• l’année dernière
Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, a appelé les recteurs à faire preuve de “fermeté” dans l’application des principes de laïcité à l’école, rappelant qu’il n’y avait pas d’établissement scolaire de “non-droit”. Le port de signes et tenues religieux, comme les abayas et les qamis, représentait 56% du total des atteintes à la laïcité à l’école au mois de mai, selon les chiffres mensuels publiés par l’Éducation nationale. 

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Transcription
00:00 Dans cet établissement lyonnais, pour certaines élèves, c'est devenu un rituel.
00:04 Chaque jour, elles arrivent voilées devant les grilles du lycée.
00:08 Mais au moment d'entrée, elles doivent enlever leur foulard. C'est la loi.
00:12 En revanche, l'abaya, cette robe longue assimilée à un vêtement religieux traditionnel de l'islam, est tolérée.
00:19 - Sur 30, on doit être 16, 18. - Ouais, 16, 18.
00:24 - À quoi ? - Sur 30 élèves.
00:26 - À porter des abayas, même des pas voilés. Une vingtaine, on est, au moins.
00:30 - Il y a quelques profs qui nous regardent mal ou des trucs comme ça. Il y en a. Mais après, c'est...
00:35 - Il n'y en a aucun qui a osé parler.
00:37 Des professeurs, désarmés devant ces lycéennes.
00:40 Aucun de ceux que nous avons contactés n'a accepté de nous parler face caméra.
00:44 Mais sous couvert d'anonymat, ils nous affirment que, volontairement ou non,
00:48 les élèves qui portent l'abaya font peser une pression sur l'ensemble de l'établissement.
00:53 Il arrive que certaines élèves fassent des remarques à des enseignantes,
00:56 surtout l'été, lorsque les bras sont découverts.
00:59 La mixité au sein du lycée est de plus en plus compliquée.

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