Cette semaine dans le Grand JT des Territoires, sur TL7 Il a fermé au public le 11 avril, mais l'activité continue au sein du MAMC de Saint-Étienne Métropole. Avant d'entrer dans la grande phase de travaux d'un an, les agents du musée préparent les 3 000 œuvres au déménagement. Un long travail minutieux où tout doit être pensé pour protéger les œuvres.
Un reportage de Céline Ercilla
Ce reportage a été repris sur 9 antennes de TV5 Monde (dans 200 pays en 13 langues) et sur la TNT avec les 30 chaînes locales et régionales.
Un reportage de Céline Ercilla
Ce reportage a été repris sur 9 antennes de TV5 Monde (dans 200 pays en 13 langues) et sur la TNT avec les 30 chaînes locales et régionales.
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00:00 (Générique)
00:28 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:32 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:34 Avec à la une cette semaine 600 km à pied pour rejoindre Paris,
00:38 c'est le défi que s'est lancé un maire de Gironde.
00:42 Son objectif, se faire entendre et trouver des réponses à ces problématiques de maire de petite commune,
00:47 comme nous l'expliquera TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest, dès le début de ce journal.
00:52 Un trésor sous-marin en Martinique,
00:54 et la rédaction de Via ATV nous dévoilera les résultats de fouilles archéologiques réalisées sur des épaves.
01:00 Des objets datant du 18e siècle ont été notamment retrouvés.
01:04 Et puis recycler ses skis, c'est possible.
01:07 Après cet hiver de neige, la chaîne 8 Mont-Blanc nous emmènera dans les locaux d'une start-up
01:12 qui exploite des skis usés pour fabriquer du mobilier.
01:16 Puis en fin de journal, attention au trompe-l'œil avec le body painting.
01:20 Vosjeux TV nous fera découvrir cette discipline artistique qui utilise les corps comme des corps.
01:26 600 km pour porter ses doléances, c'est le pari osé, je vous le disais dans les titres, d'un maire de Gironde
01:35 qui, pour se faire entendre, a donc décidé de rallier l'Elysée à pied.
01:40 Objectif de cette aventure pédestre, défendre des thèmes chers à sa commune et rester pour l'heure sans réponse.
01:46 Un périple qui use les souliers, comme a pu le constater Yvan Branchy pour TV7.
01:50 La chaîne du groupe Sud-Ouest.
01:52 Je fais attention de moins marcher sur la route pour préserver mes pieds,
01:56 c'est des petits détails que je n'avais pas forcément pris en compte au début.
01:58 Après quelques jours de marche, Jérémy Gaillard commence à prendre les bons réflexes.
02:02 Mon projet est né en septembre de l'année dernière.
02:06 Je dis toujours que c'est la problématique de notre réseau d'aide spécialisé aux élèves en difficulté
02:11 qui n'avaient pas les éducateurs spécialisés dans le secteur.
02:14 C'est ça qui m'a fait dire qu'il y a un truc qui tourne par rond, il faut qu'on trouve une solution.
02:19 La solution, relier Coudreau, commune de 1150 habitants en Géronde, à l'Elysée en marchant,
02:25 un trek de 650 kilomètres à travers le pays.
02:28 En définissant certains critères, évidemment, des critères de sécurité quand même,
02:31 qui étaient d'éviter au maximum les nationales bien évidemment, j'en ai aucune,
02:36 mais les départementales aussi quand c'était possible de les éviter.
02:40 Durant ses jours de congé, le jeune maire, élu il y a trois ans,
02:44 effectue entre 30 et 40 kilomètres chaque jour,
02:46 un rythme effréné qui nécessite une bonne hydratation et un bon sommeil.
02:50 J'ai essayé de prioriser l'accueil par mes collègues élus des communes où je m'arrête,
02:55 donc je leur ai fait un courrier.
02:55 Sur les communes où je n'ai pas encore eu de retour ou où je n'ai pas d'éléments,
03:00 j'ai travaillé avec le réseau.
03:02 Un réseau d'élus et des soutiens décisifs pour venir à bout de son objectif.
03:06 Porté sur la table des ministères, dix dossiers clés qu'il a lui-même gérés.
03:11 Je ne suis pas fan de l'agressivité, je pense que manifester
03:14 et envoyer des courriers polis aujourd'hui, ça ne fonctionne pas.
03:17 Quelle que soit la personne qui m'écoute, ce que je souhaite,
03:19 ce n'est pas qu'on fasse de l'affichage, c'est qu'on ait des réponses concrètes.
03:22 Donc est-ce qu'on peut avoir plus de gendarmes sur notre brigade ?
03:25 Est-ce qu'on peut avoir les éducateurs spécialisés qu'on n'a pas ?
03:27 Est-ce qu'on peut faire en sorte enfin de mettre les moyens
03:29 pour que nos bords de fleuve et de rivière soient entretenus ?
03:31 Des demandes qui pourraient trouver réponse le 7 juin prochain,
03:34 le jour où Jérémy Geyard devrait arriver au Palais de l'Elysée en début d'après-midi.
03:40 Voilà un projet bien courageux porté par cette édile
03:43 et qui nous permet d'évoquer maintenant l'une des principales problématiques
03:47 rencontrées par les collectivités à l'approche de la saison estivale.
03:51 La chasse aux fuites d'eau.
03:53 La sécheresse de l'an dernier et celle qui s'annonce
03:55 poussent les communes à surveiller leur canalisation.
03:58 Dans les Rho, cette tâche est rendue possible grâce à une technologie innovante.
04:03 Les explications d'Eliott Francom pour Vieux-Occitanie.
04:05 Regardez.
04:06 C'est une petite boule pas plus grande qu'une balle de tennis
04:09 qui est envoyée dans les canalisations.
04:11 À une vitesse de 60 cm par seconde,
04:14 elle va analyser les 2 km de tuyaux de la ville.
04:17 Poche d'air, petite et grande fuite, tout est détecté sur son passage.
04:21 - Dedans, elle est équipée principalement d'un microphone.
04:24 C'est ce qui permet de détecter les fuites puisque c'est un bruit de sifflement.
04:27 C'est une dépression.
04:28 Et pour après les localiser, on utilise des capteurs
04:32 qui sont sur la canalisation, qui sont eux géocalisés au GPS.
04:37 Et la circule est dotée d'un émetteur de son, un ultrason,
04:40 que le capteur reçoit.
04:41 Pour vérifier qu'elle ne s'est pas coincée dans les canalisations,
04:44 6 points de contrôle ont été mis sur son passage.
04:47 À l'aide de l'ordinateur, Yann peut vérifier la position en direct.
04:51 - On va avoir des premières notions de distance.
04:54 Là, elle serait aux alentours de 100 mètres, en amont.
04:58 Au fur et à mesure, les points vont se rapprocher.
05:00 Et une fois qu'elle aura passé le point de contrôle,
05:03 moi j'aurai une distance quasiment proche de zéro
05:04 qui permettra de confirmer qu'elle est bien passée.
05:06 Un peu plus d'une heure après, la boule ressort dans ce réservoir d'eau.
05:10 Les données vont maintenant être analysées au Canada ou à Singapour.
05:13 Les résultats sur les éventuelles fuites d'eau
05:15 seront ensuite transmis à la collectivité dans un mois.
05:18 - L'intérêt justement en période de sécheresse,
05:20 comme en période ordinaire,
05:21 c'est de pouvoir faire une inspection des canalisations
05:24 sans avoir d'impact sur les usagers.
05:26 Donc ça va être transparent pour les usagers
05:28 et on va avoir une analyse très fine de toutes les problématiques
05:31 qui sont concernées par ce tronçon de canalisation.
05:33 Une opération qui a un coût.
05:35 Près de 42 000 euros ont été déboursés pour cette détection.
05:38 - Et la course aux bonnes idées pour préserver l'eau
05:40 nous conduit en Bretagne.
05:42 Là-bas aussi, des solutions sont déployées
05:44 pour lutter contre les effets de la sécheresse.
05:47 Dans la commune de Saint-Lunaire, par exemple,
05:49 ce sont les eaux vidangées qui vont être utilisées pour nettoyer la ville.
05:53 Les détails avec ce reportage de la chaîne TVR.
05:55 Regardez.
05:58 - Au pied du château d'eau de Saint-Lunaire,
06:00 une réserve d'eau secondaire enterrée
06:02 fait l'objet chaque année d'une vidange obligatoire pour raisons sanitaires.
06:06 Mais à chaque fois, il fallait gâcher le fond de la cuve,
06:09 soit tout de même plus de 120 mètres cubes.
06:11 Alors cet hiver, suite à la sécheresse de l'été dernier,
06:15 il a été décidé de conserver cette eau précieuse.
06:18 - Et donc on a recréé un réservoir d'environ 200 mètres cubes
06:23 dans un ancien réservoir de Saint-Lunaire,
06:26 construit en 1914-1917.
06:29 Donc là, on a eu cette possibilité,
06:31 on l'a travaillé avec les services techniques durant l'hiver.
06:34 - Le réservoir, le voici, construit derrière ce petit muret
06:38 sur une surface de 25 mètres sur 12.
06:40 - Cette eau va être utilisée dans le cadre du balayage
06:44 puisque une balayeuse consomme à peu près 500 litres d'eau toutes les deux heures.
06:49 Donc on va pouvoir balayer l'eorus, ce qui n'a pas été le cas l'été dernier
06:53 du fait de l'arrêtée sécheresse.
06:54 Et on va également pouvoir l'utiliser dans le cadre de l'hydrocurage.
06:57 - Autant d'eau potable qui ne sera pas puisée sur le réseau.
07:00 Ainsi, Saint-Lunaire utilise une eau de vidange
07:03 pour éviter de gaspiller.
07:04 - Et à Saint-Lunaire, chaque goutte d'eau est précieuse
07:06 puisque les douches de plage ont été stoppées depuis 2012.
07:09 On anticipe ce qui sera dans le rapport du GEC,
07:12 une sécheresse tous les deux ans.
07:13 Donc c'est aujourd'hui qu'il faut faire les travaux, les aménagements
07:16 et penser à économiser à tous les niveaux.
07:19 - La ressource en eau devient stratégique.
07:21 Saint-Lunaire et ses 2500 habitants consomment 400 mètres cubes d'eau par jour
07:26 en période hivernale.
07:28 Mais c'est trois fois plus l'été avec les touristes.
07:32 - Et vous le savez, il n'y a pas que la ressource en eau
07:34 qui est précieuse en ce moment.
07:36 Chaque euro dépensé est aussi scruté dans un contexte de hausse des prix.
07:40 Pour vous aider à faire vos courses,
07:42 des applications se proposent de vendre à moindre frais des paniers anti-gaspi.
07:47 Parmi celles-ci, la plateforme Phoenix, créée il y a quatre ans,
07:50 permet de retirer en magasin des fruits et des légumes
07:52 à prix défiant toute concurrence.
07:54 Un sujet de Jérôme Houbron pour WEO TV,
07:56 la chaîne de La Voix du Nord et du Courrier Picard.
08:00 C'est jour de course pour Aurélie qui vient faire le plein du réfrigérateur.
08:04 - Bonjour.
08:05 - Un panier Phoenix.
08:06 - Très bien, je vais vous chercher ça tout de suite.
08:07 Nul besoin de caddie pour cette cliente.
08:09 En quelques secondes, l'affaire est dans le sac.
08:12 - Là aujourd'hui, vous avez deux choux.
08:13 Un chou-frisé et un chou-fleur.
08:15 Vous avez une barquette de fraises.
08:16 Il y a des pommes, il y a des bananes.
08:18 Vous avez d'autres légumes.
08:19 Dans ce panier, des fruits et légumes qu'elle a réservés par avance via Phoenix,
08:24 une application mobile, produite d'une start-up française.
08:28 - C'est une application avec plusieurs enseignes.
08:30 Donc vous sélectionnez l'enseigne que vous vouliez prendre le panier.
08:35 Voilà, il faudrait venir le récupérer.
08:37 - Mais du coup, c'est moins cher.
08:38 - Oui, carrément.
08:40 Là, 10 euros, 5 euros.
08:43 Après, il y a d'autres enseignes qui font différemment.
08:46 Des produits invendus ou à date de consommation courte à prix cassé.
08:50 Une astuce anti-gaspillage aussi bonne pour la planète que pour le porte-monnaie
08:54 et sur laquelle surfe de plus en plus d'enseignes.
08:57 - C'est des produits qui sont un petit peu moins jolis.
09:00 Ça va être une poire qui va être un petit peu abîmée, un petit peu poquée.
09:03 Des choses comme ça.
09:04 C'est des paniers qui sont vendus à -50% du prix de vente des produits chez nous.
09:10 - -50% ?
09:11 Une aubaine face à la hausse des prix, notamment des denrées alimentaires.
09:15 Seule condition sine qua non pour en profiter.
09:17 Il faut savoir se laisser surprendre.
09:20 - C'est comme à Noël.
09:21 Vous acceptez d'avoir ce cadeau pour -50, -60, -70%.
09:26 C'est intéressant économiquement pour vous.
09:28 Mais les règles du jeu, c'est que vous ne savez pas ce que vous récupérez.
09:31 Bien sûr, si vous allez chez un primeur, vous aurez des fruits et légumes,
09:33 vous vous en doutez.
09:35 Mais vous ne savez pas exactement lesquels,
09:36 puisque ce sont les uns vendus du jour.
09:37 Donc, par nature, ils ne sont pas prédictibles pour le commerçant.
09:41 Pourtant, le modèle cartonne.
09:42 Partenaire de la plateforme Phoenix depuis février,
09:45 cette enseigne amiénoise a déjà vendu plus de 320 paniers anti-gaspi.
09:51 Alain Madelin était l'invité jeudi matin de l'émission
09:53 "Face au territoire" sur TV5Monde.
09:55 L'ancien député et ministre de l'économie et des finances
09:59 s'est vu interroger sur la situation politique et économique du pays.
10:02 Regardez cet extrait.
10:04 Il y a plein de gens qui accusent ou qui disent que Macron
10:07 est un président libéral, ultralibéral, néolibéral.
10:09 Vous partagez cet avis ?
10:11 Écoutez, si la France était libérale,
10:15 nous n'aurions pas ce poids de l'administration,
10:18 nous n'aurions pas ce poids de la bureaucratie
10:21 et nous n'aurions pas ce poids des impôts et des dépenses publiques.
10:24 Nous sommes à la limite presque recordman du monde
10:28 dans les démocraties non libérales.
10:31 Alors Macron, il est bien, il a compris que pour la croissance,
10:37 il fallait débrider la fiscalité,
10:42 faire en sorte que les gens aient plus d'argent,
10:46 de motivation à gagner de l'argent, c'est vrai,
10:48 mais en même temps plus d'argent ensuite pour l'investir,
10:53 qu'il avait besoin davantage de concurrence,
10:57 parce qu'il est pour la concurrence.
10:59 C'est déjà beaucoup, mais ça ne fait pas un président libéral.
11:03 Face au territoire avec Alain Madelin et Tavoireau,
11:05 revoir sur le site internet de TV5MONDE
11:08 et des partenaires de l'émission
11:10 Ouest France, Nice Matin, France Antilles, 20 minutes,
11:12 La Montagne et le magazine Le Point.
11:15 Le Point justement qui publie cette semaine
11:17 une édition spéciale consacrée à la ville de Nice.
11:20 L'hebdomadaire propose notamment un dossier
11:22 sur les richesses naturelles de la région,
11:24 entre parc naturel du Mercantour et train des Merveilles.
11:28 Quelques bonnes adresses niçoises
11:30 vous sont aussi dévoilées dans cette édition,
11:32 tout comme les clés du marché immobilier local.
11:36 Toutes ces informations et d'autres
11:37 sont donc à retrouver chez votre marchand de journaux
11:40 dans le magazine Le Point dédié à Nice.
11:43 Allez, sans transition, direction la Martinique
11:45 dans ce journal où des passionnés d'archéologie
11:48 viennent de dévoiler les secrets d'un trésor sous-marin.
11:51 Une découverte réalisée sur des épaves
11:54 et portant sur une cinquantaine d'objets
11:56 datés du 18e et du 19e siècle.
11:59 Les fouilles débutées il y a un mois ont été réalisées
12:01 grâce notamment à un partenariat avec les forces armées.
12:05 Un reportage de Loïc Régis pour VIA TV.
12:09 Tout a commencé l'an dernier
12:11 avec la découverte de ce canon en bronze.
12:13 Puis les chercheurs relancent l'expédition
12:16 dans la baie de Fort-de-France en mai 2023.
12:19 Ils trouvent un gouvernail et sur environ 100 m2
12:23 une quantité assez importante d'objets.
12:25 Un résultat présenté ce matin au Fort Saint-Louis.
12:28 Faïences, pièces de monnaie
12:30 ou encore des accessoires présents sur un navire.
12:32 Le mobilier qu'on a prélevé dans le cadre de ce projet
12:35 date principalement de la seconde moitié du 19e siècle.
12:39 Donc on a retrouvé des pièces de monnaie
12:42 qui sont datables de manière assez précise,
12:44 donc des années 1850 avec l'effigie de Napoléon III.
12:49 Sinon on a du mobilier aussi qui date du début du 20e siècle.
12:52 Après tant d'années passées sous l'eau,
12:54 ils doivent maintenant livrer leurs secrets.
12:56 Ces objets sont importants parce qu'ils vont nous permettre
12:58 de donner des fonctions aussi sur leur utilisation,
13:05 que ce soit du mobilier lié à la construction des navires,
13:08 à la réparation des navires,
13:10 aux équipages, à la vie quotidienne à bord.
13:13 Chaque pièce collectée est photographiée des centaines de fois.
13:16 Les clichés sont analysés par un logiciel
13:19 afin de restituer une image en trois dimensions.
13:21 Avec ce procédé-là, on peut continuer à faire l'analyse de l'objet
13:25 avec des milliers de photos.
13:27 Chaque photo sera parfaite,
13:28 puis elle sera prise à un mètre ou deux de distance.
13:31 Et l'assemblage de ces photos peut reconstituer l'objet
13:34 ou l'épave de manière très propre.
13:36 Fragiles hors de l'eau et ne pouvant pas être traités en Martinique,
13:40 la majorité des objets seront replacés à l'endroit précis
13:43 où ils ont été prélevés.
13:45 La mission sous-marine devrait être reconduite l'an prochain
13:49 si le financement est approuvé.
13:52 Voilà, et de trésors culturels, il en est aussi question à Saint-Étienne,
13:55 où le musée d'art moderne et contemporain se prépare à d'importants travaux.
13:59 Une rénovation qui oblige les agents du musée
14:02 à déménager les 3000 œuvres du site.
14:05 Une opération évidemment minutieuse et risquée,
14:07 où tout doit être pensé pour protéger les tableaux,
14:09 les sculptures et les autres objets d'éventuels accidents, bien sûr.
14:13 Un sujet de ces linères, s'il y a pour TLC,
14:15 c'est la chaîne de la Loire.
14:17 Des salles vides et des murs immaculés,
14:19 un spectacle un peu fantomatique auquel le public n'est pas habitué
14:23 au musée d'art moderne et contemporain.
14:25 Les œuvres ont été décrochées,
14:27 elles vont être préparées pour le déménagement avant travaux.
14:30 Un travail minutieux réalisé en partie dans cet atelier.
14:34 3000 œuvres, peintures, sculptures, photographies, entre autres,
14:37 vont devoir sortir du musée.
14:39 Il reste quelques mois pour organiser ces déplacements
14:42 tout en garantissant la sécurité de chaque objet.
14:45 - Effectivement, il faut arriver à manipuler ces œuvres
14:49 avec le plus grand soin possible,
14:51 éviter évidemment toutes les vibrations
14:54 qui pourraient leur porter préjudice, les chocs.
14:57 Et au fond, notre réserve étant déjà saturée,
14:59 la problématique est d'avoir du recul, de manipuler comme il faut
15:04 et donc d'éviter tout risque d'impact sur la plupart de nos œuvres.
15:10 Mais le challenge ne fait pas peur aux spécialistes du musée.
15:13 Plusieurs agents ont été formés pour l'occasion
15:16 et depuis plusieurs mois, on déborde d'ingéniosité
15:18 pour optimiser le stockage tout en étant écologique et économique.
15:24 - En fait, pour l'écologie, c'était mieux de ne pas mettre 6000 m² de bulles.
15:30 C'est un très cher et après ça va direct à la poubelle,
15:34 alors que là, c'est du bois qui est recyclable
15:37 et puis qu'en plus, nous, on peut recycler.
15:39 Et l'avantage, c'est que pendant un an,
15:41 le stockage, on peut déplacer 10, 15 œuvres en même temps sur une seule palette
15:48 et on peut faire le suivi s'il y a une dégradation sur chaque œuvre,
15:52 on a une vision immédiate.
15:54 Une fois préparé, le déménagement pourra débuter fin septembre prochain.
15:58 - Les œuvres sont réparties dans des lieux différents à Saint-Etienne.
16:03 Il y a les réserves historiques du musée,
16:06 que ce soit à Saint-Jean-Bonnefond ou à côté de la cité du design.
16:08 Et puis là, nous nous louons des espaces supplémentaires
16:11 pour accueillir les œuvres qui sont habituellement stockées au musée.
16:15 - La phase de travaux débutera ensuite pour une réouverture estimée au printemps 2024.
16:20 Mais certaines œuvres du musée seront encore visibles hors les murs
16:24 dans une prochaine exposition à la cité du design,
16:27 exposition qui lancera le projet de galerie nationale du design.
16:31 - De la réalité virtuelle pour les seniors à Limoges,
16:35 un atelier découverte était organisé il y a quelques jours
16:38 dans l'un des EHPAD de la ville.
16:40 Une technologie qui permet aux résidents de voyager dans leur passé
16:43 ou de découvrir de nouveaux endroits.
16:46 Une activité qui a aussi pour but de créer des échanges,
16:48 de stimuler la motricité et aussi de favoriser l'apaisement de nos aînés.
16:53 Images et explications de Benjamin Delmas pour cette à Limoges.
16:56 - Ils sont captivés par le film et donc ils sont beaucoup plus détendus après,
17:03 plus calmes et plus ouverts à l'échange.
17:07 - C'est la première fois que vous mettez un casque comme ça ?
17:09 - Première fois oui.
17:11 - Et ça fait un peu peur de mettre un casque comme ça ou pas du tout ?
17:14 - Pas du tout peur non, c'est impressionnant mais c'est tout non,
17:17 ça ne me fait pas peur non, pas du tout non.
17:21 - Que faire des skis usagés après la fin de saison hivernale ?
17:25 Voilà une question bien encombrante avec le retour des beaux jours.
17:29 Depuis trois ans, une entreprise, Savoyards,
17:31 s'est donc lancé le défi de recycler nos vieux skis.
17:34 En France, en moyenne 500 000 d'entre eux sont jetés chaque année.
17:38 L'idée c'est les réutiliser pour en faire du mobilier, des tabourets,
17:42 des tables ou même des abris de bus.
17:44 Une idée innovante et bonne pour l'environnement
17:47 comme a pu le constater Camille Privas pour la chaîne 8 Mont Blanc sur place.
17:52 - Dans cet entrepôt, une montagne de skis.
17:55 Ici, toutes les couleurs, les marques et les époques sont représentées.
18:01 Ces skis ne sont pas destinés aux pistes mais bel et bien à votre salon.
18:06 - Donc là, ça va être tout le gisement qu'on va avoir des skis
18:10 avant le tri et la sélection.
18:12 Donc comme ils arrivent, des déchetteries.
18:14 - Ski-Tech fabrique des meubles un peu particuliers
18:18 car ces skis récoltés en déchetterie sont utilisés comme matière première.
18:23 Une fois remis à neuf, ils seront transformés en tables,
18:27 en tabourets ou même en abris bus made in Savoyard.
18:31 - Techniquement, c'est un produit qui est très performant.
18:34 Donc on peut se permettre pas mal de choses au niveau du flex,
18:38 au niveau de la solidité du produit, de sa légèreté et de sa ligne.
18:41 Pour moi, on arrive sur quelque chose de très élancé, très coloré.
18:46 Donc on peut vraiment s'amuser avec ça.
18:49 - En France, ce sont en moyenne un demi-million de skis
18:52 qui finissent à la décharge chaque année.
18:55 L'entreprise s'est lancée le défi d'en réutiliser 20% d'ici 2025.
19:00 - Aujourd'hui, c'est enfoui en décharge
19:03 ou c'est réduit en combustible sous l'hypnose de récupération.
19:07 Parce qu'on ne sait pas en fait.
19:08 C'est un sandwich de divers matériaux emballés dans de la résine.
19:12 Et donc aujourd'hui, il n'y a pas de solution de recyclabilité.
19:16 - Choisir le bon modèle dans leur stock de 12 000 skis,
19:20 couper, nettoyer, lustrer, c'est un travail d'orfèvre.
19:24 - On aime à dire que les finitions correspondent à 20% du travail total.
19:30 Mais correspondent en temps à 80% du temps.
19:33 - Pour les structures les plus importantes, comme les abris à vélo,
19:37 il faut également réaliser une série de tests
19:40 pour identifier les propriétés mécaniques.
19:42 En 2022, l'entreprise a permis de donner une seconde vie à près de 500 skis.
19:50 - Mettre l'ambiance et haranguer la foule pour aider son équipe à gagner.
19:54 Voilà en résumé le travail d'un speaker professionnel.
19:57 Au club de basket du Mans, cette tâche est assurée depuis 10 ans par Vincent Royer.
20:02 Cet ancien animateur de radio fait preuve,
20:04 vous allez le voir, d'une énergie folle les jours de match.
20:08 Colin Ancel pour LMTV Sartre, la suivie, le temps d'une rencontre.
20:11 Regardez.
20:12 - Est-ce que vous êtes prêts ?
20:15 Cette voix, le public d'Antares la connaît par cœur.
20:18 Vincent Royer est maître de cérémonie.
20:20 Il anime différents événements, principalement du sport.
20:23 C'est avec le club de volée de Poitiers qu'il a commencé.
20:25 - Je suis devenu fan de ce club, supporter de ce club, un peu ultra,
20:29 mais dans le bon sens du terme.
20:30 Et le manager de l'époque m'a dit,
20:31 "Tiens, tu fais plus de bruit que tout le monde dans les tribunes,
20:34 tu vas présenter les matchs la saison prochaine."
20:36 Et donc j'avais 16 ans quand il m'en a parlé, j'ai commencé, j'avais 17 ans.
20:39 Depuis, Vincent est devenu l'un des speakers les plus reconnus de France.
20:42 A son actif, l'Eurobasket 2015, l'Euro de football 2016
20:45 ou encore le match de NBA entre Chicago et Détroit à Paris en janvier.
20:48 Un travail où il profite de chaque instant.
20:51 - Les poils qui se dressent sur les avant-bras,
20:52 c'est pas descriptible en fait comme sensation.
20:55 Quand on se retrouve au milieu de 5 000 personnes, 10 000 personnes, 30 000 personnes,
20:59 on joue avec le public et on prend une énergie
21:04 qu'on doit rendre avec le public.
21:06 Et c'est hyper euphorisant comme sensation.
21:11 Son travail, intervenir au micro, assurer le son,
21:13 mais aussi coordonner toutes les animations.
21:15 Avant chaque rencontre, il s'entretient avec le responsable de communication du club
21:18 et les équipes techniques.
21:19 À quelques minutes du début du match, la pression monte, toujours.
21:23 - Il faut avoir le même stress avant chaque match,
21:24 même si ça fait des années que je suis au MSB.
21:26 Parce que si tu ne te mets pas la même rigueur les soirs de match
21:30 et que tu te dis "bon bah ce soir, c'est bon, je sais faire",
21:32 c'est là où tu oublies un truc en fait.
21:34 Il faut s'obliger à être stressé presque, je dirais.
21:36 Et après, ce stress-là, tu le transformes en énergie positive.
21:40 Depuis le parquet, sa manière d'animer est saluée.
21:43 - Souvent, ça part de lui, la bonne énergie dans la salle.
21:47 Je pense qu'il ressent très bien les moments où on a besoin de l'appui du public
21:50 pour essayer de se surpasser.
21:52 Pendant les play-offs, avec son speaker endiablé et un public surchauffé,
21:55 Antares pourrait redevenir un chaudron embrasé.
21:58 Tuiliers, maréchal Ferrand ou encore tailleurs sur pierre,
22:02 voilà certains des métiers et savoir-faire presque disparus en 2023.
22:07 Des traditions que tente de faire vivre une association en Moselle.
22:10 Cet été, elle proposera tout un week-end d'animation autour des métiers d'autrefois.
22:15 Une manière de préserver le patrimoine culturel,
22:17 comme nous le raconte Jonathan Vaucher pour Moselle TV.
22:21 - On va commencer à travailler en ligne vers là-bas.
22:23 Le château de Romécourt, comme au début du XXe siècle.
22:26 - Pas de problème.
22:27 Charpentier, tailleur sur pierre, faucheur ou encore potier,
22:31 tous les corps de métier d'un village d'antan seront reproduits durant un week-end.
22:35 - C'est un métier qui n'a pas disparu et qui tend même à avoir un certain et un regard d'intérêt
22:40 pour tout ce qui est artisanal et l'artisanat d'art et le travail de la terre.
22:44 Dans cette ferme fortifiée d'autrefois, le public venait déjà nombreux depuis deux saisons
22:49 pour assister au Romand de Romécourt, un spectacle nocturne son et lumière.
22:53 Cette année, la journée entière sera consacrée à faire revivre la vie de ce château.
22:58 - Quand j'ai conçu le Romand de Romécourt avec Multifonction,
23:02 c'était de faire ça, de reconstituer la ferme.
23:04 Ça a un peu dévié, je racontais l'histoire de la famille,
23:07 mais là, on va davantage raconter l'histoire du pays des étangs, de la Moselle,
23:12 comment on travaillait autrefois.
23:13 En plus de la ferme pédagogique, les enfants pourront découvrir des métiers manuels,
23:18 comme la tonte de mouton ou la boulangerie.
23:20 - J'aime plus transmettre le savoir que transmettre le pain,
23:23 même si offrir du pain à quelqu'un, ça donne toujours le sourire.
23:26 Mais c'est vrai aussi, faire comprendre aux gens
23:28 qu'acheter des pains à un euro en supermarché,
23:33 c'est impossible d'avoir une qualité de travail ou une qualité du produit.
23:38 Il était une fois Romécourt se déroulera le week-end du 19 et 20 août,
23:42 avec l'aide de 85 bénévoles qui sont déjà en pleine forme pour leur rôle.
23:46 - C'est l'heure du casse-croûte !
23:48 - Ouais !
23:49 - Allez !
23:50 - Voilà de la couleur, des trompe-l'œil et des corps pour œuvre d'art
23:54 pour terminer ce journal.
23:56 La rédaction de Vosges TV nous emmène dans les allées
23:58 de l'un des principaux rassemblements d'Europe consacrés au body painting.
24:03 Une discipline en plein essor et qui, vous allez le voir,
24:06 s'amuse des perspectives grâce à l'usage des corps.
24:09 Un reportage de Thierry Lasson et d'Anne Didier.
24:12 (Musique)
24:19 - Il était difficile ce week-end de passer à côté sans les apercevoir.
24:23 Et en même temps, il fallait tout de même bien ouvrir les yeux.
24:27 - C'est une technique de camouflage.
24:28 - Oh, c'est plus une technique, c'est de l'art !
24:31 - Dans le cadre du Festival des Mondes Imaginaires,
24:33 les Imaginales au Parc du Cours d'Epinal se déroulaient sur deux jours
24:37 et comme chaque année désormais, les traditionnels rencontrent
24:40 de body painting pas si traditionnel que cela.
24:44 - Dans le body painting, le camouflage existe depuis déjà un moment.
24:47 C'est quelque chose qui se pratique,
24:49 mais jamais dans un événement à telle ampleur.
24:54 - Plus d'une trentaine de modèles, essentiellement féminins,
24:56 avaient prêté leur corps à autant d'artistes.
24:58 Des modèles femmes, mais pas seulement,
25:01 quelques hommes avaient fait de même suffisamment rares pour être remarqués.
25:05 - C'est la première fois que je suis modèle
25:07 et apparemment, c'est plus sur les femmes.
25:09 Donc c'est cool de pouvoir représenter la diversité masculine dans ce milieu.
25:14 - Et Alexis ne s'est pas vraiment fait prier pour laisser libre corps à son amie Morgane,
25:19 la jeune femme dont c'était la toute première fois.
25:22 Qu'est-ce qui vous plaît dans cette art ?
25:23 - Le côté création, le côté expression, un projet artistique en fait.
25:28 Et puis voilà, c'est juste les passions du cœur, il n'y a pas d'autre explication.
25:32 - Pour lui, ce n'était pas une première.
25:34 En revanche, en tant que modèle.
25:36 - Je suis modèle photo, mais c'est vrai que là, le body painting,
25:39 c'est une deuxième expérience, on va dire, une deuxième bonne expérience
25:43 où c'est un body painting complet au niveau du corps.
25:45 - Quant à l'artiste, c'est l'illusion qui l'inspirait.
25:48 Mais au bout du compte...
25:49 - Beaucoup de détails, beaucoup de points, beaucoup de petits traits, de symétrie aussi.
25:55 Donc ce n'était pas le meilleur choix, mais bon, on saura pour la prochaine.
26:00 - Voilà, sur la photo, c'est très dur de distinguer.
26:03 - C'est vrai qu'on ne les voit pas sur la photo ou très peu,
26:06 mais en vérité, l'appareil photo n'a qu'un oeil.
26:09 Nous, on en a deux, donc on voit la perspective.
26:11 Donc on arrive à les photographier.
26:14 - Voilà, c'est la fin de cette édition.
26:15 Merci d'avoir suivi ce grand JT des territoires.
26:18 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
26:20 Au revoir à tous.
26:21 (Générique)