Face aux médias ce vendredi, Pierre Aristouy, l'entraîneur du FC Nantes, a évoqué le match décisif contre Angers pour le maintien du club en L1. Mais les Canaris n'ont plus leur destin entre leurs mains.
Category
🥇
SportTranscription
00:00 La meilleure façon de préparer un match, c'est d'être dans la salle au petit, de le préparer pour le gagner.
00:06 Après, comme on le dit depuis le départ, penser à gagner ce match, penser à bien se préparer.
00:13 Je trouvais ça plutôt paisible, plutôt tranquille.
00:19 En tout cas, dans notre climat de travail, il n'y a pas eu de particularité négative.
00:29 Ça ne date pas de cette semaine, on sent que tout le monde est un petit peu dans l'interrogation, dans l'attente, dans la crainte pour certaines personnes du club.
00:39 Mais nous, sur le terrain, on n'a rien senti de négatif.
00:43 Et vous, vous êtes comment dans votre état d'esprit ? Vous êtes serein ?
00:48 Serein, combatif toujours, à la recherche de solutions comme je pouvais l'être la semaine dernière et les semaines précédentes.
01:00 Et puis, décider d'aller au bout des choses, d'aller au bout de cette mission de quatre semaines.
01:07 Je vous apprends en vous disant que le match ne ressemble pas à notre.
01:10 Qui après Montpellier, pouvait penser que l'on présenterait un visage plus séduisant, aussi séduisant, plus séduisant en tout cas le week-end suivant.
01:20 Il y a du travail de fait, il y a une observation.
01:23 Je vous dis, quatre semaines, c'est... trois semaines pour le coup, c'est court.
01:27 Il faut pouvoir malgré tout aller vite.
01:30 J'ai sans doute peut-être fait des petites erreurs au départ.
01:33 Et puis sur la durée, on trouve des solutions, on trouve des complicités, des choses sur le terrain qui amènent peut-être un peu plus d'efficacité, d'équilibre en tout cas.
01:47 Vous parlez d'erreurs que vous auriez commises au départ, lesquelles sont-elles ?
01:51 Non mais je ne sais pas. Je dis peut-être que j'en aurais fait.
01:53 Dans l'observation des choses, l'erreur, l'erreur si elle existe, c'est des erreurs du haut timing, très court.
02:03 Voilà donc encore une fois, je pénètre dans ce vestiaire il y a trois semaines en ne connaissant pas certains d'entre eux.
02:12 Rappelez-vous qu'on avait difficilement accès aux entraînements ici.
02:17 Les pros ont leur cocon un petit peu cloisonné.
02:25 Donc certains d'entre eux qui étaient arrivés notamment au cours d'année, je ne les connaissais pas.
02:28 Donc j'apprends à connaître les gens et puis à vivre avec eux, à les découvrir sur le terrain, à voir leurs caractéristiques, leurs points forts, leurs points faibles,
02:36 leurs capacités dans des moments fast ou plus difficiles à réagir. Mais ça, ça se fait pendant trois jours.
02:42 C'est quand même problématique.
02:45 C'est quand même qu'un éducateur ou un formateur tel que vous, un entraîneur du club, ne connaisse pas les joueurs pros de l'équipe 1, n'ait pas accès aux entraînements.
02:55 C'est le fonctionnement qui était celui-là. Après, chaque club a son fonctionnement, chaque manager a son fonctionnement.
03:02 C'est un problème. Si vous le dites, c'est certainement votre pensée.
03:08 Mais je ne vais pas répondre à ça.
03:11 Moi, je vous dis simplement que je ne connaissais pas et surtout que certains joueurs ne me connaissaient pas.