• il y a 2 ans
"Auprès de ma bouse", un film au plus proche de la nature
Patrick LUNEAU
Réalisateur de "Auprès de ma bouse"
La sélection littéraire de David
David GOULOIS
Chronique Littérature

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News
Transcription
00:00 [Générique]
00:04 - Le retour en direct sur le plateau de "Local Génial" sur TV Tour Val-de-Loire.
00:08 Dans quelques instants, on parlera livres, différents livres.
00:11 Avec David, toi, on aura droit à ta sélection de la semaine.
00:14 Et Hervé, ta sélection BD, évidemment, autour d'un thème comme d'habitude,
00:17 cette semaine, le thème du Polar.
00:20 Mais pour l'heure, je me tourne vers vous, Patrick.
00:22 Patrick Luneau, vous êtes réalisateur, devrais-je dire même co-réalisateur,
00:25 d'un film qui s'appelle "Auprès de ma bouse",
00:28 co-réalisé avec votre fille.
00:30 Ça vous amuse, le pipi caca ?
00:32 - Oui.
00:34 - Bonne réponse, parce que moi aussi.
00:35 Alors là, en l'occurrence, c'est un sujet qui va au-delà de la blague, évidemment.
00:39 Comment est-ce que vous avez eu l'idée de vous intéresser à ce sujet ?
00:42 - Ce sont des idées séparées, celle de ma fille et la mienne,
00:46 puisqu'on a découvert la bouse sous différents angles,
00:48 chacun dans notre région.
00:50 Moi, j'habite en Brenne, elle dans les Pyrénées.
00:53 Et donc, moi, j'ai rencontré une personne passionnée par la bouse
00:56 et la vie dans la prairie, qui doucement m'a fait mettre un genou à terre.
01:00 Et elle, maintenant, ma fille, a plutôt travaillé dans des sorties nature,
01:03 a remarqué des petites filles qui s'arrêtaient sur les bouses
01:06 au lieu d'écouter ce qu'elles disaient.
01:08 Et du coup, on s'est dit, il y a peut-être quelque chose à faire.
01:10 - Effectivement, il y a eu quelque chose à faire.
01:12 Je vous propose qu'on regarde la bande-annonce du film
01:14 avant de continuer d'en parler.
01:16 Voici donc "Auprès de ma bouse".
01:18 La bouse.
01:22 Elle nous repousse, nous répugne,
01:25 détourne nos regards, ferme nos narines.
01:28 Et pourtant...
01:30 - Oh !
01:32 Oh là là !
01:34 - Sans le savoir, la vache s'amie ici et là
01:42 de petits îlots de biodiversité,
01:44 au gré de ses humeurs gastriques.
01:47 Et c'est ici que le vivant a choisi de s'installer.
01:52 (musique)
01:55 Incroyable camarade de jeu,
02:12 la bouse réveille nos âmes d'enfants.
02:15 Elle nous surprend, nous amuse.
02:19 (musique)
02:22 - Alors ça, c'est une bande-annonce réussie
02:32 parce qu'on a envie d'en voir plus, forcément.
02:34 Effectivement, c'est intriguant.
02:36 Alors, les plus attentifs d'entre vous
02:38 auront peut-être reconnu la voix.
02:40 C'est absolument génial.
02:41 On a Yann Arthus-Bertrand qui raconte ce film, alors.
02:43 - Oui, oui, ça a été un petit peu notre surprise.
02:45 Il était au courant qu'on faisait un truc sur la bouse
02:48 et on nous avait demandé de trouver une actrice très connue.
02:51 Et en fait, on s'est adressé à lui
02:54 pour connaître ce qu'il nous indique des actrices
02:56 et il a insisté pour faire le commentaire.
02:58 - Génial. C'est la consécration
03:01 et c'est évidemment une formidable expérience.
03:05 Alors, dans ce documentaire, ce qu'on va d'abord découvrir,
03:09 c'est que la bouse, c'est un écosystème incroyable
03:12 et utile, finalement.
03:14 - Complètement. C'est incroyable.
03:16 Même nous, quand on a commencé, on n'imaginait pas à quel point
03:18 c'était incroyable. Il y a tout dedans, toute la vie,
03:20 des meurtres, des crimes, des belles choses,
03:23 des naissances, des accouplements.
03:25 - C'est des vraies sociétés, oui.
03:26 - Oui, mais aussi c'est quelque chose qui est menacé, quoi.
03:29 - Voilà, c'est ça. C'est-à-dire que vous mettez aussi en évidence
03:31 le besoin de protéger la diversité, la biodiversité.
03:34 - Tout à fait, parce que ce qu'on ne sait peut-être pas assez,
03:36 c'est que les éleveurs traditionnels, en général,
03:39 ont plutôt tendance à donner, pour faire attention à leurs troupeaux,
03:41 des vermifuges qui sont très puissants, trop puissants,
03:44 et qui se retrouvent intacts dans la bouse.
03:46 Donc les insectes dont nous on parle, les coprophages
03:49 qui mangent la bouse, vont avoir des soucis
03:51 s'ils mangent ces produits-là.
03:53 Donc c'est complètement insidieux, et il y a beaucoup d'insectes
03:55 qui meurent à cause de ça.
03:57 - On pense aux bousiers, par exemple.
03:58 - Les bousiers, par exemple, oui, complètement.
04:00 - Les bousiers, il y en a beaucoup, par chez nous ?
04:03 Parce que moi, j'avais tendance à croire que c'était dans d'autres pays,
04:05 des pays plus chauds.
04:07 - Alors, au sud de la France, il y a les bousiers rouleurs.
04:10 - Oui, les bousiers rouleurs, les petites boules.
04:11 Chez nous, ce sont plutôt des bousiers fouisseurs,
04:14 qu'on va plutôt voir la nuit.
04:17 On les trouve souvent sur les chemins de randonnée,
04:19 puisqu'il y a des chauves qui sont passées,
04:20 et les bousiers sont très attirés vers le crottin.
04:22 - D'accord.
04:23 - Donc ce sont des petits bousiers, comme l'ongle,
04:25 et il y en a d'autres, beaucoup plus petits aussi,
04:27 qui sont plus discrets.
04:29 - D'accord, vous voyez, c'est l'occasion de découvrir
04:31 toute cette biodiversité.
04:33 Alors, il y a aussi, il faut le dire, un aspect un peu plus amusant,
04:37 notamment on découvre les sculptures en bouse.
04:41 Mais pourquoi ?
04:44 - C'est tout simplement, quand on fait un doc,
04:46 on cherche sur Internet un peu toutes les idées possibles,
04:48 quand on est tombé sur cette dame qui sculptait les bouses,
04:50 et très rapidement, elle a accepté de collaborer.
04:53 Et ça nous a bien surpris.
04:55 En plus, il y a beaucoup d'éthique derrière ce qu'elle fait.
04:57 Elle va choisir ses éleveurs bio dans le Larzac,
05:00 elle va choisir les coins de bouse spécifiques.
05:03 - C'est génial, c'est que même là-dedans,
05:04 il y a un message, même dans des choses qui ne passent pas.
05:06 - C'est un message qui peut vous rire.
05:07 - Tout à fait.
05:08 - D'ailleurs, on l'entend dans la voix de Diane Arthus-Bertrand,
05:10 ça fait marrer, c'est sûr que ça,
05:12 quand on parle d'un documentaire sur la bouse,
05:14 ça fait marrer forcément, la bouse de vache.
05:16 Mais le message derrière, il est un peu plus subtil.
05:20 - Oui, on a essayé de faire quelque chose d'assez doux, poétique,
05:24 un film d'émerveillement.
05:25 On a gommé tout ce qui était dur, les mots compliqués,
05:28 et on a essayé de garder cette ligne-là,
05:30 d'émerveiller, de surprendre,
05:32 et puis de partir du principe que les gens évitent la bouse
05:35 et qu'à la fin du film, ils se posent devant, en famille,
05:38 autour d'un pique-nique, pour bien voir tout ce qu'il y a.
05:41 - Oui, parce que c'est vrai qu'on est très surpris,
05:45 alors c'est filmé en très gros plan,
05:47 on est très surpris de cette vie qui, ça fourmille littéralement.
05:51 On passe complètement à côté de ça dans la vie,
05:53 on ne s'en rend pas compte de ça.
05:55 - C'est vrai, nous les premiers, même il y a quelques années,
05:57 je ne m'arrêtais pas du tout devant une bouse.
05:59 Mais je vous assure, si vous allez faire un petit tour en famille,
06:01 arrêtez-vous devant une bouse, vraiment pendant le pique-nique,
06:03 si vous n'êtes pas trop dégoûté, vous regardez un peu sur le côté,
06:05 et il y a vraiment beaucoup de choses.
06:07 Le mieux, c'est d'assister à la naissance de la bouse, derrière la vache.
06:10 - Il faut être au bon endroit au bon moment.
06:12 - Et là, après, c'est tout un cortège d'insectes qui arrive.
06:15 - C'est fou, très rapidement.
06:16 - En trois secondes et demie, les premières mouches arrivent.
06:19 Vous vous êtes pressé, ça va le faire quand même.
06:22 - C'est ça, vite fait, bien fait, c'est parfait.
06:25 On découvre aussi le travail de certains vignerons,
06:27 grâce à la bouse, notamment la biodynamie.
06:29 - Oui, tout à fait.
06:30 Il y a des gens qui travaillent en biodynamie,
06:32 qui enterrent des cornes de bouse à l'automne,
06:34 et qui les déterrent au printemps, et qui utilisent le contenu
06:37 pour le mélanger à l'eau et le disséminer de manière très sporadique
06:41 sur les vignes.
06:44 Le contenu d'une corne suffirait à "ensemencer" un hectare de vigne.
06:49 - Ah oui, que de bonnes choses à tirer de la bouse.
06:53 Merci beaucoup, Patrick.
06:55 C'était une drôle de découverte, ce documentaire.
06:58 Un documentaire qu'on vous invite à découvrir
07:00 sur TV Tour Val-de-Noire, samedi 3 juin, à 21h,
07:03 auprès de ma bouse, que vous signez avec votre fille,
07:07 qu'on salue évidemment.
07:09 Félicitations, parce que c'est vrai que...
07:11 - Oui.
07:12 - Je vous en prie.
07:13 - Félicitations, mais en fait, le problème pour nous,
07:15 c'est qu'avec un sujet comme ça, on a mis pas mal de temps
07:18 à trouver un producteur.
07:19 Et le producteur qui nous a fait confiance,
07:21 c'est un producteur local, connu, de Minigout,
07:23 FIFO Distribution.
07:25 Et sans notre producteur, on n'aurait jamais pu décoller.
07:27 Et sans TV Tour non plus, on n'aurait jamais pu décoller.
07:30 Donc merci à eux et à vous.
07:32 - Eh bien, merci à vous.
07:33 Merci à eux, effectivement.
07:35 Et puis, je vous invite vraiment à le découvrir,
07:37 ce documentaire, auprès de ma bouse, je le rappelle,
07:39 ce samedi, samedi 3 juin, à 21h, sur TV Tour Val-de-Noire.
07:43 Alors là, c'est pas de la bouse.
07:45 - Oui.
07:46 - Sans transition.
07:47 - Sans transition.
07:48 J'ai cherché une transition à faire.
07:50 C'était pas simple.
07:51 C'est donc ta chronique littéraire, David.
07:54 C'est parti.
07:55 La transition, ça va être grâce au jingle.
07:57 C'est parti, c'est les livres de la semaine.
07:59 [musique]
08:03 Et donc voilà, la transition est faite.
08:05 Qu'est-ce que tu nous proposes ?
08:06 La colère.
08:07 - Eh oui, un peu là, pour filer la métaphore
08:09 de la prochaine chronique.
08:11 Ça s'appelle La colère, donc, de Cosby, chez Sonatine.
08:15 Il avait déjà écrit un premier roman
08:17 qui avait eu un gros succès, Librairie.
08:19 On va suivre deux pères, Ike Randolph, qui est noir,
08:22 et Buddy Jenkins, qui est blanc.
08:25 Ils sont réunis pour un destin funeste,
08:29 puisqu'ils enterrent leurs enfants respectifs,
08:32 et qui ont formé un couple à la ville.
08:34 Et finalement, ils ont rejeté leurs enfants
08:37 pour cause d'homosexualité.
08:39 Et leurs enfants ont été victimes d'un crime raciste
08:46 et homophobe.
08:48 Et donc, du coup, ils vont mener l'enquête
08:51 pour essayer de se racheter une...
08:57 Ah, j'arrive pas à...
08:59 - Ils s'en veulent, finalement.
09:02 - Ils ont été tellement déçus par eux-mêmes
09:05 d'avoir abandonné leurs enfants et de les avoir rejetés,
09:08 qu'ils décident que c'est leur dernier acte
09:10 pour se redonner une virginité,
09:12 parce que la police ne fait rien du tout.
09:16 Ils disent que c'est un crime passionnel.
09:20 Enfin bref, du coup, ils balayent ça d'un revers de manche.
09:24 Et ces deux hommes-là, ils ont tous les deux fait de la prison.
09:28 C'est un peu une voie de la rédemption.
09:30 Donc voilà, on va suivre ces deux personnages-là.
09:32 En même temps, on va avoir des sociétaux,
09:35 puisque lui, il est noir, il y a eu des problèmes de racisme.
09:38 L'autre, il a un peu porté sur l'alcool,
09:40 et donc, du coup, il a été rejeté par toute sa famille.
09:43 Et voilà, bon an, mal an, ils vont s'assembler
09:45 pour mener une enquête et essayer de retrouver
09:48 les coupables de l'assassinat de leurs enfants.
09:51 – La colère, Cosby, édition sonatine.
09:54 – C'est à fait.
09:55 – Prochaine ouvrage, "Générator".
09:57 Alors, qu'est-ce que c'est que "Générator" ?
09:59 – Alors, "Générator", c'est l'histoire, c'est le récit
10:01 de cette autrice qui s'appelle Réne Grémeau.
10:03 Elle est d'origine suisse.
10:05 En fait, elle est l'histoire d'une union
10:07 entre une mère coréenne et un père britannique
10:09 qui avaient le même métier.
10:12 Ils étaient ingénieurs en nucléaire.
10:15 La maman de Réne Grémeau était en Corée du Sud
10:20 et le père est arrivé pour travailler sur place.
10:23 Neuf mois plus tard, Réne est arrivé,
10:25 sauf que le père a disparu totalement.
10:28 Et du coup, elle apprend que cette ancienne usine nucléaire
10:34 va fermer et elle se dit, mais oui, il y a des substrates
10:37 de sa famille qui lui reviennent et elle décide
10:39 de mener une enquête et retrouver son père.
10:42 Et du coup, elle arrive à le retrouver,
10:45 elle lui adresse une lettre et il ne répond pas.
10:47 Donc du coup, elle décide d'aller à sa rencontre,
10:50 jusque devant sa porte et elle va revenir aussi
10:52 sur l'histoire de la création des usines nucléaires.
10:56 Alors, les avancées et aussi le côté néfaste des usines nucléaires
11:01 avec les accidents, tout ça.
11:03 Et elle avante aussi toute une mythologie d'un père
11:06 qu'elle n'a jamais connu.
11:08 Donc, elle avante toute une histoire de ce père, en fait.
11:10 Qu'est-ce qu'il aurait pu faire à telle période ?
11:12 Il est d'origine irlandaise, donc du coup,
11:14 il imagine qu'il était protestant, très ascétique.
11:17 Alors que ce n'était peut-être pas vrai, mais finalement…
11:19 – Non, non, c'est comme ça qu'elle le voit.
11:20 – Et c'est très drôle, c'est très drôle,
11:21 parce qu'il y a plein d'ironie.
11:23 Il n'y a aucune culpabilité, aucune rancœur vis-à-vis de ce père
11:26 qui est abonné absent, qui a laissé tomber sa femme, sa mère.
11:31 Et voilà, moi, j'ai beaucoup aimé, c'est vraiment assez singulier.
11:34 – Sympa, c'est ça.
11:35 – Et c'est vachement bien documenté.
11:36 On apprend plein de choses sur les usines nucléaires.
11:40 Et on se dit, mais oui, c'est certainement anodin,
11:42 mais finalement, c'est quand même aussi terriblement dangereux.
11:45 – Ah oui, donc en dehors de l'histoire de son père,
11:48 c'est une histoire vraie alors ?
11:49 – C'est exactement, en fait, c'est truffé d'anecdotes
11:52 sur des usines nucléaires qui ont été montées aux États-Unis,
11:55 un peu partout en Europe.
11:57 Et je vous explique le fonctionnement de toutes ces usines.
12:01 Voilà, et c'est vraiment très intéressant.
12:04 – Génial, ça je le note, Générator,
12:07 par Rémi Grémeaux, aux éditions Sabine Vespizeur.
12:10 Et rapidement, tu termines avec Grégory Nicolas,
12:12 "Ma sœur n'aimait pas les marins".
12:14 – Oui, j'aime beaucoup cet auteur, il fait plusieurs fois
12:17 que je chronique ses livres.
12:18 Ça se passe souvent, énormément, toujours en Bretagne,
12:21 dans le milieu des marins.
12:22 On est en 1942, donc du coup, ça évoque aussi la résistance
12:26 avec des personnes qui sont en résistance
12:31 pour amener des résistants en Angleterre,
12:34 des choses comme ça.
12:36 Il y a la lutte aussi, toute une mythologie familiale
12:39 avec une mère qui ne veut pas que son fils fasse marin
12:41 parce que finalement, la mère est aussi pronouce d'homme
12:45 et avec des teintes funestes.
12:47 Il y a une histoire d'amour aussi, qui est en filigrane
12:49 tout au long de ce roman.
12:50 Il y a une gouaille dans l'écriture, qui est très drôle, très légère.
12:54 Moi, j'adore ce que fait Grégory Nicolas,
12:56 en lecture d'été détendante et passionnante,
13:00 je recommande ce livre.
13:02 J'adore ce qu'il fait, c'est vraiment sympa.
13:04 Je recommande.
13:05 Il y a tout un milieu local sur la Bretagne,
13:09 il y a tout un langage aussi marin
13:11 qui est assez drôle et gros en couleurs.
13:15 - Eh bien voilà, mes soeurs, n'aimez pas les marins,
13:17 Grégory Nicolas, aux éditions Les Escales.
13:20 Merci beaucoup, David, pour ces belles découvertes.
13:22 C'est varié, dites donc.
13:23 En tout cas, moi, je note le deuxième, ça m'intrigue.
13:26 Pour le coup, ça m'a surpris.
13:29 - Allez, on va marquer une courte pause.
13:30 Et dans la dernière partie de notre local génial du jour,
13:32 nous parlerons du centre social pluriel
13:35 qui fête ses 10 ans en musique.
13:37 Et toi BD dans ta chronique Hervé,
13:40 tu nous parleras polard, ou l'inverse.
13:43 - Ou l'inverse.
13:44 - Ou l'inverse.
13:45 Reste avec nous sur TV Tour Val-de-Noire.

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