Local Génial - 06/06/2023 - "Le Boulanger Criminel": Le livre qui dépoussière une affaire de 1957

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"Le Boulanger Criminel": Le livre qui dépoussière une affaire de 1957
Gérard CHAUTEMPS
Auteur de "Le Boulanger Criminel"
Jacques BENZAKOUN
Journaliste
Prêt à l'Emploi !
Michel GUEGUEN
Pôle Emploi

Category

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News
Transcript
00:00 [Générique]
00:04 De retour en direct sur le plateau de Local Génial sur TV Tour Val-de-Loire.
00:09 Dans quelques instants, nous parlerons emploi puisque Michel, dans ta chronique "Emploi", tu aideras nos téléspectateurs à trouver un emploi.
00:17 Voilà, vous avez compris je crois, vous avez compris le refrain.
00:20 Ça sera dans quelques instants car avant je suis ravi d'accueillir deux nouveaux invités.
00:25 Jacques Benzacou, journaliste et Gérard Chotan, auteur, avocat et auteur de "Le Boulanger Criminel".
00:30 Bonjour à tous les deux.
00:31 Bonjour.
00:32 Bonsoir.
00:33 Soyez les bienvenus sur ce plateau, je suis ravi de vous recevoir.
00:37 Alors on va parler d'un fait divers, un fait divers qui ne s'est pas produit hier, qui s'est produit en 1957.
00:43 Je le résume en une phrase, évidemment pour avoir tous les tenants et les aboutissants, il faut le lire.
00:48 On est en gros, on est en 1957, on a le boulanger Pierre Duport qui, dans un coup de sang ou de manière préméditée, vous verrez,
00:56 étrangle sa femme et brûle son cadavre dans le fournil de la boulangerie.
01:00 Alors là j'ai résumé, ce n'est pas joyeux, ce n'est pas glorieux, évidemment.
01:06 Et je me tourne vers vous Gérard, cette affaire vous y êtes intéressé parce qu'elle vous est "un petit peu" tombé dessus si je comprends bien.
01:16 – Oui c'est exactement ça, puisque je classais le press boot de mon grand-père qui était l'avocate Duport,
01:23 et à ce moment-là les journaux avaient une taille beaucoup plus importante,
01:26 et donc il est tombé une feuille de papier, c'était les notes d'audience de mon grand-père,
01:30 puisqu'un avocat d'assise ne fait pas de dossier écrit, il prend des notes puisque tout est oral.
01:35 Et quand j'ai vu ça, pour moi c'était un petit peu mon enfance, parce que j'avais déjà 10-12 ans,
01:40 et donc il a construit sa pléthorie au fur et à mesure des déjeuners en famille,
01:44 et je me suis dit mais ce serait quand même intéressant de voir s'il n'y avait pas une erreur judiciaire,
01:51 et d'essayer de retrouver le dossier.
01:53 – Et alors ce dossier, "Suspense", est-ce que vous l'avez retrouvé ?
01:56 – Alors personne ne pensait que je le retrouverais, moi non plus d'ailleurs.
02:00 – Oui.
02:01 – Mais après avoir écrit et téléphoné au procureur général, il m'a dit "je ne sais pas où sont conservés les dossiers d'assise",
02:06 mais essayez donc d'appeler les archives, j'appelle les archives,
02:11 et les archives me disent "deux jours après, on a tout le dossier papier".
02:15 – Génial.
02:16 – Alors c'était absolument extraordinaire, parce que j'avais les procès-verbaux d'enquête,
02:20 les auditions de témoins, les photos, les reconstitutions,
02:24 et donc je me suis dit à ce moment-là, on peut peut-être faire quelque chose.
02:28 Mais pour autant, ce n'était pas suffisant, parce que Duport avait trois enfants,
02:34 et je me suis dit "ils sont peut-être vivants", donc on ne peut pas écrire quand même n'importe quoi,
02:40 et je suis allé voir le maire de la Selle-Saint-Avent, et qui m'a dit…
02:44 – Le lieu où ça s'est déroulé, évidemment.
02:46 – Voilà, où ça s'est déroulé, et le maire de la Selle-Saint-Avent m'a dit
02:49 "écoutez, c'est toujours dans la mémoire collective, et on souhaite effectivement qu'un livre soit écrit,
02:55 et notamment pour évacuer les rumeurs infondées qui continuent à courir dans la Selle-Saint-Avent,
03:02 Descartes, les Ormes ou Sainte-Mort".
03:05 – Encore aujourd'hui, il y a des stages de traumatisme.
03:07 – Encore aujourd'hui, et donc ça commence comme ça,
03:11 et puis je m'aperçois que finalement la presse à ce moment-là ne s'intéressait pas aux victimes,
03:18 et que dans des articles de presse qui faisaient dix colonnes ou toute une page entière,
03:23 – Des normes, oui.
03:24 – La victime, j'allais dire, on ne mettait même pas un mot pour dire que c'est vraiment fâcheux
03:29 qu'elle soit morte et brûlée dans le four à pain du boulanger.
03:33 Et donc je déjeune avec Jacques Benzacoun que je connaissais bien,
03:39 et puis vous connaissez un petit peu le piquant de Jacques Benzacoun
03:44 qui s'intéresse tout de suite quand il y a quelque chose effectivement qu'il mérite.
03:47 – N'est-ce pas ?
03:48 – Et il m'a dit "mais moi j'aimerais bien faire la quatrième de couverture",
03:52 et j'ai dit "pourquoi pas ?"
03:53 – Oui.
03:54 – Et puis une semaine après il m'a téléphoné en me disant "je pourrais peut-être faire la préface",
03:57 je lui ai dit "oui mais ce qui m'intéresse c'est qu'en tant que journaliste
04:00 tu puisses donner un coup d'œil sur la presse où il y avait tous les grands chroniqueurs judiciaires,
04:06 James de Coquey, Jean Laborde etc.
04:09 et qu'est-ce que tu écrirais aujourd'hui, est-ce que tu présenterais des choses comme ça ? "
04:13 Et puis le deuxième temps c'était de prendre contact avec les enfants.
04:17 – Il a fallu le faire et ça a fonctionné d'ailleurs.
04:20 – Voilà, alors je l'ai fait, je ne savais pas très bien comment je serais accueilli,
04:26 et j'ai reçu pendant près de deux heures et demie l'une des enfants
04:31 qui est un petit peu plus jeune que moi, et nous avons parlé.
04:37 Et elle est venue accompagnée de sa propre fille qui a une cinquantaine d'années
04:41 qui s'appelle Orlane Dupont et le livre était écrit.
04:44 Et j'ai senti une profonde douleur chez ces gens, vous comprenez.
04:49 – C'était pas refermé quoi.
04:50 – Voilà, c'était pas refermé ou ça ne se referme jamais.
04:53 Et je lui ai dit "Vous voyez le livre il est là, donc je comprends votre douleur,
04:59 je comprends que vous soyez à la recherche de votre identité,
05:03 et si vous voulez, voilà, je vous ouvre les pages du livre
05:08 si vous souhaitez y écrire quelques… vos sentiments et ce que vous ressentez."
05:13 Et dix jours après elle m'a dit "Bah oui on va le faire".
05:15 – C'est incroyable, on a son témoignage dans le livre, c'est très prenant.
05:19 Alors elle l'a connu ce grand-père ?
05:21 – Alors elle l'a connu très tardivement parce que tout lui a été caché.
05:25 – Mais oui c'est ça, c'est un grand-père presque normal jusque-là.
05:29 – Voilà, et un jour il est revenu à Noël sans qu'elle sache que c'était son père.
05:34 Et c'est sa maman qui le lui a dit, mais ce sont des gens
05:40 qui vraiment sont dans un état de souffrance profond.
05:44 Et je pense que ce livre leur fait beaucoup de bien.
05:46 – Bah oui, c'est aussi tout l'enjeu évidemment, rétablir certaines vérités.
05:51 Jacques, toi on te connaît bien évidemment en tant que journaliste
05:55 de la Nouvelle République jusqu'à il y a encore peu de temps.
05:59 Cette affaire, tu la traites par le prisme de la presse,
06:04 il y avait déjà un gros engouement autour des faits divers en 1957 si je comprends bien.
06:09 – Oui, oui, puis c'était un des premiers en tout cas féminicides
06:14 qui avaient été médiatisés si on peut dire, si on peut appeler ce mot qui est très à la mode aujourd'hui.
06:20 Et le déroulement de ce fait divers, c'est le féminicide.
06:24 C'est une femme qui se refuse à son homme et qui a cette toute-puissance
06:28 et qui pense que la femme est un objet de chair, il faut le dire comme c'est,
06:32 et qui a décidé à un moment donné de mettre fin à cette relation en la tuant.
06:38 Donc après tout le débat qui nous a opposés gentiment avec Gérard,
06:43 c'était est-ce qu'il a prémédité ou est-ce qu'il l'a tué sous l'impulsion ?
06:47 Crime ou assassinat ? Il a été jugé, condamné pour assassinat.
06:51 Gérard considère lui que c'est plutôt sur l'impulsant parce qu'il a été vexé.
06:56 – Gérard ne dit pas prémédité. – Non.
06:58 – Non, il pense que comme elle s'est refusée à lui, qu'il a eu une sorte de pulsion de mal,
07:03 vexé, que sa femme se refuse et voilà.
07:06 À l'époque, il l'explique très bien dans le livre, Gérard.
07:09 J'allais dire heureusement ou malheureusement, on n'a pas vraiment beaucoup changé.
07:13 Quand on voit le nombre de féminicides aujourd'hui,
07:15 je crois qu'on en est à une quarantaine déjà au moment où on parle,
07:19 il y a toujours des féminicides mais à l'époque c'était encore bien pire.
07:22 Les femmes, et d'ailleurs dans ce que dit Gérard tout à l'heure,
07:25 sur le fait qu'on parle très peu de Yolande qui est sa femme,
07:29 ça prouve bien que tout est porté sur lui.
07:32 Et d'ailleurs au procès, puisqu'on parlait de la presse qui a relaté,
07:36 pendant deux jours il y avait tous les grands médias nationaux,
07:39 le Figaro, le Canard enchaîné, le Monde, ils étaient tous à tour
07:42 et tous les papiers, invariablement, parlent de Pierre Duport,
07:46 mais très très peu, c'est des toutes petites lignes.
07:48 On ne s'intéresse pas à la personnalité, on ne s'intéresse pas à la mère de famille qui a l'aider,
07:52 il avait trois enfants quand même quand il l'a tué, il y avait sa soeur,
07:56 on ne parle que de lui.
07:58 C'est lui le sujet quoi.
07:59 C'est lui le sujet et ça prouve bien qu'à l'époque, les femmes ne valaient pas grand-chose.
08:03 Même dans des affaires aussi sordides.
08:05 – Oui, en fait parce que cette femme avait même conscience qu'elle avait fauté,
08:10 puisqu'à ce moment-là, il faut savoir que le mari qui trompait sa femme
08:14 n'avait jamais aucun problème, alors que la femme était systématiquement poursuivie
08:19 en correctionnelle dès qu'elle trompait son mari.
08:23 Et le mari, lui, ne pouvait être sanctionné que si il trompait sa femme au domicile conjugal.
08:27 Vous mettez ça en 2023, évidemment ça peut paraître étonnant.
08:32 Et l'attitude, ce qui me fait avoir une position différente de mon ami Jacques,
08:38 c'est que cette femme, son comportement s'explique très simplement,
08:43 ça se voit d'ailleurs encore aujourd'hui,
08:46 elle a voulu rendre son mari jaloux, qu'il a trompé abondamment.
08:50 Et donc elle s'est dit, si je le trompe,
08:53 ça va peut-être le faire revenir au domicile conjugal.
08:56 Et c'était ça qu'elle voulait.
08:58 Et lui a pris ça comme, elle m'a trompé,
09:02 donc mon orgueil de mal d'homme au sens où on l'entendait en 1957,
09:08 eh bien il est meurtri, donc je ne peux pas accepter ça,
09:11 et c'est dans ces conditions qu'il a été rendu.
09:13 – Ce qui fait que finalement, puisque pour une femme,
09:17 tromper son époux à l'époque, c'était une faute visiblement grave,
09:21 il y a cette idée dans la tête de certains à l'époque de se dire
09:24 qu'elle l'a un peu cherché finalement.
09:26 – Oui et je pense d'ailleurs, ce qui est très étonnant,
09:29 c'est que, évidemment le délibéré on ne le connaît pas,
09:32 mais on s'aperçoit très bien qu'au cours du délibéré,
09:35 alors qu'il était poursuivi pour un assassinat, pas pour meurtre,
09:38 mais il y avait eu une grande discussion,
09:40 eh bien ils ont trouvé des circonstances atténuantes
09:43 pour qu'il n'ait pas la tête coupée.
09:45 Enfin mon grand-père a donné des circonstances atténuantes,
09:48 mais quand je vois dans les dossiers
09:51 ce que sont les circonstances atténuantes qu'il a évoquées,
09:54 ça ne vaut rien. – C'est une autre époque.
09:56 – C'était une autre époque. – Vraiment, oui.
09:58 – Et donc à mon avis, la cour d'assises a cherché,
10:01 tout en gardant la qualification assassinat,
10:04 à lui éviter d'avoir la tête coupée.
10:06 – Mais d'ailleurs ça a fonctionné,
10:08 quand on voit la barbarie avec laquelle il a procédé,
10:11 on est surpris qu'un jour il ait pu remettre le nez dehors finalement.
10:15 – Il a fait 20 ans quand même.
10:17 – Il a fait 20 ans mais il est sorti, je crois qu'il avait 55 ans,
10:20 il est sorti relativement jeune, donc il a vécu encore,
10:23 je sais pas, une bonne vingtaine d'années.
10:25 Il s'est remarié une troisième fois. – Ah oui ?
10:27 – Il n'a pas brûlé sa femme.
10:29 – Ah non, ça a bien fini cette fois-ci, j'espère.
10:31 – Oui, il est sorti, il a vécu très longtemps.
10:33 Et dans la famille, Gérard parlait de secret de famille,
10:35 dans la famille on racontait, c'est pour ça d'ailleurs
10:37 que la petite-fille ne le savait pas, qu'ils avaient eu un accident de voiture,
10:40 qu'ils étaient morts d'un accident de voiture.
10:42 C'était vraiment le secret de famille.
10:44 Et quand l'affaire est sortie, aujourd'hui encore,
10:47 je pense que je parle sous ton contrôle,
10:49 il y a encore des gens traumatisés de la famille,
10:51 des gens qui vivent dans le coin.
10:53 Et pour avoir assisté à quelques conversations
10:55 avec Orlane, qui est la petite-fille,
10:57 c'est très douloureux.
10:59 Et d'ailleurs, je vous invite à lire le bouquin,
11:01 évidemment, mais son témoignage est crucial.
11:03 Et il est intelligent, il est bien écrit,
11:06 et il raconte bien comment on peut souffrir
11:08 des années et des années encore après une pareille histoire.
11:11 – Avant même de le savoir,
11:13 il y avait finalement déjà peut-être une douleur
11:15 qui était renfermée en elle.
11:17 Un livre absolument formidable,
11:19 merci beaucoup à tous les deux.
11:21 J'ai adoré lire ce livre.
11:23 Alors si, comme moi, vous aimez les faits divers,
11:25 il faut y aller.
11:27 C'est pas parce que c'était en 1957
11:29 que ce n'est pas intéressant, bien au contraire.
11:31 "Le boulanger criminel" entouré de Gérard Chotan,
11:33 préfacé par Jacques Benzacoun,
11:35 15,90 euros aux éditions La Cimar.
11:37 Je l'ai dévoré.
11:39 On a des photos, on a des documents d'archives,
11:41 on a le témoignage de cette dame,
11:43 qui est absolument crucial.
11:45 Foncez, foncez l'acheter,
11:47 vous ne le regretterez pas.
11:49 Lui n'est pas un criminel,
11:51 Michel Guéguen.
11:53 Ah ben, il en a les transitions, comme on peut aussi.
11:55 Michel, toi tu nous viens tout droit
11:57 de Pôle emploi,
11:59 et tu nous présentes aujourd'hui tout plein de bons plans
12:01 pour les personnes qui chercheraient un travail.
12:03 C'est parti, c'est prêt à l'emploi.
12:05 [Générique]
12:09 Et cette semaine, tu nous parles donc
12:11 du stade vers l'emploi.
12:13 – Voilà, pour faire le lien avec la première partie de l'émission
12:15 où il nous parlait de challenge sportif,
12:17 nous on organise un événement
12:19 en lien avec la Fédération française d'athlétisme
12:21 et dans le cadre des Jeux Olympiques qui sont à venir.
12:25 Pour faire le lien entre sport et emploi,
12:27 ça se passera à Tours le 22 juin.
12:29 Et c'est une journée qui s'organise en trois temps.
12:33 Donc le matin, on rassemble des demandeurs d'emploi
12:35 et des recruteurs
12:37 qui ne se connaissent pas les uns les autres.
12:39 Donc chacun a son prénom
12:41 et on les associe en équipe.
12:43 – En connaissance. – Mais voilà, sans savoir qui est qui.
12:45 On les initie à des pratiques sportives
12:49 qui sont encadrées, en l'occurrence c'est de l'athlétisme,
12:51 mais c'est ouvert à tous,
12:53 même y compris aux personnes en situation de handicap.
12:55 On va peut-être adapter certaines d'épreuves.
12:57 – Oui, c'est possible.
12:59 – Mais voilà, l'idée c'est pas de se dépasser.
13:01 Alors, de se dépasser en équipe,
13:03 l'idée c'est de se rencontrer,
13:05 de se découvrir autrement
13:07 qu'avec le traditionnel CV, l'aide de motivation.
13:09 Et puis de faire émerger des valeurs,
13:11 des qualités professionnelles et humaines
13:13 qu'on va retrouver dans le monde de l'entreprise.
13:15 L'esprit d'équipe,
13:17 le fait de prendre des initiatives,
13:19 mais aussi d'être à l'écoute de l'autre, etc.
13:21 – Bien sûr, bien sûr.
13:23 Alors là, le matin, on a la rencontre,
13:25 on passe du bon temps,
13:27 il y a aussi un repas.
13:29 – Voilà, deuxième temps, un temps de convivialité,
13:31 on sait que c'est important en France,
13:33 pour manger du pain, mais on en reste au pain à manger.
13:35 Donc là encore,
13:37 on ne sait pas trop avec qui on discute,
13:39 on partage ce repas qui est pris en charge
13:41 par les organisateurs.
13:43 Et puis on passe à la troisième partie,
13:45 donc l'après-midi.
13:47 – L'après-midi, il se passe d'autres choses, évidemment.
13:49 – On enlève le masque.
13:51 – C'est ça.
13:53 – Et on découvre qui est recruteur et qui…
13:55 alors peut-être qu'au cours des échanges,
13:57 ça s'est quand même un petit peu fait.
13:59 – On a peut-être compris avant, peut-être.
14:01 – Peut-être, peut-être pas.
14:03 En tout cas, là, la rencontre se fait,
14:05 mais après cette prise de contact
14:07 avec la police, c'est un peu plus simple.
14:09 Et donc là, on se retourne le 22 juin.
14:11 Je vous donne un exemple d'entreprise.
14:13 – Oui, quelques exemples.
14:15 – Qui seront présentes,
14:17 donc on ne saura pas qui sera derrière,
14:19 mais il y aura Lidl qui, derrière,
14:21 embauche des équipiers polyvalents,
14:23 des préparateurs de commandes
14:25 et un adjoint de magasin.
14:27 Ikerra qui recherche des chargés
14:29 de recouvrement de créances.
14:31 L'armée de l'air, l'armée de terre et la police,
14:33 bon, on n'a pas besoin de faire un dessin,
14:35 on sait quels profils ils recrutent.
14:37 Encore que c'est plus varié que ça n'en a l'air,
14:39 mais en tout cas, pour l'essentiel,
14:41 par exemple, des policiers adjoints pour la police.
14:43 Les Burgers de Papa qui recherchent
14:45 des employés polyvalents de restauration.
14:47 Les Jardins d'Iroise,
14:49 aides-soignants et agents de services hospitaliers.
14:51 Ronstadt, donc là c'est une agence d'intérim,
14:53 ce sera des profils divers.
14:55 Feuillette, on va retrouver
14:57 boulanger, pâtissier, vendeur,
14:59 cuisinier, traiteur.
15:01 L'ACNAV, pour l'assurance vieillesse,
15:03 téléconseiller et gestionnaire administrative.
15:05 Convivio, employés polyvalents
15:07 de restauration, tour,
15:09 propreté, service, des agents de nettoyage.
15:11 Et, last but not least,
15:13 Décathlon, bien sûr,
15:15 qui cherche des vendeurs
15:17 et des hôtes de caisse.
15:19 – On fait du sport, alors c'est l'occasion, évidemment,
15:21 de recruter. – C'est un petit normateur d'entreprise.
15:23 – Forcément. Alors comment est-ce qu'on fait
15:25 si on a envie
15:27 de participer pour être recruté
15:29 ou si on est un recruteur pour ce genre de choses,
15:31 comment est-ce que ça fonctionne ?
15:33 – Pour les demandeurs d'emploi, le mieux, c'est de se rapprocher
15:35 de son conseiller ou de son agence.
15:37 Parce qu'on va faire
15:39 une présélection, on va préparer les personnes
15:41 déjà pour leur faire part de cette organisation
15:43 un peu particulière.
15:45 Donc voilà, contact
15:47 avec son conseiller. Et puis, j'ai envie de dire,
15:49 pour les recruteurs qui sont intéressés,
15:51 ils sont nombreux à être intéressés, curieux
15:53 par ce genre d'événement, prenez contact
15:55 avec les agences Pôle emploi
15:57 pour une prochaine édition. Là, on a fait le plein,
15:59 mais pour une prochaine édition, il y en aura d'autres.
16:01 Notamment en contactant
16:03 le 39 95 et vous allez tomber
16:05 sur votre agence locale.
16:07 – Très bien, voilà qui est dit. Merci beaucoup
16:09 Michel. – C'est un prix.
16:11 – Pour plus d'informations, rendez-vous sur pôle-emploi.fr
16:13 et puis pour retrouver
16:15 tous les événements emploi du moment,
16:17 mesévenements-emploi.pole-emploi.fr
16:19 Allez, on va marquer une courte pause
16:21 et dans l'ultime partie
16:23 de notre local génial du jour, nous parlerons
16:25 du très court international film festival.
16:27 - On vous laisse avec le festival. A tout de suite sur TVTour Val-de-Loire.

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