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Retrouvez le webinaire de COMETE sur [à compléter], organisé le 02/06/2023 à 13h.

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Transcription
00:00 Je démarre l'enregistrement
00:02 et je refais le partage d'écran.
00:06 Je vais maintenant le faire.
00:08 Je vais maintenant le faire.
00:10 Je vais maintenant le faire.
00:12 Je vais maintenant le faire.
00:14 Je vais maintenant le faire.
00:16 Je vais maintenant le faire.
00:18 Je vais maintenant le faire.
00:20 Je vais maintenant le faire.
00:22 Je vais maintenant le faire.
00:24 Je vais maintenant le faire.
00:26 Je vais maintenant le faire.
00:28 Je vais maintenant le faire.
00:30 Je vais maintenant le faire.
00:32 Est-ce que vous voyez le diagramme ?
00:56 Bonjour à tous et bienvenue à ce troisième webinaire.
01:01 C'est le troisième webinaire sur la compensation carbone
01:05 organisé par le Cerema.
01:09 Il fait partie d'une série de quatre webinaires
01:12 que l'on organise avec trois partenaires
01:16 qui sont l'NPP, l'Association Nationale des Pôles, Territoriaux et Pays,
01:21 Intercommunalité de France et le CGDD,
01:25 le Commissariat Général du Développement Durable
01:27 du ministère de l'Écologie
01:29 qui anime la communauté Comet.
01:32 Comme pour chacun de ces quatre webinaires,
01:37 sa durée est d'une heure.
01:39 Il va se poursuivre jusqu'à 14 heures.
01:42 Aujourd'hui, nos intervenants sont Adeline Favrel d'IFRCI
01:48 qui va présenter le contexte de la compensation carbone
01:54 et le club forêt et bois animé par l'IFRCI.
01:59 On aura un petit temps pour des échanges
02:04 à propos de sa présentation.
02:08 Ensuite, nous aurons une présentation de Christine Deleuze de l'ONF
02:13 qui fait une intervention sur les recommandations
02:19 par rapport à la compensation carbone par les forêts.
02:23 Nous allons démarrer les présentations.
02:28 N'hésitez pas, pendant la première présentation,
02:34 à poser vos questions dans le chat
02:37 auquel vous avez accès dans le menu en barre de vos écrans.
02:45 Chacune des deux interventions va durer 10 à 15 minutes
02:52 et nous allons préserver un temps d'échange
02:55 à la suite de chacune des présentations
02:58 pour répondre aux questions que vous aurez posées dans le chat.
03:03 Adeline, si ça vous convient, je donne tout de suite la parole
03:08 sur la compensation carbone et le club forêt-bois d'IFRCI.
03:19 Merci beaucoup. Bonjour à tous.
03:23 Juste pour commencer très brièvement, je m'appelle Adeline Favret,
03:29 je travaille depuis un peu plus d'un an à IFRCI.
03:31 C'est l'Institut de l'économie pour le climat.
03:35 On travaille sur les questions d'atténuation et d'adaptation
03:39 aux changements climatiques.
03:41 En particulier, dans mon cas, dans le programme agriculture forêt,
03:46 sur les transitions nécessaires au niveau du monde de l'agriculture,
03:51 du monde forestier, pour mieux prendre en compte les effets
03:55 du changement climatique et adapter les forêts au changement climatique.
03:58 Ça passe notamment par les outils de certification carbone
04:02 que je vais vous présenter aujourd'hui.
04:05 Pour commencer, la création du label Bacarbone.
04:08 Pourquoi avoir créé un outil ?
04:12 Au départ, c'est parce qu'on a un objectif mondial,
04:14 européen et national, qui est d'atteindre la neutralité carbone
04:17 à l'horizon 2050.
04:19 C'est un objectif qu'on retrouve à la fois dans l'accord de Paris
04:22 signé en 2015, qui vise à atteindre la neutralité carbone
04:27 dans la deuxième partie du siècle.
04:31 Dans la loi européenne pour le climat adoptée en 2021 maintenant,
04:35 qui nous dit déjà de diminuer drastiquement nos émissions
04:41 de gaz à effet de serre d'au moins 55% d'ici 2030 par rapport à 1990,
04:47 pour atteindre un équilibre entre émissions et absorptions en 2050.
04:51 Derrière, viser même les émissions négatives,
04:54 c'est-à-dire d'avoir plus d'absorption que d'émissions.
04:58 En France, on a aussi cet objectif dans la stratégie nationale Bacarbone,
05:03 dont je vais revenir tout de suite après, d'atteindre la neutralité en 2050.
05:08 Ça passe au niveau français par des objectifs à la fois de réduction
05:15 d'émissions dans les différents secteurs.
05:17 On voit que ça concerne tous les secteurs, industries, transports,
05:20 énergie, agriculture évidemment.
05:24 Mais il va quand même rester des secteurs où la réduction est impossible,
05:31 en tout cas pas en totalité.
05:33 C'est ce qu'on appelle les émissions incompressibles.
05:35 Pour atteindre la neutralité carbone, il faut des absorptions.
05:39 Là particulièrement, le secteur forestier est mis en avant,
05:44 le secteur agricole un peu aussi.
05:46 C'est ce qu'on appelle la séquestration par le secteur des terres.
05:49 Donc la séquestration en forêt, dans les arbres et dans les produits bois,
05:53 le stockage carbone dans les produits bois.
05:55 Mais dans les réductions d'émissions, la forêt a aussi un rôle à jouer
06:00 par ce qu'on appelle la substitution matériaux et énergie,
06:03 c'est-à-dire remplacer les matériaux très énergivores comme de l'acier,
06:09 par exemple, par du bois, remplacer les énergies fossiles par des énergies
06:13 renouvelables quand c'est possible.
06:14 Donc la forêt peut à la fois jouer sur le pilier atténuation,
06:20 réduction des émissions et à la fois absorption du CO2 de l'atmosphère.
06:32 Alors, pourquoi avoir créé ce cadre en France pour le label bas carbone ?
06:42 Il y avait quatre raisons principales.
06:46 Premièrement, un besoin d'incitation pour pousser les porteurs de projets
06:52 à réduire leurs émissions, à améliorer la séquestration carbone
06:57 au niveau des secteurs agricoles et forestiers.
07:00 Et donc pour ça, en effet, I4C anime depuis 2012 des clubs,
07:05 donc un club climat forêt/bois, un club climat agriculture.
07:12 Et en fait, ces clubs réunissent à la fois des membres de la filière,
07:18 donc de la filière forestière par exemple, des administrations,
07:23 les représentants des ministères, des chercheurs.
07:26 Et l'idée, c'est vraiment de partager les connaissances sur tout ce qui est
07:29 carbone, climat, de donner les dernières informations, les actualités
07:38 sur ces sujets-là, au niveau des politiques publiques par exemple,
07:41 sur les nouvelles réglementations et sur ce que la science a produit.
07:46 Et au sein de ces clubs, il y a eu des acteurs qui étaient intéressés
07:50 pour être plus progressistes en matière de ce qu'on pouvait faire
07:54 pour lutter contre le changement climatique.
07:56 Et donc, il y avait une demande de créer des outils,
08:00 donc la certification carbone pour aider à pousser les acteurs à réduire
08:08 leurs émissions et à augmenter la séquestration.
08:10 En face, évidemment, c'est bien d'avoir des personnes qui sont motivées
08:15 dans ce qui sera les porteurs de projets, mais il faut aussi des financements.
08:20 C'est très cher.
08:21 Et donc derrière, il se trouve que justement,
08:24 il y avait aussi un souhait des financeurs de financer des projets locaux
08:28 et certifiés en France.
08:30 Donc locaux parce que la certification carbone, ça existe depuis assez longtemps
08:34 avec le protocole de Kyoto, etc.
08:36 On est sur des… Le début des certifications, vraiment,
08:39 c'est dès le début des années 2000.
08:41 Sauf que c'est des projets qui ont lieu, et je vais revenir juste après,
08:46 ailleurs qu'en France.
08:47 Donc voilà, il y a quand même l'idée d'aller avoir une action beaucoup
08:51 plus locale puisque c'est là où on réalise l'activité de l'entreprise.
08:55 Et des projets certifiés, c'est aussi le point numéro 3.
08:58 Un besoin d'apporter des garanties sur les projets, c'est que l'avantage
09:01 d'un projet de certification carbone, le label bas carbone, il va certifier,
09:06 garantir que les réductions d'émissions, la séquestration carbone
09:11 a bien eu lieu.
09:12 C'est ce qu'on appelle des projets de MRV, Monitoring, Reporting,
09:15 Vérification.
09:16 C'est-à-dire qu'on va aller mesurer les gains carbone à partir de modèles,
09:22 et ces mesures vont être vérifiées par un auditeur indépendant,
09:26 elles vont être validées par le ministère, et donc on a un outil,
09:29 voilà, où on peut garantir le résultat.
09:31 Donc avec un impact climat garanti et un impact environnemental plus large
09:38 garanti avec des gains de fruits et de co-bénéfices qui sont prévus
09:42 pour tout ce qui est pris en compte de la biodiversité.
09:44 Et donc le dernier point sur les standards internationaux,
09:50 c'est qu'en effet ces standards existaient déjà à l'international,
09:53 je l'ai dit, depuis les années 2000, mais pour diverses raisons.
10:00 Il s'est prévu qu'ils se sont installés principalement dans les pays du Sud.
10:05 Dans les pays du Nord, c'était plus compliqué, il y avait des mécanismes
10:08 à prévoir au sein de… On a un petit bruit parasite.
10:14 Vous pouvez vous couper les micros s'il vous plaît ? Merci.
10:19 Donc voilà, dans les pays du Sud, c'était beaucoup plus facile,
10:23 donc les standards internationaux se sont d'abord installés en Amérique du Sud,
10:27 en Afrique, et en France, c'était compliqué de faire appel à ces standards-là,
10:32 d'où le fait de créer une propre certification en France, le label bas carbone.
10:41 Alors, quelques chiffres maintenant sur les marchés carbone volontaires.
10:46 On peut passer à la slide suivante.
10:49 Donc pour revenir à tout à l'heure à ce que j'ai pu dire,
10:56 on a nos objectifs de la SNBC par exemple,
10:59 et pour mettre en place ces objectifs, on peut soit passer par la réglementation.
11:06 Donc voilà, on a des objectifs de réduction d'émissions,
11:09 ce qu'on fait avec les bâtiments bas carbone, dans les transports par exemple,
11:12 avec la PAC, la politique agricole commune,
11:15 on dit qu'on voit des diminuants de temps, les émissions de gaz à effet de serre.
11:20 Donc ça, c'est le premier moyen pour mettre en place des politiques climatiques.
11:27 Je vais parler directement du troisième moyen, c'est évidemment la taxe carbone.
11:30 On a beaucoup parlé, c'est l'idée de mettre un prix et de faire payer une taxe
11:33 en fonction par exemple du carbone utilisé, donc du kilomètre parcouru pour les camions.
11:39 Et le troisième outil, ce sont les marchés carbone.
11:41 Et alors là, on peut avoir soit les marchés de quotas,
11:47 qui sont aussi nommés l'ITS au niveau européen.
11:50 C'est vraiment, les entreprises ont ce qu'on appelle des droits à polluer,
11:56 c'est-à-dire ont un plafond maximum de tonnes de CO2 qu'elles peuvent réaliser dans l'année.
12:01 Si elles ont réalisé moins que ce plafond, elles peuvent revendre ces quotas
12:07 pour les entreprises qui ont été au-delà de leur plafond.
12:10 Et donc du coup, on a un échange de quotas.
12:12 C'est le marché carbone pour les entreprises qui y sont soumises.
12:16 Là, on est vraiment dans quelque chose de réglementaire.
12:18 Et on a les marchés carbone de crédit, de certification,
12:21 donc qui font appel à la certification carbone,
12:23 soit de la demande volontaire, comme le label bas carbone,
12:26 mais aussi de la demande de conformité.
12:28 Et je vais y revenir dans la slide suivante.
12:30 Donc voilà, sur les marchés volontaires, on a vraiment la demande volontaire.
12:36 C'est des entreprises qui veulent faire mieux, qui ont une stratégie climat,
12:39 qui vont réduire leurs émissions et qui vont se dire,
12:41 ben voilà, pour atteindre une sorte de neutralité carbone,
12:44 bon le concept à l'échelle d'une entreprise, ça se discute,
12:47 mais en tout cas, voilà, pour essayer de faire plus,
12:49 elles ont des émissions incompréhensibles qu'elles ne peuvent pas réduire.
12:52 Elles peuvent décider de compenser leurs émissions.
12:55 Et donc, c'est la certification carbone dans le cadre de la compensation,
12:58 la demande volontaire.
13:00 Et la demande de conformité, c'est pour répondre à une obligation réglementaire,
13:04 mais en dehors des quotas.
13:06 Et donc là, ça va être par exemple, au sein du label bas carbone,
13:10 la compensation d'empreintes domestiques en France,
13:13 où les opérateurs, donc les compagnies aériennes,
13:17 doivent compenser leur vol domestique via le label bas carbone.
13:20 Et donc, on voit que les standards qui soient domestiques,
13:23 donc le label bas carbone, le Woodland Carbon Code,
13:25 dont on ne voit pas trop le nom complet,
13:28 les standards qui soient internationaux, le VCS ou Gold Standard,
13:32 ou même issus de la Convention du climat des Nations Unies,
13:36 répondent à la fois à cette demande de conformité et cette demande volontaire.
13:44 Alors, du coup, ça fait qu'il existe beaucoup de standards au niveau mondial,
13:50 des standards privés, des standards publics,
13:52 comme le label bas carbone, internationaux, domestiques.
13:56 Et donc, ce n'est pas forcément facile de s'y retrouver.
13:59 Et donc, il existe des études qui ont comparé un petit peu
14:04 les différents standards par rapport à des critères,
14:08 donc à la fois sur ce que je vous disais tout à l'heure,
14:11 les critères, par exemple, émerveillent,
14:13 donc vraiment monitoring, reporting, vérification,
14:16 de vérifier comment est calculé les gains carbone sur la permanence,
14:21 sur les critères de durabilité, etc., la gouvernance.
14:25 Et donc, il y a une étude qui a été réalisée, par exemple,
14:28 en France par Icare, qui a classé les standards en fonction
14:32 de plus ou moins les critères.
14:34 Et on voit, par exemple, que le label bas carbone est considéré
14:37 comme performant, répondant à l'ensemble des critères.
14:41 Alors, quelques chiffres maintenant sur la croissance
14:47 des marchés carbone volontaires.
14:49 C'est quelque chose qui a beaucoup, beaucoup augmenté.
14:53 Avant 2005, et puis on voit jusqu'à 2005, ça a doucement augmenté.
14:59 Et puis l'année dernière, ça a vraiment explosé
15:02 pour atteindre près de 2 milliards de dollars.
15:09 Et donc, on voit que les volumes échangés sont autour
15:12 de 500 millions de tonnes de CO2, donc c'est énorme,
15:16 avec par contre un prix moyen à l'international autour de 4 dollars
15:19 la tonne, donc vraiment très faible.
15:22 Si on prend les crédits de la label bas carbone en France,
15:27 en 2021, on était autour de 370 millions de tonnes,
15:31 comparé aux 500 millions de tonnes, on voit qu'on ne joue pas encore
15:33 dans la même cour.
15:35 Mais par contre, les prix sont autour de 32 euros la tonne de CO2,
15:38 ce qui est très différent par rapport aux 4 dollars
15:41 sur les marchés internationaux.
15:43 Et si maintenant, on parle un petit peu forêt sur la slide suivante.
15:47 Donc, on voit, je vais commencer par le tableau,
15:53 on est là sur un nombre de 250 000 pour un prix moyen
16:05 à 32 euros la tonne.
16:07 Et donc, en termes de projet, en France, on en a 3 actuellement
16:10 des méthodes label bas carbone.
16:12 Je crois que ça a déjà été présenté, la méthode boisement,
16:15 la méthode reboisement et la méthode balivage,
16:19 donc de la transformation de taillis en fûté.
16:22 Au niveau international, les projets qui sont le plus vendus,
16:28 c'est les projets d'E-RED+, c'est-à-dire de réduction des émissions
16:32 liées à la dégradation et à la déforestation,
16:34 de dégradation forestière.
16:36 C'est parce que nous, on n'en a pas en France,
16:40 c'est des émissions évitées pour ces projets-là,
16:42 on n'en a pas sur, pour le moment, on n'a pas de projet en France
16:45 sur ce type de, enfin, on n'a pas ce type de projet.
16:48 Mais on voit que c'est des projets qui sont, voilà,
16:50 vraiment autour de 4 dollars la tonne, alors que les projets
16:53 de boisement et reboisement sont beaucoup moins importants
16:56 que les projets RED+ en termes de volume, mais par contre,
16:58 ont un prix moyen autour de 8 dollars, donc qui font le double
17:02 des projets RED+, donc un peu plus, un peu mieux rémunérateur
17:07 pour le porteur de projet.
17:19 Et voilà, et donc pour terminer,
17:22 comme je le disais au départ, on anime deux clubs,
17:29 les clubs carbone, donc forêt-bois, et les clubs climat-agriculture.
17:33 Donc, le but est d'accompagner les filières dans la prise en compte
17:36 du changement climatique et pour ça, au-delà de ces clubs,
17:39 on fait aussi pas mal d'études sur les éléments de suivi,
17:43 par exemple, de la certification et du financement des projets
17:46 carbone forestiers, des recommandations pour le futur cadre
17:49 de certification carbone européen.
17:52 Donc voilà, c'est certaines des publications qu'on a faites
17:56 récemment pour accompagner à la fois les acteurs des filières
18:00 et puis aussi les pouvoirs publics.
18:02 Voilà, merci à vous.
18:04 Merci beaucoup, Adeline, pour cette présentation.
18:09 Alors, je n'hésitais pas à poser vos questions dans le chat
18:15 pour le moment, je n'en vois pas.
18:17 Peut-être une question par rapport à, si on revient à l'ensemble
18:27 des démarches de compensation carbone, de labels en fait,
18:33 qui sont mis en place, des marges territoriales, voilà,
18:36 et comparées au label bas carbone.
18:41 Au précédent webinaire, finalement, on avait pointé du doigt
18:46 le fait que le label bas carbone ne permettait pas de s'assurer
18:53 à l'échelle du territoire que les démarches de baisse,
18:57 de réduction des émissions de gaz à effet de serre étaient bien
19:02 mises en place avant de mettre en place des démarches
19:05 de compensation carbone.
19:06 Je ne sais pas, Adeline, si vous avez des éléments là-dessus.
19:11 Alors, en effet, c'est un point qui est très souvent pointé
19:14 par notamment les ONG, le fait qu'on n'ait pas une demande
19:17 de la part du ministère avant que les financeurs,
19:23 enfin voilà, de la part des financeurs pour acheter des crédits
19:27 de réduction des émissions, c'est comme ça qu'on l'appelle
19:31 au niveau du ministère.
19:32 Alors, il y a deux choses différentes.
19:34 Déjà, ce n'est pas forcément le rôle du label bas carbone
19:37 qui va vraiment certifier un projet sur ces gains carbone
19:40 de faire cette démarche d'aller vérifier si les personnes
19:44 qui vont financer ou pas sont dans une stratégie de réduction
19:50 de leurs émissions.
19:51 Par contre, clairement, si ce n'est pas au label bas carbone
19:56 de le faire directement, le ministère pourrait le faire.
19:59 Pour vous donner un exemple, en Espagne, il y a…
20:02 mon espagnol n'est pas très bon, mais c'est registro de Rela
20:06 de Carbono, je crois.
20:07 C'est un registre de certification carbone.
20:13 Et en fait, il y a à la fois sur ce registre, s'inscrivent
20:19 les entreprises qui veulent faire de la réduction d'émissions
20:22 et les projets d'absorption carbone.
20:26 C'est uniquement sur le domaine des absorptions,
20:28 ça ne prend pas en compte les réductions d'émissions,
20:30 mais voilà, c'est une question de périmètre,
20:31 sinon c'est un peu la même idée.
20:32 Cette partie-là d'absorption, c'est vraiment la même idée
20:35 que le label bas carbone.
20:37 Et seuls ceux qui peuvent acheter des crédits de compensation,
20:42 les entreprises, sont celles qui sont inscrites
20:45 dans la réduction d'émissions.
20:46 Donc en fait, on voit que c'est possible, ça existe dans d'autres pays,
20:51 d'avoir un registre qui prend en compte, de s'assurer d'abord,
20:54 d'avoir un outil qui s'assure d'abord d'une réduction d'émissions
20:57 de la part des financeurs, et puis ensuite avoir le droit
21:01 de financer, d'acheter des crédits carbone.
21:05 Par contre, un petit…
21:07 Un, c'est possible, ce qu'on a quand même constaté,
21:10 il y a une étude qui a encore paru récemment, qui le montre,
21:13 c'est quand même plutôt les entreprises qui ont des démarches
21:17 de réduction d'émissions qui vont acheter les crédits carbone.
21:20 C'est rarement quand même une entreprise qui va se réveiller un matin,
21:24 qui n'a jamais rien fait, qui va se dire, tiens, pourquoi pas,
21:26 je vais acheter des crédits carbone.
21:29 Ce sont beaucoup plus des entreprises qui vont avoir,
21:31 ce qu'on dit, une stratégie climat, une stratégie de réduction
21:33 de leur empreinte carbone, qui vont acheter des crédits.
21:36 Après, est-ce que cette stratégie est suffisante ou pas ?
21:38 Comme elle n'est pas du tout évaluée, c'est vrai que ça peut être
21:41 un manque par rapport à ça.
21:43 Oui, on peut se dire que c'est plus facile pour une entreprise
21:46 d'acheter du crédit carbone que de faire l'effort, entre guillemets,
21:49 de baisser ses émissions de gaz à effet de serre,
21:51 qui peut être plus difficile, par exemple, d'un point de vue économique,
21:56 d'un point de vue personnel.
21:57 Et donc, alors…
21:59 En effet, mais en fait, il y a…
22:03 Alors, si elle devait compenser la totalité de ses émissions,
22:06 je pense que ça lui coûterait très cher, mais il y a des…
22:08 parce que l'idée de la compensation, quand on parle d'émissions
22:11 incompressibles, c'est vraiment à la fois réduire ce qui est
22:14 au niveau coût, ce qui n'est pas très difficile, parce que,
22:17 voilà, c'est facile, ce n'est pas très cher.
22:20 Et puis après, il y a un moment donné où on est sur un point
22:24 de bascule et où ça devient presque moins cher d'acheter des…
22:27 moins cher et plus facile d'acheter des crédits, et c'est là où,
22:30 en effet, ça demande une évaluation de la démarche de l'entreprise.
22:34 – D'accord.
22:36 – Il faut quand même rappeler que la compensation carbone volontaire,
22:38 elle est quand même assujettie à regarder, à compenser
22:42 des émissions résiduelles.
22:44 Donc, il faut garder quand même en tête qu'effectivement,
22:46 il y a quand même un effort à faire en termes de réduction
22:49 avant de se lancer dans cet outil.
22:53 Voilà, c'est juste une petite remarque, parce que c'est un petit peu
22:56 ce que nous, on a mis en évidence dans notre guide à destination
22:59 des collectivités, que vous pouvez retrouver sur le site du CRMA,
23:01 qui a fait l'objet d'une présentation lors du premier webinaire.
23:04 Mais, voilà, soyons vigilants et aux collectivités aussi,
23:08 si elles veulent structurer un dispositif sur leur territoire,
23:11 de bien s'assurer qu'il y ait un vrai engagement dans la réduction
23:16 de la gazolocalité de serre et qu'on est sur la recherche
23:19 de compensation d'émissions résiduelles,
23:22 qui serait plus complexe à réduire.
23:25 Donc, voilà, c'est vrai qu'on est à la limite, enfin, de l'exercice.
23:31 C'est bien le message également pensé par Adèle,
23:34 qui dit qu'avant tout, il faut baisser ses émissions
23:37 avant de chercher la compensation.
23:39 C'est important.
23:41 J'imagine que ça fait partie des messages que vous faites passer
23:43 dans vos clubs.
23:45 Exactement, oui.
23:47 D'accord. Très bien.
23:49 Est-ce qu'il y a des questions dans le chat ?
23:51 Alors, c'est Guest qui écrit, donc je ne sais pas du tout qui c'est.
23:59 Donc, un très grand merci pour votre belle présentation,
24:02 donc, Adeline.
24:04 Alors, quelques questions.
24:06 Est-ce que vous faites le lien avec les ODD et l'Agenda 2030 ?
24:09 Alors, je… Comment dire ?
24:14 Pas directement avec les ODD, après c'est…
24:20 Les ODD, ça va plutôt être sur d'autres…
24:23 Alors, il n'y a pas de… Comment dire ?
24:26 Les ODD, ce n'est pas contraignant, etc.
24:29 Sur les politiques climat, on est sur quelque chose de…
24:31 avec des objectifs à atteindre,
24:33 qui sont contraignants au niveau européen, etc.
24:37 Donc, il va falloir que la France se fixe.
24:40 Donc, c'est des outils qui vont aider à atteindre ces objectifs.
24:44 Après, par contre, ça va dans une politique d'ensemble,
24:49 et notamment quand il y a la partie co-bénéfice,
24:52 qui reste non contraignante et pas obligatoire,
24:55 mais qui permet de valoriser d'autres aspects
24:58 qui ne sont pas directement mesurés par la comptabilité carbone,
25:06 puisqu'ils sont mesurés dans le cadre du label bas carbone.
25:08 Et bien, on a des co-bénéfices sociaux, économiques, environnementaux,
25:14 donc à la fois pour la biodiversité,
25:17 mais aussi pour de l'inclusion au niveau social,
25:19 par exemple sur des travailleurs un peu éloignés de l'emploi,
25:22 ou quoi que ce soit.
25:24 Ça permet de remplir les ODD,
25:28 mais ce n'est pas calculé de manière directe,
25:34 mais c'est pris en compte de façon à ne pas avoir un outil de calibration
25:42 entre le carbone et les autres aspects.
25:45 D'accord.
25:46 Je vous laisse la parole, mais pas trop longtemps,
25:50 parce qu'en cinq minutes, il faudrait qu'on ait cessé
25:55 et passer à la session suivante.
25:57 Je vous laisse pour la parole.
25:59 Merci beaucoup.
26:01 C'était juste pour savoir si vous-même, vous les accompagnez,
26:03 les collectivités ou les entreprises, dans la mise en œuvre de l'agenda 2030.
26:07 Non, ce n'est pas quelque chose qu'on…
26:10 D'accord. Désolée.
26:12 Merci beaucoup.
26:14 Non, non.
26:15 La question était rapide à votre demande.
26:17 Complètement.
26:19 Et on a également une question.
26:25 Vous avez parlé du prix des crédits Label Bacarbon Forestier.
26:32 Est-ce que vous pourriez nous mettre ces prix
26:34 au regard du coût d'abattement et de séquestration ?
26:38 Dit autrement, quel pourcentage du coût du projet,
26:42 les crédits Label Bacarbon permettent de payer ?
26:44 Alors, je pense que Christine sera bien plus à même que moi
26:50 à y répondre.
26:52 Parce que c'est…
26:54 Vas-y, Christine, peut-être.
26:57 Oui, j'ai une diapo là où j'évoque ce sujet-là
27:00 pour rentrer dans le plus concret, mais sur les cas forestiers.
27:03 Par contre, je me permets de la faire de compléter.
27:06 La question juste avant, c'est qu'on est dans le cadre
27:09 de la gestion du rapide de la carbone en France,
27:12 dans un contexte très structurant par rapport à la gestion durable.
27:15 Et les méthodologies créées par le CNPF,
27:18 qui sont les seules actuellement disponibles pour la forêt,
27:21 vraiment obligent encore plus à rentrer dans un cadre
27:24 de gestion durable et d'avoir des documents de gestion durable.
27:27 Donc ça répond quand même aussi en partie
27:29 à cette interrogation-là.
27:31 C'est-à-dire qu'en France, on n'est pas dans un contexte
27:34 aussi prégnant sur ce sujet.
27:37 Donc il y a des émotions très fortes qui sont prises
27:38 dans les méthodologies forestières.
27:40 Je vais aborder le sujet des prix.
27:43 D'accord. Merci bien Adeline pour cette présentation.
27:47 Et puis je donne tout de suite la parole à Christine Deleuze.
27:53 Peut-être accompagnée de Lucie Léguignois.
27:57 C'est ça, Christine ?
27:59 Elle n'est pas connectée, mais je tenais à l'associer
28:01 parce que je vais me présenter.
28:03 Bonjour à tous tout d'abord.
28:06 Je suis notre responsable du produit LabelBakCarbone.
28:08 C'est cette personne que je me suis beaucoup appuyée sur, Lucie,
28:11 parce que c'est elle qui m'a fourni quelques chiffres
28:14 pour cette présentation.
28:16 Et puis moi, je m'occupe de carbone de manière un peu plus générale
28:18 à l'Office National des Forêts.
28:20 Donc voilà, c'est une présentation qu'on a préparée ensemble.
28:24 Donc je vais démarrer tout de suite.
28:28 Donc en fait, c'est effectivement bien d'avoir échangé
28:31 les deux présentations et qu'Adeline ait repris un peu
28:34 des éléments d'ensemble autour du LabelBakCarbone,
28:36 pour lequel on est vraiment très reconnaissant à Eifforci
28:40 d'avoir porté ce montage en appui au ministère.
28:45 Et donc je voudrais juste rappeler en introduction,
28:47 même si ça a été un peu déjà redit,
28:50 tout l'intérêt d'un cadrage réglementaire extrêmement transparent
28:54 et robuste mis en place par ce Label en France,
28:57 avec des critères exigeants.
28:59 Alors j'ai rappelé vraiment deux éléments qui me paraissent
29:02 cruciaux par rapport à tout ce qu'on peut entendre aujourd'hui
29:05 autour du greenwashing et des mises en question un petit peu
29:09 de ces questions de certification carbone,
29:11 à la fois des critères exigeants,
29:13 de tous les critères de qualité qu'il y a autour de la certification,
29:17 je les rappelle ici, mais qui vous ont été présentés
29:19 la dernière fois par la DGEC,
29:24 et puis une gouvernance assez forte avec un groupe d'experts
29:27 qui est systématiquement sollicité,
29:30 avec des experts métiers, des experts de la recherche,
29:35 qui sont sollicités pour donner un avis technique et scientifique
29:40 sur les méthodologies qui sont déposées,
29:42 et sur les révisions de ces méthodologies.
29:45 Et puis il y a une consultation publique à chaque fois en fait,
29:48 donc c'est important de le savoir,
29:50 et donc il y a vraiment une contribution de tous les acteurs
29:53 qui le souhaitent à la lecture de ces méthodologies.
29:58 Il y a un registre ensuite,
29:59 donc ça c'est très important ce registre,
30:01 parce que ça assure l'unicité des projets,
30:03 c'est vraiment important.
30:05 Je pense qu'il y a un point aussi important à dire,
30:08 pour les projets en particulier forestiers,
30:10 et ça a été la grande nouveauté apportée par le label Bacarbone
30:14 pour la forêt dans son développement,
30:18 c'était la possibilité de faire des évaluations de carbone,
30:22 ex-santé, c'est-à-dire en calculant sur une longue période,
30:27 et ce qui est autorisé dans le label Bacarbone en pratique,
30:29 c'est 30 ans pour les projets forestiers,
30:31 ce qui a été autorisé,
30:33 et ça permet en fait de calculer un gain sur une durée un peu plus longue,
30:37 parce que souvent sinon les moyens mis en œuvre,
30:40 à la fois du projet,
30:42 de travaux pour faire le projet,
30:44 et ensuite pour vérifier et mesurer,
30:47 sont souvent très lourds,
30:49 et pas forcément en accord avec un gain carbone à quelques années,
30:53 3-4 ans, c'est trop court,
30:56 pour la quantité de carbone qu'on peut acquérir,
30:59 par exemple sur une plantation nouvelle,
31:01 ce n'est pas le cas dans les zones tropicales,
31:04 où il y a eu beaucoup de projets plutôt dans des durées de 5 ans,
31:07 et là c'est vraiment important de connaître cette particularité.
31:11 Après il y a aussi un système d'auto-garantie,
31:15 parce qu'effectivement quand on est en ex-santé,
31:17 on prend un risque,
31:19 en particulier là on a un audit à 5 ans,
31:22 on verrouille la bonne entrée du projet à 5 ans,
31:26 donc là on est sûr qu'on a réussi ou pas notre projet,
31:29 et après éventuellement on peut avoir un risque particulier,
31:32 un incendie, une tempête, une inondation, je ne sais,
31:36 et donc en fait il y a une auto-garantie,
31:38 il y a un rabais qui est réalisé sur tous les projets,
31:41 et ces rabais vont permettre d'avoir un peu un pool de tonnes de carbone,
31:45 qui finalement sert un petit peu d'auto-garantie pour les acheteurs,
31:49 même si le projet a vraiment une avarie entre 5 et 30 ans,
31:54 il y a un pool de carbone suffisant pour garantir le carbone qui a été vendu.
32:00 Et puis le dernier point qui est très important,
32:03 qui est quand même une image de marque particulière,
32:06 c'est l'intérêt de la DGEC à avoir vraiment favorisé les co-bénéfices,
32:10 alors ils ne sont pas rémunérés ces co-bénéfices,
32:12 mais ils sont assez nombreux et assez détaillés,
32:14 et ils sont visibles aussi, ils sont affichés,
32:18 je vous ai mis à droite l'affiche d'un projet tel qu'il apparaît sur le site du LBC,
32:25 donc on voit pour un projet ici en commune à quoi ça ressemble.
32:30 Je veux bien la diapositive suivante,
32:33 actuellement, Adeline l'a déjà dit, il y a trois méthodes forestières,
32:39 je vais surtout parler de deux, parce que vous avez vu que la troisième a très peu de projets,
32:43 elle est plus compliquée à instruire,
32:47 et donc on a deux projets principaux, deux méthodologies principales
32:50 qui nous permettent de faire des projets carbone sous LBC en France,
32:55 c'est un projet de boisement à droite,
32:58 qui est un projet sur terre nue, sur terrain non encore boisé,
33:02 pour lequel on souhaite faire une plantation,
33:06 et puis une méthode à gauche qui est peut-être la méthode qui est la plus utilisée,
33:10 en particulier en forêt publique,
33:12 parce qu'on n'a pas forcément beaucoup de surfaces supplémentaires potentielles,
33:16 c'est un projet de reconstitution,
33:18 c'est-à-dire que par rapport à des peuplements dégradés,
33:21 on pense aux incendies, on pense aux tempêtes,
33:23 et puis en ce moment beaucoup aux crises sanitaires,
33:26 on fait un projet et on va planter,
33:30 et on compare le gain carbone par rapport à une colonisation naturelle.
33:34 La chronologie du projet est affichée,
33:37 on ne voit pas totalement la diapo mais ce n'est pas très grave,
33:40 c'était pour vous indiquer à quel moment on intervient,
33:45 et en grisé ça veut dire que l'ONF n'intervient pas forcément,
33:50 on a une chronologie avec identification des parcelles éligibles,
33:55 montage de projet, instruction par la DREAL,
33:58 ça se fait au niveau territorial actuellement,
34:00 labellisation, et puis après engagement du projet,
34:04 jusqu'au bout de 5 ans, un audit qui va permettre de reconnaître
34:09 les réductions d'émissions qui seront à ce moment-là indiquées
34:14 sur le site du ministère, et à ce moment-là,
34:18 le bénéficiaire de ces réductions d'émissions,
34:20 qui est en général l'acheteur, est inscrit,
34:24 et après ça n'est plus cessible,
34:26 c'est-à-dire que la grande particularité du LBC,
34:29 c'est qu'on a des tonnes non cessibles,
34:31 et ça permet de ne pas avoir de spéculation
34:34 et de problèmes par rapport à ce point-là.
34:37 La diapo suivante,
34:40 l'ONF, on a été longtemps très proche du CNPF et du I4C
34:47 dans les questions de certification,
34:49 pour des raisons d'éligibilité au projet qui avait été démarré,
34:55 qui s'appelait le projet VOCAL,
34:57 qui est un projet européen qui a permis de créer le label PACCARBON,
35:00 l'ONF n'était pas éligible, donc on n'a plus participé à ce moment-là,
35:03 mais on a quand même toujours été très proche,
35:05 et en particulier du CNPF, qui a construit les méthodologies.
35:09 On a apporté un élément complémentaire
35:12 qui est inscrit dans la méthode version 3 des méthodes forestières,
35:17 qui est en cours de vérification,
35:20 et on est arrivé sur les aspects de cadrage technique,
35:24 c'est-à-dire qu'à l'ONF,
35:26 on a quand même un historique assez fort de guide de sylviculture,
35:31 on a beaucoup travaillé sur le suivi de nos différents peuplements
35:36 et sur les interventions qu'on doit faire,
35:38 et donc on avait des références quantitatives assez fines
35:42 sur toutes les essences qui étaient intéressantes en introduction
35:46 dans le label PACCARBON,
35:48 et on les a compilées et on a calculé le carbone
35:53 associé à ces différents itinéraires techniques,
35:56 et qui va maintenant servir de référence pour les principales essences.
36:00 Donc on a aujourd'hui 11 espèces couvertes,
36:03 9 litres de sylviculture et 41 itinéraires sylvicoles,
36:07 et à droite on ne voit pas l'axe des abscisses,
36:09 mais l'axe des abscisses c'est les quantités moyennes de carbone
36:13 à l'hectare,
36:15 suivant les essences et leur durée de révolution,
36:19 le temps de révolution avant la coupe finale d'un peuplement,
36:25 et puis en ordonnée on a la valeur à 30 ans,
36:28 qui est la valeur qui va être donnée pour un projet LBC,
36:32 on voit un peu comment se répartissent nos différentes essences,
36:36 alors qu'ils sont séparés par fertilité,
36:39 puisqu'on a des fertilités plus ou moins fortes,
36:41 donc évidemment quand c'est plus fertile ça fait plus de carbone,
36:44 on a aussi des contextes pédoclimatiques un peu différents,
36:47 et en bas à gauche on a surtout par exemple
36:50 les cas des peuplements méditerranéens,
36:53 on a tout en haut plutôt des résineux de production,
36:56 comme du pain maritime ou du glace,
36:58 on a tout en bas des feuillus ou des résineux très peu productifs,
37:04 et puis au milieu on a un peu le cas général des autres essences,
37:08 et on voit que ça peut quand même faire des quantités relativement différenciées
37:12 entre essence et entre contextes.
37:16 Ensuite, ce que je voulais dire c'était vous donner quelques statistiques,
37:23 je reprends un peu les chiffres que vous a présenté Adeline,
37:27 pour les différentes années,
37:30 et puis je vous donne à chaque fois,
37:33 les chiffres en vert c'est les chiffres des projets qui ont été faits sur du boisement,
37:37 et les chiffres en bleu c'est des projets qui ont été faits sur du reboisement.
37:40 Alors ce sont des surfaces, j'ai oublié de l'indiquer,
37:43 ce sont des surfaces en hectare,
37:45 et vous voyez qu'en forêt privée on a effectivement
37:48 un mixte assez équilibré entre reboisement et boisement,
37:53 avec par contre en forêt publique,
37:57 aussi bien domaniale que communale,
37:59 quand même très peu de cas en boisement.
38:01 Et puis on a une montée en puissance en forêt domaniale en 2022,
38:07 où on a vraiment énormément progressé,
38:10 on a multiplié par 6 les projets carbone qu'on réalise,
38:14 et en fait on n'a pas pu le faire en forêt communale,
38:19 parce qu'il y avait un blocage avec le plan de relance,
38:25 et on espère que France 2030 permettra de pouvoir l'articuler beaucoup mieux
38:29 pour les communes, et avoir à ce moment-là des projets LBC aussi en forêt communale,
38:36 avec un point particulier que j'ai mis ici,
38:39 parce que je me doute qu'il y a quand même certains territoires
38:42 qui sont intéressés par la question,
38:44 un cadrage quand même important dans les méthodes,
38:46 justement sur la partie gestion durable, je l'ai dit tout à l'heure,
38:50 mais aussi sur la partie adhérer au régime forestier,
38:54 et puis rattacher les projets, si ça ne l'était pas avant,
39:00 à un aménagement et avoir l'adhésion pour cet aménagement, pour le projet.
39:06 Par rapport au prix qui était la question tout à l'heure,
39:12 Adeline vous a présenté ma première puce,
39:16 d'avoir un peu une idée sur les prix,
39:19 avec des prix beaucoup plus forts en France aujourd'hui qu'à l'international,
39:23 on le voit ici, un rapport de 6 entre les deux,
39:27 mais en fait encore un prix plus fort pour les projets forestiers,
39:31 donc ça c'est très important parce que ça veut dire qu'il y a une attractivité,
39:34 ça vient vraiment de l'offre et de la demande,
39:37 et on a une attractivité pour les projets forestiers
39:39 qui sont souvent bien vus par les acheteurs dans leur impact environnemental,
39:45 dans leur intérêt environnemental.
39:47 On est dans une augmentation aujourd'hui assez forte de ces prix-là,
39:52 on est à 65 euros dans le bilan d'info compensation carbone en 2021,
39:56 on est plutôt à 40 aujourd'hui en prix presque plancher,
40:00 on est en forte augmentation,
40:02 et le prix est vraiment un prix négocié entre le vendeur et l'acheteur,
40:06 avec parfois des prix beaucoup plus forts,
40:08 on avait un maximum en 2021 qui avait été indiqué à 125 euros,
40:12 non 2022, là c'est des statistiques 2022,
40:16 c'est un prix qui est vraiment négocié au gré à gré,
40:21 et on a parfois de tels co-bénéfices,
40:23 ou une localisation particulière qui intéresse l'acheteur,
40:27 et qui font que l'acheteur sera prêt à payer beaucoup plus que le prix standard.
40:33 Alors, quelle part, et c'était le cœur de la question,
40:36 dans le financement d'un projet forestier ?
40:38 Alors, de toute façon, pour l'instant,
40:40 il y a des critères d'éligibilité par rapport aux aides publiques,
40:44 c'est-à-dire qu'on doit se positionner dans des projets
40:50 où on a moins de 50% d'aides publiques sur le projet.
40:54 Et puis, on a un deuxième critère d'additionnalité
40:57 qui vous a été certainement présenté par la DGEC,
41:00 qui est un critère d'étude de rentabilité,
41:03 et le projet ne sera pas retenu si sa rentabilité économique
41:08 existe déjà avant un financement carbone.
41:10 Donc ça, c'est quand même deux conditions d'éligibilité qui sont importantes,
41:14 et qui cadrent bien le contexte d'additionnalité d'un financement LBC.
41:20 Après, l'info Compensation Carbone nous disait en 2022
41:25 que globalement, le carbone permettait de couvrir entre 37 et 80%
41:31 du financement d'un projet forestier.
41:34 Donc ça dépend du coût du projet forestier globalement,
41:36 et du prix de vente, évidemment.
41:39 Donc voilà, de l'ordre de grandeur, mais ce n'est jamais 100%,
41:42 et ce n'est jamais non plus très bas, en fait,
41:46 parce qu'on voit 37%, c'est quand même déjà intéressant.
41:49 Et puis, dans l'autre sens, en quantité plutôt qu'en pourcentage,
41:54 nous avons des estimations de carbone,
41:58 nos projets sont autour de 150 tonnes de CO2 à l'hectare,
42:01 à peu près à 30 ans.
42:03 Donc c'est la base de nos calculs.
42:05 On est évidemment moins dans des cas où on a des essences qui poussent moins vite,
42:08 ou dans la zone méditerranéenne, qui est quand même plus difficile.
42:12 Et on a un ordre de grandeur autour de 6 000 euros à l'hectare
42:17 de financement par rapport au prix moyen actuel.
42:20 Donc ça, avec 40 euros de prix moyen.
42:24 Donc voilà, ça vous donne un ordre de grandeur
42:26 de la prise en charge d'un projet d'installation forestier.
42:32 Alors si on continue,
42:35 ce que je voudrais dire, c'est qu'on est dans un processus qui est très récent,
42:38 qui est très jeune,
42:41 qui est en recherche d'amélioration continue,
42:43 avec, je vous l'ai dit, une version 3 des méthodes forestières
42:46 qui avait déjà été révisée très rapidement en 2020.
42:50 Et là, on est dans la version 3 en cours,
42:54 qui va bientôt être discutée au niveau du groupe technique.
42:59 Et donc, c'est vraiment un cadrage important,
43:03 où dans la V3, on a introduit le référentiel,
43:07 ce que je vous ai montré tout à l'heure,
43:10 des itinéraires techniques de l'ONF.
43:13 Et l'idée, ce sera d'aller vers plus de références
43:16 et continuer à enrichir le référentiel.
43:19 On a d'ailleurs aussi des ajouts du CNPF
43:22 avec d'autres tables de production
43:25 pour essayer de cadrer encore plus l'utilisation des données quantitatives.
43:30 On a une meilleure prise en compte aussi du maintien du carbone du sol,
43:34 parce qu'il y a beaucoup de carbone dans les sols forestiers.
43:36 Et un des enjeux, c'est surtout de ne pas le perdre.
43:39 Donc, il y a un cadrage beaucoup plus strict dans la V3.
43:42 On a aussi, je ne sais pas s'il y a des personnes
43:45 qui sont connectées de l'outre-mer,
43:47 mais on a beaucoup œuvré dans la V3
43:49 à introduire le contexte outre-mer qui était particulier.
43:52 Donc, ça a demandé à instruire les différents points
43:55 des méthodes forestières pour pouvoir l'appliquer au contexte outre-mer,
43:58 parce que c'était une volonté de la DGEC
44:00 d'avoir des possibilités d'application LBC dans ces territoires.
44:06 Et puis, il y a une évolution aussi des co-bénéfices,
44:10 parce que les co-bénéfices, on n'en tire aucun bénéfice financier,
44:13 mais on les affiche et ils sont très importants dans les projets.
44:16 Et en fait, on a un co-bénéfice qui s'appelle adaptation aujourd'hui,
44:21 en termes de diagnostic des projets pour une meilleure adaptation future.
44:27 Et puis, il y a d'autres méthodes en cours de construction.
44:31 Elles sont nombreuses, je ne vais pas les citer ici,
44:34 mais juste faire un petit écho à une méthode qu'on est en train d'instruire,
44:38 ça prend à peu près deux ans d'instruire une nouvelle méthode,
44:41 et on est en train de le faire avec un financement France Bois Forêt,
44:44 et on le fait en partenariat avec I4C, avec le CNPF,
44:48 et aussi avec la recherche, avec l'Inrail.
44:51 Et puis, il y avait un autre point, juste le dernier puce juste avant,
44:56 on travaille aussi, et c'est très important, sur la compréhension,
45:00 la valorisation carbone dans le matériau bois,
45:03 parce qu'on est complètement convaincus à l'ONF de toute l'importance
45:06 de mieux tenir compte de la vie du carbone après sa vie en forêt,
45:11 et quelque part, cette vie dans les produits bois,
45:14 elle dépend beaucoup de ce qu'on fait nous en forêt,
45:16 c'est-à-dire que si on fait une silviculture orientée vers du bois d'oeuvre,
45:19 eh bien on fera du bois à plus longue durée de vie.
45:22 Et donc, on travaille là-dessus, à la fois pour l'instruire, le défendre,
45:26 et puis aussi pour dire à un moment,
45:28 notre silviculture a aussi un intérêt carbone par rapport au devenir après.
45:33 Voilà, alors, dans le contexte des forêts communales particuliers,
45:38 je voulais juste faire une petite diapo pour vraiment dire
45:41 qu'aujourd'hui, par rapport à l'adaptation au changement climatique,
45:45 on est dans un contexte où on a un besoin aigu d'investissement
45:48 pour faire éventuellement de la migration assistée,
45:52 faire de l'enrichissement des peuplements,
45:54 et finalement, le LBC dans ce contexte-là est une opportunité
45:57 pour participer à ce financement.
46:00 On est dans un cadre qui est assez rassurant
46:03 et qui permet à des financeurs de s'impliquer de manière transparente et rassurante,
46:09 donc c'est, je pense, important, avec des projets de qualité.
46:13 En fait, ce qui est important, c'est dans les projets,
46:16 les gens viennent chercher vraiment à la fois une certaine qualité environnementale,
46:20 tous les aspects co-bénéfices, et puis des aspects aussi personnalisés,
46:26 des aspects souvent proches, les boîtes qui nous sollicitent
46:31 sont souvent intéressées à avoir des projets proches de chez eux,
46:34 et pour bien visualiser tout l'intérêt autour de la partie carbone,
46:40 il n'y a pas que le carbone.
46:42 Et puis, ce que je voulais dire d'ailleurs aussi par rapport à cela,
46:47 on a, côté ONF, une offre que je qualifie de premium,
46:53 c'est-à-dire qu'on est plutôt cher dans les différents vendeurs de carbone,
46:58 mais en même temps, on a beaucoup de co-bénéfices,
47:01 et puis on accompagne aussi, c'est-à-dire qu'on n'est pas à vérifier
47:04 les démarches RSE des entreprises, mais par contre,
47:07 on leur demande quelle est leur démarche, et on les conseille à dire,
47:10 si vous n'en êtes pas à faire une démarche d'évaluation,
47:13 une réduction avant, ce n'est pas la peine, il faut que vous commenciez par là,
47:17 parce que sinon, la compensation n'est pas crédible.
47:20 On a aussi un lien à réfléchir avec les collectivités par rapport à leur PCAET,
47:24 parce qu'effectivement, le LBC, c'est un levier.
47:26 Voilà, je vais terminer assez rapidement.
47:28 J'avais une diapo après, pour vous indiquer les fiches projet de l'ONF,
47:36 à quoi ça ressemble, on fait des fiches assez complètes,
47:38 à la fois pour donner un peu les critères techniques du projet,
47:41 et puis en bas à gauche, c'est vraiment l'ensemble des co-bénéfices
47:44 qui sont inscrits, et il y a toute une codification dans le LBC
47:49 pour dire s'ils sont plus ou moins.
47:50 Et puis à droite, c'est pour vous donner un peu une idée des acheteurs
47:53 qu'on a aujourd'hui à l'ONF, qui sont pas mal des acheteurs institutionnels,
47:56 et puis sinon des grosses boîtes.
47:58 Voilà, et puis si vous voulez en savoir plus,
48:00 je pense qu'il y a aujourd'hui, dans la diapo suivante,
48:03 pas mal de documentation, et en particulier,
48:06 je pense que Adeline vous a mis quelques brochures I4C,
48:10 il faut aller voir le site I4C qui est très riche,
48:13 il y a des choses sur le site SNPF aussi, sur le site ONF,
48:17 le site Info Compensation Carbone qui est vraiment dédié à cette question-là,
48:20 vous trouvez beaucoup d'informations, et puis une brochure un peu plus complète,
48:23 un peu plus dense, qui vient d'être réalisée par l'ADEME,
48:26 et que je vous ai mis à droite.
48:28 Voilà, merci.
48:30 Merci beaucoup Christine.
48:32 Est-ce que vous avez des questions ?
48:34 Est-ce qu'il y a des questions ?
48:36 Oui, il y a une question dans le chat de Yannick Labrouf,
48:40 de Plaine de Forest,
48:45 qui demande,
48:46 qui dit qu'il avait compris que la plantation d'arbres en ville
48:50 était à l'étude pour être éligible au label Bacarbon.
48:54 Est-ce qu'on a des nouvelles de ce référentiel ?
48:57 Alors, ce n'est pas l'ONF,
49:00 c'est la Caisse des dépôts qui construit cette méthode,
49:05 donc je ne sais pas s'il y a quelqu'un de la Caisse des dépôts qui est en ligne
49:08 et qui peut-être pourrait préciser.
49:11 Cette démarche, il me semble qu'elle a dû être représentée une fois
49:15 au Club Carbone,
49:17 dans la liste des méthodes en cours d'instruction,
49:20 mais moi je n'ai pas eu de nouvelles sur l'avancement de cette étude.
49:25 Adeline, peut-être que tu sais mieux que moi ?
49:29 Non, ça fait partie des méthodes,
49:33 on est associé dans pas mal de méthodes,
49:37 mais pas sur celle-ci,
49:40 mais c'est ce que l'on a à donner.
49:41 Ok, donc à voir avec la Caisse des dépôts alors.
49:44 Nous avons une autre question d'Anaïs Pasteur,
49:47 de Dora Dezeux,
49:49 qui demande s'il est possible d'expliquer
49:51 en quoi le plan France Relance
49:53 a fait une concurrence au label Bacarbon,
49:56 et pourquoi dans un certain type de forêt uniquement ?
50:00 Ah oui, alors ça c'est un point assez sensible,
50:04 c'est le fait qu'en fait, dans la méthode LBC,
50:07 alors au départ, la blocage vient de la méthode LBC,
50:09 dans la méthode LBC,
50:11 il y avait un blocage par rapport au pourcentage,
50:14 je vous ai dit qu'il fallait que les projets soient additionnels
50:16 par rapport aux aides publiques.
50:18 Et le seuil qui avait été retenu, c'était un seuil de 50%,
50:21 donc par rapport à ça,
50:24 en particulier pour les forêts communales,
50:26 le financement du plan de relance était à 80%.
50:29 Et donc il n'était pas possible
50:31 de prendre les deux aides,
50:35 et l'existence même au départ,
50:38 de cette aide,
50:40 faisait qu'on ne pouvait pas faire de projet LBC.
50:42 Alors après a été ouvert,
50:44 le MASA a fait pression pour vraiment ouvrir,
50:48 c'est-à-dire qu'il y avait un choix,
50:50 c'est-à-dire qu'on pouvait choisir entre le LBC
50:53 ou entre le plan de relance.
50:55 On renonçait à 80% d'aide,
50:57 pour avoir une éventuelle aide,
50:59 alors il fallait vraiment avoir des projets,
51:01 soit qui donnaient beaucoup de carbone,
51:03 soit qui étaient payés très cher,
51:06 pour que ce soit plus intéressant que 80% du plan de relance,
51:09 surtout que les projets LBC sont quand même plus lourds à montrer
51:11 que les projets plan de relance,
51:13 donc c'est pour ça qu'il y en a eu quand même très peu.
51:15 Et puis pour la forêt d'Omanial,
51:17 il y a eu une particularité,
51:19 parce qu'il y avait une urgence à reconstituer,
51:21 et en fait l'État a considéré
51:24 que l'aide qui venait de l'État,
51:28 était finalement un investissement de l'État
51:31 sur son domaine privé,
51:33 qui étaient ces forêts d'Omanial.
51:35 Donc ça fait un cadrage assez particulier,
51:38 et là très clairement dans France 2030,
51:41 c'est un cadrage qui n'aura plus lieu,
51:43 et la DGEC a souhaité qu'il y ait un système commun
51:48 pour les trois types de propriétés dans France 2030,
51:52 donc c'est une articulation qui est en train de s'organiser,
51:55 à la fois entre le LBC et France 2030.
51:58 Voilà, je ne sais pas si j'ai été claire,
52:00 c'est un peu technique.
52:02 Merci beaucoup Christine,
52:04 on arrive au terme de ce webinaire,
52:06 donc je vais vous remercier toutes les deux,
52:08 nos intervenantes à ce webinaire,
52:13 et puis merci de vous être prêtées au jeu
52:16 des questions-réponses.
52:18 Pour conclure, je vous recommande
52:21 notre plateforme Expertise Témissoire,
52:24 et notamment cet espace Compensation carbone volontaire,
52:29 où on vous encourage à vous connecter.
52:33 On a déjà un certain nombre d'inscrits.
52:35 N'hésitez pas à poser vos questions
52:39 dans la rubrique spécifique, questions-réponses,
52:41 mais aussi à aller voir les…
52:43 C'est un espace vraiment qui vous est dédié,
52:45 n'hésitez pas à l'utiliser pour dialoguer,
52:47 poser des questions, voilà.
52:49 Et vous avez un espace ressources également,
52:52 et un espace de veille,
52:54 où vous trouverez un certain nombre de références
52:57 et de ressources disponibles sur le sujet.
53:01 Et merci à tous pour votre participation,
53:05 et on vous donne rendez-vous le 23 juin,
53:08 toujours à 13h,
53:10 pour le webinaire numéro 4,
53:12 et dernier webinaire de notre série
53:14 de webinaires sur la compensation carbone,
53:16 qui portera sur l'approche
53:18 par la compensation environnementale
53:20 et les services écosystémiques.
53:22 Et nous avons deux interventions,
53:24 de CDC Biodiversité et du CEREMA.
53:27 Merci à tous,
53:30 et on vous donne très bon après-midi
53:31 et un très bon week-end.
53:33 Et à bientôt, au revoir.
53:35 Merci.
53:37 Au revoir.
53:39 Au revoir.
53:41 Merci, au revoir.
53:43 Au revoir, merci.
53:45 Au revoir, merci.
53:48 Au revoir, merci.
53:49 Au revoir.
53:50 Au revoir.
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53:56 Au revoir.
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54:00 Merci d'avoir regardé cette vidéo !

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