TOUR DE FRANCE - 1976 - 22EME ETAPE - 2E PARTIE -

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Cyclisme - Tour de France - 1976 -
22ème Etape - Arrivée -
Juillet 1976 -
Comm FRA

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Sports
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00:00 Menendez qui est en 3ème position.
00:02 Bernard ?
00:04 Oui Daniel, je me suis renseigné en ce qui concerne les classements.
00:10 Il y a effectivement 1 million d'anciens francs à distribuer, mais 6500 francs au premier
00:15 et 3500 francs au deuxième.
00:17 C'est toujours le Hollandais Ras qui avec 30 points est en tête, devant l'Italien
00:22 Laza 21 points, 3ème Patrick Beyon 18 points.
00:26 Ras qui détient également le record du Tour, ce fut le 5ème, il l'a effectué en 7 minutes
00:31 51 secondes, soit à la moyenne horaire de 46 km/h 680 et la moyenne est toujours supérieure
00:38 à 45 km/h comme quoi ça va très vite et cela va aller encore beaucoup plus vite dans
00:42 les derniers kilomètres.
00:43 Pour l'emballage final, la sprint ou bien l'arrivée en solitaire d'un rouleur, de quelqu'un
00:49 qui aura la résistance justement de précéder un peloton lancé derrière lui.
00:56 Bernard ? Oui on voit Menendez avec Roger Leger qui sont sortis du peloton, l'Espagnol
01:03 Menendez et Roger Leger qui porte le numéro 107 et qui a été déçu alors qu'il y a
01:08 Patrick Beyon également avec eux, ils sont 3 donc en tête.
01:11 Roger Leger qui a été déçu de ne pas être sacré le plus combatif du Tour de France,
01:17 lui que l'on a souvent vu effectivement, qui s'est bien battu tout au long du Tour
01:21 et qui termine 35ème avec une heure de retard peut-être sur Lucien Van Impe mais qui a
01:27 au moins fait parler de lui, n'est pas resté dans l'anonymat du peloton.
01:30 Roger Leger que nous avions choisi avec Marie-Laure Augry pour faire le portrait d'un coureur
01:37 qui n'a pas beaucoup d'ambition dans ce Tour mais qui est heureux d'être sur sa
01:40 bicyclette, vous avez pu voir ce portrait de Roger Leger alors que c'est Robert Minkiewicz
01:45 qui est sur votre écran, la mère poule de Lucien Van Impe, le capitaine sur la route
01:49 de l'équipe de Cyril Guimard.
01:51 Oui, Roger Leger que vous avez pu voir au cours du journal télévisé de mercredi dernier
01:55 à 20h.
01:56 Daniel ? Oui.
01:57 Oui, je me trouve aux côtés de M. Alain Poiret, le président du Sénat et qui préside
02:03 justement cette manifestation, je crois que M. le Président vous avez effectué un tour
02:07 à bord d'une voiture, c'est absolument merveilleux.
02:09 J'ai fait deux tours et j'ai vu tout le public rassembler autour du parcours et c'est absolument
02:15 extraordinaire, il y a un monde fou et pourtant nous sommes en juillet, c'est difficile de
02:18 rassembler à Paris autant de monde au mois de juillet.
02:20 Vous avez suivi le Tour de France à la télévision cette année ?
02:22 Ah oui, quand j'ai eu le temps, quand le Sénat n'est pas en session, malheureusement
02:27 il l'a été beaucoup, mais enfin ça ne fait rien, c'est intéressant.
02:29 Vous aviez un favori au départ ? Oh ben je suis français donc à première
02:33 vue j'étais pour les français et c'est pas si mal puisque Coulidor et De Lille, oui
02:38 bien sûr, Thévenet était peut-être mon favori, mais enfin il n'a pas eu de chance,
02:42 il n'a pas eu de chance.
02:43 Quels sont les sports que vous préférez, les disciplines que vous préférez, à la
02:46 fois comme spectateur et puis peut-être dans votre jeunesse comme pratiquant ?
02:50 Bien, comme spectateur, les sports d'hiver, les sports de montagne, j'aime bien ça, et
02:56 puis dans la jeunesse je faisais du vélo comme tout le monde, mais enfin maintenant c'est
03:01 surtout la marche, la marche en montagne.
03:03 Vous aurez je crois l'honneur de donner le maillot jaune aux vainqueurs tout à l'heure
03:08 ? Ah tout à l'heure oui, bien sûr à mon
03:09 île puisqu'il a toutes les chances.
03:11 Peut-on savoir ce que vous allez lui dire tout à l'heure ?
03:13 Eh bien je vais le féliciter parce que c'est un petit garçon simple, qui est accrocheur,
03:18 courageux et qui a fait un excellent tour, puis il l'a voulu parce qu'il a perdu le
03:23 maillot jaune, il l'a récupéré, ça il fallait le faire.
03:25 Monsieur le Président merci.
03:26 Césnac, Ovion, Polentier, à la fin du 12ème tour, il n'y a donc plus que 3 tours à parcourir
03:33 et tout est encore possible, voilà Régis Ovion, lui aussi il a une revanche à prendre,
03:38 il avait gagné une étape et puis il a été déclassé.
03:41 Les Pyrénées tellement on voyait sur leur masque la fatigue, les stigmates de la fatigue
03:47 qui s'incrustaient et qui venaient les diffigurer littéralement.
03:50 Et puis à l'arrivée, 5 minutes après l'arrivée de l'étape, on les retrouvait plus frais
03:55 que la plupart des suiveurs.
03:57 Et ce que font les coureurs cyclistes dans le Tour de France est extraordinaire.
04:00 Ils sont capables de prouesse et je vous dis si on les regarde de près, si on ne les connaît
04:06 pas suffisamment, on peut avoir peur, on peut être inquiet pour leur santé en voyant
04:10 vraiment leur masque meurtri par la fatigue, par l'effort.
04:16 Et ici on voit Raymond Delisle qui a l'œil clair encore, l'œil vif et qui va tenter
04:22 quelque chose, qui veut tenter quelque chose dans les derniers kilomètres.
04:25 Il a encore essayé une fois de surprendre Raymond Poulidor mais vous l'avez vu, regardez
04:28 encore une fois, il démarre et Raymond Poulidor est encore dans sa roue.
04:30 Ils sont partis tous les deux, un petit peu comme Bernard Thefnay et Eddy Merckx l'année
04:36 dernière.
04:37 Vraiment il n'y a rien à faire mais c'est beau ce duel entre deux garçons qui sont
04:40 pratiquement de la même génération, qui ont couru pendant une dizaine d'années ensemble
04:44 tout en étant dans des équipes différentes.
04:46 On les voit là en tête du peloton en train de monter les Champs-Elysées.
04:48 C'est l'une des dernières montées, l'une des dernières chances de Raymond Delisle
04:52 de reprendre ses 9 secondes à Raymond Poulidor.
04:54 La France est divisée encore et contrairement à ce que l'on pourrait croire, à ce que
04:58 redoutait aussi Raymond Delisle quand il avait fait des déclarations anti-Poulidoristes,
05:02 en disant "moi je n'ai pas peur de lui, je vais tout faire pour essayer d'être le
05:05 premier français", eh bien toute la France ne s'est pas mise contre lui parce qu'on
05:08 s'est aperçu que c'était un duel tout sportif que se livraient ces deux hommes et
05:12 que c'était bien de voir qu'il y en avait un qui venait s'opposer à l'autre et qu'il
05:18 n'y avait pas de rivalité mesquine là-dessous mais seulement la rivalité de deux hommes,
05:22 deux champions qui voulaient l'un et l'autre être le meilleur.
05:25 Et Raymond Delisle a trouvé dans cette rivalité sur le bord des routes, dans la montée du
05:28 Puy de Dôme par exemple, de nombreux supporters.
05:31 Et ils démarrent encore une fois, leur duel est magnifique et derrière c'est encore
05:35 Michel Polantier qui ramène et derrière c'est encore l'Espagnol, l'Italien Conati
05:41 qui est revenu.
05:42 Alors que voici maintenant un nouveau démarrage qui est l'oeuvre de Bellini, Giancarlo Bellini
05:48 qui est le meilleur grimpeur et qui est là en train de s'imposer dans la descente, ce
05:51 maillot blanc à poids rouge qui a rendu Luciano Mani peu célèbre et qui a fait dire à la
05:55 petite fille de Luciano Mani devant son écran de télévision, à sa maman, à Rita la femme
05:59 de Luciano, "mais dis maman, pourquoi c'est pas papa qui l'a le maillot cette année ?"
06:03 Parce qu'elle se souvenait la petite Suzy que l'année dernière son papa était devenu
06:06 célèbre avec ce maillot blanc à poids rouge et Suzy disait à sa maman "dis maman, pourquoi
06:11 papa il a pris le maillot d'Eddie Merckx et pourquoi c'est un autre qui lui a pris son
06:16 maillot à lui ? Moi je le veux son maillot, elle préférait le maillot blanc à poids
06:19 rouge au maillot jaune la petite Suzy."
06:21 En revanche Bart, c'est-à-dire Bartélemy, le frère aîné de Suzy, le fils aîné de
06:26 Luciano Mani, qui a 6 ans, lui sait que son papa est en train de gagner le Tour de France
06:32 et à tous ses copains qui viennent jouer avec lui, il les nargue même un peu, il leur
06:37 dit "c'est papa qui va gagner le Tour, c'est papa qui va gagner le Tour" et ce soir les
06:41 enfants vont retrouver leur papa et ça va être la grande fête.
06:44 C'est ça le Tour de France aussi.
06:46 Et c'est ça Giancarlo Bellini, ce garçon qui a joué au football jusqu'à 24 ans, qui
06:50 a découvert la bicyclette sur le tard et qui ne le regrette pas car il lui a donné
06:55 le bien des joies.
06:56 Et Raymond De Lille est encore en train d'essayer de repartir avec Raymond Coulidor dans sa
07:00 roue, ils ont pris quelques longueurs d'avance mais aussitôt ils sont rejoints.
07:04 Regardez cette belle entre ces deux hommes qui se regardent, qui s'espionnent.
07:08 Et je me souviens d'un championnat de France en 1965 où Raymond De Lille était échappé
07:13 avec Henri Anglade et où Raymond De Lille avait essayé de partir aussi à 10 reprises
07:18 et puis finalement sur la fin Henri Anglade qui était plus malin l'avait surpris, l'avait
07:23 contré dans la dernière côte et s'était octroyé ce maillot de champion de France
07:26 que Raymond De Lille avait dû attendre quelques années avant d'endosser.
07:29 Et bien là dans ce Tour c'était un peu la même chose cette année.
07:32 De Lille en gagnant à fonds remue est devenu le premier français, il a même été maillot
07:37 jaune pendant deux jours et puis Coulidor a grignoté petit à petit et dans le Puy
07:41 d'Aume le mano a mano des deux hommes s'est soldé par la défaite du Norman et la victoire
07:47 du Limousin.
07:48 Il est vrai qu'il y a quelques années un autre Norman, Jacques Antille avait infligé
07:52 suffisamment de défaites à Raymond Coulidor pour que Raymond De Lille cette année s'inclina
07:56 avec un certain sourire.
07:57 Il est vrai Daniel que ce duel est aussi sympathique qu'intéressant, malheureusement
08:04 c'est pour une place sur le podium, une troisième place au classement général, une place de
08:08 premier français que se battent Raymond Coulidor et Raymond De Lille.
08:11 Malheureusement s'ils ont dépassé la trentaine ils appartiennent à la sienne génération
08:15 et ce sont deux vieux routiers, on aimerait que des talents soient beaucoup plus prometteurs,
08:20 on en a pas vu beaucoup cette année.
08:21 Peut-être le jeune Bernard Hinault qui lui n'était pas encore au départ, il ne sera
08:24 pas d'après Cyril Guimard au départ du Tour de France l'an prochain.
08:28 Sinon peut-être que dans le Tour de France comme dans la vie il faut attendre son heure,
08:34 gravir les échelons dans la hiérarchie à la fois d'une entreprise ou bien d'une
08:40 équipe et il faut être patient, il faut avoir une certaine maturité à la fois dans
08:46 le peloton, dans la vie et petit à petit on obtient des certaines responsabilités,
08:54 celles de leaders comme Raymond Coulidor ou Raymond De Lille qui à leur âge sont restés
08:58 presque les plus jeunes du peloton.
09:00 A Mer en Belgique donc près d'Allost entre Gans et Bruxelles, on a repeint la maison
09:08 de la maman de Lucien Vanimpe en jaune et Lucien Vanimpe qui habite une petite maison
09:14 toute modeste en train de se faire construire, il eut une villa à la sortie du pays et c'est
09:21 un garçon qui me le certifiait, il me dit "moi il y a une chose dont je suis sûr,
09:25 c'est que je ne changerai jamais, ce n'est pas cette victoire dans le Tour de France
09:27 qui va changer quoi que ce soit chez moi".
09:29 Je me dis "ah voilà Raymond De Lille qui change de bicyclette avec Charlie Ruxel,
09:32 il a été victime d'un incident".
09:33 Regardez là c'est un moment qui est important à voir, Charlie Ruxel qui a été poussé
09:37 Raymond De Lille pour le relancer, il y a une différence de gabarit et puis les 4
09:41 pieds ne sont pas des mêmes dimensions exactement et Raymond De Lille victime d'un incident
09:45 mécanique ou d'une crevaison est obligé de se lancer à la poursuite du peloton, il
09:48 est attendu par ses coéquipiers.
09:50 Voilà on revoit au ralenti le changement, je ne sais pas ce qu'il y avait à la bicyclette,
09:55 peut-être était-il crevé tout simplement.
09:56 Et voyez comme Charlie Ruxel fait merveilleusement son travail, Charlie Ruxel c'est un coéquipier
10:01 comme il y en a peu dans les équipes françaises, c'est un peu comme Jean-Pierre Jeunet dans
10:06 certaines équipes, comme Raymond Riott l'était il y a quelques années ou Jean Stablinski
10:10 ou des garçons comme Ross Rolland ou Anatole Novak pour remonter aussi un petit peu plus
10:16 loin et Charlie Ruxel a fait un travail remarquable cette année au début du Tour de France pour
10:21 Bernard Thevenet et ensuite pour Raymond De Lille.
10:23 Il n'y a plus que deux tours à parcourir quand les coureurs vont arriver ici sur la
10:28 ligne, on va voir si Raymond De Lille va réussir à revenir dans le peloton alors que là c'est
10:34 Bertholio qui est parti en compagnie de Roseluit Biero et que Raymond De Lille n'a pas encore
10:45 réintégré le peloton, je vois Jacques Esclasant parmi les derniers de ce peloton, Panizza
10:49 également et Raymond De Lille est en train de revenir en ce moment, ramené par Jean-Pierre
10:53 Denguillaume, Bernard Bourreau et Patrick Bayon je crois, tous ces garçons qui ont
10:59 fait un travail énorme aussi, qui sont déçus parce qu'ils avaient travaillé pour Bernard
11:03 Thevenet pendant dix jours et que Bernard Thevenet ensuite a été malade, qui ne gagneront
11:07 pas beaucoup d'argent peut-être dans ce tour, moins que l'année dernière de toute
11:11 façon, mais ils ont fait, Jean-Pierre Denguillaume en particulier, beaucoup de travail et les
11:18 voici qui ramènent Raymond De Lille dans le peloton maintenant et Raymond De Lille
11:22 va peut-être revenir aussitôt en tête, partir de l'arrière, là Raymond Poulidor
11:25 n'est pas à ses côtés, donc on va essayer, ce serait amusant peut-être, je ne sais pas
11:29 si on peut le faire, de suivre la progression de Raymond De Lille dans le peloton pour revenir
11:33 jusqu'au moment où alors retrouver Raymond Poulidor, voir s'il se retourne, s'il est
11:37 inquiet, on pourra peut-être rester en compagnie de Raymond Poulidor pendant un petit moment,
11:42 pour essayer, voilà il est en tête du peloton et on devrait voir Poulidor se retourner pour
11:47 voir où est Raymond De Lille, car pour surprendre un coureur il faut partir de l'arrière et
11:51 c'est peut-être ce que va essayer de faire Raymond De Lille, si on pouvait le retrouver,
11:55 voilà Raymond De Lille qui revient parmi les premiers du peloton, Lucien Van Impe qui
11:58 démarre à son tour maintenant, Ronald De Witte qui est là, Freddie Martens, Raymond
12:03 Poulidor et Raymond De Lille qui ne doit pas s'être très loin, je ne serais pas surpris
12:07 si on voyait déboucher de l'arrière, De Lille emmené peut-être par un Denguillaume,
12:11 ah non mais là, ces coureurs ont pris une cinquantaine de mètres d'avance, ils ont
12:15 profité de l'effort que devait fournir Raymond De Lille qui est revenu pourtant en tête
12:18 du peloton maintenant, ils ont profité de l'effort qu'il devait fournir pour revenir
12:22 en tête après sa crevaison et devant il y a donc un petit groupe avec Ronald De Witte,
12:27 Freddie Martens, Raymond Poulidor, alors De Witte, Martens, Poulidor, Lucien Van Impe,
12:35 voilà Raymond De Lille ensuite en tête du peloton à côté de Robert Minkiewicz.
12:39 Est-ce que Raymond De Lille va essayer de récupérer un petit peu pour partir de l'arrière
12:45 et essayer de gicler, Freddie Martens devant Raymond Poulidor, Lucien Van Impe, Ronald
12:49 De Witte alors que c'est Albert Van Vlierberg qui revient maintenant, tous regroupent, le
12:54 virage et c'est en partant de l'arrière peut-être que De Lille va essayer de placer
12:59 un dernier démarrage, c'est l'avant-dernière descente des Champs-Elysées, c'est l'avant-dernier
13:04 tour qui est en train de se disputer actuellement, quand ils passeront la cloche Rotentira pour
13:09 annoncer aux coureurs qu'ils n'ont plus qu'un tour, Freddie Martens que l'on voit pour
13:12 la première fois en tête depuis le début de cette étape, Raymond Poulidor en deuxième
13:15 position, toujours vigilant, toujours aux aguets, en troisième position, Lucien Van
13:22 Impe, oui on a beaucoup parlé de Poulidor et de De Lille mais ce n'est pas par chauvinisme,
13:26 ce n'est pas pour uniquement parler des coureurs français, j'ai eu l'occasion, on a eu l'occasion
13:30 avec Bernard Giroud où on parlait longuement des exploits et des mérites de Lucien Van
13:33 Impe, de Freddie Martens, des mérites de Job Zoutemel qui est malade depuis 8 jours
13:37 et qui fait mieux que se défendre mais aujourd'hui le duel, ce sont ces 9 secondes qui séparent
13:43 les deux français, les deux coureurs très populaires, Ronald De Witt reprend l'avantage
13:48 maintenant, De Witt, Van Impe, Poulidor qui se retourne, il voudrait bien savoir où il
13:52 en est De Lille, De Lille n'est toujours pas revenu, Freddie Martens est là également
13:57 et il y a aussi un coureur espagnol qui est derrière Raymond Poulidor en ce moment, il
14:06 y a également Michel Perrin et tout le peloton est en train de revenir maintenant alors que
14:14 c'est Ronald De Witt qui est parti tout seul, Ronald De Witt qui a déjà remporté 2 ou
14:20 3 étapes depuis qu'il dispute le Tour de France et qui est maintenant coéquipier de
14:25 Roger De Flamengc dans une équipe italienne, ils sont en train de descendre donc pour la
14:30 dernière fois les Champs-Elysées et de passer devant nous, Ronald De Witt est rejoint par
14:34 deux coureurs une fois de plus par...
14:40 Et voici donc nos 3 hommes de tête avec Régis Delépine qui se trouve là maintenant avec
15:00 Ronald De Witt et puis Gerben Kartenz je crois qui est revenu ou De Kouwer, on va les retrouver
15:10 dans quelques instants sur le quai des Tuileries alors que parmi les coureurs dont on peut attendre
15:18 avec beaucoup de plaisir la venue dans le Tour de France en heure de Bernard Hinault dont
15:22 vous parlez Bernard Giroud il y a quelques instants, il y a aussi l'allemand Thurot qui
15:26 appartient à cette équipe Raleigh qui est également la formation de Ferdinand Braque
15:30 et que l'on devrait voir bientôt pour essayer de succéder à Rudolf Higg et Rolf Wolfsoll
15:35 à la tête du cyclisme allemand.
15:36 Et nous voici maintenant dans la roue de Raymond Poullidor toujours légèrement en avance
15:42 sur le peloton, à propos des anecdotes concernant Lucien Van Himt en voilà une de plus, au
15:47 départ ses parents qui possèdent un bar à mer avaient 3 personnes qui travaillaient
15:52 dans ce bar, 3 serveuses et bien maintenant l'effectif du personnel est passé à 12,
15:58 il y a 12 garçons de café et serveuses qui ainsi sont obligés d'accueillir les supporters
16:04 du petit Lucien et qui ont fait fructifier la maison Van Himt, tout du moins la maison
16:09 familiale maternelle et paternelle.
16:11 Pour faire un dernier bilan en voyant un peu ce qu'ont fait les coureurs dans ce Tour
16:19 de France donc rappelons les noms des 10 premiers du classement général qui resteront sans
16:24 doute à leur place Van Himt, Zutomel, Poullidor, Delil, Ricomi, Ricomi la révélation de ce
16:29 Tour donc un italien qui n'avait pas gagné une grand chose jusqu'à présent, Galle
16:32 qui est à 25 ans après tout il a encore le temps, Galdos 6ème, 7ème Polentier, 8ème
16:36 Martin, 9ème Bertolio, 10ème Lopez Caril.
16:39 Ensuite on voit des garçons comme Ocania à la 14ème place et puis pour retrouver le
16:44 3ème français et bien il s'agit de Raymond Martin un autre normand qui a réussi à sortir
16:49 de l'anonymat 2 ou 3 reprises à prendre une bonne 15ème place tout comme Ferdinand
16:53 Julien que l'on ne voit pas beaucoup mais qui est toujours là 19ème et je voudrais
16:56 m'attarder un petit peu sur Robert Boullou le 20ème.
16:59 Robert Boullou était chômeur l'année dernière même encore au début de la saison, il a été
17:03 récupéré d'extrême justesse dans le groupe Jobo et puis il fait 20ème de ce Tour de
17:07 France.
17:08 C'est un garçon qui mérite de se retrouver dans une équipe solide et s'il est bien entouré
17:13 un garçon comme Robert Boullou peut encore faire quelque chose, il n'est pas trop vieux
17:17 pour réussir.