive la population, il y a une émotion.
04:48 Et bon, après avoir trié les informations, on a les bonnes.
04:52 - Maître Carole, Olivia, Monton, vous êtes également avec nous
04:54 parce qu'on voulait essayer de comprendre, évidemment, concernant ces différents acteurs,
04:59 ce que risque le papa.
05:01 Papa qui est parti avec sa fille à l'étranger, avec un complice.
05:05 Que dit la loi le concernant, maintenant qu'il a été arrêté, qu'est-ce qui peut lui arriver ?
05:09 - Je pense que c'est le code pénal, finalement, qui va faire redescendre un petit peu toute cette histoire.
05:14 Parce que finalement, quand vous regardez les textes,
05:16 les textes applicables, on n'est pas en matière d'enlèvement,
05:18 on est en matière de soustraction de mineurs par ascendant
05:21 et la peine encourue en l'absence de circonstances aggravantes, c'est un an.
05:24 - On parle d'un an. - On parle d'un an.
05:26 - Ça peut surprendre les personnes qui nous regardent ce soir.
05:28 - C'est son papa. Il exerce l'autorité parentale, a priori.
05:31 On n'a aucune information, justement, sur ce qui s'est passé au regard de la garde de l'enfant dans ce couple.
05:37 Donc, on est juste informés de la forme.
05:40 En fait, c'est la forme qui choque.
05:41 Parce que sur la forme, en revanche, là, vous avez des peines qui sont encourues beaucoup plus lourdes.
05:46 Et des enlèvements d'enfants, vous en avez tout le temps.
05:48 En revanche, des enlèvements d'enfants à la sortie de l'école avec un complice qui porte une cagoule
05:53 et l'utilisation d'une arme, puisqu'il y a une bombe... - On parle de gaz, en l'occurrence.
05:57 - Gaz lacrymogène, une bombe lacrymogène, c'est une arme.
06:00 Là, effectivement, on a des peines encourues qui sont beaucoup plus élevées,
06:02 puisque ce sont des violences qui ont entraîné...
06:05 On ne sait pas encore le nombre de jours d'ITT, mais a priori, ce sera inférieur à 8 jours,
06:08 puisque un coup de gaz lacrymo, ça ne va pas entraîner une ITT extraordinaire.
06:12 Mais il y a trois circonstances aggravantes.
06:14 Parce que c'est sur ancien conjoint, avec l'aide d'une personne.
06:21 Donc, si vous voulez, on a quand même l'usage d'une arme qui emporte une peine encourue à 7 ans.
06:26 - Là, on le voit à l'écran, c'est effectivement peine encourue de 7 ans.
06:29 Et en fait, pour résumer, peut-être pour les personnes qui nous écoutent,
06:33 on est sur différents chefs d'accusation, c'est ça qui se cumule ?
06:36 - Pour le moment, l'enquête, elle est ouverte pour des faits de violence et de soustraction de mineurs.
06:42 Parce que, comme vous l'avez expliqué, il a fallu aussi coopérer avec les autres États.
06:46 Donc, quand vous coopérez avec d'autres États,
06:47 il faut leur dire pourquoi est-ce que vous voulez que cette personne soit arrêtée.
06:50 Donc, il faut tout de suite donner un cadre juridique.
06:53 C'est ce cadre-là, c'est cette qualification-là qui a été retenue pour le moment.
06:56 On verra après, au moment de son retour en France, de sa mise en examen, comment les choses vont évoluer.
07:01 Mais pour le moment, c'est ça.
07:02 Et nous, on n'a pas d'information, donc on ne peut pas dire
07:04 qu'il n'avait pas l'autorité parentale, qu'il n'avait aucun droit sur cet enfant, on n'en sait rien.
07:08 On sait juste que, et je pense qu'on est tous capables de le voir,
07:11 que c'est quand même l'acte d'un homme certes violent, mais aussi totalement désespéré.
07:15 Parce que pour en arriver là, pour voir son enfant,
07:17 ça soulève d'autres questions sur le traitement qui est réservé à la garde d'enfants au sein des couples.
07:23 Et c'est vraiment une matière qui est extrêmement violente, le droit de la famille.
07:26 - Farid Amiour, justement, pour répondre à ce que disait Maître en face de nous,
07:30 ce papa aussi va être pris en charge par des psychologues.
07:33 Est-ce qu'il va être entendu ?
07:34 Parce qu'on a, j'imagine, aussi besoin d'entendre sa version.
07:37 Pourquoi est-ce qu'il est parti aussi loin ? Pourquoi de cette manière ? Pourquoi faire aussi ?
07:41 - Alors, bien sûr, pour qu'il puisse expliquer, raconter et argumenter son acte.
07:47 Et puis, il y aura probablement une expertise psychiatrique pour aussi contextualiser au plan psychique son acte.
07:54 Qu'est-ce qui s'est passé à ce moment-là ?
07:56 Dans quel état d'esprit il était ? Dans quel état psychique il était ?
07:59 Voir même, est-ce qu'il était sous stupéfiants ?
08:01 Il y a beaucoup de choses qui vont être explorées.
08:04 Est-ce que c'était préparé ?
08:06 Est-ce que c'est dans le cadre d'un accès, comme ça, d'une bouffée délirante ?
08:08 Même si on n'a absolument rien sur ses antécédents psychiatriques.
08:11 Donc là, vraiment, je n'y mets que des hypothèses.
08:14 Mais ça, ça va être exploré pour aussi contextualiser la situation de cet acte.
08:19 Et ça, c'est très important.
08:20 Et donc, il va être effectivement probablement vu par des experts,
08:24 psychologues et psychiatres, pour explorer son état psychique à l'instant T.
08:30 Et là où il en est aujourd'hui. Et son récit, ce qu'il en dit.
08:32 - Jacques Morel, vous qui êtes ancien patron de la section de recherche de Versailles,
08:36 on a parlé tout à l'heure de la coordination européenne
08:38 qui a joué un rôle crucial dans ce qui s'est passé.
08:40 Mais alors, il y a aussi, j'imagine, la recherche d'indices par le biais des technologies.
08:45 Parce qu'on est en 2023, on a tous un téléphone.
08:48 On a certaines communes avec des vidéosurveillances également.
08:51 Est-ce que vous pouvez nous raconter un peu d'un point de vue technique et matériel,
08:53 comment est-ce que des enquêteurs font pour retrouver la trace de quelqu'un,
08:56 aujourd'hui en 2023, comme ça ?
08:58 - C'est ce que vous avez évoqué.
09:00 La première chose, c'est tout ce qui est vidéosurveillance
09:04 aux alentours de l'endroit où cet enfant a été soustrait,
09:09 avec l'utilisation des caméras qui sont autour des écoles.
09:14 Il y a un centre de coordination, en général, dans les polices municipales,
09:18 où ils ont la remontée de toutes les caméras d'entrée de ville,
09:22 sortie de ville, avec des enregistrements.
09:25 - Les péages d'autoroutes, j'imagine aussi, peut-être ?
09:27 - Péage autoroutier, bien sûr.
09:28 Le bornage des téléphones, puisque maintenant, tout le monde téléphone.
09:33 Et même si on n'avait pas le numéro de téléphone de cette personne,
09:38 au droit de l'enlèvement, enfin de la soustraction,
09:42 le téléphone ou les téléphones qui ont borné,
09:46 ils ont dû être tracés pour voir s'ils sont sortis de l'agglomération,
09:49 quelle direction ils ont pu prendre pour orienter les recherches immédiates.
09:55 - Maître Montonod, peut-être une question aussi,
09:57 on en a parlé avec vous tout à l'heure des suites pour le papa.
10:00 On sait que la maman a une avocate,
10:02 qu'on a d'ailleurs entendue plusieurs fois sur notre antenne
10:04 pour exprimer son émotion.
10:06 Comment est-ce que l'avocate va accompagner cette mère de famille ?
10:09 Est-ce qu'il va y avoir un procès qui va s'ouvrir ?
10:11 Est-ce qu'on peut l'imaginer ?
10:11 - Elle pourra se constituer partie civile,
10:14 et puis elle pourra avoir accès au dossier, suivre l'enquête,
10:16 mais bon, ça ne sera rien d'extraordinaire la concernant.
10:18 Là, ce qui est important, c'est que lui, il va rester au Danemark pour le moment.
10:22 Il y a toute la procédure du mandat d'arrêt européen
10:23 qui est en train de se mettre en marche.
10:24 - Qui est une procédure qui est assez longue,
10:27 qui compte en tout cas plusieurs jours, ce n'est pas immédiat.
10:29 - Comparé aux autres pays, en dehors de l'Union européenne,
10:32 ça fonctionne très bien, très vite.
10:33 Pour nous, la justice, 60 jours, on considère que c'est très rapide.
10:37 Donc oui, il va y avoir plusieurs audiences qui vont se dérouler au Danemark.
10:41 Ça va être compliqué pour lui,
10:42 parce qu'il va falloir qu'il trouve un avocat sur place.
10:44 Il va y avoir plusieurs audiences, il va pouvoir contester le mandat d'arrêt,
10:47 mais en général, les mandats d'arrêt européens,
10:49 c'est très difficile de les contester,
10:50 parce qu'en fait, on a une espèce d'harmonisation, plus ou moins,
10:53 on se respecte, on respecte les différentes lois,
10:56 et ce n'est pas comme si vous alliez émettre un mandat d'arrêt avec l'Algérie,
11:00 qui émettrait un mandat d'arrêt en France.
11:01 Vous voyez, là, ça va être beaucoup plus regardé.
11:03 Sur le pays, ils font des accords de base entre eux
11:05 et qui coopèrent en cas de difficulté.
11:06 Là, c'est très harmonisé, donc ça va aller vite.
11:08 Ce n'est pas pour autant qu'on doit mettre à mal ses droits.
11:11 Il va pouvoir contester ce qu'il a à contester,
11:13 et puis de toute façon, en bout de chaîne, il sera amené en France.
11:17 Il n'y a pas de doute là-dessus, mais la question de savoir
11:18 s'il va être sous contre judiciaire, en détention provisoire,
11:21 tout ça, ça va peut-être occuper quelques discussions.
11:24 Des éléments qu'on va suivre, évidemment,
11:25 et qu'on vous donnera sur notre antenne, sur BFM TV.
11:28 Merci à tous les trois d'avoir été avec nous pour vous aider à comprendre
11:31 comment est-ce qu'on accompagne, évidemment, cette maman et cette petite fille.
11:34 Mais on retient, évidemment, la bonne nouvelle ce soir.
11:36 On sait que maintenant, cette maman est avec sa petite fille.
11:40 On revient, nous, dans quelques instants, dans cette journée de BFM,
11:42 pour parler politique. Pourquoi ?
11:44 Parce qu'on va vous montrer des extraits de l'interview de Gérald Darmanin,
11:48 le ministre de l'Intérieur, qui, vous allez le voir,
11:49 répond de manière très directe aux Républicains
11:52 qui, il y a quelques jours maintenant, ont proposé une réforme sur l'immigration.
11:57 Les premiers mots du ministre de l'Intérieur,
11:59 on vous les montre dans un instant, dans quelques secondes,
12:01 dans cette journée de BFM. À tout de suite.
12:03 Votre programme commence dans 8 secondes.
12:07 Soit le temps qu'il faut pour transformer votre canapé en vrai lit.
12:11 Votre programme avec la maison convertible.
12:13 Votre rendez-vous avec ManoMano Pro.
12:16 Le bon et flexe travaux pour tous les pros qui n'ont pas de temps à perdre.
12:19 ManoMano. ManoMano Pro. On bosse pour vous.
12:21 Ce soir à 21h10, deux inédits.
12:24 Sur RMC Stories, retour à l'instant primaire.
12:26 Deux nouveaux candidats au milieu hostile.
12:29 Et sur RMC Découverte, suivez le quotidien hors norme des dépanneurs de l'autoroute.
12:34 Bonne soirée.
12:36 Il y a ceux qui n'ont jamais commencé à fumer.
12:40 Ceux qui ont arrêté, recommencé, arrêté.
12:44 Ceux qui pensaient ne jamais y arriver.
12:47 Et ceux qui ont enfin trouvé la bonne méthode.
12:50 Ceux qui ne se sentent pas encore vraiment bien.
12:53 Et ceux qui se sentent tellement mieux.
12:56 50 millions de Français vivent sans tabac.
12:59 Rejoignez-les.
13:01 Bienvenue dans une vie sans tabac.
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14:21 Il y a Belthame, il est où ?
14:32 Vous me parliez de votre mère.
14:36 Oui, Lanna, ma mère.
14:41 Quand on perd un enfant, il y a cette question qui revient.
14:46 Pourquoi ?
14:48 On peut invoquer le destin.
14:53 On peut aussi ne pas se résigner à l'idée que ce jour-là, il soit mort pour rien.
14:58 Et faire en sorte que finalement, ce ne soit pas la mort qui gagne, mais la vie.
15:05 L'histoire de l'invocation
15:11 Tu le ramènes ici.
15:25 Il y a les mangos.
15:26 J'essaye.
15:27 C'est ça, allez, allez.
15:30 Yes !
15:34 L'invocation
15:39 L'invocation
15:42 Merci !
15:43 Eh, les employés de bureau, vous pensez que vous êtes vraiment des rockstars ?
15:47 T'es une rockstar.
15:48 C'est toi la rockstar.
15:49 Sérieux, arrêtez d'appeler vos collègues des rockstars.
15:51 C'est génial d'utiliser Workday pour transformer votre business.
15:54 Mais ça fait pas de vous des rockstars.
15:56 À moins de travailler avec une vraie rockstar.
15:59 Eh, boissez Oswald.
16:02 Hello, Oswald.
16:03 Pam, tu es une rockstar.
16:06 J'allais pas le dire.
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19:31 Mano Mano Pro. On bosse pour vous.
19:33 20h36, on ouvre notre page politique dans 7 jours BFM.
19:36 Alors, vous vous en souvenez, il y a quelques jours maintenant,
19:38 c'est Les Républicains qui a fait une proposition concernant le thème de l'immigration.
19:43 On va résumer avec ces deux infographies deux propositions importantes.
19:47 Les voici à l'écran.
19:49 La modification de la Constitution pour permettre la tenue d'un référendum sur la politique migratoire
19:53 avec la possibilité de déroger à la primauté des traités et le droit européen.
19:57 Élevé finalement au rang constitutionnel, le principe d'assimilation.
20:01 Une deuxième proposition de loi donc.
20:04 Celle-ci, on va dire organique, qui vise à un vote annuel du Parlement
20:09 fixant le nombre d'étrangers admis, un durcissement notamment de l'obtention des titres de séjour,
20:14 l'aide médicale moins généreuse, l'accès à la protection sociale et allocation après 5 ans de résidence
20:20 et la présomption de majorité si un mineur refuse un test osseux.
20:23 Ça, c'était donc il y a quelques jours.
20:25 Ce soir, dans les colonnes du Parisien, c'est le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
20:30 qui répond directement aux Républicains.
20:32 Voilà ce qu'il dit, "les LR voudraient absolument qu'on dépose ensemble un nouveau texte de loi".
20:36 Il en nous dit, "sommes prêts s'il est discuté avec les centristes et les radicaux".
20:40 Gérald Darmanin qui poursuit, "il n'y aura pas d'accord à n'importe quel prix", dit-il.
20:44 "Chacun doit faire un pas sur les propositions des LR".
20:48 Cette interview a donc été, on va dire, réalisée par Olivier Beaumont qui est avec nous.
20:53 Bonsoir Olivier Beaumont, vous êtes grand reporter au Parisien
20:58 et vous avez donc pu échanger avec le ministre de l'Intérieur
21:01 qui répond aux Républicains.
21:03 Qu'est-ce qui vous a marqué, vous, dans l'interview,
21:05 les passages que vous voulez partager avec nous ce soir ?
21:08 Plusieurs choses.
21:10 Déjà un sentiment général à l'issue de cette interview
21:12 qu'on a réalisée vendredi matin au ministère de l'Intérieur.
21:17 Ce sentiment que finalement nous avons deux blocs qui sont confrontés à s'entendre.
21:23 Les LR ont besoin quelque part de la majorité
21:27 pour avoir un texte fort sur l'immigration
21:30 et la majorité a aussi besoin des LR pour pouvoir sortir de ce sujet par le haut.