La journaliste, Karima Brikh, dans Soir Info, au sujet de la violence actuelle en France, suite à l'agression du petit Kenzo lors du match Ajaccio-Marseille : «C'est comme s'il y avait une compétition dans la surenchère de l'horreur aujourd'hui [...] Plus l'acte est odieux, plus on est fier».
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00:00 - C'est comme s'il y avait une compétition dans la surenchère
00:02 de l'horreur aujourd'hui.
00:03 Il n'y a pas de limite et on est même fiers quand on franchit
00:06 les limites. On l'a vu, par exemple, quand c'était
00:08 des jeunes qui décidaient de se filmer, même des tueurs à gage
00:11 qui décident de filmer leurs propres actes. Donc, il y a
00:13 même une espèce de fierté revendiquée. Plus l'acte est
00:16 odieux, bien, plus on est fiers.
00:17 Et finalement, on se rend même plus compte de ce qu'on fait.
00:20 Et puis quand on le fait, bien, même on décide de l'exécuter.
00:22 - Et malheureusement, on nous répète en permanence que
00:25 le grand danger, ce sont les conservateurs.
00:28 Oui, bien sûr, les conservateurs qui se... Peut-être y a-t-il
00:30 des valeurs à défendre.
00:34 [Musique]
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