Cyclisme - Tour de France - 1977 -
13ème Etape -
Juillet 1977 -
Comm FRA
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Juillet 1977 -
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00:00 encore qu'il avait battu d'ailleurs.
00:02 Jean-Pierre Denguillaume, Vincent Lopez-Caril qui démarre,
00:09 qui s'est semblant de démarrer, il ne démarre pas.
00:11 La piste n'est pas très relevée,
00:14 elle ne posera donc pas de problème à celui qui voudra passer même dans le virage,
00:20 c'est faisable, malgré la longueur des manivelles, c'est toujours un problème,
00:24 car sur piste les manivelles sont plus courtes que sur route.
00:28 Et Jean-Pierre Denguillaume en 3ème position,
00:33 c'est la meilleure position pour le premier tour de piste,
00:36 et puis après dans la ligne opposée,
00:38 je suis en train de regarder s'il y a du vent,
00:40 pas tellement apparemment, mais je ne vois pas de drapeau pour vous dire dans quel sens il souffle.
00:45 Voilà on a trouvé l'eau de rhum et l'un des trois va gagner cette 13ème étape.
00:51 Jean-Pierre Denguillaume remportera peut-être là son deuxième succès.
00:56 Les voici, ils sont là, ils sont applaudis, ils sont acclamés.
00:59 Lopez-Caril qui ouvre la porte, il veut plonger,
01:02 il est monté dans le virage, il veut plonger, c'est une bonne tactique,
01:04 mais trop tard quand on ouvre la porte comme ça,
01:07 M. Bertranck qui est un excellent rouleur,
01:09 c'est Pranck qui fait en gouffre,
01:10 et Lopez-Caril n'a pas pu bénéficier du tout de l'avantage de son virage.
01:15 Et il ne faudra pas que Jean-Pierre Denguillaume se laisse enfermer maintenant,
01:17 Jean-Pierre Denguillaume a senti qu'il y avait peut-être un petit peu de vent,
01:19 il monte exactement comme il le faut maintenant,
01:21 à l'entrée dans le dernier virage, à l'entrée de la dernière ligne droite,
01:24 et sans aucun problème, Jean-Pierre Denguillaume renforce sa deuxième victoire d'étape
01:29 devant Pranck et Lopez-Caril.
01:31 Bravo Jean-Pierre !
01:33 Jean-Pierre Denguillaume qui a raté complètement ses Pyrénées, quel dommage.
01:36 Il était malade après le Championnat de France,
01:39 Jean-Pierre Denguillaume n'a pas pu franchir les Pyrénées convenablement comme il l'espérait,
01:43 et il est maintenant 59ème à 43 minutes au placement général,
01:49 alors que les autres coureurs ne sont toujours pas là,
01:52 et qu'il y a 30 secondes maintenant que les premiers ont franchi la ligne d'arrivée.
01:58 On revoit ce sprint au ralenti, alors que ça allait très vite tout à l'heure en vitesse normale.
02:06 Eh bien oui, je crois pouvoir vous annoncer que Pranck,
02:13 qui était 15ème à 9 minutes 23,
02:16 il ne rattrapera pas parce qu'ils arrivent avec une minute d'avance à peu près.
02:21 Et c'est Sibille devant S.Classens qui emmène le sprint,
02:27 avec Van Kathouik en 3ème position, 4ème Thaler.
02:31 Ensuite il y a Vilmian, Van Linden, Ruxel, Thaler qui est en train de déborder tout le monde maintenant,
02:38 avec Van Kathouik derrière lui ou à côté de lui.
02:41 Van Kathouik, S.Classens, Van Linden, Thaler est enfermé, S.Classens aussi maintenant.
02:46 Qu'est-ce qui va prendre la 4ème place maintenant ?
02:49 4ème Thaler, 5ème S.Classens, 6ème Van Kathouik, 7ème Karten, 8ème Oban,
02:54 9ème Jacques S.Classens, 10ème Smith, 11ème Terling, 12ème Régis Sauvion,
03:00 13ème Delepine, 14ème Thuraud, 15ème Jacques Bossy, le 16ème C.Hinven,
03:06 17ème là-bas, ce coureur, tiens, ça ne fait rien, je vous en ai donné 16 quand même,
03:11 18ème de toute façon c'est Ferdinand Braque.
03:14 Voilà donc pour cette arrivée ici, on va revoir le sprint du peloton au ralenti.
03:21 Oui Bernard, on finit le sprint et puis je vous laisse avec Daniel Pierre d'Anguillaux,
03:28 ça nous regarde encore une fois.
03:30 C'est une chute avec Bernard Bourreau, Nixon et Charlie Roussel.
03:34 Pour l'instant Bernard Bourreau est toujours allongé sur le sol, il se fout un petit peu de la tête,
03:38 il a fait une véritable caméole, une véritable pirouette, et son ami Jean-Pierre d'Anguillaux,
03:43 vous allez le voir.
03:44 Jean-Pierre, j'ai visé bien avant l'arrivée, on pensait que vous alliez remporter le sprint,
03:50 vos deux adversaires n'étaient pas très résistables au sprint.
03:53 Pas très résistables au sprint mais il fallait faire attention, Lopez-Guerrero ne roulait plus sur la fin,
03:57 et Pronck a attaqué, j'ai fait attention mais une course n'est jamais gagnée d'avance.
04:01 J'étais sur la piste depuis que j'ai fait les six jours de Grenoble,
04:04 là je me suis très bien débrouillé et Pronck a révélé mon nom au sprint mais il n'aurait pas mieux fait.
04:10 Deux victoires d'étape et cela n'est pas terminé, jamais vous n'avez fait aussi bien.
04:14 Je n'ai jamais fait aussi bien, on a gagné deux dans les Pyrénées en 1974,
04:17 mais là ça rigole, ça sourit.
04:20 J'aurais préféré que ce soit un de mes camarades comme Bernard Bourreau,
04:24 ou par exemple Guy Sibyl ou Patrick Béhon qui a gagné l'étape.
04:29 Les circonstances aujourd'hui, ça sent bien.
04:32 20 km ce n'était pas trop long ?
04:34 Il y avait beaucoup plus de 20 km, on est parti à 30 km de l'arrivée, facile.
04:38 Pronck n'a pas collaboré au début, cela vous a gêné ?
04:40 Oui, je n'ai pas trop roulé au début non plus,
04:43 alors je lui ai demandé si il voulait rouler, je lui ai dit si tu ne roules pas, je ne roule pas non plus.
04:47 Jean-Pierre Languille, on vous retrouvera tout à l'heure avec un petit peu plus de calme,
04:51 je vais essayer d'avoir des nouvelles de Bernard Bourreau, qui était toujours allongé par terre tout à l'heure.
04:55 Je vais pouvoir vous donner des nouvelles maintenant d'Alain Mellet,
05:00 j'espère que tu peux t'asseoir Alain,
05:02 je vais t'asseoir ici, j'espère que la caméra va nous voir.
05:05 Alain Mellet, que l'on a vu attaquer encore aujourd'hui à deux ou trois reprises.
05:09 Alain, les 24 heures que vous avez passées hier sur le territoire de Bessor,
05:12 dans un petit village à Chevron, vous ont fait du bien, je veux bien dire.
05:15 Oui, je me sens dédisé aujourd'hui, vraiment je marchais très très bien.
05:19 J'ai passé une journée agréable quand même, malgré qu'on a fait beaucoup de déplacements hier,
05:24 mais j'ai très bien récupéré et aujourd'hui je me sentais désaile,
05:27 et s'il y avait eu vraiment beaucoup de difficultés, je crois que j'aurais fait la différence,
05:31 mais il n'y avait pas assez de difficultés pour moi.
05:33 J'ai essayé pour le terrain, pour les gars de Chez Gitane,
05:39 mais ils n'ont pas suivi derrière.
05:41 Quand on marche bien, c'est facile à faire la course,
05:43 mais eux ils n'étaient pas bien bien bien, je ne sais pas.
05:46 C'est vous qui êtes trop bien, vous êtes vraiment très très fort.
05:49 Vous vous êtes rasé aujourd'hui, je vois que vous avez la barbe noire,
05:52 maintenant pour garder l'influx nerveux, vous ne vous rasez pas ?
05:54 Je me rase le soir, comme ça je suis, si vous voulez, à flux pour le lendemain.
06:00 Oui, on parle, je ne sais pas si ça compte vraiment beaucoup, mais on le dit parfois.
06:03 Oui, je ne sais pas si c'est vrai, je ne sais pas du tout,
06:07 parce que le matin il faut se lever de bonne heure, alors je préfère faire le soir.
06:11 Vous êtes remarquablement bien, plus fort que jamais,
06:16 outsider numéro 1 du Tour de France.
06:19 Si ça marche comme ça dans les Alpes, j'ai confiance,
06:24 mais j'appréhende quand même, parce que j'ai toujours peur de décevoir l'équipe Gitane,
06:30 et puis les équipiers surtout, et puis le public qui attend beaucoup de moi,
06:34 parce que j'ai très bien marché jusqu'à maintenant,
06:36 mais ils attendent encore plus peut-être maintenant.
06:39 Oui, c'est vrai, on attend beaucoup de vous Alain.
06:42 Oui, alors je vais me donner vraiment au maximum dans les Alpes.
06:45 D'accord, rendez-vous à pris dès dimanche.
06:48 Bernard, vous avez des nouvelles de Bernard Bourreau ?
06:53 Il est de l'autre côté, Bernard Bourreau.
06:55 Je lui ai demandé comment ça s'est passé dans le virage.
06:57 Je ne sais pas tellement, je spintais en bas de la corde,
07:01 et puis d'un seul coup, Charlie Roussel, enfin je ne sais même pas,
07:04 un Mercier est tombé, il a glissé sur moi, et il est ressorti sur moi, et je l'ai percuté.
07:10 Tout à l'heure vous étiez un petit peu sonné, ça va mieux maintenant ?
07:13 Oui, ça va très bien, c'est normal, je suis tombé sur la tête,
07:15 alors sur le coup on est un peu assommé, mais enfin là ça va très bien.
07:18 Et puis c'est votre copain Dan Guillaume qui a gagné, alors ça va un peu mieux.
07:21 Je suis content que ce soit lui, oui.