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Cyclisme - Tour de France - 1975 -
5ème Etape -
Juillet 1975 -
Comm FRA

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Sport
Transcription
00:00 Mais tout est regroupé à nouveau et c'est une fois de plus un coup pour rien.
00:03 Les attaques ne sont pas franches, on se surveille en tête du peloton.
00:07 Voilà une par contre qui est franche, celle-là.
00:09 C'est la coureur de Jean de Gribaldi, c'est peut-être Perret non ?
00:12 Gutierrez peut-être, il m'a semblé, mais c'était très difficile de le reconnaître.
00:16 Agostino met à profit le petit en mort qui succède à cette tentative d'échapper.
00:25 Derrière Agostino c'est le blond italien Fraccaro.
00:28 Et voici maintenant Parzani aussi, un italien qu'on ne connaît pas très bien.
00:33 Dans sa roue il y a Delcroix, le coéquipier des Dimercs.
00:36 Et les derniers kilomètres sont longs pour ceux qui attendent le sprint.
00:45 Mais en fait si l'on n'a pas vu Jacques Esclasant, peut-être encore jusqu'à présent parmi les premiers du peloton,
00:49 c'est tout simplement parce qu'il savait que l'arrivée était encore à 5 ou 6 kilomètres et qu'il évitait vraiment de prendre du vent.
00:55 C'est exact, mais nous allons pouvoir vérifier à la flamme qui est exactement placée au kilomètre.
01:03 Quelquefois la flamme est un petit peu trompeuse, on n'apprécie pas tellement la distance qui sépare la ligne.
01:07 Et là les coureurs à la flamme rouge auront réellement 1 kilomètre à faire avant de passer à la ligne d'arrivée pour de bon.
01:13 Il devrait en approcher de cette flamme rouge là.
01:18 Toujours Agostino devant le blond Fracaro en tête de cette course en 3ème position.
01:25 Je ne sais pas, Jean-Claude Missach peut-être ou Barry O'Ban.
01:28 Barry O'Ban, casquette verte cachant des cheveux grisonnants.
01:33 Et Van Linden de voici.
01:34 Et Van Linden, vous voyez qu'heureusement hier... Non, non, ce n'était pas Barry O'Ban Cyril, vous voyez.
01:38 Ça devait être Missach parce que Barry O'Ban n'avait pas de casquette.
01:40 On l'a revu, Walter Godfrod. Oui Bernard.
01:44 On est à l'instant devant le panneau annonçant l'arrivée à 5 kilomètres. Très bien.
01:49 De Vitte.
01:59 C'était Gérard Vianen en fait.
02:03 Dans la roue de Fracaro.
02:05 Et bien on est à égalité tous les deux, ce n'était ni Missach ni O'Ban, c'est Gérard Vianen.
02:09 Quand on les retrouve de face on les voit beaucoup mieux quand même.
02:13 Je pense d'ailleurs que les courants ont été un petit peu abusés aussi par le panneau des 5 kilomètres
02:17 qui paraît un petit peu plus distant qu'en réalité.
02:21 C'est toujours Mariano Martinez là qui attaque.
02:24 De toute façon il aura mérité la prime de la combativité. C'est ce que j'allais dire, Daniel.
02:29 Alors et son allure sur un vélo à lui c'est loin d'être élégant comme un Merckx ou un Moser.
02:37 Il se bat avec son vélo, c'est un petit gabarit malgré tout moyennement charpenté dirais-je.
02:43 Il s'explique son style rageur plutôt qu'élégant mais il fait assez mal.
02:48 Vous voyez que le peloton s'était étiré, c'est peut-être le dixième démarrage là que place Mariano Martinez.
02:52 Il mériterait un meilleur sort mais c'est cela la course cycliste.
02:56 Il faut attaquer au bon moment et là c'est avec tous ses sprinters, ses équipiers de sprinters qui ramènent leur leader.
03:04 C'est presque impossible, c'est une tâche pratiquement impossible mais il faut essayer.
03:09 Et Tino est toujours là, Joachim Agostinho est toujours là, toujours bien placé.
03:13 Et Koken le Hollandais.
03:15 Et voici Castelletti cette fois, il y a beaucoup d'Italiens qui ne le connaissent pas.
03:20 Et Lopescari le tien qui se montre maintenant, on ne l'a pas vu beaucoup depuis le début.
03:24 On n'a pas vu beaucoup d'Espagnols l'année dernière, on les accusait d'une certaine collusion avec Merckx qui est le patron du peloton.
03:33 Cette année on ne peut pas dire depuis le départ qu'il y a eu des collusions car il n'y a pas vraiment un leader.
03:40 Il n'y a pas vraiment un leader mais plusieurs garçons dans le peloton qui peuvent remporter ce Tour de France.
03:49 Et s'il y a des alliances naturelles, il n'y a pas d'alliances occultes dans cette course.
03:55 Où l'on voit le maillot vert à côté du maillot jaune, c'est beau.
03:59 On voit, ils sont au milieu du peloton.
04:03 Et nous avons vraiment un coéquipier d'Eddy Merckx qui vient de démarrer encore, Rautirs ayant réussi un démarrage l'autre jour à Versailles.
04:16 Ses coéquipiers se disent qu'il pourrait bien aller à la recherche d'une victoire d'étape aussi.
04:20 Nous sommes dans les 3 derniers kilomètres maintenant.
04:22 Rautirs en fait ramenait le peloton derrière 3 coureurs qui avaient pris une légère avance.
04:26 Et Bernard Bourreau qui sera le régional après-demain est ici dans la route d'Eddy Merckx.
04:31 Mais on n'a toujours pas vu Jacques Esclasant, il attend vraiment le dernier kilomètre.
04:35 Eddy Merckx, Bernard Bourreau ?
04:38 J'ai peur justement pour Jacques Esclasant qu'il soit trop tard là parce que comme je l'ai signalé,
04:43 la banderonne ne se verra qu'au tout dernier moment et risque de produire son effort trop tard.
04:48 Souhaitons qu'il remonte très très vite maintenant puisque...
04:51 C'est Bernard Bourreau qui a démarré.
04:53 La fameuse flamme rouge va se profiler cette fois-ci et ce sera cette fois la bonne.
04:58 Le parcours était sans doute un petit peu plus long que prévu dans les 10 derniers kilomètres.
05:03 Maintenant le peloton s'étire, l'allure est au maximum là.
05:12 C'est là que tout se joue.
05:14 Le coureur placé en 20ème position là aura très très peu de chance de pouvoir remonter avant la ligne d'arrivée.
05:22 Là c'est l'équipier d'Eddy Merckx qui mène.
05:25 Pour éviter tout démarrage tempestif, là il sera très difficile de démarrer maintenant.
05:31 Il l'emmène à l'allure maximum là.
05:33 Ça y est avec Cyril Guimard on a fini de manger notre glace, maintenant on peut recommencer à parler Roger.
05:37 C'est Rottier je crois qui emmène.
05:39 Avec l'équipier de Knetman, Eddy Merckx qui mène.
05:43 Knetman, Eddy Merckx, Régis Delépine.
05:45 On a peut-être oublié un peu vite Eddy Merckx là.
05:48 Qui est vraiment placé idéalement pour la victoire là.
05:53 Oui Eddy Merckx qui aimerait bien remporter cette étape.
05:59 Même s'il n'y a pas de bonification, tout est bon à prendre pour Eddy.
06:02 Et surtout une victoire d'étape qu'il n'a pas pu décrocher jusque là.
06:05 Oui Merckx qui a été battu le premier jour par prime le Hollandais.
06:14 Voilà alors que nous sommes maintenant tout près de la ligne d'arrivée.
06:17 Merckx qui a été battu par le Hollandais prime dans la première demi étape.
06:23 Et qui aujourd'hui court vraiment pour la victoire.
06:26 Mais on revoit également Sant'Ambrogio parmi les premiers de ce peloton.
06:30 Les coureurs qui ne doivent pas savoir exactement comment se situe la ligne d'arrivée.
06:37 Oui il y a une petite bosse, on ne voit pas la ligne d'arrivée, on ne la voit qu'à 100 mètres à peu près.
06:41 Un moment où la route s'élargit un peu plus.
06:43 Et ce qu'Eddy Merckx va réussir à s'imposer c'est le genre d'arrivée d'un coureur puissant, d'un coureur costaud comme lui.
06:49 Ce n'est pas forcément pour un pur sprinter car je vous le répète la banderole n'est pas visible de loin.
06:54 Il est en quatrième position, il a Van Linden quand même qui est bien placé derrière lui.
06:59 Voilà la flamme rouge.
07:00 Jean-Pierre, oui la flamme rouge.
07:02 Nous sommes au dernier kilomètre maintenant.
07:04 Moser est en train de revenir également, c'est très chouette, c'est ce que je peux dire.
07:08 Ces images de notre moto qui nous permettent de faire l'inventaire du peloton maintenant.
07:13 Et ces images vont être accordées avec la caméra 1 de Gilbert Lariaga et des services techniques dirigés sur le tour par Roger Valla et Jacques Bernardini de la SFP.
07:33 On est en queue de peloton donc maintenant on va se raccorder avec la caméra du direct dans quelques instants.
07:38 On va essayer de remonter ce peloton, de toute façon là ce sont des garçons qui n'ont plus aucune chance pour la victoire.
07:43 Mais ça n'avait pas d'importance, il était important de voir...
07:46 Oh là là le sprint est lancé, c'est Edimers devant Van Linden et Jacques est en troisième position.
07:50 Bernard Boureau, non c'est Jacques qui a fait Edimers qui va réussir à triompher peut-être.
07:54 Il lance le sprint de très très loin, c'est magnifique l'effort qu'il est en train de faire.
07:57 Mais Van Linden le déborde, non.
07:59 Premier prime, premier smith, smith hollandais.
08:05 Premier smith hollandais, deuxième Van Linden et en troisième ou quatrième position Edimers sur la droite de la route.
08:12 Vraiment ce smith a surpris tout le monde, il a débouché sur la droite et il nous a surpris moi-même.
08:19 J'avoue que c'est un garçon et même Cyril Guimard qui était à côté de moi, vous ne le connaissiez pas non plus lui.
08:23 Non ce doit être un tout jeune hollandais que personne ne connaît et qui fait vraiment de très beaux sprints.
08:27 Il avait déjà gagné un point chaud et il bat quand même Van Linden qui semblait ne pas trop se ressentir de sa chute d'hier.
08:34 Et devant Merckx et Delepine je crois d'après ce qu'on a pu voir sur la ligne.
08:37 Vous avez vu que c'était un sprint mené rondement dans les 200 derniers mètres
08:43 et la surprise est venue de ce hollandais inconnu qui a débouché au dernier moment sur la droite de la route alors que les autres se sont dépassés.
08:52 Allez !

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