Avec le gain du maillot bleu de meilleur grimpeur et une cinquième place au classement général, Thibaut Pinot va pouvoir sortir du dernier Tour d'Italie de sa carrière avec satisfaction et fierté. Même s'il aurait certainement repartir aussi avec une victoire d'étape - il en a été très proche à deux reprises (2e à Crans Montana et à Val di Zoldo) - le Tricolore peut avoir le sentiment du devoir accompli, lui qui n'a jamais rien lâché sur ce Giro malgré des moments compliqués. Ce samedi, et comme depuis trois jours, le coureur de la Groupama-FDJ a réalisé une très belle performance, terminant cinquième (+ 59") du contre-la-montre qui faisait office de 20e étape. Un résultat qui lui a permis de doubler Eddie Dunbar (Team Jayco AlUla) et de laisser Thymen Arensman (INEOS Grenadiers) derrière lui au général, et donc de finir cette 106e édition du Tour d'Italie dans le top 5.
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00:00 Thibaut, à ton palmarès, il y a un titre de champion de France contre la montre, mais
00:04 est-ce que c'est le meilleur contre la montre de ta carrière aujourd'hui ?
00:06 Ce n'est peut-être pas le meilleur contre la montre, mais c'est un des meilleurs quand
00:09 même.
00:10 Je savais que c'était un chrono qui me pourrait correspondre.
00:13 Je sentais que j'étais vraiment sur une forme ascendante.
00:15 Je finis la troisième semaine vraiment bien.
00:17 Je pense qu'en tout cas, physiquement, c'est vraiment le grand tour où je finis le mieux.
00:24 Ce n'est pas que c'est dommage que ça se termine, mais j'en avais encore dans les
00:28 jambes.
00:29 Ce qui t'a poussé aujourd'hui ?
00:30 Ce qui m'a poussé, tout simplement, je sais que c'était mon dernier chrono sur le Giro,
00:34 tout donné.
00:35 C'est sûr que ce n'est pas le podium, mais un top 5 sur un grand tour, ça ne parle
00:38 toujours.
00:39 Je voulais vraiment aller chercher ce top 5 parce que ça signifie beaucoup pour moi.
00:43 Notamment parce que ce top 5, à un moment, tu pensais que ce n'était pas atteignable.
00:47 Oui, je pensais que ce n'était pas atteignable.
00:49 Et surtout, j'ai toujours cru, même quand j'ai eu des jours sanche avec le Giro, c'est
00:53 une course qui est dure, qu'il ne faut jamais lâcher.
00:56 Ça se joue souvent dans les deux ou trois dernières étapes.
00:59 J'ai toujours cru en mes capacités.
01:02 Je savais que j'avais des bonnes jambes.
01:03 Je savais que même sur le dernier chrono, qui allait être difficile, il ne fallait rien
01:06 lâcher.
01:07 Bravo.
01:08 Merci.
01:08 [Musique]