10 Ans De F1 Sur Canal+

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ACCÉLÈRE, ACCÉLÈRE ! 10 ANS DE F1 SUR CANAL+

Formule 1 La F1 célèbre ses 10 ans sur Canal+. L’occasion de revivre les moments forts de cette décennie en compagnie de l’équipe Canal. Julien Febreau, Margot Laffite ou encore Franck Montagny vous emmènent également dans les coulisses d’un week-end de F1 au sein de l’équipe canal.
Transcript
00:00 ♪ ♪ ♪
00:12 - Non, c'est moi qui ai conduit, Julia.
00:14 - Montez le volume!
00:15 - Reste, reviens ici.
00:16 ♪ ♪ ♪
00:39 - C'est la stricte, là!
00:41 ♪ ♪ ♪
01:07 Il est où, Franck?
01:09 - Ouais, Julien.
01:10 - Ouais, Franck, c'est Julien.
01:11 T'es où?
01:12 - Dans les bouchons, en plus, je suis arrêté, ça avance pas.
01:13 - On t'attend, là. Grouille-toi, hein.
01:15 J'ai envie de te dire, accélère, accélère, mec, hein.
01:17 ♪ ♪ ♪
01:23 ♪ ♪ ♪
01:30 ♪ ♪ ♪
01:35 - Bonjour, monseigneur.
01:36 - Bonjour. Et bienvenue au palais.
01:39 Très heureux de vous accueillir.
01:40 - Merci pour votre accueil.
01:41 Alors, j'ai le plaisir de vous présenter
01:43 l'équipe Formule 1 de Canal+.
01:44 - Avec plaisir.
01:45 - D'abord, Margaux Laffitte, notre représentatrice.
01:47 - Bonjour.
01:48 - Une pilote.
01:49 - Julien Fébreau, notre commentateur.
01:51 - Monseigneur.
01:52 - Rendez-vous au premier virage.
01:54 - Toujours.
01:55 - Laurent Dupin, rédacteur en chef.
01:57 - Monseigneur.
01:58 - Un enfant du pays.
01:59 - Et normalement, c'est le tour de Franck Montagny,
02:01 mais on a un petit problème, c'est qu'aujourd'hui,
02:03 Franck est légèrement en retard.
02:04 - Juste à l'heure, juste à l'heure.
02:06 - Bonjour, Franck.
02:07 - Bonjour, monseigneur.
02:08 - Eh bien, il me reste à vous souhaiter un bon anniversaire
02:11 à Canal+, et merci et bravo pour ces 10 années de F1.
02:16 - Merci.
02:17 - Merci.
02:18 - Bravo, super Francky.
02:19 - Eh oui, toujours à l'heure.
02:20 - Non, non, non.
02:21 - Pas à l'heure.
02:22 - Pas à l'heure, mais je suis en l'heure.
02:24 - Pas en retard non plus.
02:25 - De toute façon, vous me faites comme charriot,
02:27 je vous le mets pas.
02:28 - C'est vrai, on t'aime pas.
02:29 - Ah, toujours trop vite.
02:30 - Surtout que c'est jamais vraiment en retard, en fait.
02:32 - C'est calculé, en fait.
02:33 - Oui.
02:34 - C'est...
02:35 - Pour pas perdre de temps.
02:36 - Vous avez mis du blocage de roue quand même.
02:38 - Oui.
02:39 - Vous allez vivre ce premier départ de la saison
02:43 d'une manière extraordinaire sur Canal+.
02:47 Montez le volume et rendez-vous au premier virage.
02:50 (cris de l'engin)
02:52 - Le rendez-vous au premier virage
02:54 naît de cette volonté d'immerger l'abonné,
02:57 lui laisser vivre le départ en silence,
03:00 comme s'il était installé au bord du circuit.
03:03 - Je doutais au début que ce soit une bonne idée.
03:06 J'étais perplexe, mais je demandais pas mieux
03:09 que de tenter l'expérience.
03:12 (cris de l'engin)
03:15 - Très bon réveil à tous.
03:17 Montez le volume et rendez-vous au premier virage.
03:21 (cris de l'engin)
03:24 - Donc évidemment, lui dire à ce moment-là,
03:26 "Tu vas te taire", c'est totalement antinaturel.
03:29 Mais c'est pour tout de suite installer une signature aussi.
03:32 Dans la couverture de la F1.
03:35 (bruit de moteur)
03:38 (bruit de moteur)
03:41 (bruit de moteur)
03:44 (bruit de moteur)
03:47 (bruit de moteur)
03:49 - Verstappen va avoir du mal à conquérir
03:51 au seul qui est passé en tête.
03:53 Eh oui, l'excellent départ d'Aston Martin,
03:55 de Fernando Alonso également,
03:57 qui tente de venir piéger ici, lui, à Wissamilton.
04:00 Ça se bouscule derrière les Wissamilton.
04:02 Et Verstappen est attaqué de toutes parts.
04:04 Hamilton à la corde, quasiment en contact.
04:06 La Ferrari de Charles Leclerc,
04:08 qui est dans le pack aggravié malheureusement.
04:10 Drapeau jaune au premier virage.
04:12 Et déjà deux voitures en tête.
04:14 Ce sont les Mercedes qui ont pris l'avantage sur la Red Bull.
04:17 Ressemble avec une belle avance.
04:19 Hamilton deuxième.
04:21 - Est-ce que l'élan d'Alonso a été touché?
04:23 - Donc on décide de ne pas commenter le départ,
04:26 de le laisser vivre à nos abonnés.
04:28 - On a énormément plu.
04:30 - J'ai regardé la F1 depuis mon plus jeune âge,
04:46 mais bien sûr, je regardais Canal.
04:48 - Pour être honnête, j'essayais de choper les codes de quelqu'un.
04:51 - Et je rêvais d'être un jour sur la grille.
04:53 - C'est très excitant de regarder en arrière.
04:55 Je veux dire, 10 ans, c'est beaucoup de temps.
04:57 - Les 10 dernières années ont été incroyables.
04:59 C'était incroyable de conduire sur la route.
05:01 - Il y a eu une longue histoire avec Canal.
05:03 - On est encore là. Vous étiez tout jeune,
05:05 et nous, on est déjà vieux.
05:07 - Tout a commencé le 14 février 2013, jour de Saint-Valentin.
05:16 À l'époque, j'étais en vacances chez moi,
05:19 en Bretagne, à Quimper. J'étais à la piscine.
05:22 ♪ ♪ ♪
05:24 En février 2013, Canal+ n'a pas d'équipe sport mécanique.
05:27 Donc, il faut trouver un commentateur,
05:30 des présentateurs, présentatrices, des consultants.
05:33 Donc, cette équipe, elle est composée
05:35 en quelques jours, quelques heures,
05:37 grâce aux contacts des uns et des autres.
05:39 Donc, l'un appelle Julien, l'autre appelle Jacques Villeneuve.
05:43 - Je venais de terminer mes longueurs de bassin,
05:45 et j'étais donc au vestiaire, dans ma petite cabine,
05:47 trempé, nu, puisque je venais d'enlever mon maillot,
05:50 quand le téléphone a sonné.
05:51 Et j'ai vu que c'était un appel venant de Paris.
05:54 Et quand la personne au but du fil m'a dit
05:56 "Est-ce que je te dérange?", je me suis un peu regardé
05:59 et j'ai fait "Non, non, pas du tout."
06:01 - Puis finalement, on construit cette team F1
06:04 qui va devenir ensuite une vraie équipe extrêmement soudée.
06:08 - ♪ Les sirènes du port d'AlphaTauri ♪
06:14 ♪ Chantent encore comme le moteur ferraille ♪
06:19 - Oui, j'entends Margot, bien sûr, j'entends Margot.
06:21 - Salut, Franck Montagny. - Salut, Margot, bonjour à tous.
06:23 - On est tous très heureux. Il y a même Laurent Dupin
06:25 qui veut rentrer dans notre cadre.
06:26 - Rejoindre une équipe comme l'équipe Formule 1 de Canal+,
06:28 ça met une énorme pression.
06:30 Moi, quand je les voyais, je me disais "Mais ils sont trop forts."
06:33 - ♪ Fait naufragé ♪
06:36 ♪ Pauline Sanzé ♪
06:38 ♪ Ses invités ♪
06:41 - Quand on côtoie des gens comme eux,
06:43 on a envie d'être à la hauteur, tout simplement.
06:46 ♪ ♪ ♪
06:49 - Vous faites quoi, là? Vous faites un docus sur nous?
06:52 Vous avez rêvé? Vous avez perdu les pieds, les gars.
06:54 Bien, alors, viens, parce qu'on parle de Formule 1. Viens.
06:57 ♪ ♪ ♪
07:04 ♪ ♪ ♪
07:09 ♪ ♪ ♪
07:12 ♪ ♪ ♪
07:16 ♪ ♪ ♪
07:19 - On va prendre ce paquet d'étages.
07:21 ♪ ♪ ♪
07:23 - Voilà, là, c'est parfait.
07:25 - Hello, sir, for the Media Accreditation Center,
07:27 your turn.
07:28 - Yes.
07:29 - Le 2, le 2, le 2.
07:31 - C'est à combien un watt? 500.
07:33 - Canal+, Branches TV.
07:35 - 10 ans de Formule 1 sur Canal, entre 2013 et 2023,
07:38 c'est plus de 200 Grands Prix couverts par l'équipe.
07:41 - C'est plus petit que pas d'autres, ces petits canards.
07:43 - C'est 10 000 interviews de pilotes,
07:46 de patrons d'écuries, d'ingénieurs.
07:48 - Alors, le micro, Julien, un, deux, trois, quatre, cinq,
07:51 six, sept, huit, j'ai bien le programme. Merci.
07:54 - C'est 2 000 heures de direct, et c'est pas fini.
07:57 - Merci de nous retrouver à Melbourne, troisième grand
08:00 de cette saison en 2023.
08:02 ♪ ♪ ♪
08:09 ♪ ♪ ♪
08:11 - Le premier Grand Prix, c'était un test incroyable.
08:14 C'était l'Australie, mars 2013.
08:15 C'est là où on va montrer notre savoir-faire,
08:18 notre ambition sur la F1, puisqu'on va présenter
08:20 ce qu'il ne s'est jamais fait auparavant intégralement,
08:23 une émission d'avant-course depuis l'Australie,
08:25 avec notre ambition de faire découvrir le paddock,
08:29 les stands, d'interroger les pilotes
08:31 alors qu'ils vont rejoindre leur voiture.
08:33 Et c'est le moment fort de notre week-end.
08:36 ♪ ♪ ♪
08:42 C'est un monde un peu flou, où les journées
08:44 commencent forcément sous les cris des fans,
08:47 à chaque arrivée de pilote sur le circuit.
08:49 (brouhaha)
08:52 Et se terminent parfois sous des trombes d'eau.
08:56 (vrombissement)
08:58 Les Mercedes ont gagné de nouveaux patrons,
09:01 et surtout, un pilote, Lewis Hamilton,
09:03 arrivé de McLaren.
09:05 Mais que valent-elles réellement?
09:07 (vrombissement)
09:10 - On est à quelques secondes de la prise d'antenne.
09:13 ♪ ♪ ♪
09:15 La caméra, elle est ouverte en deux.
09:17 (rire)
09:18 J'ai à côté de moi, en plus, Jacques,
09:20 qui est arrivé en last minute.
09:22 (vrombissement)
09:23 Et moi, donc, on est à H moins une minute.
09:25 J'ai une caméra en deux morceaux sous les yeux,
09:28 et Jacques vit neuf, que je n'arrive pas à interpeller,
09:31 puisqu'il y a tellement de bruit.
09:32 On se parle, mais il m'entend pas,
09:34 parce qu'il n'a pas encore mis ses oreillettes.
09:36 (vrombissement)
09:38 Et on a un moment comme ça de grande solitude.
09:41 ♪ ♪ ♪
09:44 Pendant le générique de début, la magie de la télévision opère.
09:47 La caméra retrouve une forme de caméra.
09:50 - Bonjour, bonjour à toutes, bonjour à tous.
09:52 Bienvenue en Australie, bienvenue au bout du monde.
09:55 Il est 17 h ici même.
09:56 Il est bientôt 7 h en heure française,
09:58 et nous sommes ravis de vous accueillir
10:00 pour suivre sur Canal+, en exclusivité,
10:02 en intégralité, la saison 2013 de "Formule 1".
10:05 Ainsi a été lancée la grille, de cette manière un peu folle,
10:09 mais qui a contribué aussi à nous construire.
10:12 - Franck Montagny, pilote F1 lui aussi,
10:14 nous fera partager sa connaissance des pilotes,
10:16 sa connaissance de la course.
10:18 Ce sera un peu notre homme de terrain sur la F1.
10:20 ♪ ♪ ♪
10:23 - Hello!
10:24 - I'm ready.
10:25 ♪ ♪ ♪
10:27 - Quand j'arrive sur la pitlane, je cherche une info,
10:30 je cherche un truc à pouvoir raconter, une nouveauté,
10:33 un truc qui pourrait être intéressant.
10:35 - Ça va?
10:36 - Ouais.
10:38 - Franck, il a inventé quelque chose,
10:41 le consultant vraiment de terrain.
10:43 C'est-à-dire qu'il ne fait pas canaliser
10:45 un événement en piste, un dépassement, un accident,
10:47 quelque chose comme ça.
10:48 Il va toucher les voitures, il va gratter les pneus,
10:51 il va appuyer sur un aileron.
10:53 - Tu le penches bien.
10:54 Tu vois, t'as un truc qui redescend.
10:56 - Ouais?
10:57 - Je sais pas du tout ce que c'est.
10:59 - C'est une vaisselle qui a ça.
11:00 - Tu sais, c'est comme un truc de sous-marin, là.
11:02 - C'est sûr que dans ce milieu très paranoïaque,
11:04 très secret, voir Franck débarquer un endroit
11:06 où il n'a pas vraiment la permission, toucher des choses,
11:10 ça surprit, ça énerve, ça agace.
11:12 Certains mécaniciens font tout pour le gêner.
11:14 - L'aileron principal, celui d'en haut, est très marqué,
11:17 très monté, mais celui d'en dessous également,
11:19 regardez cette montée.
11:20 Alors qu'il est là, mon ami, l'ingénieur,
11:22 pour ne s'embêter un petit peu, ça remonte énormément.
11:24 - Quand t'as des mécaniciens devant qui bouchent
11:26 une pièce, tout ça, c'est un jeu.
11:28 Puis je pense que les mecs devant la télé,
11:30 ils aiment bien aussi le genre.
11:31 ♪ ♪ ♪
11:33 C'est tellement ridicule, ça!
11:35 (rire)
11:36 On va voir, on va voir la tombe?
11:38 ♪ ♪ ♪
11:39 - C'était du jamais vu, il a inventé quelque chose.
11:41 Maintenant, les autres télés ont leur Franck Montagny aussi,
11:44 avec des consultants anciens pilotes
11:46 ou anciens ingénieurs qui vont montrer des choses.
11:48 - Pour le caméraman, c'est vrai que c'est plutôt compliqué,
11:51 que ça soit Jeff, que ça soit Pierrot, que ça soit Fred.
11:54 La grosse difficulté, c'est que souvent, je démarre un truc,
11:57 je montre, et derrière, je vois autre chose,
11:59 et je pars sur l'autre chose.
12:00 Il faut qu'il suive derrière.
12:02 Et s'il suit pas, je vais lui rappeler, tu vois,
12:05 donc je vais lui rappeler à l'antenne,
12:07 "Pierrot, ici!"
12:08 (rire)
12:09 - Mais le plus important, aujourd'hui, en Formule 1,
12:11 c'est vous, vous allez venir avec moi, vous allez voir,
12:13 il est là, c'est cet aileron-là, c'est lui qui va permettre
12:15 de remonter l'air sur l'aileron primaire qui est au-dessus
12:17 et de plaquer la voiture.
12:18 Tous ces toboggans, en fait, vont simplifier
12:20 la fluidité et la rapidité de la voiture.
12:22 ♪ ♪ ♪
12:26 - C'est un sur l'autre.
12:27 Ici, il est décalé.
12:28 Il y a beaucoup de piste.
12:29 - J'adore Franck.
12:30 Je pense que c'est vraiment, vraiment une très belle personne.
12:33 Bien sûr, un pilote très, très talentueux.
12:37 J'adore quand il va dans les garages de n'importe quelle
12:40 équipe, c'est quelque chose qui m'avait marqué avant même
12:43 que j'arrive en F1.
12:44 Je me disais, "Mais comment il fait pour passer de Ferrari
12:47 à Red Bull?"
12:48 Voilà, il a...
12:49 Il y a pas de barrière pour Franck.
12:51 - Quand tu mets une barrière, c'est pour passer, non?
12:53 C'est pour essayer, en tous les cas.
12:55 Par contre, la différence, c'est qu'en Formule 1,
12:57 si tu te fais prendre...
12:58 - Hum!
12:59 - Ça, on te tape fort, fort sur les doigts.
13:01 Le but du jeu, c'est de pousser un petit peu la limite,
13:03 mais pas la passée.
13:04 Voilà, si la bande blanche, elle est là, je mets le pied
13:06 sur la bande blanche, mais je me permets de le mettre
13:08 sur la bande blanche, et en même, tu vois?
13:10 (rire)
13:11 Et puis, je connais quand même beaucoup de monde
13:13 dans le pas d'octogone, donc...
13:14 Donc ça passe.
13:15 Et puis, je dois avoir une bonne bouille parce que...
13:17 Il m'accepte facilement.
13:19 ♪ ♪ ♪
13:22 ♪ ♪ ♪
13:28 L'Australie, c'est le Grand Prix le plus loin.
13:30 Le voyage en soi est déjà une épreuve.
13:32 Tu passes 24 heures pour arriver.
13:34 Quand t'arrives, t'as 9 heures de décalage horaire,
13:36 donc il faut aussi se prendre ça un peu dans la vue.
13:38 Il y en a qui sont plus ou moins perméables à ça.
13:41 Moi, je sais que je digère super bien les décalages horaires,
13:44 mais Julien et Franck ont toujours un peu plus de mal.
13:47 (brouhaha)
13:50 Ça va, mon Francky?
13:51 Nous, on fait Allons-Y, là, à 15 heures,
13:53 et après, on... on a piastré que 3 heures après, donc...
13:57 Exactement.
13:59 On peut... on peut...
14:00 On a tout le temps du monde.
14:01 Non, mais non, il faut que vous passiez quand même
14:03 au chercher les... il est malade?
14:05 Ah, merde!
14:09 Et non, Gilles, c'est fâcheux pour un commentateur.
14:11 - Il y a des impondérables.
14:12 C'est-à-dire que parfois, un de nous peut être malade
14:15 ou avoir quelque chose.
14:16 En l'occurrence, Julien, quand Franck m'annonce
14:18 qu'il est pas bien et que peut-être qu'il ne va plus avoir de voix
14:21 ou peut-être qu'il a trop de fièvre
14:23 et qu'il pourra pas assurer l'antenne,
14:25 t'es là, tu penses tout de suite, alors quelle est la solution?
14:27 Laurent Dupin va devoir prendre un avion en urgence.
14:29 - Ça va vraiment, hein?
14:30 - Oh là là!
14:32 - Je suis vraiment malade.
14:34 J'ai beaucoup de fièvre.
14:36 - Mon jean blanc, Juju.
14:38 - Ah, merde!
14:39 - Ce sont des petits... oui, des petits imprévus
14:41 qui... qui nous mettent un peu sous tension.
14:44 - C'est 1 minute 30, 2 minutes.
14:47 Et donc, tu fais un peu une petite présentation.
14:48 Oublie pas que...
14:50 Enfin, de parler de l'Australie, quoi.
14:52 Donc, qu'est-ce qu'on attend de la concurrence ce week-end?
14:55 Un peu la même hiérarchie que sur les deux premiers rendez-vous?
14:57 - Oui, un petit peu la même hiérarchie.
14:59 - Margot, elle est formidable de par son attitude générale, déjà.
15:02 En tant que manager, en fait, c'est un bonheur
15:04 de travailler avec quelqu'un qui est toujours d'accord,
15:06 qui veut toujours y aller, qui a toujours envie
15:08 de faire plus, d'apprendre.
15:09 - Pour info, Franck a emmené la caméra
15:11 pour nous montrer un petit truc sur la grille,
15:13 pour nous montrer le positionnement, tu sais,
15:16 d'allons-dessous, etc., donc tiens, voilà,
15:18 on l'a un peu technifié, le truc.
15:20 Dis-moi si c'est OK, ça.
15:22 ♪ ♪ ♪
15:29 - Margot, c'est mon meilleur pote.
15:31 (rire)
15:32 C'est le pote que t'as toujours rêvé d'avoir, en fait, tu vois?
15:34 Donc, tu peux lui raconter des milliers de conneries,
15:36 tu peux bosser avec elle.
15:37 L'avantage avec Margot, c'est que dès que tu passes la limite,
15:39 tu prends en revers, tu vois, elle va toujours te le dire.
15:42 ♪ ♪ ♪
15:47 - On est en Australie, et donc, on veut interviewer
15:50 des pilotes australiens.
15:52 - Pour Margot, je lui dis qu'il faut absolument faire Ricardo.
15:54 En plus, s'il est sympa, il voudra le faire.
15:56 Bon, ça lui met un petit peu la pression.
15:59 ♪ ♪ ♪
16:01 - Il faut passer par les services de presse de Red Bull,
16:04 donc je lui envoie un petit message
16:06 qui me renvoie à quelqu'un d'autre,
16:08 qui lui me dit "Ah, c'est un peu compliqué".
16:11 - Red Bull, c'est pas les plus simples pour caler des choses,
16:13 et si on fait le process normal de demander l'autorisation,
16:16 on s'expose à un non.
16:18 - J'avais pas envie de me coucher le jeudi soir sans l'avoir fait,
16:21 et je me suis couché le jeudi soir sans l'avoir fait.
16:23 ♪ ♪ ♪
16:27 ♪ ♪ ♪
16:32 ♪ ♪ ♪
16:37 ♪ ♪ ♪
16:40 Je suis allé à l'antenne déjà avec 41,5 de fièvre.
16:43 Je me suis déjà effondré juste après l'antenne, jamais pendant.
16:48 Il est inenvisageable de rater le commentaire d'un Grand Prix.
16:52 Un gramme fois deux par 24 heures.
16:55 Ça fait deux grammes?
16:57 - Oui, un gramme au matin et un au matin.
16:59 - Ah, OK. Donc je prends deux grammes tout de suite.
17:01 Quand on a cette chance, on la laisse pas passer,
17:03 même si on a un petit peu de moins bien.
17:05 Donc tant que je serai pas totalement à faune et inaudible,
17:08 je continuerai d'aller à l'antenne aussi longtemps
17:10 que les abonnés du Canal+ en auront envie.
17:13 - Un gramme fois 62 grammes.
17:15 - Vous allez me voir dans une centaine, non?
17:17 ♪ ♪ ♪
17:24 ♪ ♪ ♪
17:29 Je suis quelqu'un d'assez maniaque dans le travail
17:32 et de très ordonné parce que c'est assez rassurant
17:35 d'avoir immédiatement sous les yeux ou sous la main
17:38 les objets, les chiffres, les éléments dont on a besoin.
17:41 Donc il faut pouvoir tout de suite les trouver
17:43 parce que le direct ne pardonne pas l'erreur.
17:47 Sur mon mur à gauche, j'ai les pence-bêtes, en fait.
17:50 C'est les classements du championnat du monde,
17:52 c'est les classements des séances.
17:54 Ce sont des chiffres, on va dire, historiques
17:56 ou faisant partie du passé, mais dont j'ai besoin
17:59 et sur lesquels je veux pouvoir m'appuyer à certains moments.
18:02 Et comme je ne veux pas m'encombrer de ces chiffres
18:04 pour pouvoir garder mon esprit concentré sur l'humain,
18:07 l'émotionnel, sur ce qui se passe en piste,
18:09 je préfère, entre guillemets, me débarrasser de ces chiffres
18:12 en sachant que je les ai à ma disposition
18:14 si je tourne la tête que d'essayer de les infuser
18:16 et de les garder en tête.
18:18 ♪ ♪ ♪
18:25 ♪ ♪ ♪
18:30 ♪ ♪ ♪
18:35 ♪ ♪ ♪
18:40 - 5, 4, 3, 2, 1... top générique.
18:46 ♪ ♪ ♪
18:53 Bonjour à tous. C'est le milieu de la nuit en France,
18:56 mais on est très heureux de vous accueillir.
18:58 Et si vous êtes là, c'est que vous êtes de vrais passionnés.
19:00 Merci d'être avec nous. Julien Fébraud,
19:02 que l'on retrouvera dans moins de 10 minutes
19:04 pour commenter cette première séance d'essais libres
19:06 et qui sera rejointe par Jacques Minhoff
19:08 d'ici quelques minutes. Bonjour, messieurs.
19:10 - Ça va, Julien?
19:12 - Il va falloir aller le chercher, Jacques, parce que...
19:16 - J'espère que je quitte mon poste pour aller à la rencontre de Jacques,
19:19 je me dirais.
19:21 Tu me dis si tu veux que j'y aille.
19:23 - Ben, je sais pas... je sais pas quoi faire.
19:26 (brouhaha)
19:29 (brouhaha)
19:32 (brouhaha)
19:35 (brouhaha)
19:37 - Mais je peux pas consulter mon répondeur. C'est chiant, ça.
19:40 - Je suis agacé parce que Jacques a tendance
19:43 à ne pas mesurer le temps qui passe,
19:46 et il ne mesure pas qu'il est champion du monde de Formule 1.
19:49 - Thank you.
19:51 - Thank you.
19:53 - Ce qui fait que lui, entre le paddock et les cabines,
19:56 où on passe dans des zones publiques,
19:58 c'est une star, Jacques Villeneuve, donc il va se faire arrêter.
20:01 Et comme c'est un garçon gentil, il signe des autographes,
20:04 il fait des photos.
20:06 Une traversée de zone publique avec Jacques Villeneuve,
20:10 ça prend pas du tout le même temps que toi, tout seul,
20:13 quand t'es tranquille.
20:15 - Vous l'avez dit, Margot, les purs et vrais, les purs,
20:18 sont là avec nous à cette heure très matinale ou très tardive.
20:21 C'est selon que les équipes commencent à avoir
20:24 quelques certitudes.
20:26 On voit rarement beaucoup des certitudes en Formule 1,
20:29 mais en tout cas, eh bien, la carte génétique des monoplaces
20:32 se dessine, leurs valeurs commencent à prendre,
20:35 eh bien, une certaine ampleur.
20:37 - La complicité entre Jacques et moi, elle est naturelle.
20:40 Elle a été évidente tout de suite.
20:42 J'aimais déjà Jacques beaucoup en tant que pilote,
20:45 même si je lui préférais Michael Schumacher,
20:47 mais je l'appréciais quand même beaucoup en tant que pilote.
20:50 C'était toujours un très bon client, comme on dit,
20:52 quand j'allais faire des interviews de Jacques,
20:54 parce qu'il n'a pas sa langue dans sa poche,
20:56 parce qu'il parle ouvertement, donc...
20:58 - C'est pas mal. C'est pas mal.
21:00 - C'est vrai qu'à l'antenne, on a tout de suite trouvé
21:03 notre place l'un et l'autre, parce que lui,
21:05 dans son rôle de consultant qui vient nous apporter
21:08 son expérience, son vécu, moi, dans mon rôle journalistique,
21:11 qui est de contextualiser et d'expliquer les choses.
21:14 - Ce Red Bull a une efficacité, performance, vitesse de pointe,
21:17 DRS ouverts que les autres équipes n'ont pas.
21:19 - J'avais besoin d'un peu d'aide.
21:21 - Bien sûr.
21:22 - On s'est avancé dans cette voie des stands
21:24 du côté de chez Alpine pour évoquer la performance
21:26 de la voiture depuis le début du week-end.
21:28 Quand la mission, finalement, pour les pilotes aujourd'hui
21:30 et pour l'écurie française, c'est quoi ?
21:32 C'est d'assurer les points et d'essayer de progresser
21:34 au fil des courses ?
21:35 - Dans les avant-séances, on a l'occasion,
21:37 l'opportunité d'aller dans la voie des stands.
21:39 Et pour faire vivre de l'intérieur le sport, la discipline,
21:41 c'est là qu'il faut être.
21:42 Sauf que c'est évidemment minuté.
21:44 On n'a pas le droit d'y être n'importe quand.
21:46 - Ici, Oscar Piastri, le héros local,
21:48 un peu déconcentré avant de monter dans sa monoplace
21:50 dans moins de 5 minutes.
21:51 - 5 minutes pile avant le début de la séance,
21:53 il faut évacuer cette voie des stands.
21:55 Donc on bascule côté paddock.
21:57 - Max Verstappen, qui effectivement, oui,
21:59 n'a jamais été 13 ans en veille ici.
22:01 - Oui !
22:02 - Et pas toujours, même.
22:03 - Non.
22:04 - 13 ans en veille ici.
22:05 Et qui a effectivement...
22:06 - Aston, Aston.
22:07 - ...un petit chemin à parcourir.
22:10 ♪ ♪ ♪
22:17 - Alors parfois, on a des mauvaises surprises.
22:19 On a fait 40 secondes de "ah, cette porte est bloquée,
22:21 il faut passer."
22:22 Ben non, parce qu'on nous interdit de passer.
22:23 Mais parce qu'hier, on pouvait y aller,
22:24 mais pas aujourd'hui.
22:25 - Verstappen, alors qu'il a effectué en fin de séance
22:27 un 360, heureusement sans conséquence pour lui,
22:30 il avait choisi un package aérodynamique
22:32 un petit peu moins appuyé, un aileron arrière
22:34 moins bravouillé.
22:35 Vas-y, mets-toi en place.
22:36 - Ce n'étaient pas les meilleures conditions
22:38 pour un tel réglage de monoplace.
22:42 Bon, la piste a encore se gommée, il a bien plu,
22:44 donc elle a toujours été nettoyée.
22:45 - C'est important.
22:46 - Il a été décidé chez Red Bull
22:48 de revenir au choix qu'avait Perez.
22:50 Les deux monoplaces seront donc avec des appuis
22:52 plus importants sur l'aileron arrière aujourd'hui.
22:54 Ça va peut-être aider un peu mieux à chauffer ses pneus
22:56 et à tenir mieux sa voiture, Verstappen.
22:58 - On va l'écouter, Max Verstappen,
23:00 il dresse le bilan de son vendredi.
23:01 Après, il est parti de ne pas courir.
23:03 - C'est mieux, t'arrives pas à souffler à l'antenne,
23:05 c'est propre, c'est clair.
23:07 C'est chacun son style, mais moi, je vais pas courir.
23:10 - On est côté paddock dans moins de 4 minutes,
23:13 le début de cette première séance d'essai libre
23:15 ici à Melbourne, et on va s'intéresser avant cela,
23:17 Franck, à Ferrari, plus particulièrement à Charles Leclerc,
23:20 qui, après un premier Grand Prix où il a abandonné,
23:22 à Bahreïn, a retrouvé un second souffle,
23:24 a respiré un petit peu de nouveau à Jeddah
23:26 avec un super temps en qualification, un deuxième.
23:29 Il avait été ensuite rétrogradé...
23:31 - Parfois, on a aussi un petit pain technique,
23:33 donc on peut avoir un fifi à 4 pattes
23:35 alors qu'on est cadré jusqu'ici derrière nous
23:37 et on peut avoir un micro.
23:38 - D'où on voulait être avec Ferrari,
23:40 on manque de vitesse en ligne droite, même si c'est mieux.
23:42 - C'est très précieux, parce que c'est quelqu'un
23:44 qui est très attentionné.
23:45 J'ai jamais connu une seule fois en 10 ans de carrière
23:47 chez Canal un seul problème de son qu'ils n'ont pas résolu, jamais.
23:50 - C'est vrai que...
23:52 - Allez, on marche.
24:06 - Depuis Paris, l'ordre, c'est de caler Daniel Ricciardo
24:09 en interview.
24:11 On voit qu'effectivement, il y a une ou deux télés qui y vont,
24:14 les médias locaux et des trucs comme ça,
24:16 ce qui donc bypassent ou même...
24:18 n'ont même pas le souci de demander, en fait.
24:20 Mais moi, j'estime qu'à partir du moment où j'ai demandé
24:22 et qu'on m'a dit non, c'est non.
24:24 Et donc, je n'ose pas y aller.
24:26 Je sais que Laurent, il serait allé, par exemple,
24:34 mais moi, je n'y arrive pas.
24:36 J'ai toujours l'impression de les embêter.
24:38 - Je m'inquiète un peu parce que je me dis
24:42 si on l'a pas, ça va être moins bien pour le sujet.
24:44 J'essaie de lui dire gentiment qu'il faut vraiment la voir.
24:48 Je m'impatiente un peu.
24:50 - Et comme je ne veux pas faire un truc à l'arrache
24:52 où il marche à moitié en signant les autographes,
24:54 il faut que c'est quand même pour un sujet, quoi.
24:56 C'est pas de l'humeur pour savoir comment il va.
24:58 Donc j'attends le bon slot.
25:00 - Bon, si elle l'a pas, elle aura un gage.
25:04 Par contre, si je l'ai, lui aussi a un gage.
25:07 Je suis certaine de ne pas avoir dit mon dernier mot.
25:09 - Kimi, pour la première fois en France,
25:11 qu'est-ce que tu attends de cette course ?
25:13 - Qu'est-ce qu'on espérait pour cette course ?
25:15 Ah, là, voilà, c'est ce qu'on appelle
25:17 un mot de Kimi Raikkonen.
25:19 - Je vais essayer de dire un petit mot à Sébastien.
25:21 Sébastien, je te l'ai dit, bonjour et merci.
25:23 - Merci. - Merci. Bon, ben, voilà.
25:25 On s'en fout. - C'était un tout petit mot.
25:27 - Au revoir, merci, on t'aime.
25:29 - L'image forte qu'on a pu avoir,
25:31 Verstappen-Ocon au Grand Prix du Brésil.
25:34 Verstappen est leader, veut prendre un tour à Ocon,
25:37 puis Ocon veut se... peut repasser, en fait.
25:39 Il s'accroche.
25:41 On est la seule télé au monde à filmer Ocon
25:43 à la fin de la course, qui rentre à pied.
25:45 Et en fait, en étant sur lui,
25:47 on voit rentrer dans l'image Verstappen en furie.
25:51 (cris de la foule)
25:53 Cette séquence, on est la seule télé à la voir,
26:15 et au bout de quelques minutes, vraiment,
26:17 tous les autres journalistes autour de moi
26:19 viennent me dire "mais c'est quoi cette image ?
26:21 "Comment vous l'avez eue ? Comment on peut la récupérer ?
26:23 "Elle nous intéresse ?"
26:25 Et voilà, c'était l'image canal,
26:27 qui finalement a été l'une des images fortes de l'année.
26:29 - Allez, tour de Franck. - C'est parti !
26:31 - Non. - Le tour de Franck, c'est parti !
26:34 Voilà, c'est bien, ce qu'il fait. Voilà.
26:39 - Ah, bien. - C'est bien.
26:41 Raconte-moi un petit peu du... - Non, c'est toi qui raconte.
26:43 - Moi, si je te raconte, mon pote, tu vas finir tout en face.
26:46 (rires)
26:48 - C'est vraiment cool, vraiment, qu'on s'assoie sur le circuit
26:51 et qu'on prend la position de la voiture.
26:53 C'est sympa.
26:55 - On frôle les rails à la sortie.
26:57 C'est normal que les mecs, ils tapent là-bas,
26:59 parce que c'est ultra chaud.
27:01 - T'es assis dans une voiture.
27:03 Quand t'es à Monaco, par exemple, t'es au milieu des rails.
27:05 T'es dans un tunnel tout le temps.
27:07 - Ici, ça tape beaucoup de fois.
27:09 - Ça, si tu le montres pas, les gens peuvent pas s'en rendre compte.
27:11 Parce que t'es toujours debout, mais quand t'es debout,
27:13 faut bien savoir que t'es deux fois au-dessus de la tête du pilote.
27:15 C'est pas ce qu'on voit à la pilote.
27:17 - Champion !
27:19 - Qui de mieux pour expliquer un changement de circuit
27:21 ou un changement de virage ou...
27:23 Où est-ce que le point de frein, la petite bosse...
27:25 Ouais, le Tour de Franc, aussi, c'est mythique.
27:27 - Pa-pa-pa-pa-pa !
27:29 - Des Tours de Franc, je pense qu'on en a fait des centaines.
27:33 - ...qui ont été modifiés, donc c'est 22, 23.
27:35 - C'est un truc que j'aime bien, en plus.
27:37 C'est court, c'est dynamique.
27:39 - On est dans le virage numéro 1 et 2.
27:41 Vous allez me dire, techniquement, c'est un virage un peu insipide.
27:43 Mais moi, en tous les cas, il m'éclate, ce virage.
27:45 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
27:47 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
27:49 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
27:51 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
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27:59 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
28:01 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
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29:00 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
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32:00 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
32:02 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
32:04 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
32:06 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
32:08 - J'ai l'explication, je suis très prudente.
32:10 ...
32:30 - C'est bon, on a Margot et Ricardo.
32:33 - Attends, voilà. Oui, c'est tout bon. Merci.
32:37 - Ça tourne.
32:39 - First of all, how are you, Daniel?
32:41 - I am good, thank you.
32:43 Yeah, I am actually doing really good.
32:46 Happy to be back in the paddock.
32:48 - Quand j'allume mon téléphone et que j'ai un message
32:51 "Ricardo, OK", je suis content.
32:53 Mon réveil se passe bien, même s'il est 4h du matin à Paris.
32:56 - Rock'n'roll.
32:58 - Ça y est, donc, Laurent t'engage.
33:02 ...
33:22 - Je vous redérange 5 minutes pour savoir si tout va bien.
33:25 - On est en plein montage du sujet Alpine et du sujet Verstappen.
33:28 C'est PAD, presque.
33:30 - Chez Alpine, il y a un pilote satisfait,
33:34 un autre bien plus mécontent.
33:37 ...
33:44 - Sainz et Leclerc sont en 2e ligne.
33:46 Ferrari retrouve le sourire et de l'ambition.
33:49 - À la fin, tu vois, tu mets un rythme qui est très agréable,
33:52 mais parfois, un rythmé comme ça, ça te pousse à chanter un peu
33:55 et ça perd les faire chercher, je trouve.
33:58 - Le ton juste, c'est important.
34:00 Ce que je cherche à apporter, c'est que ça soit clair,
34:03 qu'il n'y ait pas de phrases alambiquées,
34:05 que ce soit le plus clair possible, que ça soit rigoureux.
34:08 C'est-à-dire qu'on est efficace dans ce qu'on dit,
34:10 on n'a pas de phrases gratuites,
34:12 on n'a pas de mots pour faire joli.
34:15 - Cette saison, l'écurie entre dans une nouvelle ère,
34:18 celle de Frédéric Vasseur, arrivé à la tête de la Scuderia
34:21 il y a 2 mois.
34:23 - Ta-da!
34:25 Le but, c'est d'être le plus efficace possible
34:28 et donner de l'information.
34:30 S'il y a du sourire et qu'il y a un peu d'humour,
34:33 mais que ça valorise le sujet, que ça apporte quelque chose,
34:36 ouais, évidemment, on est prêts et on y va.
34:40 (musique rythmée)
34:43 ♪ ♪ ♪
34:54 Le conducteur, c'est vraiment une boussole
34:56 qui est un peu la boussole de la scène.
34:58 C'est... nous, on est obligés de s'y tenir
35:00 parce que la régie, elle suit ça aussi.
35:02 Tout le monde suit la même partition.
35:04 (musique rythmée)
35:07 - Euh...
35:08 - Oui?
35:10 - Checker avec le son, si ils ont la fin de la musique.
35:12 Ici, c'est vraiment la régie, avec le réalisateur,
35:14 le chef d'édition et toutes les personnes en régie
35:17 qui font qu'une émission se met en route.
35:19 Et même si l'émission, elle est faite complètement sur site,
35:22 eh bien, il faut des images qui partent,
35:24 des synthés en bas de l'écran pour dire qui parle,
35:26 de quoi on parle,
35:28 dans combien de temps va être le départ.
35:30 Tenez, une info, c'est le déroulant
35:32 de la grille de départ qui passe en bas de l'écran.
35:34 Tout ça, ça vient de Paris.
35:36 (musique rythmée)
35:39 ♪ ♪ ♪
35:50 Bon, alors...
35:52 Mon week-end et mon dimanche, particulièrement jour de course,
35:55 est assez structuré.
35:57 All good? What's up?
35:59 Les dernières informations avant la course,
36:01 je vais aller les chercher dans les 2-3 heures précédant le Grand Prix.
36:05 Je vais faire ce que j'appelle l'épuisette dans le paddock.
36:08 Tu traverses de long en large
36:10 jusqu'à ce que tu croises des gens
36:12 qui peuvent t'aider ou te donner des infos.
36:15 (rire)
36:17 C'est là que je vais sonder un peu
36:20 l'état d'esprit d'un pilote,
36:23 sa motivation ou aussi la stratégie d'une écurie.
36:27 ♪ ♪ ♪
36:31 Je pense que nous allons nous positionner
36:34 physiquement entre Ferrari et Red Bull.
36:37 Est-ce que les choix de pneus sont évidents?
36:39 Parce que comme ils ont recollé, cette année,
36:41 les 3 types de pneus,
36:43 l'année dernière, ils avaient fait un step.
36:45 ♪ ♪ ♪
36:47 Et puis l'arrivée dans la cabine, c'est aussi un moment de concentration
36:50 où on enfile la chemise, la cravate,
36:53 qui est réservée au Grand Prix le dimanche, la veste,
36:55 que je me maquille aussi, puisque comme on est face
36:57 à une caméra de télévision avec des projecteurs,
37:00 si j'y allais pas maquillé, je pense que je serais translucide à l'antenne.
37:03 Tout ça, c'est des phases de concentration, en fait,
37:06 où on rentre dans son Grand Prix.
37:09 Le pilote, évidemment, à son niveau de concentration extrême,
37:12 va rentrer dans son Grand Prix en enfilant sa combinaison,
37:15 en revoyant la stratégie, en discutant avec son ingénieur.
37:18 Nous, à notre manière, en tant que commentateur,
37:21 on entre aussi dans ce Grand Prix et dans cette concentration.
37:24 -Le 1 mixé à suivre. Silence, s'il vous plaît.
37:27 -5, 4, 3, 2, 1...
37:32 Top, c'est direct.
37:34 ♪ ♪ ♪
37:42 -Bonjour à tous. On est très heureux d'être avec vous
37:45 ce dimanche sur Canal+, pour vivre ensemble
37:48 le troisième rendez-vous de cette saison de Formule 1,
37:51 le Grand Prix d'Australie. On est en pleine forme ici,
37:54 à Paris, avec Paul Belmondo et Adrien Tempé. Salut, messieurs.
37:57 -Le direct, c'est forcément de l'adrénaline.
37:59 C'est toujours imprévisible. On sait jamais ce qui va se passer.
38:02 Donc, préparer une avant-course, c'est pas facile,
38:05 mais disons qu'en tout cas, c'est écrit.
38:07 Préparer une après-course, ça, c'est impossible
38:10 à décider trois heures à l'avance, parce que ça se fait au moment T.
38:14 ♪ ♪ ♪
38:17 -Les consultants récurrents, c'est ceux que nos abonnés
38:20 ont l'habitude de voir tout au long de l'année.
38:23 Donc, il y a Jean Alési, Paul Belmondo, Adrien Tempé.
38:26 C'est toujours les mêmes visages.
38:28 L'idée, c'est de créer une famille.
38:30 Je suis là pour les faire parler,
38:32 qu'ils nous expliquent ce qu'on voit, ce qu'on va voir,
38:35 ce qu'on peut voir et tout ce qui se passe sur cette piste.
38:38 ♪ ♪ ♪
38:40 -On a d'autres consultants dans l'équipe,
38:43 comme Loïc Duval, multiple vainqueur au 24 Heures du Mans,
38:46 qui apporte, lui, une fraîcheur, un regard différent.
38:49 Comme lui, Adrien Tempé, ils n'ont pas roulé en F1,
38:52 mais ils apportent un regard différent dont on a besoin.
38:56 -Romain Grosjean, c'est quelqu'un que je connais très bien.
39:01 Je suis témoin de son mariage avec Marion.
39:04 Je suis le parrain de leur premier enfant.
39:07 Donc, on a une relation qui est allée
39:09 bien au-delà de la relation professionnelle.
39:12 Et c'est vrai que lorsque je regarde un départ
39:15 depuis ma cabine de commentaire,
39:17 à l'époque où Romain était en course,
39:19 j'avais toujours un regard sur Romain,
39:21 je voyais sa voiture et dans ma tête,
39:23 je me disais, "Allez, faut que ça aille au bout
39:26 "et pourvu qu'il t'arrive rien."
39:28 (bruit de moteur)
39:30 -Très mauvais départ, là, pour Bottas.
39:37 Par contre, derrière, Perez qui arrive et...
39:40 Oh, il est pris en sandwich, Bottas.
39:42 Il est au contact d'une Renault Cessenne de Daniel Ricciardo
39:45 qui s'est effectivement complètement entroué sur ce départ.
39:48 L'Einström qui essaye de passer intérieur.
39:50 Oh, il y a un gros crin derrière !
39:52 Oh là là, mon Dieu ! L'accident de la Haas qui a pris feu !
39:55 Il faut vite, vite, vite intervenir sur cette voiture !
39:58 Drapeau rouge ! Oh, l'accident de Romain Grosjean !
40:01 C'est Romain Grosjean, là, qui a eu un énorme accident
40:04 et il est allé taper de face dans une barrière.
40:06 La voiture a explosé, a pris feu.
40:09 -Julien est très, très proche de Romain,
40:11 donc il y avait un aspect personnel,
40:13 mais il a réussi tout de même à faire son job.
40:15 Ce qui était difficile, c'est qu'on n'avait pas d'info.
40:18 -Qu'on nous donne vite des nouvelles de Romain Grosjean.
40:22 Le drapeau rouge agité, évidemment.
40:24 Il faut maintenant interrompre cette course.
40:27 -C'est cette boule de feu, en fait.
40:29 Je vois ces flammes qui ne diminuent pas.
40:32 Ce que je me dis, c'est le feu ne s'arrête pas,
40:35 et il est dans les flammes.
40:37 C'est sûr qu'il est dedans.
40:39 -Pourquoi cette prise de feu ?
40:41 On en voit depuis très longtemps.
40:43 -Absolument, Jacques !
40:45 C'est vrai que pendant que je parle,
40:47 j'ai des images très sombres qui me viennent à l'esprit.
40:50 On a quand même vécu deux drames en France
40:53 avec le décès de Jules Bianchi et d'Antoine Hubert.
40:56 Et ça va, j'ai été à deux enterrements, ça suffit, quoi.
41:00 J'essaye de tenir.
41:04 J'attends, j'attends comme tout le monde.
41:06 Et c'est long, c'est très, très long.
41:09 -Regardez la romance.
41:11 -Il est bloqué dans le rail !
41:13 Il est bloqué dans le rail !
41:15 Oh là là !
41:17 C'est un miracle, un miracle, tout simplement.
41:21 Musique sombre
41:24 ...
41:34 ...
41:46 -Tout a fonctionné à merveille en matière de sécurité.
41:50 Le halo lui a évité la décapitation.
41:54 Mais c'est vrai que ces accidents nous rappellent
41:59 que ça peut à tout instant et en un instant basculer.
42:03 ...
42:08 -C'est l'image que nous attendions tous depuis dimanche,
42:12 trois jours après son accident du Grand Prix de Bahreïn.
42:15 Romain Grosjean est sorti.
42:17 -Les grandes frayeurs, ce sont les grands soulagements
42:20 qui ont pu apparaître.
42:22 -Les pilotes de Formule 1 sont moins nombreux que les astronautes.
42:26 -Comment va le moral ?
42:28 On est contents de retrouver ce beau sourire.
42:31 -On est contents de vous reparler.
42:33 -Ce qu'on a vraiment voulu faire entre 2013 et 2023,
42:36 c'est justement faire comprendre à nos abonnés, à notre public
42:40 à quel point c'était difficile, à quel point c'était dangereux.
42:44 On a vécu des moments très durs
42:46 qui nous ont peut-être rapprochés les uns avec les autres.
42:50 Musique sombre
42:53 Un autre moment fort et fondateur de cette équipe F1 de Canal+,
42:57 c'est la victoire de Pierre Gasly.
42:59 Victoire d'Alphandory, la victoire française.
43:02 24 ans, 3 mois et 18 jours après Olivier Panisse.
43:06 -Quelques semaines avant, avec Julien,
43:09 au café en bas de Canal+, on se disait
43:12 qu'on allait peut-être faire une carrière de journaliste
43:15 de Formule 1 français sans jamais voir un pilote français gagner.
43:19 -Pour la victoire de Pierre, on ne pouvait pas être préparés à ça.
43:23 -Victoire historique !
43:25 -Il faut au moins qu'il entende la musique.
43:28 Il faut au moins qu'il entame ce dernier tour de course,
43:31 Pierre Gasly, dans un peu moins de 5 km,
43:34 avec plus d'une seconde d'avance.
43:36 -Quand le dernier tour commence,
43:38 je me revois me mettre debout.
43:40 Je ne peux pas rester assis.
43:42 C'est trop lourd, à ce moment-là.
43:45 On n'en peut plus.
43:47 Il faut que Pierre nous libère
43:49 et franchisse cette ligne d'arrivée vite.
43:52 -Pas d'erreur, surtout pas d'erreur, Pierre Gasly.
43:55 Ne rien regretter.
43:57 Il reste un tour.
43:58 -L'explication finale est arrivée.
44:00 Il n'y a plus que 8/10.
44:02 Il y a 5,7 km à parcourir.
44:04 Au bout, un grand bonheur pour lundi 2.
44:07 Le freinage de Carlos Sainz qui revient se blottir
44:10 dès le premier freinage.
44:12 Derrière la Alfa Tauri de Pierre Gasly.
44:15 Il faut soigner la réaccélération.
44:18 -C'est le moment où Jacques a compris qu'il pouvait poser le micro.
44:22 -Il faut lui laisser son espace.
44:24 Quand un pilote français gagne, c'est le moment Julien.
44:28 -La cicat de Lascaris.
44:31 Il faut encore tenir.
44:33 Il faut tenir jusqu'à la dernière minute.
44:36 La parabolique est loin.
44:38 Elle est infiniment loin.
44:40 Ecarte-toi.
44:41 Ne le laisse pas t'aspirer.
44:43 Il se met à l'intérieur.
44:45 Il récupère de l'énergie pour sortir de la parabolique.
44:49 Elle est presque là.
44:51 Accélère.
44:52 Accélère.
44:53 Il parlait de la chercher.
44:55 Ne lâche pas.
44:56 La victoire de Pierre Gasly.
44:58 Il l'a fait.
44:59 Victoire de Pierre Gasly.
45:01 Victoire de l'Alfa Tauri.
45:03 La victoire française.
45:05 Musique rythmée
45:07 ...
45:10 -C'était tellement fort à vivre.
45:12 ...
45:15 Les mots "accélère, accélère",
45:17 ils viennent de nulle part.
45:19 Ils sont ma façon de dire
45:21 "Allez, je t'en supplie, fais-le, fais-le."
45:24 J'aurais pu dire "Fais-le."
45:26 J'ai dit "Accélère, accélère."
45:28 C'est ce qu'il a fait, heureusement.
45:30 ...
45:32 -Il se passe de commentaires.
45:34 Tellement c'est beau ce que partage Pierre Gasly
45:37 avec son équipe.
45:38 -Pierre Ombia !
45:39 Pierre Ombia !
45:40 ...
45:43 -Ca me donne des frissons.
45:45 C'est vrai que la vidéo,
45:47 je l'ai vue et revue des dizaines de fois.
45:50 Ce qui m'a énormément touché,
45:52 c'est d'avoir, le lendemain matin,
45:54 un coup de fil de Pierre Gasly
45:56 qui me dit "Julien, tout le monde m'envoie la vidéo
45:59 "du dernier tour, c'est dingue, merci beaucoup."
46:02 Je lui ai dit "Pierre, arrête, c'est à moi de te dire ça."
46:05 Je lui ai dit ce matin au téléphone
46:07 "Merci, merci pour ce que tu nous as offert hier
46:10 "et merci de m'avoir offert à moi
46:12 "en tant que commentateur mon 12 juillet 98."
46:15 ...
46:38 Ca fait 10 ans qu'on bosse tous ensemble
46:40 et qu'on n'a pas changé d'équipe.
46:42 Ca fait 10 ans qu'on s'apprécie
46:44 et je dois juste dire, il fait 10 ans qu'on est potes.
46:47 ...
47:00 -Bonjour ! Comment ça va ?
47:02 -Les amis, c'était quoi le gage de Laurent déjà ?
47:06 -Ah oui !
47:07 -Venez, suivez-moi.
47:09 ...
47:14 -Bonjour, bienvenue à l'hôtel de Paris-Montecarlo.
47:17 Vous cherchez la piscine ? -Oui.
47:19 -C'est pas génial ! -Non, pas ce que je pense.
47:22 ...
47:29 -Allez !
47:30 ...
47:35 -Allez, bonne !
47:36 ...
47:59 ...
48:05 Merci à tous !

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