L'invité de 8h15 : Germain Castano
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00:00 A 8h19, Liddy là et ensemble nous accueillons notre invité ce matin, c'est Germain Castano, l'entraîneur de l'OLB.
00:06 Bonjour Germain Castano.
00:07 Bonjour à vous.
00:08 Vous allez jouer ce soir un match importantissime en vue de l'accession dans l'élite.
00:12 Où ça passe, où ça casse contre Chaloens qui mène une victoire à rien.
00:16 Ça ne va pas être simple.
00:17 Vous avez tout dit.
00:18 Voilà, c'est le match important, le match coup près.
00:20 Maintenant on a pris, pas eu de leçon, mais on a pris une petite claque effectivement il y a deux jours, à nous de réagir.
00:26 C'était une équipe qui est très très physique, qui nous a bousculé, on a reculé.
00:30 Et ce soir il faudra avancer si on veut faire un vrai résultat.
00:33 Ils vous ont archi dominé dans tous les secteurs de jeu.
00:35 Je pense que physiquement, même si c'est un sport collectif, c'est avant tout un sport de duel et on a perdu quasiment tous les duels.
00:41 Un peu dans tous les domaines.
00:42 Maintenant c'est bien parce qu'au moins on peut rebondir, on sait de quoi on a parlé hier en vidéo.
00:47 On a fait un retour qui a été un peu difficile pour les garçons de se voir comme ça.
00:52 Il n'y a plus qu'à faire maintenant, on doit réagir et c'est ce soir.
00:55 Sinon demain ce sera beaucoup trop tard.
00:57 Demain ce sera trop tard. Ils étaient fatigués vos joueurs ?
00:59 Je pense, je pense.
01:01 Parce qu'il avait fallu faire le déplacement aussi le matin même ?
01:03 Deux déplacements en affilée parce qu'on a fait celui de Lille.
01:06 Tout le monde était dans l'euphorie de la victoire de Lille.
01:08 Mais il fallait se remettre, faire un déplacement le jour du match.
01:11 C'est comme ça, ça fait partie du jeu.
01:13 A nous ce soir d'être un peu plus frais.
01:15 Mais je pense qu'avec notre public ça va nous donner un peu plus d'énergie je pense.
01:19 Ils n'étaient pas redescendus non plus de cette fameuse, fabuleuse victoire à Lille ?
01:23 C'est le danger. C'est le danger.
01:25 Surtout le scénario, sur la dernière seconde tout le monde était dans cette euphorie.
01:29 Pourtant on leur avait prévenu les gars, il faut passer à autre chose.
01:32 Sinon on va vite descendre de notre petit nuage.
01:35 C'est ce qui s'est passé, pardon.
01:37 C'est quoi la clé du match ce soir ?
01:39 Ça va être à mon avis l'intensité du match et la dureté qu'on va y mettre sur le terrain.
01:44 Cette équipe de Chalon, on ne peut pas leur enlever une chose, c'est qu'elle est très physique, elle est lourde, elle est impressionnante.
01:49 Très solide en défense.
01:50 Donc à nous d'être un peu plus fuyant, ce qui n'est pas péjoratif.
01:54 C'est-à-dire être plus dans la vitesse, dans l'évitement et pas être dominé à ce niveau-là.
01:59 Donc je pense que ce soir le duel et la dureté va être la clé du match.
02:03 Et puis la clé aussi ce sera le 6e home, ce sera le public de l'Arène à Comet.
02:06 10 000 personnes, record d'affluence battu pour cette salle, record battu de spectateurs tout simplement pour un match de probé.
02:13 C'est dingue ?
02:14 Ouais c'est dingue, il n'y a plus de superlatif, je ne sais plus quoi dire en fait.
02:17 Tous les matchs à domicile, c'est incroyable, on croit que ça va redescendre un peu.
02:21 Mais cet engouement, je remercie encore les Orléans-Nevs de venir faire un match de probé, même si c'est une demi-finale, un match important.
02:27 10 000 personnes, c'est juste un luxe total et un privilège d'être acteur ce soir de cet événement.
02:34 Comment ça s'explique ça ? Il y a l'engouement autour de l'équipe et il y a l'engouement autour de cette salle magique.
02:40 Vous êtes le premier même à le dire, elle est incroyable cette salle.
02:43 Elle est incroyable, mais on ne peut pas avoir la prétention de penser que c'est que l'équipe.
02:46 Oui l'équipe, j'espère qu'elle apporte quelque chose.
02:48 Le club fait du très très bon travail pour remplir cette salle.
02:51 Mais voilà, l'engouement, la curiosité de cette salle, on va le répéter encore une fois, qui est juste invraisemblable.
02:57 Parce qu'elle est agréable, elle est belle, le son, l'image, tout est beau.
03:02 A nous de donner un vrai spectacle.
03:03 Et partout, on est bien placé dans cette enceinte.
03:05 C'est vrai, les gens viennent vraiment à un spectacle, c'est un kiff total si je peux me permettre.
03:10 Donc maintenant, il faut essayer de donner quand même cette victoire.
03:13 Parce que la vraie cerise sur le gâteau, c'est la victoire.
03:16 On ne veut pas que ce soit le dernier chez nous.
03:18 On ne veut vraiment pas tellement c'est beau.
03:20 Il pourrait y en avoir un autre, ce serait alors le 10 juin, si vous accédez à la finale.
03:24 Puisque de toute façon, il n'y aura pas l'avantage du terrain.
03:27 Donc il y a ou c'est le dernier ou c'est l'avant-dernier Germain.
03:30 Voilà c'est ça.
03:31 Donc faisons en sorte que ce soit l'avant-dernier.
03:32 Mais voilà, on va commencer par celui de ce soir, qui reste très très important.
03:36 En tous les cas, on est prêt, sachez-le.
03:38 - Le public Orléanais a connu avec vous d'ailleurs, ces dernières années, d'autres matchs incroyables.
03:43 On pense à la remontée en Pro A en juin 2019 au Palais des Sports.
03:46 C'était une autre ambiance ? C'était complètement différent ?
03:49 - Oui, c'était complètement différent, je suis d'accord.
03:52 Parce qu'on avait l'avantage du terrain.
03:54 On avait dominé cette année, quasiment dominé.
03:56 Et Palais des Sports et Comet, attention, je ne ferai jamais un jour au Palais des Sports
04:00 qui nous a donné une histoire incroyable.
04:02 Mais voilà, là on parle de 10 000 personnes.
04:04 Alors qu'on avait 3 200 personnes sur le Palais des Sports.
04:08 Je ne sais pas.
04:09 Et puis, ce n'est pas la même saison.
04:10 On a eu une saison un peu difficile.
04:12 Et mine de rien, on fait partie des 4 dernières équipes qui restent.
04:15 On termine bien la saison.
04:17 On aimerait bien la finir en apothéose.
04:18 Mais je vous dis, il faut prendre échéance par échéance.
04:21 Et l'échéance la plus importante, c'est celle de ce soir.
04:23 Il ne faut penser à rien d'autre.
04:25 - Germain Casta, vous êtes au club depuis 6 ans.
04:28 Si c'est une défaite ce soir, est-ce que vous pourriez envisager de tourner la page orléanaise ?
04:33 - Très honnêtement, je ne pense pas.
04:35 - Vous avez encore un an de contrat.
04:36 - Oui, j'ai encore un an de contrat.
04:37 On m'a redonné 2 années pour refaire monter le club.
04:40 Et je n'ai pas envie de partir d'ici en laissant le club en 2e division.
04:43 Donc je ne pense pas.
04:44 À moins que le club décide d'autre chose.
04:46 Mais on va penser au mat pour l'instant.
04:48 - Vous êtes bourguignon, mais vous êtes orléanais de cœur maintenant, c'est ça ?
04:50 - Ah oui, oui, oui.
04:51 Complètement.
04:52 Et j'aime vraiment Orléans au plus profond de moi-même.
04:54 Donc voilà, j'aime ce club, j'aime cette ville, j'aime les gens.
04:56 Donc oui, je me sentirais orléanais à 100% aujourd'hui.
04:59 - Bon, à l'attaque alors ?
05:00 - À l'attaque.
05:01 Il n'y a plus qu'à.
05:02 - Pour le match ce soir.
05:03 Et puis on se dit de toute façon, allez on y croit.
05:05 On se dit rendez-vous aussi samedi prochain à Châlons.
05:07 - Il faut y croire.
05:08 - Pour la belle.
05:09 - Il faut y croire ce soir et allons chercher une belle à Châlons.
05:11 - Ah, ça serait énorme.
05:12 - Avec des Orléans aussi.
05:13 - À bientôt, merci.
05:14 - Merci à vous, avec plaisir.
05:15 - Merci beaucoup à vous deux.
05:16 Et la séquence de l'invité, vous pouvez la réécouter à tout moment sur l'application
05:19 ici, ICI ou alors sur francebleu.fr.