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Sport
Transcription
00:00:00 Salut les amis, bonsoir à tous, soyez les bienvenus dans ce studio à Canal+ pour ce débrief du Grand Prix de Monaco,
00:00:08 sixième rendez-vous de la saison, mettez-vous à l'aise, faites comme moi, regardez, je suis tranquille dans mon fauteuil,
00:00:14 le téléphone avec vos commentaires bien sûr pour lire dans le chat toutes vos réactions, vos questions, vos remarques,
00:00:22 vos impressions sur ce que vous avez vécu ce week-end pour ce qui était le 80ème Grand Prix de l'histoire du Grand Prix de Monaco,
00:00:30 le 69ème dans le cadre du Championnat du Monde de Formule 1, c'était également l'occasion pour tout Canal de fêter les dix ans de la Formule 1 sur Canal+.
00:00:39 On vous a proposé, j'espère, les meilleurs programmes possibles, de beaux documentaires, de beaux reportages,
00:00:44 une belle immersion comme toujours dans les coulisses de la Formule 1 sur Canal+. J'espère que ça vous a plu,
00:00:49 j'espère que vous avez passé de bons moments tout au long de ce week-end. On va débriefer ce Grand Prix de Monaco,
00:00:56 vous allez me rejoindre et comme toutes les semaines d'après Grand Prix, toute l'équipe digitale, Mélissa, Nicolas, tout le monde,
00:01:04 Antoine, vous ont donné rendez-vous pour vous inscrire et venir participer à ce live.
00:01:10 Donc les personnes qui vont venir d'ici quelques minutes et bien nous donner leurs sentiments sur ce qu'ils ont vécu ce week-end,
00:01:15 se sont inscrites sur le petit fichier disponible qu'on vous a mis sur tous les réseaux sociaux et ainsi pouvoir participer à cette Open Lobby.
00:01:27 Ce qui vous a marqué, ce qui vous a choqué, ce qui vous a fait plaisir, ce qui vous a déçu, vous nous le dites dans le chat.
00:01:34 Je regarde les commentaires avec beaucoup d'intérêt et on interagit ensemble.
00:01:39 On va réagir à la victoire de Max Verstappen, nouvelle victoire ce week-end, 39ème victoire pour lui.
00:01:47 Il dépasse ainsi Sébastien Wettel qui avait 38 victoires au compteur pour l'écurie Red Bull.
00:01:54 Ça y est, Max Verstappen en compte une de plus que Sébastien Wettel pour ce qui est de l'équipe Red Bull.
00:02:02 On va donc parler de sa victoire, on va parler de Ferrari, on va parler de Mercedes.
00:02:07 Vous allez nous dire si vous les avez trouvées au niveau décevant.
00:02:11 C'est vous qui allez nous le dire.
00:02:13 Et puis on va bien sûr parler du podium d'Esteban Ocon, 3ème lors de ce Grand Prix de Monaco.
00:02:21 Derrière l'inusable, l'infatigable, l'insubmersible Fernando Alonso, second de ce Grand Prix.
00:02:28 Lui qui était un abonné des 3ème place, il a pris la seconde.
00:02:32 Sergio Perez n'était pas là, il s'est planté lors des qualifications samedi.
00:02:36 Mais on va bien sûr parler de ce beau podium français pour Alpine, pour Esteban Ocon.
00:02:42 On en parle avec vous d'ici quelques instants.
00:02:45 Melissa, est-ce qu'on a le classement peut-être du Grand Prix à revoir pour replanter le décor de ce week-end à Monaco ?
00:02:53 Le classement peut-être ? Non, on ne l'a pas.
00:02:56 Si, ça y est, regardez.
00:02:58 Ça c'est le classement du championnat du monde.
00:03:00 Mais ce n'est pas grave, vous constatez que Verstappen s'échappe par rapport à son coéquipier.
00:03:04 Il était déjà échappé par rapport au reste du peloton.
00:03:08 Là, ça y est, Sergio Perez marque le pas.
00:03:11 La grosse faute en qualif, pas de points, 0 pointé pour Sergio Perez à Monaco.
00:03:15 Lui qui avait remporté ce Grand Prix l'année dernière n'apparaît même pas dans les 10 premiers cette année.
00:03:21 Et du coup, vous voyez l'écart se creuser avec 39 points d'avance désormais pour Max Verstappen sur Sergio Perez.
00:03:29 Il n'y a pas match, pour l'instant, clairement, il n'y a pas match.
00:03:32 Il est pourtant, à Londres, solidement accroché à sa troisième place au championnat.
00:03:36 Hamilton, 19 points devant George Russell.
00:03:45 Les Mercedes qui ont terminé au pied du podium ce week-end, 4ème et 5ème,
00:03:50 comme elles le sont au classement du championnat du monde.
00:03:53 Sainz et Leclerc, 6ème et 7ème.
00:03:56 Et c'était Bannocon qui a marqué de gros points avec ce podium.
00:04:00 Et puis en prenant la 7ème place, qui en a marqué également, les Alpines, 9ème et 10ème dans le top 10.
00:04:05 Est-ce qu'on a le classement du Grand Prix, Mélissa ?
00:04:08 On n'a pas le classement du Grand Prix.
00:04:11 Je vous le redonne, le classement du Grand Prix, Verstappen, Alonso, Ocon, ça c'est pour le podium.
00:04:17 Hamilton, Russell, 4ème et 5ème.
00:04:20 George Russell qui, pendant un temps en piste, a eu une opportunité de monter sur ce podium, mais il est parti à la faute.
00:04:27 Il a beaucoup demandé à la radio ensuite à ce qu'on le laisse passer, à ce qu'on le laisse dépasser Lewis Hamilton
00:04:32 pour tenter d'aller chercher Esteban Ocon.
00:04:35 Ça lui a été refusé. C'est comme ça qu'il a terminé.
00:04:39 5ème et 6ème, Charles Leclerc.
00:04:42 C'était sa position de départ, c'est sa position à l'arrivée.
00:04:45 7ème place pour Pierre Gasly.
00:04:48 8ème place pour Carlos Sainz.
00:04:50 Dommage pour Carlos Sainz, mais lui aussi a commis une erreur.
00:04:53 Ce n'était pas facile d'un point en commettre au moment où la pluie est arrivée.
00:04:56 8ème place pour Carlos Sainz.
00:04:58 Et puis les McLaren de Lando Norris et d'Oscar Piastri qui complètent ce top 10.
00:05:03 C'était pour le classement.
00:05:05 Je vous propose que l'on parle pour commencer de ce podium français et de cette 3ème place décrochée par Esteban Ocon.
00:05:15 Il s'est lancé 3ème après la pénalité de Charles Leclerc.
00:05:18 Marion est là pour en parler avec nous.
00:05:20 Salut Marion.
00:05:21 Bonsoir.
00:05:23 Ça va bien Marion ?
00:05:24 Ça va très bien et toi ?
00:05:26 Ça va très bien aussi.
00:05:27 La voix un peu couverte.
00:05:28 Je pense que Franck Montagny a dû me passer son petit virus, sa petite laryngite.
00:05:35 Mais je suis sûr que d'ici le week-end prochain à Barcelone, tout ira mieux.
00:05:39 Comment as-tu vécu ce week-end ?
00:05:40 As-tu passé un bon week-end Marion ?
00:05:42 Oui, j'ai passé un très bon week-end.
00:05:45 Un week-end de sport auto.
00:05:48 Comment as-tu vécu ?
00:05:49 Et cette séance de qualification qui a quand même été le point d'orgue de ce week-end.
00:05:55 Ça a été le moment le plus fort de ce week-end, la séance qualif.
00:05:59 Et puis quand même le Grand Prix dimanche animé par la pluie à partir du 50ème tour environ.
00:06:04 Raconte-nous comment tu as vécu tout ça.
00:06:07 Pour ma part, j'ai vécu les qualifs d'un œil parce que j'étais à Madrid.
00:06:15 Je suivais d'un œil très intéressé la performance de Esteban que je voyais en haut des feuilles.
00:06:22 J'espérais qu'il y reste et il a descendu un petit peu, mais P4 c'était quand même pas mal.
00:06:27 Il y a eu un moment, on le rappelle, où Esteban Ocon était devant.
00:06:30 Il avait le meilleur temps, mais la qualif n'était pas finie.
00:06:33 La qualif n'était pas finie, mais il avait fait un très beau tour.
00:06:36 C'était déjà pas mal.
00:06:38 P4, c'est quand même une belle qualif.
00:06:41 Ça promettait quand même de beaux résultats le lendemain.
00:06:45 Et ça s'est révélé vrai.
00:06:47 Tu as tremblé pendant le Grand Prix.
00:06:49 On l'a vu menacé à un moment par Carlos Sainz, très menacé au point qu'il y a eu contact.
00:06:54 Il y a eu un petit accrochage qui heureusement n'a pas eu de conséquence pour Esteban Ocon,
00:06:58 même si son fond plat était endommagé, son diffuseur était endommagé.
00:07:03 Oui, exactement. J'ai eu peur franchement.
00:07:06 La pluie est arrivée aussi, on s'est un peu demandé s'ils n'allaient pas partir à la faute.
00:07:11 Ils attendaient, mettaient les pneus, pas les pneus.
00:07:13 C'est un peu compliqué.
00:07:16 Mais je suis super contente pour lui.
00:07:19 Oui, on a vu Alpine commettre une petite erreur, en tout cas un arrêt un peu long pour Esteban Ocon,
00:07:25 mais qui n'a pas eu de conséquence dans la foulée.
00:07:29 Heureusement pour lui.
00:07:31 En plus, stratégiquement, ils se sont arrêtés au bon moment.
00:07:34 On revoit l'arrêt au stand d'Esteban Ocon.
00:07:37 Ça a pris un tout petit peu plus de temps à l'avant et on voyait toute la frustration de ces mécaniciens.
00:07:43 Parce que c'est vraiment le jour où il ne faut pas se rater,
00:07:45 quand on a une si belle position en piste à défendre.
00:07:48 Mais voilà, ils ont limité la casse sur cet arrêt d'un peu plus de 4 secondes.
00:07:54 Et c'est vrai que pour le reste, ils ont très bien géré leur week-end.
00:07:58 Marion, comment tu vis la situation ?
00:08:00 Pour Esteban, je trouve.
00:08:01 Oui, dis-moi.
00:08:02 Mais pour Pierre, un peu moins, je trouve.
00:08:04 Je pense qu'il y avait une carte à jouer.
00:08:06 Oui, c'est vrai qu'il le disait aussi.
00:08:09 Il a été beau joueur, Pierre, parce qu'il voulait rester sur la joie et la satisfaction du podium alpine.
00:08:16 Mais c'est vrai qu'on a senti à l'arrivée qu'il était quand même très frustré,
00:08:19 très contrarié, parce qu'on aurait pu…
00:08:22 Alors ça, c'est dans un monde idéal,
00:08:24 mais il espérait pouvoir s'arrêter à un meilleur moment pour passer les pneus pluie.
00:08:28 On t'a entendu plusieurs fois dire que la pluie arrivait, que vous voyiez que c'était bien gris.
00:08:32 Et ça s'est joué à quoi ? 5-6 tours, je pense.
00:08:35 Ils ont changé limite trop tôt.
00:08:39 C'est ça, c'est ça. Le mauvais timing.
00:08:41 Alors c'est toujours facile après coup de dire, c'est à ce tour-ci qu'il fallait s'arrêter.
00:08:46 Regardez chez Aston Martin, Fernando Alonso s'arrête d'abord pour rechausser les pneus slick,
00:08:51 puis il revient un ou deux tours après, je crois, pour les pneus pluie.
00:08:56 Donc voilà, on aurait pu se dire qu'un seul arrêt à un ou deux tours près faisait une différence.
00:09:04 Est-ce qu'il aurait gagné ce Grand Prix ? On ne sait pas,
00:09:06 mais en tout cas, il se serait montré dans une position un petit peu plus favorable.
00:09:09 D'autant, je fais une parenthèse sur Aston Martin,
00:09:11 que quand les deux pilotes et Alonso, puis Max Verstappen, ont été chaussés de pneus pluie,
00:09:18 il y a eu toute une période où Alonso revenait sur Verstappen.
00:09:22 Il avait un meilleur rythme pendant un certain temps, Fernando Alonso, que Max Verstappen.
00:09:26 Après, Verstappen avait la position de leader, avait plus d'une vingtaine de secondes d'avance.
00:09:31 Il avait aussi toutes les raisons du monde de faire encore plus attention que Fernando Alonso.
00:09:37 J'en reviens à Alpine, Marion, comment tu vis toute cette situation actuelle ?
00:09:41 Parce qu'on sort d'une période de crise, on va dire les mots,
00:09:45 jusqu'à l'explosion verbale de Laurent Rossi, c'était à Miami.
00:09:52 J'en sais quelque chose parce que j'étais assis face à lui à ce moment-là.
00:09:55 Mais il y a une grosse remise en question qui a été faite,
00:10:00 une autocritique sévère de la part de Laurent Rossi et de son équipe.
00:10:05 Et puis dans la foulée, tout est allé mieux parce que Miami a été un Grand Prix très bon, correct,
00:10:10 et Monaco avec le podium.
00:10:13 Donc finalement, est-ce que tout est oublié ? Est-ce que tout va bien chez Alpine ?
00:10:16 Comment toi tu vois tout ça ?
00:10:19 Je ne sais pas si tout est oublié, mais c'est de bons résultats, donc c'est toujours bon à prendre.
00:10:24 J'espère vraiment que ce sera le point de départ de plein de bonnes choses derrière.
00:10:29 Après, Monaco n'est peut-être pas le plus représentatif des performances d'Alpine.
00:10:36 Oui, c'est presque valable pour tout le monde.
00:10:40 Même si on retrouve devant Max Verstappen,
00:10:44 donc quel que soit le circuit le concernant, ça ne change pas vraiment.
00:10:48 Mais c'est vrai que Barcelone va être un tracé plus révélateur, en tout cas plus référent.
00:10:58 C'est un circuit référence Barcelone, et donc on aura une lecture hiérarchique intéressante
00:11:04 normalement à Barcelone, dans des conditions normales,
00:11:07 notamment pour Mercedes avec les évolutions, Ferrari apporte des évolutions.
00:11:12 C'est vrai que Monaco, c'est un peu à part.
00:11:14 Donc voyons pour Alpine.
00:11:15 Toi, tu crains que Barcelone soit plus difficile pour Alpine ?
00:11:18 Moi, j'espère que ce sera aussi bien.
00:11:21 Après, je ne sais pas.
00:11:22 On verra si les évolutions qu'ils ont apportées,
00:11:24 elles apporteront vraiment leurs fruits et que ça va payer.
00:11:28 J'espère vraiment.
00:11:29 Moi, je suis un peu chauvine.
00:11:31 Oui, alors tu es Tim O'Conn ou Tim Gassly ?
00:11:35 Tu as le droit de répondre Tim Alpine.
00:11:37 Je suis Tim Gassly.
00:11:39 Tim Gassly, d'accord.
00:11:40 J'aime beaucoup cette émane aussi.
00:11:43 Et comment tu juges justement la première partie de saison de Pierre Gassly ?
00:11:47 C'est difficile.
00:11:48 Je trouve qu'il est dans une nouvelle équipe, il faut qu'il se réhabitue à tout.
00:11:53 Ce n'est pas évident.
00:11:54 Je trouve qu'il ne se débrouille pas si mal finalement.
00:11:56 Oui ?
00:11:57 Oui, je trouve.
00:11:58 Tu lui laisses encore du temps ?
00:12:00 Il faut qu'il s'y mette là, maintenant.
00:12:04 Allez Pierre, accélère, accélère.
00:12:06 Il faut qu'il se débrouille là.
00:12:07 Exactement.
00:12:08 Quelqu'un nous dit dans le chat, il ne faut pas se cacher derrière la nouvelle équipe non plus.
00:12:13 Je ne pense pas que Pierre Gassly se cache derrière la nouvelle équipe.
00:12:16 Je n'ai pas l'impression.
00:12:17 Mais il y a quand même des facteurs de connaissance, de maîtrise de son environnement
00:12:20 qui sont évidentes et qu'il faut accepter de prendre en considération.
00:12:25 Mais je ne pense pas que Pierre Gassly prenne ça comme une excuse.
00:12:29 C'est simplement un temps nécessaire de maîtrise de son environnement.
00:12:33 Et ça, c'est pour ainsi dire incompressible.
00:12:36 Y a-t-il autre chose que tu souhaitais rajouter Marion ?
00:12:40 Non, sur Alpine non.
00:12:42 Je voulais juste dire que j'étais ravie de se retrouver
00:12:44 parce que ça faisait longtemps qu'on n'avait pas eu l'occasion de discuter.
00:12:47 Donc je suis ravie.
00:12:48 C'est avec grand plaisir et au plaisir de se recroiser sur des Grands Prix
00:12:53 ou ici même pour débriefer des Grands Prix.
00:12:56 Avec grand plaisir.
00:12:57 Merci Marion d'être venue passer ce petit moment en notre compagnie
00:13:01 et rendez-vous dès ce week-end à Barcelone.
00:13:04 Exactement, rendez-vous ce week-end.
00:13:06 Bonne soirée Marion.
00:13:08 Bonne soirée.
00:13:09 A très bientôt.
00:13:10 Salut salut.
00:13:11 A bientôt.
00:13:12 Ciao.
00:13:13 Et oui, dès ce week-end les amis, on enchaîne.
00:13:15 La F1 se rend à Barcelone.
00:13:17 On l'a dit, vous le connaissez, vous êtes des habitués.
00:13:19 Le circuit de Barcelone est un circuit référence avec des modifications.
00:13:23 On l'a rappelé pendant le week-end,
00:13:25 les deux derniers virages ne sont plus entrecoupés par cette chicane
00:13:29 qui était assez horrible, on ne va pas se mentir.
00:13:32 Cette dernière chicane est donc maintenant directement coupée par l'avant-dernier virage
00:13:40 qui est un grand virage à droite à fond.
00:13:42 Et puis le dernier virage que vous connaissez
00:13:44 mais qui va être abordé avec beaucoup plus de vitesse que par le passé.
00:13:47 Donc ça va être intéressant de retrouver cette version qu'on connaissait il y a quelques années.
00:13:52 Version ultra rapide des deux derniers virages.
00:13:55 Ça devrait être sympa.
00:13:57 Je me tourne vers le chat, parce que je l'ai là sur le téléphone bien sûr,
00:14:00 pour voir un petit peu ce que vous nous dites dans le chat.
00:14:04 Un circuit encore plus rapide absolument.
00:14:08 Alors, le Benji nous dit "Paul victoire et meilleur tour pour Hamilton ce week-end".
00:14:16 Optimiste le Benji, mais pourquoi pas.
00:14:19 À voir, à voir, à voir.
00:14:22 On va parler évidemment dans les minutes qui viennent des autres thématiques.
00:14:27 On vient de parler d'Alpine.
00:14:29 Alors évidemment pour prolonger ce que l'on vient de dire avec Marion,
00:14:32 il faut rester les pieds sur terre.
00:14:34 Je pense que chez Alpine c'est exactement ce qu'ils font.
00:14:37 Au travail tête baissée, pieds sur terre.
00:14:40 Parce que le podium fait beaucoup de bien à tout le monde, à l'équipe,
00:14:43 aux gens de Viry-Châtillon, aux gens d'Enstone, aux pilotes, aux management.
00:14:47 Mais cette performance de Monaco,
00:14:51 il va falloir en faire quelque chose de positif pour la suite de la saison en piste.
00:14:57 Monaco étant très particulier comme on le sait.
00:15:00 Donc espérons que tout sera en place pour Barcelone,
00:15:04 que les évolutions apportées offriront le maximum de potentiel à l'écurie.
00:15:10 Mais la situation, il a l'air de sonner à Miami,
00:15:14 même si tout s'est plutôt très bien passé depuis cette prise de parole de Laurent Rossi.
00:15:19 Attention à l'arbre qui pourrait cacher la forêt.
00:15:22 Donc la vigilance, je pense, va rester de mise chez nos amis d'Alpine.
00:15:26 On change de thématique.
00:15:28 Mélissa, de quoi parle-t-on maintenant ? Dis-le moi.
00:15:30 Je m'adresse à mon oreillette.
00:15:32 On part sur quelle thématique ?
00:15:34 Mercedes !
00:15:35 Et qui est avec nous pour parler de Mercedes ?
00:15:38 Le bout du tunnel pour Mercedes, ça c'est la question qu'on se pose.
00:15:41 Salut Guillaume qui est avec nous pour en parler.
00:15:43 Salut Julien.
00:15:44 Tu es sûr que ce n'est pas d'Alpine dont tu veux nous parler, vu ton t-shirt ?
00:15:48 Il y a les deux.
00:15:50 Il y a les deux, d'accord.
00:15:52 On a changé de thématique, mais on peut dire un mot Guillaume avec toi, sur Alpine.
00:15:56 Qu'as-tu pensé de ce week-end et comment as-tu vécu ce week-end ?
00:16:00 Très très très content pour Ocon.
00:16:03 Les efforts d'Alpine payent.
00:16:07 Au niveau mental, je leur donne un bien.
00:16:12 Que ce soit à Stéban ou à Pierre aussi.
00:16:15 Même à tous les clients.
00:16:17 Je pense que c'est un très bon GP et ça va leur donner un bon coup de bouche pour les prochains mois.
00:16:23 Je ne sais pas si tu as le volume d'activer sur ton ordinateur,
00:16:27 mais ça coupe un petit peu et c'est peut-être à cause du son.
00:16:31 Si tu peux baisser le volume de ton ordi un tout petit peu, je pense que ça va aider à ce qu'on t'entende mieux.
00:16:37 C'est bon là ?
00:16:39 Oui, ça a l'air d'aller. Pas de souci.
00:16:42 Mercedes, est-ce que d'après toi on voit le bout du tunnel ?
00:16:47 Le bout du tunnel de Monaco, ça c'est une chose.
00:16:49 Quatrième et cinquième, c'est un résultat correct, même si on est encore loin des espoirs de Mercedes.
00:16:56 Comment tu les as sentis avec ces nouvelles évolutions ce week-end ?
00:17:01 Le bout du tunnel, je ne sais pas. Peut-être le début du bout du tunnel.
00:17:07 On est à l'entrée du tunnel, on est à la sortie du portier.
00:17:10 Voilà, c'est ça.
00:17:12 Je trouve que Mercedes, même s'il y a de grosses difficultés, on le sait,
00:17:18 je trouve qu'ils sont dans la gestion quand même.
00:17:22 Oui, c'est-à-dire ?
00:17:24 Malgré les difficultés, ils arrivent quand même à grappiller régulièrement des points.
00:17:27 Pour toi, ce sont de bons gestionnaires et qu'ils optimisent ce qu'ils ont entre les mains.
00:17:32 Voilà, exactement. Malgré toutes les difficultés qu'on connaît, ils arrivent quand même à engranger beaucoup de points.
00:17:39 Là, ils font P4 et P5. Ils sont je crois P4 et P5 aussi au placement général.
00:17:44 Exactement.
00:17:46 Pour l'instant, dans la difficulté, ils sont dans la gestion.
00:17:50 Après, il reste à voir les évolutions du nouveau package.
00:17:54 On n'a pas pu le voir à Monaco parce que c'est un circuit atypique.
00:17:58 Mais on va voir à Barcelone comment ça se passe.
00:18:01 Oui, on va rappeler que c'était quand même audacieux dans une certaine mesure, bien sûr.
00:18:06 Mais c'était assez audacieux d'introduire toutes ces pièces nouvelles à Monaco.
00:18:11 Un, parce que la piste de Monaco ne peut pas donner un retour ultra précis et pertinent sur les nouveautés,
00:18:19 bien qu'ils aient forcément appris des choses avec ces nouvelles pièces ce week-end.
00:18:23 Le risque de les casser et finalement de peut-être pas avoir assez d'éléments pour Barcelone était important aussi.
00:18:29 Heureusement, ils n'ont pas connu de problèmes mécaniques, de casses et de sorties de pistes,
00:18:35 même s'il y a eu un tout droit de George Russell qui, c'est sûr, lui coûte le podium pour avoir été à proximité de George Russell.
00:18:45 On revoit le moment où il a repris la piste et il a été pénalisé pour ça parce qu'il avait tiré tout droit à Mirabeau pendant le Grand Prix.
00:18:51 Et c'est vrai qu'il n'a pas pu juger du retour et de l'arrivée sur la piste de Perez.
00:18:58 Là, c'est la petite sortie de piste, heureusement sans conséquences majeures.
00:19:03 Ça a quand même fait perdre des places à Carlos Sainz, mais il aurait aussi pu rester garé là pour le reste de la course.
00:19:09 Donc on voit les petites erreurs sous la pluie des uns et des autres.
00:19:12 C'est vrai que Russell, son tout droit, lui coûte le podium.
00:19:15 Dimanche soir, pour avoir été à proximité indirecte de lui, il était très énervé après lui-même.
00:19:22 Il s'en voulait énormément.
00:19:24 Mais dans ces conditions, on ne va pas jeter la pierre aux pilotes.
00:19:29 C'était vraiment ultra difficile.
00:19:32 Maintenant, effectivement, Barcelone, ça doit être le début du véritable travail d'évaluation et d'optimisation de la Mercedes.
00:19:41 Ce qu'on pourrait presque appeler W14B.
00:19:44 Il y a beaucoup de travail maintenant de compréhension et d'optimisation.
00:19:49 On le répète souvent, mais le facteur 1, c'est introduire des pièces.
00:19:54 Le facteur 2, c'est s'assurer qu'elles fonctionnent toutes ensemble et qu'il n'y a pas un loup parmi les pièces.
00:20:00 Et facteur 3, c'est de régler la voiture en conséquence pour faire fonctionner et optimiser ce package.
00:20:05 Et avant d'arriver à cette étape 3, on peut parfois avoir l'impression de ne pas avancer, voire de reculer un peu en performance.
00:20:13 Alors que ce sont simplement des phases que l'on ne peut pas éviter et par lesquelles on doit passer pour en tirer quelque chose.
00:20:20 Donc, je pense que les supporters d'Hamilton, de Russell ou de Mercedes en général vont aussi devoir être patients.
00:20:28 Parce qu'elle est visuellement assez modifiée, cette voiture.
00:20:32 La plus grosse évolution, d'après toi, c'est quoi la plus grosse évolution sur la Mercedes ?
00:20:37 Ils ont enlevé le zéro-pantone.
00:20:41 Est-ce que c'est ça pour toi la plus grosse évolution ?
00:20:43 Le plancher ?
00:20:45 Non, les suspensions.
00:20:47 Changer la géométrie des suspensions, changer le positionnement d'ancrage des suspensions.
00:20:54 En plus, ils ne les ont pas changés d'un centimètre. Ils ont fait un step énorme de hauteur de bras de suspension.
00:21:02 Ça, c'est l'élément le plus important qui a été changé.
00:21:05 Bien sûr, visuellement, ce qui nous saute au visage, c'est les pontons qui passent à des volumes beaucoup plus importants.
00:21:12 Les évolutions sur le plancher, tu l'as souligné très justement.
00:21:16 Grosse évolution sur le plancher.
00:21:17 On a même pu le voir en plus.
00:21:18 Absolument, mais dans la dynamique véhicule et dans la cinématique de fonctionnement des suspensions,
00:21:26 le changement majeur sur cette voiture, c'est les ancrages et les positionnements de suspension avant.
00:21:31 Ça change la dynamique du véhicule. Lorsque l'on freine, elle va pitcher différemment.
00:21:37 Elle va s'écraser sur l'avant différemment.
00:21:42 Elle va avoir quasiment une génétique différente dans son comportement, aussi bien sur les freins que dans l'inscription des virages, etc.
00:21:50 Donc, ça, c'est un gros changement et ça ne s'appréhende pas et ça ne s'absorbe pas en une seule course, en un seul week-end de Grand Prix.
00:21:58 Mais évidemment, week-end de Barcelone, très intéressant. Tu y crois, toi, à cette version B ?
00:22:04 Écoute, tout ce que je sais, c'est que Mercedes est conscient qu'ils ont peut-être poussé le pari du premier package un peu trop loin.
00:22:15 Je pense que le plus dur est derrière.
00:22:20 Après, de là à dire qu'ils vont jouer les premiers rôles, je pense que c'est un peu trop tôt pour le dire.
00:22:25 Mais quand on voit déjà qu'ils sont passés de 6/10 de la pole à 3/10, comparé à l'ancien package, on peut dire déjà qu'il y a une très bonne évolution dans un premier temps.
00:22:37 Et après, à voir pour la suite. Mais je pense que c'est un bon début.
00:22:41 Effectivement. Voyons ce que Barcelone leur apporte. Ce sera effectivement très significatif.
00:22:47 Est-ce que, comme beaucoup, tu as souri quand la voiture de Lewis Hamilton a été gruttée à 37 mètres de hauteur et que celle de Perez a également décollé, qu'on a tous pu voir sous les voitures ?
00:22:59 Les photographes se sont jetés évidemment sur leur boîtier pour shooter les dessous des monoplaces. Ça t'a fait sourire ?
00:23:06 Oui, c'était une scène qu'on ne voit pas tous les week-ends.
00:23:09 Non, c'est vrai. Monaco est l'un des rares endroits qui bénéficie de ces grandes grues qui peuvent vite, rapidement évacuer les monoplaces endommagés.
00:23:18 Entre cet épisode-là et l'épisode des autotamponneuses à Mirabeau.
00:23:23 Les autotamponneuses à Mirabeau ?
00:23:26 Toutes les voitures qui ont glissé à Mirabeau.
00:23:28 Ah oui, ah bah oui, oui.
00:23:29 On a eu du spectacle quand même.
00:23:33 Hélène Strahl qui s'est retrouvée à jouer au billard, le pauvre, entre le ferme-monte et le portier, il rebondissait de partout.
00:23:41 Verstappen a eu chaud, on ne s'est pas beaucoup paraité là-dessus, mais Verstappen, je crois que c'est dans son tour de retour au stand pour passer les pluies,
00:23:53 qui au portier tape le mur et ça le remet droit pour repartir, mais il aurait pu rester aussi dans le mur à cet endroit.
00:24:00 Personne n'a vraiment été épargné par les petites erreurs, mais certaines auraient pu coûter plus cher que d'autres.
00:24:05 Mais c'est vrai que oui, le dessous des voitures, c'est une zone tellement critique et importante des monoplaces que les écuries détestent que les voitures soient soulevées
00:24:14 avant de pouvoir mettre une bâche sous la voiture.
00:24:17 Et là, à Monaco, les grutiers ont fait un cadeau assez intéressant.
00:24:23 Alors un cadeau, je ne sais pas si c'est un cadeau, mais c'est toujours intéressant de pouvoir observer les voitures.
00:24:27 Et certains le rappellent aussi dans le chat, vous avez vu l'équilibre, la Mercedes qui était comme quand elle était levée,
00:24:33 qui était complètement sur l'arrière et la Red Bull assez plate.
00:24:37 Et un des ingénieurs expliquait après coup, samedi soir, que ce qui était intéressant d'observer sous la voiture, entre autres, au-delà des canaux, etc.
00:24:47 C'est l'usure de la planche. Tu sais qu'il y a une planche qu'on appelle le fond plat.
00:24:52 Et de voir quels sont les endroits où la planche est le plus usée parce qu'elle traverse tout le dessous de la voiture, cette planche.
00:24:58 Et cet ingénieur disait, moi ce qui m'intéresse de voir, c'est les points d'impact de la voiture,
00:25:04 parce que ça, ça donne des renseignements sur l'équilibre de celle-ci et de comment elle frotte et à quels endroits du fond plat elle touche le plus.
00:25:12 Donc de toute façon, le fait d'avoir soulevé ces deux monoplaces et qu'on ait tous pu voir en dessous,
00:25:17 ça a donné des informations plus ou moins intéressantes à tout le monde.
00:25:21 Après, voir c'est une chose, copier et faire fonctionner, c'en est une autre aussi.
00:25:27 Guillaume, est-ce que tu voulais rajouter quelque chose ?
00:25:30 Est-ce que tu as du nouveau sur... Je sais que Jean-Alaisie a discuté du Grand Prix de France ce week-end.
00:25:37 Absolument.
00:25:38 Tu aurais eu des nouvelles par rapport à ça ou c'est encore trop tôt pour en parler ?
00:25:42 Non, alors c'est trop tôt. Ce n'est pas pour en parler, c'est trop tôt pour qu'il y ait quelque chose de concret à se produire.
00:25:50 C'est vrai que Jean-Alaisie est maintenant président du circuit Paul Ricard au Castelet,
00:25:55 que c'est quelqu'un qui connaît parfaitement bien le milieu et les personnes qui font la Formule 1
00:26:01 et donc Stefano Dominicali, le patron de Liberty Media.
00:26:05 Donc je pense que Jean-Alaisie est un bon intermédiaire aujourd'hui.
00:26:09 En tout cas, c'est une bonne huile dans les rouages pour refaire partir la machine
00:26:15 et faire en sorte que tous les engrenages s'emboîtent et que tout fonctionne.
00:26:19 Donc Jean va être un très bon, à la fois diplomate et un très bon relais entre les différentes personnes.
00:26:28 Je pense que Stefano Dominicali a été très clair. Il a besoin de sentir que la France veut un Grand Prix.
00:26:34 Alors évidemment, les fans sont là pour dire qu'on a envie d'un Grand Prix.
00:26:38 Et ça ne passe pas que par les fans ?
00:26:40 Non, si ça ne passait que par les fans, au vu du succès du dernier Grand Prix de France, la question ne se poserait même pas.
00:26:46 Mais effectivement, il faut une volonté politique parce que l'organisation d'un Grand Prix,
00:26:51 même si demain ce sont des entreprises ou des partis privés qui paieraient pour l'organisation du Grand Prix,
00:26:58 il faut un soutien de l'État et un soutien politique parce que, ne serait-ce que pour couvrir d'éventuelles pertes,
00:27:05 garantir les pertes, aider peut-être même un soutien financier de l'État.
00:27:10 Bref, chez Liberty Media, à Monaco, je l'ai rapidement dit à l'antenne,
00:27:16 le roi de Malaisie est venu se déplacer à Monaco pour rencontrer Stefano Dominicali.
00:27:21 La Malaisie veut retrouver son Grand Prix au calendrier.
00:27:25 La Malaisie veut remettre ses pangs sur l'échiquier et dans le match.
00:27:32 Le roi de Malaisie était là.
00:27:34 Pour Stefano Dominicali et pour toutes les parties prenantes, de voir le roi de Malaisie débarquer,
00:27:41 qui vient vous dire "écoutez, nous on veut retrouver une place au calendrier, comment on fait ?"
00:27:45 Ça a forcément beaucoup d'impact.
00:27:48 Ça a du poids.
00:27:49 Ça a énormément de poids.
00:27:50 Je pense que, en tout cas, par l'intermédiaire de Jean, et il n'est pas le seul intervenant,
00:27:56 les rouages sont en train de refonctionner.
00:27:59 Je sais qu'il y a plusieurs parties aussi autour de Nice.
00:28:02 On ne révèle pas de grands secrets.
00:28:04 Il y a un projet autour de Nice.
00:28:06 En tout cas, il y a une volonté en France de sonner un peu l'alerte en disant
00:28:12 "tout là-haut, là-haut, on a besoin de votre soutien".
00:28:15 Et si demain Emmanuel Macron, président de la République française,
00:28:19 rencontre Stefano Dominicali pour lui dire "je veux que la France revienne au calendrier,
00:28:24 on peut soutenir, on veut soutenir un Grand Prix de France",
00:28:27 ça aura un poids que personne d'autre ne peut avoir.
00:28:31 Et ça ne donnera pas une garantie de retour du Grand Prix de France.
00:28:35 Mais ce sera un message tellement fort que, de toute façon,
00:28:39 ça réenclenchera le processus pour qu'on ait un Grand Prix.
00:28:42 Moi, je pense qu'avant 2024, il ne pourra rien se passer,
00:28:47 parce que les Jeux Olympiques arrivent l'année prochaine,
00:28:49 que ça va focaliser toute la tension politique, financière, publique,
00:28:56 en termes d'images, etc.
00:28:58 Donc, de toute façon, avant 2025, et au mieux du mieux 2025,
00:29:04 je ne vois pas ce qui pourrait se passer, malheureusement, pour un Grand Prix de France.
00:29:08 J'espère que ce sera un retour du Grand Prix de France le plus tôt possible,
00:29:12 après les JO de 2024.
00:29:14 De là à pouvoir espérer que ce soit dès 2025,
00:29:18 je préfère être un peu pessimiste et me tromper,
00:29:21 mais je pense que ça peut encore prendre un petit peu de temps.
00:29:24 Mais au moins, il y a une volonté, et au moins, les choses sont en train de bouger.
00:29:28 Donc, restons confiants et motivés, d'ailleurs.
00:29:31 Mais il faut qu'il y ait une vraie volonté affichée.
00:29:36 J'ai essayé de te répondre le plus clairement possible.
00:29:40 Rendez-vous à Barcelone ce week-end.
00:29:45 Rendez-vous à Barcelone. Je voulais juste rajouter un petit quelque chose,
00:29:48 juste par rapport à votre documentaire des 10 ans de canal,
00:29:52 qui a été phénoménal. J'ai trouvé ça vraiment top.
00:29:55 Merci.
00:29:56 À travers le document, on a vraiment ressenti l'esprit Canal,
00:30:00 comme quoi vous êtes une bande de potes,
00:30:02 et que ça se retranscrit à la télé, et on le ressent.
00:30:06 Absolument. Pour ceux qui ne l'auraient pas encore vu,
00:30:10 il est disponible sur My Canal, ça s'appelle "Accélère, accélère, 10 ans de Formule 1 sur Canal+.
00:30:15 Et c'est vrai que ce documentaire, on en est fiers, entre guillemets,
00:30:18 parce que ce n'est pas nous qui l'avons fait, mais on y a participé, on y a contribué.
00:30:21 Mais on est heureux que les deux personnes, Yann Anthony et Franck,
00:30:26 qui ont réalisé ce documentaire, aient pu saisir aussi vite,
00:30:30 et aient pu capturer dans l'œil de leur caméra, l'ambiance,
00:30:35 comme tu l'as dit, l'état d'esprit qui est le nôtre.
00:30:37 Parce que la façon dont on est à l'antenne est exactement la même en dehors.
00:30:41 On est vraiment très proches les uns des autres.
00:30:43 Et je pense effectivement que dans le documentaire, ça se ressent.
00:30:46 Et puis je sais que vous aimez tous et toutes les coulisses,
00:30:49 et voir l'envers du décor.
00:30:51 Et donc là, ce documentaire, ça permet de voir l'envers du décor.
00:30:54 J'espère que ça t'a permis de mesurer mes talents de chanteur aussi.
00:30:57 Oui, j'ai pu voir ça.
00:30:59 Qui sont là, qui sont même là.
00:31:01 Je pense que tu peux t'insérer à The Voice.
00:31:04 Alors, moi, je pense que vu mon niveau,
00:31:07 je n'ai même pas besoin de passer par The Voice.
00:31:09 Directement, l'album, le single, les concerts, le Stade de France,
00:31:15 un duo avec je ne sais pas qui.
00:31:20 Et puis voilà.
00:31:22 Bref, pour ceux qui n'ont pas vu le documentaire,
00:31:25 on leur laisse découvrir mes talents de chanteur dans ce document.
00:31:29 Je précise qu'à l'époque, j'étais sous morphine.
00:31:31 J'avais déjà des problèmes de gorge et d'angine.
00:31:34 Et donc j'étais sous morphine.
00:31:36 Et par moment, mon esprit divaguait un tout petit peu.
00:31:38 Voilà, c'est une excuse, mais c'est une vraie excuse.
00:31:41 C'était vraiment le cas.
00:31:43 Mais merci d'avoir mis l'accent sur ce documentaire.
00:31:46 Et donc allez sur ma chaine, les amis, pour le revoir ou pour le voir,
00:31:49 ceux qui ne l'ont pas encore découvert.
00:31:51 Et ça s'appelle Accélère, Accélère, 10 ans de F1 sur chaine.
00:31:54 Guillaume, merci d'avoir partagé ce petit moment.
00:31:57 Merci à toi.
00:31:58 Et puis bonne semaine et bon week-end de F1.
00:32:01 Merci à toi aussi.
00:32:03 Salut Guillaume.
00:32:04 Salut, salut.
00:32:06 Bon, on a passé un bon moment. Je retourne.
00:32:09 Ça pourrait être un duo avec Jacques Villeneuve.
00:32:11 Qui a fait un album. Il n'a pas fait qu'un single.
00:32:13 Il a fait un album.
00:32:15 Julien et un piano-voix avec Charles Leclerc.
00:32:17 Eh bien oui, je vais lui proposer à Charles Leclerc.
00:32:20 Déjà qu'Hamilton lui a refusé, semble-t-il, un piano-voix.
00:32:24 Il ne va pas me refuser à moi un piano-voix.
00:32:26 Bon, c'est moins prestigieux qu'Hamilton, c'est sûr.
00:32:31 Excusez-moi, je suis un peu enroué.
00:32:33 Alors, on a parlé d'Alpide.
00:32:36 On a parlé de Mercedes.
00:32:39 Et si on parlait de Alonso.
00:32:43 Mael Matador, Fernando Alonso.
00:32:46 Qui est là pour en parler avec nous ?
00:32:49 C'est Pierre-Antoine qui est avec nous.
00:32:51 Salut Pierre-Antoine, comment vas-tu ?
00:32:53 Très, très bien.
00:32:55 Magnifique.
00:32:57 Bon, ben, Fernando, quoi.
00:32:59 Que dire de Fernando ?
00:33:01 Toujours là.
00:33:02 Il annonce les choses.
00:33:04 Il dit ce qu'il fait. Il fait ce qu'il dit.
00:33:06 Alors, en qualif, c'est passé à ça.
00:33:08 Mais il n'était pas loin de tenir sa parole, d'aller chercher la pôle.
00:33:12 Ça s'est joué à 84 millième de seconde.
00:33:16 Et il a fallu un dernier secteur phénoménal de Verstappen.
00:33:21 Et deux murs touchés dans le dernier tour des qualifs.
00:33:23 Pour aller priver d'une pôle position, Fernando Alonso.
00:33:27 Pour autant, quel week-end de l'Espagnol, Pierre-Antoine ?
00:33:30 Quel week-end ?
00:33:32 On s'est régalé du début jusqu'à la fin.
00:33:34 C'était incroyable.
00:33:36 Début de week-end très solide.
00:33:38 Une qualification de l'espace.
00:33:40 Mais vraiment de l'espace.
00:33:42 C'était incroyable.
00:33:44 C'est une course très bien gérée.
00:33:46 Pierre-Antoine, on va y revenir sur la course.
00:33:48 Mais cette séance de qualification, je pense que dans le chat, vous allez être unanime.
00:33:50 La séance qu'on a vécue, particulièrement la Q3.
00:33:54 Mais cette séance qualif de Monaco, on s'en souviendra quand même de celle-ci.
00:33:59 Pierre-Antoine, je ne sais pas ce que tu en penses.
00:34:01 Je pense que c'est une des meilleures que j'ai pu voir, je pense, depuis très longtemps.
00:34:06 Vraiment incroyable.
00:34:08 Franchement, j'aime beaucoup nos Français.
00:34:11 Je ne vais pas trahir de secret.
00:34:13 J'aime beaucoup Verstappen.
00:34:15 Mais quand même, j'avais envie de voir Alonso devant.
00:34:19 Vraiment, vraiment, c'était vraiment incroyable.
00:34:22 Je suis vraiment ravi qu'il ait pu faire ce résultat.
00:34:26 Franchement, il a presque 43 ans, si je ne dis pas de bêtises.
00:34:30 Il va avoir 42 dans quelques semaines.
00:34:33 Il a 42, pardon.
00:34:35 Il est vraiment extraordinaire.
00:34:37 Il faut resituer un peu Aston Martin.
00:34:41 L'année dernière, c'était quand même très compliqué pour eux.
00:34:43 Ils ont fait un step-up énormissime pendant la trêve.
00:34:46 On dit que Red Bull a travaillé, mais eux, ils ont travaillé, je pense, deux fois plus.
00:34:50 Et aujourd'hui, ils sont là.
00:34:52 Alonso, on le voit, il se fait plaisir.
00:34:54 Franchement, c'est un plaisir, un vrai plaisir.
00:34:57 Oui, il nous régale.
00:34:58 C'est vrai que visuellement, qu'on aime ou qu'on n'aime pas,
00:35:02 on ne peut qu'être admiratif quand même de ce qu'il réalise,
00:35:05 de son niveau d'implication, de motivation.
00:35:08 On l'a souvent évoqué ici dans les débriefs ou dans les questions que vous nous posez avant les week-ends.
00:35:12 L'état d'esprit et le mental qu'il faut avoir.
00:35:15 On l'a vu malheureusement dans un sens inverse,
00:35:18 mais quand le mental lâche un peu le pauvre Daniel Ricciardo et a perdu pied,
00:35:23 et ce n'est pas quelqu'un qui ne sait plus piloter,
00:35:25 mais qui, je pense, mentalement a un tout petit peu décroché
00:35:28 et ça a été suffisant pour le noyer.
00:35:30 Et à l'inverse, Alonso, qui malgré les années,
00:35:33 il en est à 20 ans de présence en F1,
00:35:36 est toujours aussi impliqué, toujours aussi motivé,
00:35:40 qui a construit son week-end pour arriver en Q3, en qualif à signer un truc incroyable.
00:35:47 C'est vrai que pour l'anecdote, encore une fois,
00:35:50 dans mon rôle, je n'ai absolument pas à prendre parti,
00:35:52 mais l'histoire aurait été dingue de le voir en pole position à Monaco.
00:35:56 Ce qui se serait passé ensuite, on n'en sait rien,
00:35:58 mais c'est passé très proche.
00:36:01 C'était peut-être la seule ou en tout cas la meilleure opportunité de la saison
00:36:05 pour signer cette pole position.
00:36:07 On verra Singapour, ce sera le prochain Grand Prix ultra sinueux,
00:36:11 bien qu'il y aura quand même plus de vitesse là-bas.
00:36:13 Circuit qui lui aussi a été un petit peu modifié,
00:36:15 vous découvrirez en fin d'année.
00:36:17 Il n'y a plus le passage sous la tribune à la fin du tour,
00:36:19 mais ça passe tout droit à ce niveau du circuit.
00:36:23 En tout cas, la plus grosse chance de pole de l'année,
00:36:26 elle était sans doute là.
00:36:28 Honnêtement, il n'y a rien à lui reprocher.
00:36:30 Il a fait le meilleur tour possible.
00:36:32 Il perd tout sur deux virages.
00:36:34 Ça se passe à la rascasse.
00:36:36 En grande partie, le temps qu'il perd ou le temps gagné par Verstappen,
00:36:40 ça se passe à la rascasse et encore un petit peu au dernier virage,
00:36:44 Anthony Nogues.
00:36:46 Mais le reste du tour, il était devant.
00:36:48 Il avait deux dixièmes d'avance à la fin du deuxième secteur.
00:36:51 C'était incroyable.
00:36:54 La course, Fernando Alonso, est-ce que tu crois qu'il pouvait la gagner ?
00:36:59 Très sincèrement, je ne sais pas.
00:37:03 On avait quand même devant un max qui était extrêmement solide.
00:37:07 Pourtant, une bonne stratégie, je pense, de partir en hard de la part d'Aston Martin.
00:37:11 Après, il y avait le facteur pluie, mais c'est très compliqué.
00:37:14 La météorologie, en règle générale,
00:37:17 c'est toujours une science un petit peu inexacte.
00:37:19 Je pense qu'en Formule 1, ils ont quand même des outils performants,
00:37:21 mais ça reste quand même compliqué.
00:37:23 Surtout à cet endroit.
00:37:25 Il y avait beaucoup d'autres équipes qu'Aston Martin
00:37:28 qui n'avaient pas forcément suspecté peut-être un peu de pluie,
00:37:32 mais pas autant qu'on a pu en voir sur le secteur 2, par exemple.
00:37:37 Mais c'est vrai qu'un petit peu déçu quand même,
00:37:42 la stratégie de chaussée des médiums,
00:37:45 alors que tout le monde pensait pouvoir partir en inter.
00:37:49 Je pense que s'il était parti en inter, on aurait pu avoir quelque chose de…
00:37:51 Surtout qu'il avait les hards.
00:37:53 On va réexpliquer un peu la situation de la première ligne,
00:37:57 mais c'était valable pour la deuxième ligne aussi.
00:37:59 Verstappen est parti en médium,
00:38:01 et il a failli se retrouver dans une galère pas possible
00:38:04 parce qu'il ne pouvait pas s'arrêter
00:38:07 tant qu'on n'était pas sûr que la pluie arrive ou non.
00:38:09 Et les médiums, ils commençaient à être très fatigués.
00:38:11 Et effectivement, en hard, Alonso avait un petit peu la main
00:38:16 sur la possibilité d'attendre l'arrivée de la pluie.
00:38:19 Et c'est vrai que Verstappen idéalement le dit,
00:38:21 si la pluie n'était pas menaçante,
00:38:23 on se serait arrêté beaucoup plus tôt pour changer les médiums,
00:38:25 mais il ne voulait pas faire un arrêt de trop.
00:38:28 Et malheureusement, cet arrêt de trop, c'est Alonso qui le fait.
00:38:31 Il est en hard, et il choisit de piter à un moment
00:38:34 où il faut encore attendre deux tours,
00:38:36 et il n'y a plus de questions à se poser,
00:38:38 c'est les inters qu'il faut derrière.
00:38:40 Donc est-ce que pour autant, avec un seul arrêt pour les inters,
00:38:45 au lieu de passer d'abord par les médiums,
00:38:47 il aurait pu gagner ce Grand Prix ?
00:38:49 Pas sûr, pas sûr, mais en tout cas,
00:38:51 ça aurait mis Verstappen sous une pression différente encore.
00:38:54 Oui, en plus, on a envie de le voir sous pression.
00:38:58 C'était un pilote que j'affectionne particulièrement, Max,
00:39:00 mais moi, j'ai envie de voir le clair devant,
00:39:03 j'ai envie de voir Haakon, comme ce week-end,
00:39:05 qui a fait un excellent Grand Prix.
00:39:06 J'ai envie de voir Russell devant, j'ai envie de voir de la bataille.
00:39:09 Ce n'est pas parce qu'on affectionne un pilote
00:39:11 que forcément on a envie que tous les week-ends il gagne.
00:39:13 Je suis d'abord pour le sport automobile et après pour le pilote.
00:39:16 Maintenant, c'est vrai que…
00:39:19 Comme à l'époque de Mercedes,
00:39:21 on ne peut pas reprocher à une équipe de bien faire son travail.
00:39:24 Bien sûr, bien sûr.
00:39:26 C'est ça que je lis un petit peu partout,
00:39:28 et je trouve ça dommage.
00:39:30 Après, chacun fait et pense ce qu'il veut,
00:39:33 mais c'est vrai que quand on compare la course,
00:39:36 par exemple sur Max Verstappen,
00:39:38 on a vu qu'il a clippé le mur plusieurs fois.
00:39:40 Est-ce qu'on l'a vu sur Alonso ? Non.
00:39:42 Il a fait quelque chose de très propre du début jusqu'à la fin.
00:39:45 Après, très solide le début de course.
00:39:49 Red Bull, on connaît.
00:39:51 Il y a un step…
00:39:54 Ils sont peut-être même plus en formule 1.
00:39:56 C'est une autre catégorie.
00:39:58 Est-ce que c'est bien pour le sport ? Je ne sais pas.
00:40:00 Est-ce que c'est bien pour nous ? Je ne sais pas.
00:40:02 Mais même moi qui aime beaucoup Max,
00:40:06 j'ai envie de voir les autres devant,
00:40:08 et j'aurais vraiment apprécié voir Alonso devant,
00:40:11 même si je me suis consolé d'une solide deuxième place
00:40:15 et d'une troisième place d'Esteban Ocon.
00:40:18 Ce qui va être intéressant également, c'est Barcelone,
00:40:21 parce qu'on le dit, on le répète,
00:40:23 Ferrari va apporter un step d'évolution importante à Barcelone.
00:40:28 Mercedes va effectivement essayer d'exploiter au mieux
00:40:31 le nouveau package introduit ce week-end à Monaco.
00:40:35 Voyons où ça les positionne par rapport à Aston Martin.
00:40:39 Aston Martin ne va pas rester sans rien faire non plus,
00:40:42 mais on peut s'attendre à peut-être une convergence.
00:40:45 On est malheureusement obligé d'oublier un petit peu Red Bull
00:40:48 qui est sur sa planète,
00:40:50 mais en tout cas, Aston peut se retrouver sous la menace
00:40:54 encore un peu plus importante de l'écurie Ferrari,
00:40:56 de l'écurie Mercedes.
00:40:58 Voyons aussi à ce moment un peu crucial des évolutions
00:41:02 de la fin de première partie, on va dire première tiers,
00:41:05 au premier quart de saison.
00:41:07 Comment va se comporter Aston dans la suite de son championnat ?
00:41:12 La saison est très longue.
00:41:14 On en est à cinq courses et je pense que c'est un peu trop tôt
00:41:17 pour dire effectivement…
00:41:18 Six courses de fait.
00:41:20 Voilà, six courses, pardon.
00:41:22 Mais c'est vrai qu'on en est loin.
00:41:24 Je pense vraiment que les écuries vont réagir.
00:41:27 J'ai hâte de voir quand même la Mercedes,
00:41:30 qui n'a rien vu clairement sur Monaco.
00:41:32 Donc j'ai vraiment hâte de voir.
00:41:35 En plus, Aston a confirmé aussi, je crois,
00:41:38 potentiellement un meilleur résultat en Espagne,
00:41:42 avec la Mercedes et avec les Ferrari qui, j'espère, vont réagir.
00:41:47 J'espère voir quand même du beau sport.
00:41:51 On l'espère aussi.
00:41:52 On va parler de Ferrari dans quelques instants.
00:41:54 Je reviens sur Mercedes.
00:41:55 J'ai bien aimé la phrase de Toto Wolff disant
00:41:58 « La voiture était horrible l'an dernier,
00:42:00 elle était juste mauvaise cette année ».
00:42:02 Bon, on est passé sur l'échelle de la réussite
00:42:07 ou de la performance à horrible et on est à mauvais.
00:42:10 Donc, prochaine étape, c'est correct.
00:42:13 Et puis, l'étape d'après, ce sera bien,
00:42:17 puis très bien, puis peut-être un jour excellent.
00:42:20 Mais on voit qu'on n'est pas passé de horrible à très bon.
00:42:23 Encore une fois, je reprends les propos de Toto Wolff.
00:42:26 L'an dernier, la voiture était horrible,
00:42:28 cette année, elle était juste mauvaise.
00:42:30 C'est très franc de dire ça.
00:42:32 Espérons pour eux qu'à Barcelone,
00:42:34 elle ne soit pas mauvaise et qu'elle soit compétitive.
00:42:37 Et encore une fois, on veut de la bataille à tous les niveaux,
00:42:39 comme tu l'as rappelé.
00:42:41 Autre chose à ajouter peut-être ?
00:42:44 Oui, Julien.
00:42:45 GP Explorer 1, GP Explorer 2, point d'interrogation.
00:42:49 Ah, il n'y a plus de point d'interrogation
00:42:51 puisque le GP Explorer a été annoncé.
00:42:54 Sold out absolu.
00:42:57 Ils ont vendu en 30 minutes 40 000 places.
00:43:00 Le succès, de toute façon, sera au rendez-vous de ce GP Explorer 2.
00:43:06 On s'en réjouit.
00:43:07 On rappelle l'initiative de Squeezie
00:43:09 de réunir des influenceurs, des Youtubers,
00:43:12 des créateurs de contenu sur la piste du Mans.
00:43:16 Et ça se passera, je n'ai plus la date, début septembre, je crois ?
00:43:20 Le 9 septembre.
00:43:21 Merci à toi, 9 septembre sur le circuit du Mans.
00:43:25 Et voilà.
00:43:27 Rien d'autre à vous dire, les amis.
00:43:30 Juste que je me réjouis de voir que l'opération est renouvelée.
00:43:36 Ce n'était pas évident.
00:43:37 On en avait beaucoup parlé, je me souviens, en débrief du GP Explorer 1,
00:43:42 notamment sur le plateau de Domingo, sur Popcorn,
00:43:45 du fait que c'était une entreprise colossale, très coûteuse.
00:43:50 À l'époque, il y avait un risque financier.
00:43:52 Là, je pense que cette année, il n'y aura aucun risque financier.
00:43:54 Parce que les partenaires sont à fond derrière l'événement.
00:43:57 Mais oser, la première année, engager des millions d'euros
00:44:01 pour organiser cet événement, il fallait le faire.
00:44:03 Il a eu le courage de le faire.
00:44:05 Ça a été un succès phénoménal.
00:44:07 Et tous les signaux nous montrent que ça va être un très beau succès.
00:44:11 Encore une fois, on parle régulièrement des façons d'accéder au sport auto
00:44:17 ou pour certains, de découvrir le sport automobile.
00:44:19 Ce genre d'initiative, c'est parfait.
00:44:22 Il y a des jeunes, ou de moins jeunes, peu importe,
00:44:24 qui vont peut-être ou sûrement découvrir l'événement
00:44:27 et vont se dire "c'est cool le sport auto".
00:44:29 Alors, ce n'est pas que ça, bien sûr, le sport auto.
00:44:31 Mais c'est une porte d'entrée magnifique.
00:44:33 Et rien que pour ça, il faut saluer l'initiative de SQUEEZIE.
00:44:37 On sera évidemment au rendez-vous de ce GP Explorer 2.
00:44:40 Voilà, monsieur.
00:44:42 Super. Hâte.
00:44:44 Merci beaucoup, en tout cas.
00:44:45 Merci, je rejoins tous les autres pour te remercier de tout.
00:44:50 La F1, c'est aussi juillet-février maintenant.
00:44:52 Merci de nous faire vivre pour ceux qui n'ont pas forcément la possibilité
00:44:55 d'aller sur les grands points.
00:44:57 C'est très gentil, mais c'est toute une équipe.
00:44:59 Je sais bien, je sais bien.
00:45:01 C'est un vrai travail d'équipe.
00:45:03 Merci à toi.
00:45:04 Merci à toi.
00:45:05 On est heureux de partager, et toute l'équipe, je parle bien d'équipe,
00:45:09 est très heureuse de partager la F1 avec vous toutes et tous.
00:45:12 Vous étiez encore d'ailleurs très, très nombreux ce week-end devant les écrans de télévision
00:45:17 ou sur MyKanal, sur vos applications.
00:45:19 En tout cas, voilà, un million et demi de personnes devant le Grand Prix de Monaco.
00:45:23 Donc, ça fait plaisir, ça fait du bien, et on est heureux de partager ça avec vous.
00:45:27 Merci à toi, en tout cas.
00:45:29 Bonne soirée.
00:45:31 Et puis, rendez-vous ce week-end à Barcelone.
00:45:34 À bientôt.
00:45:35 Salut.
00:45:36 Salut, salut.
00:45:37 À bientôt.
00:45:39 Alors, les amis, il nous reste à parler de Ferrari.
00:45:44 J'ai gardé le rouge de ce plateau, le rouge sanguin.
00:45:48 Parfois, il est sanguin, Charles Leclerc.
00:45:50 Parfois, Fred Vasseur est sanguin.
00:45:52 Et il le faut, quand on fait des bêtises, comme en fin de qualification.
00:45:57 Suivez mon regard, l'ingénieur qui papote à la radio,
00:46:00 au lieu de dire à Charles Leclerc que la voiture de Norris arrive
00:46:04 et on prend trois places de pénalité dans la figure.
00:46:06 Et ça n'est pas possible.
00:46:09 On parle de Ferrari pour finir ce live avec vous, les amis.
00:46:13 Quelqu'un me dit dans le chat "Ferrari" qu'il me donne envie de chialer.
00:46:17 Je peux comprendre.
00:46:18 Quand on est typhosique, c'est difficile.
00:46:21 Ferrari, les rouges en noir.
00:46:23 On a pris un titre un peu provocateur, bien que ce n'est pas la catastrophe non plus.
00:46:28 Mais ce n'est pas encore optimisé.
00:46:31 On parle de Ferrari pour finir ce live.
00:46:33 Qui est avec nous ce soir pour en parler ?
00:46:35 C'est Nicolas, me dit-on.
00:46:37 Oui, salut Nicolas.
00:46:39 Bonjour à tous.
00:46:40 Comment vas-tu ?
00:46:42 Ça va très bien.
00:46:43 Tu ne serais pas dans une salle de classe, Nicolas ?
00:46:46 Je suis au boulot.
00:46:48 Nicolas est au boulot.
00:46:49 Et donc à ton travail, il y a un paperboard sur lequel tu mets des idées.
00:46:53 Exactement.
00:46:54 Et la connexion est meilleure ici, donc je n'ai pas pris de risque.
00:46:57 Quelle est ton idée pour sauver le soldat Ferrari ?
00:47:01 Qu'est-ce qu'on va mettre au tableau pour les sauver ?
00:47:03 Peut-être prendre exemple sur Mercedes.
00:47:05 Prendre exemple sur Mercedes, c'est-à-dire ?
00:47:07 Oui, parce que quand on regarde la saison dernière, 2022,
00:47:11 on voit que Mercedes, bien qu'ils aient une voiture un peu en déçà de Ferrari,
00:47:16 était toujours là, marquait toujours des points, très constant, pas beaucoup d'erreurs.
00:47:20 Je crois que Russell a abandonné une fois dans la saison, quelque chose comme ça.
00:47:24 Je ne sais plus le chiffre en tête, mais oui, effectivement, ils ont très bien optimisé.
00:47:28 Silverstone ?
00:47:31 J'avoue que ça m'échappe complètement.
00:47:33 Le nombre d'abandons de Mercedes l'année dernière, je ne l'ai pas en tête,
00:47:38 mais effectivement, ils ont très peu abandonné.
00:47:40 Leur fiabilité a été peut-être l'un des seuls points forts de la saison.
00:47:45 Et en tout cas, ils n'ont jamais raté une occasion de marquer des gros points.
00:47:48 Ça, c'est totalement vérifié.
00:47:50 Le chat va sûrement être capable de nous dire le total d'abandon de Mercedes,
00:47:53 mais il est très faible l'année dernière.
00:47:54 On espère.
00:47:55 Non, c'est évident.
00:47:56 C'est vraiment impressionnant, puisque je crois même qu'à la fin de l'année dernière,
00:48:01 Mercedes était encore à la lutte pour aller chercher la deuxième place au constructeur de Ferrari,
00:48:06 qui on voyait au début de l'année carrément se battre pour le titre.
00:48:09 Totalement. Ils étaient la force numéro une en début d'année 2022.
00:48:14 Ferrari, donc effectivement, ça a basculé ensuite.
00:48:16 Mais d'accord.
00:48:18 Quelqu'un nous dit, j'ai vu dans le chat, je ne le retrouve plus,
00:48:22 qu'il fallait laisser du temps à Frédéric Vasseur parce que j'entends,
00:48:25 il lui avait fallu beaucoup de temps à l'époque.
00:48:27 D'accord sur le fait qu'il faut laisser du temps à Frédéric Vasseur.
00:48:30 Il ne peut pas transformer l'écurie Ferrari en six mois, voire un an de temps.
00:48:36 Par contre, à l'époque où j'entends, reprend la Scuderia Ferrari en 1993.
00:48:40 Elle est dans un bien plus mauvais état qu'elle ne l'est à l'heure actuelle.
00:48:44 Donc, de toute façon, il ne sert à rien ni de comparer les personnes, ni de comparer les époques.
00:48:48 Mais dans les deux cas, quelle que soit la santé sportive de l'écurie,
00:48:53 au moment où un nouveau patron arrive, il lui faut du temps pour pouvoir diagnostiquer
00:48:58 et mettre en place les correctifs qui lui semblent être les bons.
00:49:03 Je te laisse continuer Nicolas sur ce que tu dis.
00:49:06 Alors effectivement, on ne peut pas trop comparer l'arrivée de Jean Todd et de Frédéric Vasseur.
00:49:12 Parce que si je me rappelle bien, le dernier titre de Ferrari à l'arrivée de Vasseur, c'est 79 Schecter.
00:49:18 Le dernier titre avant Todd, tu veux dire ?
00:49:21 Oui, c'est ça.
00:49:23 Avant Jean Todd, oui, 79, Jody Schecter, absolument.
00:49:26 En fait, d'une certaine manière, je ne crois pas à la théorie de l'homme providentiel qui change une écurie du jour au lendemain.
00:49:34 C'est un tout, c'est recruter les bonnes personnes.
00:49:38 Et je pense aussi que le fait que Ferrari soit en Italie, alors qu'il y a tout le microcosme de la Formule 1 près de Silverstone,
00:49:45 c'est peut-être difficile d'attirer aussi les bonnes têtes, les bons ingénieurs, comme Aston Martin est en train de le faire.
00:49:52 Comme Aston est en train de le faire, absolument.
00:49:54 Tu mets le doigt sur quelque chose d'intéressant.
00:49:56 L'avantage qu'a Ferrari, c'est que tout est fait sous le même toit.
00:49:59 Chassis, moteurs, soufflerie, tout est à Maranello.
00:50:04 Ça, c'est un avantage.
00:50:06 Maintenant, effectivement, attirer les bonnes personnes, ça s'attire de différentes manières.
00:50:11 Par le projet sportif, par le financement, le salaire qu'on va proposer à un ingénieur qui soit de très haut niveau ou de bon niveau.
00:50:20 Mais le salaire va être un facteur.
00:50:22 Et effectivement, il y a le fait de, si c'est un Anglais, de le faire venir en Italie.
00:50:26 Il faut délocaliser la famille, installer une famille.
00:50:30 Ce n'est pas simple.
00:50:31 Et effectivement, l'avantage Grande-Bretagne, puisque beaucoup d'ingénieurs sont britanniques, tous ne le sont pas.
00:50:37 Attention, il y a des ingénieurs de toutes les nationalités.
00:50:39 Mais il y a un noyau dur, comme tu l'as dit, en Grande-Bretagne.
00:50:42 Et on voit même d'ailleurs aujourd'hui Mercedes qui est installée en Grande-Bretagne pour la plupart de ses activités.
00:50:50 Que ce soit à Bricksworth pour le moteur ou à Braclay pour la partie châssis.
00:50:57 Ils sont en train de refaire, de refondre le campus Mercedes à Braclay.
00:51:02 Ou en tout cas de créer un immense campus qui soit ultra accueillant pour tous les personnels, que ce soit les ingénieurs, pour l'ensemble de l'équipe.
00:51:10 Pour donner aux futures générations l'envie de travailler.
00:51:13 Et quand ils iront recruter des gens, ils auront des infrastructures incroyables.
00:51:17 Donc, ce n'est pas ce qui pourrait s'apparenter à de la performance directe.
00:51:20 L'argent investi en ce moment pour faire ce campus à Braclay, ce n'est pas de l'argent investi dans l'aileron, dans le fond plat, dans le moteur.
00:51:28 Mais c'est un outil de travail proposé à des employés qui vont se dire "nous on veut aller bosser là-bas parce que super campus, super infrastructures, des restaurants, des machins, des trucs".
00:51:39 Et ça, tu attires du monde comme ça.
00:51:41 Et donc, comme tu attires des bonnes personnes, tu fais une meilleure voiture.
00:51:44 Donc, ça a un impact indirect sur la performance future de la voiture.
00:51:47 Ils sont totalement en train de revoir et de concevoir un campus Mercedes.
00:51:53 Et ce que tu viens de nommer aussi, Aston Martin qui fait sortir une usine de terre ultra moderne, de l'espace, des beaux endroits.
00:52:00 Un endroit où les gens vont avoir envie d'aller.
00:52:03 Donc, quand on va chez Aston Martin débaucher un ingénieur, chez Red Bull, chez Ferrari, chez Alpine, on lui dit "voilà l'endroit où tu vas pouvoir bosser".
00:52:12 Et ça, ça donne envie. Au-delà du salaire, au-delà du projet sportif.
00:52:15 Donc, ça, ce sont des paramètres très importants à souligner.
00:52:19 Est-ce que Ferrari a ce pouvoir d'attraction aujourd'hui ?
00:52:23 Bon, il y a le fait que ce soit Ferrari. Ferrari, c'est Ferrari.
00:52:27 Mais ça ne suffit pas non plus.
00:52:29 Désolé, j'ai parlé longtemps, mais je voulais expliquer l'important.
00:52:32 Non, mais c'est très intéressant.
00:52:35 Et d'ailleurs, pour l'anecdote, je crois avoir lu quelque part que Adrian Newey n'est jamais allé chez Ferrari,
00:52:40 justement pour ce facteur-là qu'il fallait déplacer sa famille en Italie.
00:52:44 Je pense, c'est sûr que ça a été un paramètre. Je ne pense pas que ça a été le seul paramètre,
00:52:50 mais oui, c'est très probable, très très probable.
00:52:53 Maintenant, voyons...
00:52:56 Après, pourtant, à choisir, aller vivre en Italie plutôt qu'en Angleterre pour concevoir des Formules 1, niveau météo...
00:53:05 Ah, voilà. Oui, non, non, mais encore une fois, il faut que le projet soit séduisant.
00:53:11 Comment Jean Todt avait réussi à attirer Michael Schumacher ?
00:53:15 En ayant un projet très fort, un projet qui incluait l'arrivée de grands ingénieurs.
00:53:20 Et on pense évidemment à Rose Brown, à Rory Byrne.
00:53:24 Ils ont été assez impressionnants, les têtes d'affiches proposées pour dire à Schumacher,
00:53:30 voilà ce qui t'attend si tu viens chez nous.
00:53:33 Et encore une fois, le projet pour un pilote peut être un peu perçu différemment qu'un ingénieur.
00:53:38 Mais il faut redonner l'envie, effectivement, aussi...
00:53:43 Alors, ils sont sur le point de signer des gros ingénieurs, attention, Ferrari, ils ne sont pas à la traîne non plus.
00:53:48 Et on sait que le départ de Laurent Mekies, qui est normalement prévu en fin de saison,
00:53:54 va se négocier contre des ingénieurs Red Bull que Ferrari est en train d'attirer.
00:54:01 Mais au lieu d'avoir cette période de "Garden Leave", comme on dit, de non-concurrence,
00:54:05 cette clause de non-concurrence, pour lâcher Laurent Mekies,
00:54:09 ils vont réussir chez Ferrari à obtenir beaucoup plus rapidement les ingénieurs
00:54:13 qui sont prêts à venir de Red Bull à la Scuderia.
00:54:16 Donc ça, ça va être intéressant aussi.
00:54:19 L'avantage que je vois de l'arrivée de Frédéric Passeur, c'est que c'est vraiment un nouveau souffle,
00:54:26 parce que c'est quelqu'un du milieu qui a déjà connu la formule de promotion avec ASM, Art.
00:54:33 Et tout ça, c'est vraiment quelqu'un qui connaît ses petits ingénieurs un peu partout,
00:54:38 notamment en France, en région parisienne.
00:54:41 Et après, je pense que c'est un travail de groupe avec peut-être toute son équipe rapprochée
00:54:48 pour recruter les bonnes personnes.
00:54:50 C'est recruter les bonnes personnes, c'est sortir du jeu les personnes
00:54:55 qui n'ont pas leur place dans un organigramme
00:54:59 et qui ne justifient pas d'un poste suffisamment valable.
00:55:04 Clairement, aujourd'hui, il y a des gens où on ne sait pas trop ce qu'ils font dans la maison Ferrari.
00:55:10 Donc ces gens-là sont amenés à ne plus faire partie de l'organigramme de la structure F1.
00:55:15 J'attends de voir ce qui va se passer avec l'ingénieur de Charles Leclerc.
00:55:20 C'est un ingénieur qui, pour moi, était déjà un peu sur la sellette ces derniers temps.
00:55:26 Ce qui s'est passé samedi, ce n'est pas possible.
00:55:31 On ne peut pas se mettre le couteau sous la gorge, comme le fait l'équipe,
00:55:35 comme le fait Charles Leclerc, pour se retrouver au ralenti.
00:55:39 Il y a toujours la responsabilité du pilote.
00:55:41 Le pilote est au volant, le pilote doit savoir ce qu'il fait, doit surveiller ses rétros.
00:55:45 Ce n'est pas 100% de la faute de l'ingénieur.
00:55:47 Mais là, typiquement, il y a des GPS, il n'est plus sur un tour rapide.
00:55:51 La priorité à Monaco, qui plus est, c'est de surveiller le trafic qui arrive derrière.
00:55:56 Parce qu'en plus, ce n'est pas le dernier à s'être relancé en piste, Charles Leclerc.
00:55:58 Donc, potentiellement, il y a d'autres voitures qui arrivent.
00:56:00 Et là, malheureusement, il ne reçoit pas les bonnes indications.
00:56:03 C'est une faute importante.
00:56:05 Donc, je m'interroge sur l'avenir de l'ingénieur de Charles Leclerc.
00:56:09 Mais bon, il y a de toute façon encore des choses à revoir, des évolutions à introduire.
00:56:14 Elles seront importantes, on l'a dit à Barcelone.
00:56:17 Mais voilà, Carlos Sainz qui, malheureusement, ne réussit pas son Grand Prix comme il le faudrait.
00:56:26 Alors qu'il a été très menaçant sur Ocon.
00:56:28 Bravo à lui, parce qu'il a quand même fait une preuve d'un niveau de pression sur Ocon.
00:56:34 Même si ça a conduit à une erreur.
00:56:36 Mais après, malheureusement, il se retrouve à finir loin, alors qu'il était en passe de jouer le podium.
00:56:43 Pour Sainz, ça a été assez symptomatique de l'état d'esprit de tous les pilotes Ferrari depuis maintenant deux ans, on va dire.
00:56:51 C'est que, bonne position...
00:56:54 Alors, on ne t'entend plus.
00:56:56 Arrivez.
00:56:57 Ah, ça y est, on te réentend. Tu disais, pardon ?
00:56:59 Oui, pour revenir sur Sainz, sur ce qu'il a fait le week-end dernier, enfin à Monaco.
00:57:07 C'est assez symptomatique de tout ce que les pilotes Ferrari ont fait depuis maintenant deux ans.
00:57:13 C'est-à-dire être placés, mais toujours méfiant de la stratégie qui va arriver.
00:57:18 Et donc, on l'a bien vu, il a tout tenté pour dépasser Ocon.
00:57:22 Et dès que Ferrari a tenté une stratégie pour essayer de passer devant Ocon,
00:57:27 il a tout de suite dit "C'est bon, c'est trop tard, ce n'est pas la bonne stratégie, vous me l'avez mise à l'envers".
00:57:32 Et là, la pression monte dans la voiture, et là, les erreurs commencent à arriver.
00:57:35 Oui, et puis depuis le cockpit, ils donnent l'impression d'avoir une analyse plus lucide
00:57:42 que les gens qui sont responsables de ça sur le muret des stands ou dans le garage.
00:57:47 Et c'est vrai que quand on regarde les chronos de Carlos Sainz avant son arrêt et après,
00:57:53 il pouvait encore gagner du temps, et ils ne l'ont pas optimisé, c'est vrai, c'est totalement vrai.
00:57:59 Bon, il y a plein d'idées à mettre sur ton tableau là derrière.
00:58:04 Donc voilà, attendons un week-end, c'est vrai, un peu plus classique ce week-end à Barcelone.
00:58:10 Voyons les évolutions proposées par la Scuderia, voyons à quel rythme elle peut évoluer.
00:58:14 On le sait maintenant, ça a été dit par Frédéric Vasseur, ça a été dit par Laurent Mekies.
00:58:18 Il y a une volonté de Ferrari d'apporter constamment des évolutions, un petit peu sur le modèle Alpine,
00:58:23 plutôt que des packages lourds, comme pourra être amené à le faire McLaren un peu plus tard dans la saison.
00:58:29 McLaren qui a d'ailleurs décalé un petit peu son prochain gros step, il ne sera pas prêt aussitôt qu'il le souhaitait,
00:58:36 mais eux, ils vont fonctionner sur des packages un petit peu plus conséquents, mais plus ponctuellement dans la saison.
00:58:43 Après, c'est toujours difficile de, comment dire, tirer des conclusions après le Grand Prix de Monaco,
00:58:49 parce qu'il est si particulier que ça ne reflète jamais la hiérarchie de la saison.
00:58:54 Dans un sens comme dans l'autre, dans le positif comme dans le négatif, effectivement, il faut modérer
00:58:59 et un petit peu temporiser sur ce qu'on a pu voir à Monaco.
00:59:05 Et c'est vrai que Barcelone va être pour le coup une très bonne référence.
00:59:09 Autre chose que tu souhaitais ajouter avant que nous nous quittions ?
00:59:13 Oui, que c'était un plaisir d'avoir pu discuter avec vous.
00:59:17 C'est toujours super sympa ces moments-là et que vous permettiez à plein de personnes de parler Formule 1 entre passionnés.
00:59:25 Plaisir largement partagé, carrément.
00:59:28 Et puis, si vous me le permettez, je vais faire un petit instant auto-promo.
00:59:33 Allez, vas-y.
00:59:34 J'ai lancé une page sur Instagram qui s'appelle F1 Formule France il y a deux ans.
00:59:38 Grand passionné de F1 que je suis, je me suis lancé.
00:59:41 Et puis maintenant, on a 23 000 abonnés, on a lancé un site Internet, tout se passe bien.
00:59:44 Bravo, félicitations.
00:59:46 Si les personnes intéressées dans le chat veulent voir ce qu'on fait, c'est avec plaisir.
00:59:51 Sur Instagram, F1 Formule France.
00:59:54 Exactement.
00:59:55 C'est bien noté, les amis. Allez faire un tour sur la page de Nico.
00:59:59 Et puis, M. Fubro, si vous voulez aller faire un tour, c'est avec plaisir aussi.
01:00:03 Je vais y aller de ce pas.
01:00:06 Merci à toi, en tout cas, d'être passé nous voir ce soir.
01:00:09 Merci beaucoup.
01:00:10 Bonne semaine à toi et rendez-vous ce week-end à Barcelone.
01:00:13 Rendez-vous à Barcelone.
01:00:15 Merci à toi, Nicolas. Bonne soirée.
01:00:18 Bon, ben voilà, on a essayé de balayer pas mal de choses.
01:00:21 Mélissa, est-ce qu'on aurait un petit programme du week-end qui vient montrer à nos amis avant que nous nous quittions ?
01:00:28 Ben oui, ben voilà. Merci, Mélissa.
01:00:30 Vendredi, Canal+ Sport, 13h25, les premiers essais libres dès ce vendredi,
01:00:36 avec dans la foulée à 16h55 les essais libres 2.
01:00:39 Et puis, vous le voyez, les qualifications seront sur Canal+ samedi,
01:00:43 15h55 les qualifs du Grand Prix d'Espagne à Barcelone,
01:00:46 dimanche sur Canal, le classique, la grille des 13h55 avec Margot Laffitte,
01:00:52 le Grand Prix à partir de 14h55, le départ à 15h,
01:00:56 le podium, Formula 1, tout ça à vivre sur Canal+.
01:00:59 Dès le week-end prochain, dès ce week-end, ce sera le septième rendez-vous de ce championnat du monde de Formule 1.
01:01:05 Les écuries sont déjà, évidemment, arrivées et sur le point, en tout cas pour les dernières,
01:01:10 mais en cours d'installation à Barcelone.
01:01:13 Et puis, ben voilà, direction la Catalogne pour ce prochain rendez-vous.
01:01:18 Les amis, merci d'avoir été avec nous ce soir.
01:01:21 Merci d'être venu partager en direct avec moi vos émotions, vos questions, vos réactions.
01:01:26 On continuera de le faire et on se retrouvera après le Grand Prix d'Espagne,
01:01:29 mardi prochain, pour un nouveau débrief.
01:01:32 Et puis d'ici là, d'ici vendredi et les premiers essais, portez-vous bien.
01:01:36 Bonne soirée, les amis. Salut tout le monde.
01:01:38 Sous-titrage ST' 501
01:01:40 [SILENCE]

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