Le père de Shaïna qui a été poignardée à 14 reprises avant d'être brûlée, était furieux hier lors du procès de l'assassin présumé de sa fille qui avait 17 ans au moment des faits : "Autant de coups de couteaux, c'est pas possible ! Ces gens ne sont pas humains !"
Le père vient de passer l'heure précédente à écouter une médecin-légiste relater le supplice qu'a subi en 2019 Shaïna, sa fille de 15 ans, poignardée à mort puis brûlée à Creil (Oise) par son petit ami de l'époque.
"C'est la première fois que les parents sont confrontés à l'horreur du crime", rappelle Me Negar Haeri, leur avocate.
L'accusé, 21 ans aujourd'hui, comparaît devant la cour d'assises pour mineurs de Beauvais pour l'assassinat de l'adolescente. Et, comme il était mineur au moment des faits, le procès se déroule à huis clos, à des fins de protections de l'identité de l'accusé. Seules les réactions des acteurs du procès lors des pauses permettent à la presse et au public de saisir ce qui se joue dans la salle d'audience. Le jeune homme encourt 20 ans de réclusion criminelle
Pour les deux conseils de l'accusé - représenté par Me Arfi et Me Adel Farès - les preuves incriminant leur client, notamment les confidences que celui-ci aurait glissées à des amis et des codétenus, ne tiennent pas la route. Ils rappellent que le jeune homme n'a jamais "fait aucun aveu aux enquêteurs, contrairement à ce qui a pu être dit" et qu'il "a toujours clamé son innocence."
Le père vient de passer l'heure précédente à écouter une médecin-légiste relater le supplice qu'a subi en 2019 Shaïna, sa fille de 15 ans, poignardée à mort puis brûlée à Creil (Oise) par son petit ami de l'époque.
"C'est la première fois que les parents sont confrontés à l'horreur du crime", rappelle Me Negar Haeri, leur avocate.
L'accusé, 21 ans aujourd'hui, comparaît devant la cour d'assises pour mineurs de Beauvais pour l'assassinat de l'adolescente. Et, comme il était mineur au moment des faits, le procès se déroule à huis clos, à des fins de protections de l'identité de l'accusé. Seules les réactions des acteurs du procès lors des pauses permettent à la presse et au public de saisir ce qui se joue dans la salle d'audience. Le jeune homme encourt 20 ans de réclusion criminelle
Pour les deux conseils de l'accusé - représenté par Me Arfi et Me Adel Farès - les preuves incriminant leur client, notamment les confidences que celui-ci aurait glissées à des amis et des codétenus, ne tiennent pas la route. Ils rappellent que le jeune homme n'a jamais "fait aucun aveu aux enquêteurs, contrairement à ce qui a pu être dit" et qu'il "a toujours clamé son innocence."
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00:00 C'est grave, 14 coups de couteau.
00:02 Évidemment, car l'eau d'essence est allumée, le feu.
00:07 Regardez sur Internet, comment le feu a pris.
00:11 - Ça fait boum !
00:15 Ça sent flammer, ça n'éteignait pas.
00:17 Et puis c'était en hiver.
00:19 Ça sent flammer encore, encore, encore.
00:21 Et donc même les policiers qui sont arrivés, ils ont dû se faire éteindre.
00:26 - Pour l'instant, l'accusé, le suspect, reste quasi mutique.
00:32 Il parle très peu.
00:34 On vous emmène à présent au marché de Rungis.