• l’année dernière

La mise en place, bien que progressive, des zones à faibles émissions de mobilité, n'a pas la côté auprès de tous les conducteurs français. Afin de remédier à cela, le Sénat prévoit un assouplissement du calendrier des restrictions et le renforcement des aides à l'achat de véhicules "propres".
Retrouvez "Europe 1 Matin" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-6-9

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Transcription
00:00 C'est les sénateurs qui publient aujourd'hui un rapport sur les zones à faibles émissions.
00:04 Les fameux ZFE, il en existe 11 actuellement dans le pays, il y en aura 43 à la fin de l'année prochaine.
00:10 Normalement, ces périmètres tracés dans les grandes métropoles où les véhicules les plus peleurs n'ont plus le droit de circuler
00:17 ne sont pas forcément bien accueillis par les automobilistes.
00:21 Selon le rapport parlementaire, les aides de l'État pour pallier les difficultés liées à ces ZFE sont insuffisantes.
00:27 Bruno Bernard est président écologiste de la métropole de Lyon.
00:30 Il a décidé de changer le calendrier pour permettre une transition plus douce.
00:35 Écoutez.
00:36 La ZFE prévoit le calendrier national actuel pour les critères 5, 4 et 3 et une étape supplémentaire pour les critères 2 en 2028
00:44 parce que seule la prise en compte des critères 2 nous permet de diminuer la pollution d'oxyde d'azote et de sortir du contentieux avec l'Europe.
00:52 Vous avez modifié quand même le calendrier concernant l'interdiction des critères 2.
00:56 Tout à fait, qui était prévu initialement en 2026.
00:58 Mais les échanges qu'on a eus avec les milieux économiques, avec les maires, avec les citoyens nous montrent que c'est trop rapide.
01:04 Donc on a décalé à 2028.
01:06 Pourquoi ils sont si importants ces critères 2 ?
01:08 L'État n'a pas traité les critères 2.
01:10 Or aujourd'hui, d'après les chiffres du ministère de M.Béchu,
01:14 l'interdiction des critères 3 nous permet une diminution d'environ 10% des pollutions d'oxyde d'azote et celle des critères 2 de 60%.
01:20 Et si on veut arriver au seuil de pollution acceptable, on est obligé d'aller sur les critères 2.
01:24 Donc ce n'est pas une volonté de faire plus.
01:27 C'est simplement la nécessité pour l'insantie publique de sortir de ces problèmes de pollution que nous avons sur la métropole de Lyon.
01:34 Voilà Bruno Bernard, président écologiste de la métropole de Lyon, interrogé pour Europe 1 par Jean-Luc Boucher.

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