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Transcription
00:00 là-dessus Bruno a raison, ça tombe complètement à plat.
00:03 On n'a pas l'impression que le public réagit.
00:05 D'ailleurs, on a même l'impression que le public se demande...
00:07 - A part Anna Marshall, pas qu'Anna Marshall est venue se lamer sur la scène et tout.
00:10 - Mais c'est vrai que le public a l'air un peu perplexe de se dire
00:12 qu'est-ce qu'elle nous fait entre deux chansons, son blabla, ça n'a ni cul ni tête,
00:16 c'est même pas très joli ce qu'elle raconte.
00:18 Maintenant, je suis navrée.
00:20 En effet, Médine avait fait une chanson, je ne sais même pas si c'était une chanson,
00:24 mais un appel à servir de Marine Le Pen comme piñata.
00:27 Je n'ai pas vu la Macronie s'élever ni la gendarmerie débouler au Havre chez Médine.
00:33 Médine qui faisait de la boxe avec M. Philippe, je crois.
00:36 Donc, Edouard Philippe.
00:37 Donc, je ne sais pas.
00:39 Ou alors il y a du deux poids, deux mesures.
00:40 Donc moi, effectivement, je trouve ça complètement nul.
00:43 Ce qu'elle raconte est nul, n'a aucun intérêt,
00:47 mais elle a le droit, c'est la liberté d'expression.
00:50 Et je trouve en effet qu'envoyer carrément...
00:52 Encore une fois, ils n'ont que ça à faire les gendarmes.
00:54 Ils n'ont que ça à foutre les gendarmes.
00:56 Ça dit quand même quelque chose du pays.
00:57 Allez embêter Papy Machin qui dit qu'il met une pancarte.
01:00 Allez embêter Trois Casseroles.
01:01 Ils enquadraient le concert.
01:02 Mais oui, mais bon.
01:03 Et comme ça, d'eux-mêmes, ils se sont dit "Tiens, on va l'interpeller".
01:06 Je pense que tout le monde était un peu surpris.
01:08 Mais pardon, mais si vous mettez de côté votre détestation des malades Macron...
01:13 Je ne le déteste pas.
01:14 Je le vois bien, alors si tu détestais, qu'est-ce que ça serait ?
01:18 Mais simplement, ça témoigne quand même d'un climat dans le pays.
01:23 Mais pardon, quand tu fais ça, les réseaux sociaux...
01:26 Et pardon, au-delà de Macron, parce que je pense que le suivant prendra la même chose.
01:32 Les réseaux sociaux ont pris une telle importance de climat de haine, etc.
01:37 Mais François Hollande, c'était de lui.
01:39 François Hollande, les gens se moquaient, les gens le méprisaient.
01:42 Non mais...
01:43 Ah non, il était moins haï.
01:46 Il n'est pas haï.
01:47 Sarkozy était détesté.
01:50 Non, Sarkozy était détesté pour un certain nombre de mesures politiques qu'il faisait.
01:54 François Hollande était moqué.
01:56 Au-delà de Macron, c'est ce que je disais, il y a un climat de...
01:57 Emmanuel Macron est haï pour en partie ce qu'il donne à voir de ce qu'il est.
02:02 Et ça ne se justifie peut-être pas parce qu'on ne le connaît pas.
02:04 Moi, je ne le connais pas.
02:05 Mais il n'a cessé d'avoir des postures de mépris et d'insultes à l'égard de la population.
02:12 Mais je ne vois pas en quoi il mérite d'être lâché artistiquement par Isiaïch Lhin.
02:16 Enfin, on est dans un truc, je pense que les gens...
02:18 Non, mais je pense que les gens vont se réveiller un moment donné et se dire "mais ça va trop loin tout ça".
02:22 Écoute, Emmanuel Macron, il y a des gens qui sont quelque chose, il y a des gens qui ne sont rien.
02:26 Les Français, c'est un peuple réfractaire.
02:28 Je veux emmerder les Français.
02:30 Non, mais lui-même fait tout le temps des essentialisations.
02:33 Mon peuple ! Quand il s'exprime...
02:35 Vous vous rendez pas compte ?
02:36 [Générique]

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