Des glaces à Paris font polémique !

  • l’année dernière
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Transcript
00:00 Donc il a posté ça, une glace, une boule 6,50€, une glace, deux boules 12,80€.
00:04 Bon, voilà, donc ça a pris une ampleur, je vous raconte pas.
00:09 Alors, il faut savoir que 13€ pour deux boules de glace, ça reste très cher,
00:13 mais on est très très loin de la glace la plus chère du monde.
00:15 Regardez, glace la plus chère du monde, regardez.
00:18 Glace la plus chère du monde.
00:19 - Ah ouais.
00:21 - Voilà. Regardez, voilà.
00:23 - C'est marrant.
00:24 - Mais c'est à l'heure combien ?
00:25 - 6500, je crois.
00:26 - 6000€.
00:27 - Oh !
00:28 - C'est de la glace du monde.
00:30 - C'est fromage truffe.
00:31 Regardez.
00:32 - Dégueulasse.
00:32 - Fromage truffe, il met de l'huile d'olive.
00:33 - Ça s'appelle, ça s'appelle biakouya.
00:36 - Comment ?
00:36 - Biakouya.
00:37 - Ça a l'air bon, moi, je trouve.
00:39 - Ouais, ça a l'air très bon, franchement.
00:40 Ça a l'air très bon.
00:41 Il y a de la truffe blanche et de la feuille d'or comestible dedans.
00:44 C'est 6000€ la glace.
00:46 - C'est ridicule.
00:47 - 6000€ la glace, c'est un truc de fou.
00:49 Comme ça, vous voyez qu'on apprend des choses ici.
00:51 Voilà, donc 6000€ la glace, c'est loin.
00:53 Les 13€, les 2 boules.
00:54 - Tu sais pas faire quoi ?
00:55 - 13€.
00:55 - Moi, 13€, ça me choque pas.
00:56 Déjà, c'est un quartier qui est extrêmement cher.
00:58 Donc, il y a d'autres endroits, heureusement, à Paris, si on veut manger.
01:00 Puis, ce qu'on paye, c'est pas la glace.
01:01 Ce qu'on paye, c'est le loyer, le personnel, les charges, etc.
01:03 On n'arrête pas de dire que les restaurateurs et les commerçants,
01:06 ils sont dans la merde.
01:06 Et je pense qu'ils doivent payer un loyer extrêmement cher.
01:08 Il faut en vendre des glaces à 6 balles pour payer 5, 10 000 balles de loyer.
01:11 Donc, ça me choque pas du tout. Il y a d'autres endroits où on peut manger des glaces moins chères.
01:14 Heureusement, d'ailleurs. Mais ça me choque pas.
01:16 - Merci en tout cas. Très bel argument. Merci.
01:17 - Non mais c'est honteux de dire ça, Guillaume.
01:20 - Tu veux qu'il ferme ? Tu veux que l'on le faille ?
01:21 - Oui, c'est un quartier luxueux.
01:23 Ça doit être en terrasse.
01:24 Et là-bas, c'est des glaces aux fruits d'un très grand glacier.
01:28 Je vais pas citer la marque.
01:29 Mais ils déclinent tout autour. Voilà.
01:31 OK. Mais quand même, c'est inadmissible.
01:33 Pourquoi ? Parce que c'est de la discrimination.
01:35 Ça veut dire que seuls les riches peuvent manger des glaces.
01:37 Et ça, ça nous plaît pas. En banque de sereine, les glaces sont réservées aux riches.
01:41 - Excusez-moi. - Non mais dis pas de conneries.
01:43 - Là, vous êtes en train de délirer, les gars.
01:45 Alors, vous êtes en train de délirer, les gars.
01:46 On n'est pas en train de vous apprendre quelque chose.
01:48 Dans tous les domaines, il existe des extrêmes.
01:51 Il existe du luxe dans tous les domaines.
01:53 Tu décides d'y aller, tu décides pas d'y aller.
01:55 Là, le gars, il a pas été pris en traître.
01:56 Il a lu sa carte comme tout le monde.
01:58 Il a vu les prix avant de commander.
01:59 S'il a décidé de choisir ça, c'est qu'il a les moyens et il se les payait.
02:03 - Après, de le mettre comme ça, d'une manière hypocrite,
02:06 à le mettre sur les réseaux pour dénigrer le resto, c'est complètement débile.
02:09 À ce moment-là, tu vas ailleurs ou tu prends autre chose,
02:11 mais tu choisis pas sur la carte.
02:13 Les prix n'ont pas été cachés.
02:15 - Mais ça n'est pas du tout de la discrimination, au point de vue de ce que tu racontes.
02:18 - Pourquoi il met ses glaces à ce prix-là ?
02:20 Parce que vous avez dit que vous alliez.
02:21 - Mais sinon, tu vas pas. Il fait ça pour...
02:24 - C'est comme si tu disais un gastro, ça te fait chier par rapport à un bistro.
02:27 - Avec lui, tu peux y aller, toi. Avec un peu...
02:29 - Tu peux y aller, là.
02:31 - Pour empêcher que des mecs à 4 balles restent toute la journée en terrasse à lire des livres.
02:35 Donc du coup, là, quand il va à Dinafrante, c'est pas des Français, hein.
02:37 C'est des touristes, la plupart du temps. Ils prennent leurs glaces et ils se barrent.
02:40 C'est normal, c'est notre rélèvement.
02:41 - Ils ont l'une, rien.
02:42 - Parce que si tu mets la glace à 2 euros, le mec, il va rester toute la journée avec son livre.
02:45 - Non, mais... Mais...
02:47 - Le mec fait ce qu'il veut, en fait. C'est chez lui, il fait ce qu'il veut.
02:49 - Il peut mettre la glace à 13 euros.
02:51 - Si il y a des mecs qui sont là pour la chaine, il en a un, il en a tout.
02:54 - Mais vous êtes tous les 2 tellement démagogues, c'est un gerbet.
02:58 - Non ? - Mais les pauvres, en fait, ils font...
03:00 - Chut, laissez Paris. - C'est un espace magnifique.
03:01 C'est une sorte de carte postale. Emilie, une Paris.
03:03 Les gens rêvent d'y aller. Et il y a pas que des gens riches qui vont là-bas.
03:05 Il y en a aussi qui vont là-bas pour se faire un trip, pour se faire plaisir,
03:08 parce que c'est beau, parce qu'ils admirent Paris, parce que c'est leur rêve et tout ça.
03:11 En fait, vous séparez les gens. - Non, non, c'est...
03:14 - Mais bien sûr que si. - Chut.
03:15 - Sous couvert de sorte de démagogie. - C'est bon, là.
03:17 - Avec la démagogie... On peut pas parler ici sans que tu me parles de démagogie.
03:20 - Mais tu pues la démagogie quand tu dis ça. - Arrête. Je pue la démagogie.
03:22 Arrête de dire que je pue la démagogie. - Bien sûr que si.
03:24 - Arrête de dire que je pue la démagogie. Une glace, c'est pas 12 balles.
03:26 Arrête de dire que je pue la démagogie. - Mais pardon.
03:27 - Je comprends le mec. Je comprends le mec, parce qu'il a son business à faire tourner,
03:31 parce qu'il est à Lille-Saint-Louis. Arrête de dire que je pue la démagogie.
03:33 - Il y a des gens qui vont prendre, par exemple, un menu dans une boulange dégueulasse,
03:36 avec un pain éventuellement dégueulasse, industriel et tout ça, ils vont payer un soda.
03:39 Peut-être qu'il y en a qui préfèrent payer 2 euros pour un bon soda.
03:42 - Mais tu sais, les gens qui prennent du pain et des sodas dégueulasses,
03:44 c'est des gens qui travaillent, qui ont 30 minutes pour bouffer. Ils ont pas le choix.
03:46 Ils peuvent pas aller tous dans les restaurants... - Mais non, mais non.
03:48 - Là, tu veux la démagogie. - Mais arrête de dire...
03:50 - Il y a des gens qui viennent avec leurs gamelles au boulot, même carrément,
03:53 avec les vestes de... - Non, mais je sais.
03:55 - Je suis ralenti, je suis ralenti. - Mais t'es en train de te fourvoyer, là.
03:57 - Je te vois pas. Mais non, arrêtez. - Il est 16h, c'est un dimanche.
03:59 C'est quelqu'un, peut-être, qui a envie de...
04:01 Je sais pas, de profiter de... - Je dis pas le contre.
04:03 - Non, mais quel est le problème ? En quoi c'est de la discrimination ?
04:05 - Moi, j'ai pas de problème. - Mais parce que ça veut dire
04:07 que cette terrasse est réservée aux riches, vous voyez pas ?
04:09 - Mais arrêtez. - Arrêtez de dire.
04:11 - T'es réservé, alors. T'es riche, toi.
04:13 - Mais réservez à tous ceux qui sont pas riches et comme ça, on doit bien aller.
04:16 - C'est ça qu'on veut. - Qu'est-ce que t'as dit ?
04:18 - T'es riche, t'as pas de doute pour moi. - Attendez, s'il vous plaît.
04:20 - Juste, donc, on supprime les palaces. - La limite !
04:22 - On supprime les palaces, parce que les palaces, c'est que pour les riches.
04:24 On supprime les 3 étoiles, les 2 étoiles. - Les voitures chères.
04:26 - Voilà, et puis... Mais qu'est-ce que c'est que ce... - Il a raison.
04:28 - Là, tu dis n'importe quoi. - C'est de la zémagogie,
04:30 mais vous êtes des nons. - Tu dis n'importe quoi.
04:32 - C'est un plein air, Cyril. - En plus, excuse-moi...
04:34 - Les banques de Seine sont réservées aux riches.
04:36 - Moi, je veux pas. - En plus, ces glaces-là, que je connais,
04:40 on peut les acheter ailleurs et les payer beaucoup moins cher.
04:42 - Bien sûr ! - Tu payes un 4, t'es Île-Saint-Louis.
04:44 - Bien sûr ! - Arrête, tu dis n'importe quoi.
04:46 - Mais dans tes cas-là, je vais aller plus loin dans ta connerie.
04:48 - T'es la connerie. - Je vais aller plus loin
04:50 dans ta connerie de ce que tu viens de dire.
04:52 Ça veut dire, donc, aussi, on va dire, les appartements
04:54 de luxe que tu peux acheter, l'Île-Saint-Louis,
04:56 c'est des scénaristes. - Mais t'es un connerie !
04:58 - Alors, un appartement de l'Île-Saint-Louis, ça coûte 60 000 euros du mètre carré.
05:01 Donc, forcément, tu vas pas aller à Paris. - Je suis allée regarder
05:03 les prix au mètre carré. - Voilà, donc, le prix, 100 000.
05:05 - Le prix moyen, c'est 15 994 euros le mètre carré.
05:08 Le plus haut, c'est 24 000 euros. - Et le plus bas, c'est 12 000.
05:12 - C'est beaucoup plus. - C'est plus que le G20.
05:14 - C'est beaucoup plus. - C'est 40, 50 000.
05:16 - C'est 50, 60 000. - Et puis, enlevez vos montres, là.
05:18 Enlevez vos montres, là, parce que ça coûte plus que...
05:20 - Ça n'a rien à voir. - Normalement, t'es là à 100 balles.
05:22 - Mais les autres... - Je vous la revends tout de suite à 200.
05:24 (Rires)
05:26 - On vous parle d'une brasserie. - Et puis, chutéo !
05:28 - On vous parle d'une brasserie, vous nous parlez de voitures de luxe,
05:30 vous nous parlez de pas de luxe. - Mais ils ont raison,
05:32 c'est une brasserie de luxe. - Mais Raymond !
05:34 - Quand Louis Vuitton, tu vas dans des restaurants un peu huppés et chers,
05:37 en quoi ça te pose un problème ? - Mais non, mais Géraldine,
05:39 Géraldine, t'as tout dit. Dans ces cas-là, tu fais le même menu
05:43 partout, même prix. C'est n'importe quoi, ce que vous racontez.
05:46 - Il y a un truc que je ne comprends pas, Raymond. T'es fan de belles voitures.
05:50 - Bien sûr. - Mais c'est une brasserie de luxe.
05:53 - Non, non. - Ça veut dire qu'on enlève...
05:55 - C'est dans un quartier de luxe. - C'est des brasseries,
05:58 dans le 4e arrondissement, qui sont dans la rue.
06:00 - Ça veut dire que si des gens... - Mais ta voiture, elle sera dans la rue aussi.
06:03 - Si les gens vont prendre des envois... - Et ce sera une voiture de luxe.
06:05 - C'est une brasserie, tu confonds une brasserie...
06:07 - Et alors ? Mais elles disent les brasseries de luxe.
06:09 - Bien sûr, elle a raison. - T'auras choisi d'acheter
06:11 ta voiture de luxe, et tu choisis d'acheter une glace de luxe.
06:14 - Assyntropée sur le port, tu te balades, il y a des gens très modestes,
06:16 il y a des gens très riches. - Exactement.
06:18 - Il y a des gens très modestes qui regardent les bateaux des gens très riches.
06:20 Eh bien, c'est comme ça. - Tu as différents établissements.
06:22 - Mais vous, chut ! - Non, non.
06:24 - Vous avez perdu le sens des réalités. - J'ai une verdale.
06:27 - T'es en train de sombrer. - Tu ne sombres pas du tout.
06:29 - Tu veux les mettre à l'économie. - Vous perdez le sens.
06:31 - T'es con comme une pendule. - Mais vous perdez le sens des réalités.
06:33 - Non, mais je te jure. - Regarde.
06:35 - Moi, je vais vous dire la vérité. Celui qui ne veut pas y aller, il n'y va pas.
06:38 - Ça, c'est le débat qu'on est en train de te dire.
06:40 On est d'accord avec moi, je suis d'accord avec toi.
06:42 Celui qui ne veut pas mettre 20 balles dans 2 boules, il n'y va pas.
06:45 - Non, 12 dans 2 boules. - Non, 12 dans 2 boules, il n'y va pas.
06:48 - Voilà. - Sauf que...
06:49 - Djinel, est-ce que tu mettrais 12 balles dans 2 boules, toi ?
06:51 - C'est pas possible.
06:53 (Rires)
06:55 (Applaudissements)
06:57 - C'est vrai que...
06:59 - C'est vrai que, vraiment, toi qui sers des restaurants,
07:01 toi qui vas apporter des boissons à des restaurants,
07:03 tu sais bien, puisque c'est dans ton métier,
07:05 qu'il y a des restaurants de différents standings.
07:07 - Bien sûr. - Donc là, t'es dans une brasserie
07:09 qui est de créostandings où il faut payer le loyer de...
07:11 - C'est pareil pour le Trocadéro. Vous parlez d'Ulssain,
07:13 vous pouvez parler du Trocadéro, vous pouvez parler des Champs-Elysées.
07:16 - Ah oui ? - Vous pouvez parler de tous ces restaurants.
07:18 - Excusez-moi. - C'est plus pour les Français.
07:20 - Excuse-moi. - C'est pour les touristes.
07:22 - T'as vu le prix de la glace quand on a mangé au crayon, la semaine dernière ?
07:25 (Rires)
07:27 (Applaudissements)
07:29 - Alors...
07:31 - Le souci au monde, le souci au monde !
07:33 - Ah ! - Attends, je vais...
07:35 - Des magots, peut-être ? - Attends, attends, attends.
07:37 - Je vais te voir, là, des magots.
07:39 J'ai pris une glace.
07:41 Toi, t'as pris une glace à une boule. J'ai pris une glace.
07:43 - Mais attends, mais... - J'ai pris une glace.
07:45 - Mais t'as pris un poisson !
07:47 T'as pris un poisson, ça m'a coûté plus cher que la glace !
07:49 - Non, j'ai pris du viande. - Mais il est fou, ça !
07:51 - J'ai un millefeuille. J'en crevais d'envie, du millefeuille.
07:53 Le millefeuille est à 19 balles.
07:55 - J'ai pas pris du poisson. - Raymond, Raymond.
07:57 - Attends, attends, attends. - C'était magnifique.
07:59 - Est-ce que t'as vécu un rêve ?
08:01 - J'ai vécu un rêve. - Ah, bah voilà.
08:03 - Je lui ai dit un rêve. - Il a vécu un rêve.
08:05 - Mais je dis pas le contraire. - Un rêve.
08:07 - Je te dis pas le contraire. Qui rentre dans les palaces ?
08:09 Parce que je suis avec lui. Je suis jamais rentré dans ce palace.
08:11 - Ah, mais tu rentres aussi. - Arrêtez, arrêtez.
08:13 - Je vais faire quoi dans le palace ?
08:15 - 20 euros le litre, je suis déjà ici.
08:17 - D'habitude, quand on va dans les palaces, on va aller aux toilettes.
08:19 C'est la première fois qu'on consomme de notre vie entière.
08:21 D'habitude, on va que pour aller aux toilettes.
08:23 - Mais tu joues misérable. - J'ai pris une viande.
08:25 - Mais non, je suis en train de faire un petit... - Je gagne bien ma vie.
08:27 - Tout ce qu'il y a de bien, tous les soirs, comme ça. - Je suis content, mais je me fais agêle rien du tout.
08:29 - Moi, je rentre pas dans les restaurants. - Arrête tes conneries.
08:31 - Moi, je rentre pas dans les hôtels. - Arrête tes conneries. - Je fais pas ça.
08:33 - Arrête de faire passer ton carillon d'hôte, maintenant. - Je suis heureux.
08:35 - J'ai deux travails, j'ai deux salaires. - Deux travaux.
08:37 - Je paie des impôts, c'est bien. - C'est bien, bravo.
08:39 - Je suis heureux. - Très bien.
08:41 - La phrase qui va rester ce soir, c'est "genre crever d'envie, tu sais."
08:43 - C'est ça. - Mais t'aurais dû le prendre.
08:45 - Non, mais c'est bon. - C'est pas moi qui paye, je le prends pas.
08:47 - C'est pas moi qui paye, je le prends pas.
08:49 - Alors, il a eu raison, c'est pas lui qui paye, il le prend pas.
08:51 - Je suis complètement d'accord avec lui.
08:53 - Il a raison, c'est pas lui qui paye, il le prend pas.
08:55 Je suis complètement d'accord.
08:57 [Musique]

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