Le dispositif est déjà en place dans un département sur trois et doit être généralisé d'ici la fin de l'année. Il consiste à mieux coordonner les soins disponibles en ville pour tenter de désengorger l'hôpital.
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00:00 Pas de perte de connaissance, elle est survenolante.
00:02 Au bout du fil, l'infirmière scolaire d'une lycéenne de 15 ans qui s'est cognée la tête en chutant de sa chaise.
00:07 D'après les premiers éléments recueillis par Leslie, l'assistante de régulation médicale, pas d'urgence vitale.
00:13 D'accord, elle vous parle correctement, elle est cohérente ?
00:15 L'appel est donc transféré à un médecin généraliste et non à un urgentiste.
00:19 Au départ c'était pas très douloureux, et après ça s'est aggravé quand alors ?
00:23 Depuis un an, ce SAMU expérimente le SAS, service d'accès aux soins.
00:28 Un dispositif qui consiste à mieux coordonner les soins disponibles en ville, comme affiché sur cet écran, pour tenter de désengorger l'hôpital.
00:35 Sur les 220 000 appels que nous recevons annuellement au SAMU, au centre 15, 50% des patients ne vont pas à l'hôpital
00:46 parce que le médecin régulateur donne un conseil médical, conseil d'aller voir le médecin traitant
00:51 ou trouve dans l'offre de soins non programmés proposée en ville, une solution pour éviter aux patients d'aller à l'hôpital.
00:59 Grâce aux moyens du SAS, ce chef de service a pu rénover la plateforme d'appel,
01:03 embaucher une vingtaine d'assistants de régulation médicale et deux médecins généralistes supplémentaires.
01:08 Maintenant nous sommes quatre médecins généralistes régulateurs libéraux.
01:12 Effectivement à terme il est prévu qu'il y ait aussi un psychiatre sur la plateforme,
01:16 il est prévu qu'il y ait aussi des pédiatres dans certains SAS, il y a même des dentistes, il y a même des infirmiers.
01:23 Avec la consigne de plus en plus répandue de contacter le 15 avant de se rendre aux urgences,
01:28 ce service en dissipe une augmentation de 30% des appels dans les prochains mois.