Trois activistes devant la justice en Guinée : leurs avocats dénoncent un "procès politique"

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Transcript
00:00 - La suite du procès de trois figures de la société civile
00:03 en Guinée.
00:05 Ces activistes emprisonnés depuis plusieurs mois ont été libérés
00:08 le 10 mai dernier.
00:10 Ils sont poursuivis, entre autres, pour leur présumée participation
00:13 à un attroupement illégal.
00:15 Les précisions à Conakry de notre correspondant Malik Diakité.
00:18 - Parmi les trois accusés, c'est Omar Sylla, alias Fonike Mange
00:21 et Ibrahim Addiallo qui étaient présents dans la salle d'audience.
00:24 Le troisième, Saekouyaya Bari, secrétaire exécutif du parti UFR,
00:27 selon ses avocats, est absent du pays pour des raisons de santé.
00:32 Devant le tribunal de première instance de Dixin à Conakry,
00:35 les deux figures du FNDC, Front National pour la Défense de la Constitution,
00:40 un collectif qui avait été le fer de lance de la contestation
00:44 au troisième mandat d'Alpha Condé et qui s'oppose désormais
00:47 à la conduite de la transition militaire, ont rejeté en bloc
00:51 les faits qui les sont reprochés.
00:53 Selon les deux opposants, il s'agit, je cite, d'un procès politique.
00:58 Ils soutiennent que le pouvoir militaire veut les empêcher
01:01 de mener un combat qu'ils qualifient, je cite, de démocratique
01:04 pour un retour des civils au pouvoir.
01:07 - C'est un procès politique parce que nos clients sont tout simplement
01:10 arrêtés, détenus pour faire plaisir aux autorités actuelles,
01:15 tout simplement pour leur empêcher de donner leur point de vue
01:18 sur la marge de la transition.
01:20 Et cela est complètement inacceptable.
01:22 Mais c'est aussi un procès pour prendre la température
01:24 de l'état de l'état de droit dans notre pays.
01:26 - Pour les avocats de la partie civile, ce procès est loin d'être politique.
01:30 - Ce n'est pas un procès politique.
01:32 Pour la bonne et simple raison, il y a eu des faits pour lesquels
01:36 ceux qui sont devant cette direction sont renvoyés
01:40 et les questions qu'ils les ont posées, c'est pour qu'ils répondent
01:43 de leur axe. Ils ne sont pas là pour leur opinion.
01:46 Ils ont appelé à une manifestation, mais cette manifestation
01:49 a été émaillée de violence.
01:53 - Le procès a été renvoyé pour demain, vendredi,
01:56 pour la suite des débats.
01:58 [SILENCE]

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