Fonds Marianne :le calendrier de la commission d'enquête bouleversé par la perquisition de M.Sifaoui

  • l’année dernière
Le 13 juin au matin, les sénateurs de la commission d'enquête sur le Fonds Marianne ont appris que M. Sifaoui ne serait pas présent à son audition, pour la deuxième fois. D'abord le 31 mai dernier pour des raisons médicales, puis ce 13 juin à cause d'une perquisition en cours à son domicile, M. Sifaoui sera donc auditionné après Marlène Schiappa. "C'est un calendrier un peu différent de ce que nous avions choisi", concède Claure Raynal, président (PS) de la commission d'enquête.

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Transcript
00:00 C'est assez simple et c'est assez court de faire le film.
00:02 C'est simplement que nous avons reçu un quart d'heure avant l'audition
00:07 un message de son avocat
00:09 nous disant qu'il y avait une perquisition en cours
00:12 à son domicile et donc il ne pouvait pas se rendre, ce que nous comprenons,
00:15 à cette audition.
00:18 Comment est-ce que vous le percevez
00:21 cette perquisition ? La justice était au courant qu'il devait être auditionné ce matin au Sénat.
00:27 On sait qu'il y avait déjà eu un passif au moment de l'affaire Benalla, le parquet
00:32 qui avait dit à une commission d'enquête qu'elle sortait un petit peu de ses attributions.
00:36 Est-ce que vous y voyez un message, pas nécessairement de la part du parquet ?
00:40 Tout peut s'imaginer mais quand même.
00:43 Ce que l'on apprend ce matin c'est qu'il y a trois perquisitions
00:47 au moins en cours en même temps.
00:50 Donc ce n'est pas un sujet uniquement concernant M. Mohamed Sifahoui.
00:54 Dès lors,
00:56 le parquet a ses règles de fonctionnement,
00:59 a aussi son agenda
01:01 propre, nous respectons
01:04 le parquet dans ses actions.
01:07 Voilà, et donc je n'imagine pas autre chose.
01:10 Et si je devais dire
01:12 les choses un peu clairement sur
01:15 sur ce sujet, je pense que
01:19 l'audition de M. Sifahoui
01:21 aurait peut-être pu être prise en compte
01:24 par le parquet.
01:25 De la même façon que nous respectons nous
01:28 le travail du parquet, d'ailleurs
01:30 par rapport à la remarque que vous avez indiquée concernant une autre affaire,
01:35 nous nous gardons bien d'empiéter sur le champ judiciaire.
01:40 Est-ce que vous pouvez juste rapidement nous rappeler
01:43 les tenants et aboutissants de cette commission
01:46 et en quoi vous ne vous substituez pas justement au travail de la justice ?
01:51 Bien, si vous voulez, nous nous sommes sur le fonctionnement de l'État.
01:55 Notre question, c'est comment, finalement,
02:00 d'abord, pourquoi ce fonds a été mis en place,
02:02 comment il a été mis en place,
02:04 comment les décisions ont eu lieu
02:07 sur le choix des associations
02:10 et ensuite comment s'est fait le suivi
02:13 de ce travail.
02:14 Vous voyez qu'à aucun moment
02:16 nous nous sommes sur le champ du judiciaire. Je crois d'ailleurs
02:19 qu'ils n'ont fait aucune remarque particulière sur le travail que nous
02:23 que nous conduisons avec le rapporteur Jean-François Husson.
02:26 Une dernière question, avec ce contre-temps, vous allez devoir auditionner
02:30 les ministres
02:30 avant M. Sifraoui.
02:34 Est-ce que c'est gênant dans le cheminement, dans le calendrier que vous aviez prévu ?
02:39 C'est un peu différent du calendrier que nous avions choisi,
02:42 effectivement, puisque nous souhaitions
02:44 interroger les ministres en ayant l'ensemble, si je puis dire, des témoignages
02:48 et notamment des témoignages sous serment à disposition.
02:52 Mais cela étant dit, la question est finalement la même,
02:56 c'est-à-dire que nous aurons mesdames les ministres, d'ailleurs,
03:01 mercredi et jeudi, M. Sifraoui,
03:05 et puis nous verrons bien s'il y a des contradictions entre les
03:08 deux témoignages.
03:11 Et s'il y avait lieu, nous pouvons de toute façon reconvoquer
03:15 telle ou telle personne.
03:17 [Musique]

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