THE FLASH : convaincant ou décevant ? Notre critique (Pop Tier)

  • l’année dernière
Au menu de Pop Tier aujourd'hui, voici notre critique de The Flash, nouvel opus du DC Cinematic Universe. Ici, Adrien et Thomas dévoilent leur avis sur le scénario, la réalisation, le montage, l'acting et le design du film.

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ÉCOUTER LE PODCAST : Pop Tier liste la pop culture tandis que Pop News fait le récap des news pop culture du moment !
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#flash #dc #review
Transcription
00:00 Salut à toutes et à tous et bienvenue dans un nouvel épisode de POP'TEAR.
00:03 Comment ça va Thomas ?
00:04 Ça va super et toi ?
00:05 Ça va, ça va, ça va.
00:07 Comme tu disais la semaine dernière, on charbonne, on n'arrête pas,
00:09 parce que comme je pars en vacances, on a beaucoup d'épisodes à enregistrer.
00:12 Cette semaine, on a un épisode un peu spécial avec un film de super-héros,
00:15 mais on vous le dit tout de suite.
00:17 Avant de lancer l'épisode,
00:18 on vous explique le concept de POP'TEAR pour ceux qui ne connaissent pas.
00:21 Dans POP'TEAR, on liste toute la pop culture,
00:23 du cinéma aux séries, en passant par les jeux vidéo.
00:25 Moi c'est Adrien.
00:26 Et avec Thomas, on va vous donner notre avis sur toutes les sorties du moment, avec un épisode toutes les deux semaines.
00:31 Cette fois, c'est un film, comme je l'ai dit,
00:33 et on va attribuer une note de S à D afin de l'intégrer dans notre tier list.
00:37 Et Thomas, est-ce que tu peux rappeler rapidement ce que c'est qu'une tier list, s'il te plaît ?
00:41 Ouais, c'est assez simple, c'est un classement subjectif.
00:43 L'objectif, c'est de classer toutes les œuvres qu'on voit et qu'on joue durant l'année.
00:47 Il y a cinq notes qui sont possibles.
00:48 S, c'est excellent.
00:50 A, c'est très bon.
00:50 B, c'est bon.
00:51 C, c'est moyen.
00:52 Et D, c'est mauvais.
00:53 Et avant de se lancer dans l'épisode, évidemment, on vous invite à mettre des étoiles et des commentaires sur vos applications de podcast préférées.
00:59 Sur Apple Podcasts, vous avez juste à vous rendre sur la page de l'émission POP-TIR, d'aller tout en bas et de mettre des étoiles avec un petit avis.
01:05 Sur Spotify, vous pouvez mettre des étoiles tout en haut de la page de l'émission.
01:09 Et bien évidemment, n'hésitez pas à vous abonner à POP-TIR sur les réseaux sociaux.
01:13 On est sur Instagram, Facebook, TikTok, Twitter, et on est même sur Dailymotion et YouTube.
01:18 Voilà, je pense que j'ai tout dit.
01:19 Ça ne s'arrête pas.
01:20 Ça ne s'arrête plus.
01:21 Les présentations sont faites.
01:22 Et est-ce que tu peux nous dire de quoi on va parler, Thomas, aujourd'hui ?
01:25 Oui, on parle héros de la Speed Force, du multivers et d'hommes le plus rapide du monde avec The Flash.
01:31 Allez, c'est parti.
01:32 Alors, The Flash, c'est quoi ?
01:33 C'est le nouveau film de DC Studios, réalisé par Andy Muschietti avec Ezra Miller, Michael Keaton et Ben Affleck.
01:40 Il est sorti le 14 juin dernier au cinéma, après des années de galères d'écriture.
01:45 Thomas, tu nous fais le pitch rapidement, s'il te plaît.
01:47 Oui, alors rapidement.
01:50 Ce n'est pas vraiment une origin story, mais on revient en fait sur qui est Barry Allen,
01:56 puisqu'on l'avait vu déjà précédemment dans Justice League.
01:59 Rapidement, sans trop nous l'introduire, c'est un personnage qui est un peu hanté par le décès de sa mère,
02:05 comme vous le savez, et qui, dans ce film, va tenter le tout pour le tout et essayer de la récupérer
02:12 en tout simplement courant suffisamment rapidement pour remonter dans le temps.
02:17 Et ce faisant, il va complètement altérer la trajectoire du continuum espace-temps et créer une espèce de multivers,
02:24 et entrer un petit peu dans des dimensions parallèles, où il va se retrouver lui-même dans une dimension où sa mère existe.
02:32 Donc vraiment un Barry Allen tout à fait autre, ainsi que d'autres héros qu'il n'a pas forcément l'habitude de côtoyer,
02:40 comme un certain Batman incarné par Michael Keaton.
02:42 Ce n'est pas un spoil, puisqu'il est dans la bande-annonce.
02:45 Et une super-girl, puisque pareil, elle est dans la bande-annonce.
02:49 Pour rappel, on ne spoil pas dans cet épisode du podcast,
02:53 on se maintient simplement à ce qui est révélé dans les posters et dans les bandes-annonces.
02:59 Donc voilà, il y a d'autres choses, évidemment, d'autres références, mais on ne les évoquera pas spécialement.
03:05 Non, non, c'est très bien résumé. De toute façon, le marketing l'a fait pour nous, plus ou moins, et on en a trop fait.
03:09 Et je pense que c'est une bonne porte d'entrée de cet épisode de parler de peut-être de tout ce qui a été révélé en amont de la sortie du film.
03:18 Beaucoup trop, à mon avis. Je ne sais pas de toi ce que tu en penses,
03:21 mais en tout cas, moi, quand je suis arrivé au cinéma, je n'étais pas très surpris de ce que je découvrais.
03:25 Il y a une ou deux surprises, notamment des caméos, en fait, qui apparaissent.
03:31 Pour le reste, ce n'est pas non plus un scénario rempli de rebondissements.
03:37 Et je le retiens plus, moi, pour les vannes et les petits moments un peu sympas.
03:43 Je ne sais pas si tu as noté, en fait, au scénario que c'est John Francis Daly qui est...
03:47 Et Jonathan Goldstein qui ont tous les deux signé "Dungeons et Dragons" en avril dernier.
03:54 C'est ça, tu me motes les mots de la bouche. Voilà, on ne fait pas une émission de news et de podcast pop culture pour rien.
04:00 Et donc, tu ressens cet humour-là de la part de ces deux scénaristes.
04:05 Pour le reste, moi, j'ai trouvé que c'était un scénario assez balisé, une fuite en avant, en arrière, en fait, techniquement,
04:14 parce qu'il remonte le temps, donc c'est plutôt malin dans l'idée.
04:17 Mais c'est juste un type qui fout le zbeul dans l'espace-temps.
04:22 Et on a déjà vu ça dans "Retour vers le futur".
04:25 On a déjà vu ça dans "Mille épisodes de Rick et Morty".
04:27 On a déjà vu ça dans plein d'œuvres de pop culture, en fait.
04:32 Donc, c'est un peu dommage d'en rester là avec le personnage de The Flash, qui est l'un de mes super héros DC préférés, d'ailleurs.
04:40 Je le trouve extrêmement intéressant parce qu'il a des pouvoirs assez illimités.
04:44 C'est un mec qui peut courir à la vitesse de la lumière, il peut remonter le temps, il peut traverser les parois.
04:49 Il peut... Comment... Qu'est-ce qu'il peut faire d'autre ?
04:52 Il peut être super fort, parce que techniquement, il va tellement vite qu'il a une super puissance.
04:57 Donc il est quand même super intéressant et il concurrence Superman sur certains aspects.
05:04 Voilà, toi, tu en as pensé quoi du scénario ?
05:06 Écoute, j'ai été assez surpris, honnêtement, parce que je ne savais pas trop à quoi m'attendre en réalité.
05:12 La promotion du film a vraiment, vraiment insisté sur l'aspect multivers, l'aspect référencé, l'aspect nostalgie.
05:18 Et c'est vrai que c'est un aspect qui a extrêmement poussé dans ce film,
05:22 sur pas mal de choses d'ailleurs qui ont été surprenantes et d'autres qui avaient déjà été spoilées dans la phase de promotion du film.
05:27 Donc là-dessus, je trouve que ça fonctionne bien. On a quand même l'impression que c'est une fin de cycle.
05:34 Tu t'es interrogé sur cette question-là la semaine dernière dans POP News,
05:38 et je pense que c'est plus une fin de cycle qu'autre chose en réalité.
05:41 Très clairement.
05:42 Je m'attendais à ce que ce film soit utilisé comme point d'entrée vers autre chose et vers le futur du DC Cinematic Universe.
05:54 En fait, pas vraiment.
05:55 Non.
05:56 Tu as vraiment l'impression que c'est la fin de l'ère Snyder qui se conclut avec ce film-là.
06:01 Alors je sais évidemment que derrière, il y a Blue Beetle et il y a Aquaman 2 encore qui arrivent,
06:07 mais on a vraiment le sentiment que ce film-là est un petit peu le film somme de ce qu'on avait l'intention de nous proposer.
06:14 Et encore, on part déjà vers autre chose, puisque comme tu l'as dit, il y a pas mal d'humour,
06:17 ce qui est assez inhabituel pour les films Warner DC,
06:23 qui s'était un petit peu bâti sur cette façon de dire "écoutez, nous, on est quand même très dark, ténébreux,
06:31 on ne fait pas d'humour, contrairement à Marvel".
06:33 Là, ce n'est plus trop le cas en réalité, avec Barry Allen, qui est quand même un personnage très particulier,
06:40 qui est un petit peu là-dedans quand même.
06:43 Oui, alors il y avait Shazam qui avait tenté ça, qui faisait de l'humour dans le premier,
06:48 qui fonctionnait dans le premier, qui fonctionne vraiment moins dans le deuxième.
06:52 On vous invite à écouter l'épisode de Pup-Tee dédié à Shazam 2 si vous voulez vous faire du mal.
06:57 En tout cas, vous allez entendre tout le mal qu'on peut dire de ce film-là.
07:00 Mais c'est vrai qu'à part ça, on sent qu'ils ont voulu changer de style,
07:04 changer un petit peu de public cible aussi finalement, ce qui n'est pas plus mal,
07:09 parce que Barry Allen permet ce switch en fait vers un autre public et une autre audience.
07:14 Le seul truc qui me dérange en fait là-dedans, c'est que tu sens qu'il n'y a pas de vraie ligne directrice avec ce personnage,
07:20 ils ne savent pas quoi en faire.
07:21 Donc The Flash, le film, est un film malade déjà de base,
07:25 parce qu'il a été réécrit, réécrit, réécrit, réécrit.
07:28 On ne sait pas combien de fois tout le monde...
07:30 Comme beaucoup de films.
07:31 Mais celui-là particulièrement, on sait qu'il est dans les cartons d'Hollywood depuis vraiment des années.
07:36 C'était très compliqué de le faire.
07:38 Sa star, Ezra Miller, a causé du tort à Warner d'ici avec ses frasques.
07:44 On ne va pas revenir dessus dans l'épisode, mais c'est vrai que ça a été compliqué à gérer pour Warner.
07:48 Donc je pense qu'à une époque, ils ont même pensé peut-être à changer d'acteur principal pour The Flash.
07:53 Il y a beaucoup de choses qui sont mises en place là-dedans.
07:55 Le fait d'ajouter des caméos qui ne servent plus à rien,
07:58 parce que maintenant que James Gunn et Peter Safran ont repris la main,
08:01 ils ne veulent plus forcément certains personnages qui étaient apparus sous l'air Snyder.
08:05 Donc c'est un film un peu bancal, un peu étrange,
08:09 et qui n'est pas déplaisant.
08:12 Par contre, je n'ai pas passé un mauvais moment.
08:14 Ça, par contre, je n'ai vraiment pas passé un mauvais moment.
08:16 Mais il est sur des rails.
08:17 Il est sur des rails, et je n'ai jamais été surpris,
08:20 comme j'aurais aimé l'être par un film de voyage dans le temps,
08:23 de super-héros.
08:24 C'est très dommage.
08:25 Disons que le film pêche par la stratégie de DC.
08:28 Alors je sais que là, on ne parle pas forcément du film,
08:31 mais plus de comment il a été créé.
08:34 Je pense que le péché originel, il est là.
08:36 C'est qu'on a essayé de brûler les étapes sur comment on crée un univers partagé,
08:42 comment on fait du Marvel en très rapide.
08:46 Et je l'ai rappelé tout à l'heure,
08:48 Flash est apparu en premier dans Justice League.
08:52 On l'a vite fait présenté rapidement,
08:55 pourquoi il a eu des pouvoirs,
08:57 mais tous les autres personnages, en réalité, tu les découvres dans The Flash.
09:01 Je pense à Iris West et à la pseudo-galerie de potes
09:05 qui sont un peu déboulis, mais un peu des potes quand même,
09:08 que je ne connaissais même pas leur prénom,
09:10 mais je crois qu'on les a introduits dans ce film.
09:12 Alors Iris West apparaît vite fait dans la Snyder Cut.
09:15 C'est pour ça qu'à un moment dans le film, il dit "mais on s'est déjà vu à un moment".
09:18 Si tu n'as pas vu le film, je ne peux pas le savoir.
09:21 Il y a ce truc en fait de...
09:24 En fait, on doit faire un film au reading story,
09:26 mais on ne doit pas vraiment le faire.
09:28 On doit se baser sur les erreurs,
09:32 sur le trauma de Barry Allen,
09:35 mais en fait, il faut l'introduire énormément.
09:37 C'est un film qui est assez long.
09:39 Oui, il dure plus de deux heures.
09:41 Donc voilà, c'est presque indigeste parfois.
09:45 Oui, je rejoins complètement là-dessus.
09:47 Il y a des moments où c'est trop posé,
09:49 où il ne se passe pas grand-chose,
09:51 alors qu'il pourrait complètement rusher.
09:53 C'est rare que je dise ça, mais c'est vrai que des fois,
09:55 tu as envie qu'ils avancent.
09:57 Là, les gars, battez-vous, faites quelque chose, on a compris.
09:59 Par contre, j'ai envie de rebondir sur ce que tu as dit
10:01 sur le côté introduction du personnage et donc origin story.
10:03 Je trouve qu'ils ne se débrouillent pas trop mal,
10:05 parce qu'en fait, ils ont la possibilité en ayant...
10:08 On ne va pas le spoiler, tu l'as dit tout à l'heure,
10:10 en ayant un double de Barry Allen,
10:12 de faire une sorte d'origin story, je trouve,
10:15 en temps réel, alors qu'on connaît déjà le personnage.
10:18 Il y a une sorte de côté malin
10:22 à ne pas faire de flashback un peu classique
10:24 comme on peut avoir dans les origin story de super-héros.
10:27 Ça se déroule devant nos yeux,
10:29 et on se dit qu'il a vécu comme ça,
10:31 ça s'est passé comme ça, il va recréer des choses
10:34 qui sont dans son origin story,
10:36 mais il va le faire en direct dans le film.
10:38 Ce n'est pas si bête.
10:40 Franchement, j'ai trouvé ça plutôt intelligent et malin.
10:42 Je suis assez d'accord avec ça.
10:44 Notamment, ça permet d'explorer une des thématiques
10:47 qui est très présente chez tous les super-héros,
10:50 c'est celle du trauma originel
10:52 et de "qu'est-ce qu'on fait si on me l'enlève ?"
10:54 "Qu'est-ce que je suis en tant que super-héros
10:57 si je ne suis plus traumatisé ?"
10:59 Et ça, c'est une vraie question qui est abordée
11:02 parfois de façon humoristique,
11:04 parfois de façon très grave,
11:06 et je trouve que ce n'est pas si mal fait que ça.
11:08 Honnêtement, là-dessus, j'étais assez surpris,
11:12 et je trouve que la thématique globale
11:14 du message qui est certes appuyé à la fin,
11:18 mais qui est assez intéressante en réalité,
11:21 passe plutôt pas trop mal en réalité.
11:24 Oui, il y a des bons concepts, des bons thèmes.
11:27 Franchement, il y a des bonnes thématiques.
11:28 Je n'ai pas trouvé ça idiot sur toute la ligne.
11:30 Loin de là, il y a des choses très intéressantes
11:32 qui sont creusées.
11:33 C'est la forme qui, des fois, pêche sur le fond.
11:38 La forme, on en parlera tout à l'heure,
11:40 notamment au niveau du design.
11:42 C'est un peu compliqué.
11:44 Et même au niveau du scénario,
11:46 on sent que des fois, ils prennent trop leur temps
11:48 avec certains personnages,
11:49 parce qu'ils veulent justement titiller
11:51 la fibre nostalgique des fans.
11:54 Des fois, ils restent beaucoup trop longtemps
11:56 sur quelque chose que seuls les cinéphiles
11:58 peuvent vraiment capter.
12:00 Il y a une vanne sur "Retour auvoir le futur"
12:02 que je trouve excellente,
12:04 que je trouve très bonne.
12:05 Si tu n'es pas cinéphile et que tu ne sais pas
12:07 ce qui s'est passé en coulisses dans "Retour auvoir le futur"
12:08 au moment du tournage,
12:09 elle te passe au-dessus de la tête.
12:10 Il reste très longtemps dessus
12:12 avec des trucs visuels.
12:13 Tu fais "les gars, peut-être un peu long cette vanne."
12:15 Moi, j'adore.
12:16 Moi, ça me va très bien,
12:17 mais je la trouve un peu longue.
12:18 Je pense que,
12:19 pour reprendre un petit peu ce truc-là,
12:22 c'est effectivement un peu long,
12:24 mais je pense que même si tu n'as pas
12:25 les histoires en coulisses,
12:26 tu comprends un petit peu,
12:27 le message passe.
12:29 Il y a un autre truc sur lequel il faut qu'on parle,
12:31 c'est le fait que c'est un film
12:33 qui parle de voyage dans le temps,
12:35 qui parle de paradoxes temporels,
12:37 d'effets papillons.
12:38 C'est toujours un peu compliqué
12:40 à gérer,
12:41 surtout dans des blockbusters comme celui-ci.
12:43 Qu'est-ce que tu as pensé, toi, de ce truc-là ?
12:46 Est-ce que tu as détecté des incohérences,
12:48 des choses comme ça ?
12:49 J'ai trouvé que c'était parfois un peu rapide,
12:51 notamment lui,
12:53 qui d'un coup arrive à voyager dans le temps.
12:55 J'ai trouvé ça un peu facile, un peu rapide.
12:57 Il n'y a pas eu de deus ex machina.
13:00 Il n'y a pas quelque chose qui lui tombe sur la gueule,
13:02 qui le pousse à le faire vraiment.
13:03 Donc bon, c'est juste, il se dit
13:04 "Tiens, un matin, je vais le faire."
13:05 Bon, oui, OK, pourquoi pas.
13:07 Je résume grossièrement.
13:08 Ce n'est pas comme ça que ça se passe,
13:09 mais c'est un peu ça.
13:10 Et des explications aussi à la va-vite
13:12 de personnes qui ne sont pas censées connaître
13:14 le fonctionnement du multivers
13:16 ou du voyage dans le temps
13:17 et qui, autour d'un plat de pâtes,
13:18 te racontent que le multivers, c'est ça,
13:20 le multivers, ça se passe comme ça,
13:21 c'est exactement comme ça.
13:23 Gar, OK, merci,
13:25 mais qui es-tu pour savoir ça aussi bien ?
13:28 Et tu es parole divine,
13:30 on ne doit pas remettre ça en question.
13:32 C'est un peu étonnant, mais pourquoi pas.
13:34 Il y a des facilités de scénario, clairement.
13:36 Le job est plutôt pas mal fait
13:38 parce que ce sont quand même des concepts
13:40 qui ne sont pas évidents.
13:41 Même si on nous les sert et ressert
13:43 à tout bout de champ maintenant,
13:45 particulièrement dans les films de super-héros,
13:48 il n'y a pas trois semaines,
13:49 on en a parlé autour de Spider-Verse,
13:52 mais il y a trois ans, c'était endgame.
13:55 Oui, évidemment.
13:56 Mais je trouve que cette façon
13:59 de le mettre en place
14:00 et de nous le représenter une nouvelle fois
14:02 est relativement claire,
14:04 ce qui est plutôt bien fait.
14:07 Après, il se base aussi sur les écrits de Flash
14:09 qui sont assez pratiques pour ça,
14:11 la Speed Force qui lui permet de remonter le temps, etc.
14:14 Il y a des termes qui sont lâchés à droite à gauche,
14:16 certains qui passent un peu au-dessus de la tête,
14:19 mais au moins, tu sens que ça fait partie
14:21 du canon et de l'univers de Flash
14:23 et c'est très bien respecté.
14:24 Et je trouve que le super-héros est respecté,
14:26 le super-héros Flash est respecté,
14:27 que ce soit Flash ou Barry Allen.
14:29 Moi, il me va très bien l'incarnation d'Ezra Miller,
14:32 ça fonctionne bien sur moi.
14:33 On en parle à un niveau acting quand même après.
14:35 Après, il y a quelque chose,
14:37 et tu en parlais, du multivers.
14:39 Je l'ai vu avec un pote
14:40 et lui, tout de suite, m'a dit
14:42 « J'en ai marre des films sur le multivers. »
14:44 Et pourtant, ce n'est pas...
14:45 On n'a pas fini.
14:46 C'est ça, on n'a pas fini,
14:47 mais il ne va pas tout le temps au ciné.
14:49 Lui-même est saoulé déjà.
14:50 Alors, nous, imagine,
14:51 quand on voit ça tout le temps,
14:53 notamment pour le podcast,
14:54 c'est vrai qu'on commence à en avoir soupé.
14:56 Je commence à être lassé de tout ça
14:59 parce que tu vois les ficelles,
15:01 et tu vois que c'est un effet de mode.
15:02 C'est un peu le battle royal des films d'Hollywood.
15:04 Tu vois ce que je veux dire ?
15:05 Le vrai problème, c'est qu'à partir...
15:08 Et je pense qu'il y a un vrai pivot au niveau du film.
15:11 C'est au milieu du film,
15:12 quand on commence à explorer tout ça,
15:14 et qu'on passe vraiment dans un film de nostalgie,
15:17 où on perd l'essence du film flash.
15:20 C'est quand même un peu dommage, je trouve,
15:23 puisque c'est le premier film flash qu'on a,
15:25 en tout cas dans cet univers-là.
15:28 Je trouve quand même un peu dommage
15:30 de dire que c'est un film flash,
15:31 mais en fait, à partir de la moitié du film,
15:33 on l'oublie.
15:34 Alors, on ne l'oublie pas,
15:36 mais ce n'est plus vraiment le sujet.
15:39 C'est un peu dommage, je trouve.
15:41 Oui, je suis entièrement d'accord.
15:42 Tout ça pour lancer la machine de nostalgie.
15:44 Alors évidemment, ça marche sur moi,
15:46 puisque tout ça, c'est des références que j'ai,
15:48 c'est des gens que j'aime bien voir,
15:49 il n'y a pas de problème.
15:50 Mais je trouve que DC et Warner
15:55 n'ont pas suffisamment travaillé
15:57 pour obtenir le droit d'utiliser cette carte.
16:01 Parce que je trouve que c'est quand même dommage
16:04 de faire ça à un endroit où,
16:06 l'air de rien, ce DC Cinematic Universe,
16:09 il est quand même très branlant.
16:10 On le fait maintenant parce qu'il faut le faire
16:12 et parce que ça va faire des thunes.
16:14 Je ne redoute pas,
16:15 mais c'est quand même un peu cynique.
16:18 Oui, je suis entièrement d'accord.
16:20 Je ne vais pas redévelopper là-dessus,
16:22 puisque je n'ai rien de plus à dire.
16:23 Après, je pense que le film se tient tout seul,
16:25 ce qui est déjà un bon point.
16:27 Il n'est pas dépendant,
16:28 comme beaucoup de Marvel,
16:29 comme certains DC,
16:30 il n'est pas dépendant d'autres films.
16:31 Il y a des caméos,
16:32 il y en a un qui me fait mourir de rire,
16:33 parce que tu as l'impression
16:34 de voir ce caméo tout le temps,
16:35 en fait, dans tous les films DC.
16:36 Avec une musique très reconnaissable,
16:38 un sourire et le personnage se barre.
16:41 Et tu fais, "Casse-toi, en fait,
16:43 tu ne sers à rien."
16:44 D'ailleurs, il ne reviendra plus jamais, ce perso.
16:47 Et sous cette forme, en tout cas,
16:49 bref, je m'égare.
16:50 Et tout ça veut dire que,
16:51 oui, le film se tient tout seul,
16:52 ce que je trouve plutôt cool,
16:53 ce que je trouve déjà plutôt respectable.
16:55 Il raconte quelque chose.
16:56 Est-ce qu'il le raconte bien ?
16:57 Est-ce qu'il aurait pu mieux le raconter ?
16:59 Évidemment, il aurait pu mieux le raconter,
17:00 c'est sûr et certain.
17:01 Mais il y a des aspects comiques, en fait,
17:03 que je retiens vraiment de ce film.
17:04 Il y a des...
17:06 Le duo, en fait, des deux flashs,
17:08 fonctionne super bien sur moi.
17:09 Je trouve ça très bien.
17:10 Ezra Miller le fait très, très bien,
17:12 mais ça, on en parlera vite fait,
17:13 après, dans l'acting.
17:14 Et puis, il y a des idées de situations comiques,
17:18 il y a des idées de vannes qui fonctionnent.
17:21 Donc, oui, là-dessus, je retiens le film pour ça.
17:24 Et je pense qu'on peut le noter, le scénario, maintenant.
17:26 Oui, je vais te proposer de le noter.
17:28 J'ai hésité, honnêtement, sur ma note,
17:31 entre B et C.
17:33 Et honnêtement, j'ai quand même passé un bon moment.
17:36 Je mettrais plutôt B.
17:37 Oui.
17:38 Oui, je suis un peu là-dedans.
17:40 J'avais B ou C aussi.
17:42 Je vais mettre B aussi.
17:44 Ce n'est pas pour te suivre,
17:45 ce n'est pas pour faire le mouton.
17:46 Le mouton !
17:47 Oui, je sais.
17:48 Non, c'est plus parce que les vannes relèvent le niveau.
17:52 Et le film se tient,
17:54 même si le dernier tiers, le troisième acte,
17:57 n'est vraiment pas bon.
17:59 Il est un peu compliqué, vraiment sur des rails.
18:02 Mais il y a des surprises, quand même.
18:04 Il y a des rebondissements, il y a des trucs à la fin.
18:05 Je me disais, ça fonctionne, allez, vas-y, j'y vais.
18:07 Disons qu'il y a des choses qui fonctionnent suffisamment bien
18:10 pour que ce ne soit pas une purge à la Black Adam.
18:14 Exactement.
18:15 Ah oui, c'est loin d'être un Black Adam.
18:16 Et je crois que Black Adam, on ne lui avait même pas donné D en scénario.
18:19 Donc, je refuse de donner à Flash la même note en scénar que Black Adam.
18:24 Que Black Adam, oui, je comprends.
18:25 D'ailleurs, petit spoil du futur,
18:28 on a utilisé la Speed Force.
18:29 On vous fera un épisode prochainement, d'ici quelques mois,
18:32 même fin août, je pense,
18:35 sur le bilan de l'année passée,
18:38 de tous les films qu'on a vus,
18:39 et de notre Pop Tier List.
18:41 Et dans cette Pop Tier List, il y aura évidemment des changements.
18:43 Et on vous fera une vidéo et un podcast entier,
18:46 où on reclassera peut-être tout.
18:48 Et on fera un petit peu le listing de tout ce qu'on a vu.
18:51 Et peut-être que beaucoup de choses changeront d'ici là.
18:54 Ou pas, d'ailleurs.
18:55 Mais il y aura des changements, j'en ai en tête.
18:57 Et pourquoi fin août ?
18:59 Tout simplement parce que ce sera la fin de notre première saison, entre guillemets,
19:02 avant le lancement de la deuxième.
19:04 Et on a pas mal de choses à vous annoncer, d'ailleurs, à cet occasion-là.
19:07 On fera peut-être un épisode bonus pour vous expliquer tout ça.
19:10 Yamoye, Yamoye.
19:11 Voilà pour le scénario de Flash, avec 2B.
19:13 Ça commence pas si mal, en réalité, pour The Flash.
19:16 On parle réel ?
19:17 Parlons réalisation.
19:19 Alors, réalisation, ouais.
19:21 On dit Muschietti.
19:22 Exactement, on dit Muschietti.
19:24 Donc ça, partie 1 et partie 2.
19:26 Qui s'est fait un petit peu reconnaître grâce à ça.
19:30 Désolé.
19:32 Et notamment, en fait, par les pontes de Warner.
19:34 Parce qu'il l'avait réalisé pour Warner Bros.
19:36 Warner Bros. qui a aussi fait The Flash.
19:38 Donc on sent qu'il a été embauché pour ça.
19:40 Je pense que c'était le bon type au bon endroit pour faire The Flash.
19:44 Il y a des idées de réal qui sont pas dégueuses, notamment dans l'intro.
19:48 L'intro m'énerve de ce film parce que je la trouve très sympa.
19:51 Mais c'est juste les effets spéciaux qui suivent pas.
19:55 Si les effets spéciaux avaient suivi...
19:57 Il faut savoir qu'on parle beaucoup du design, en fait.
19:59 Ouais, voilà, c'est ça le problème.
20:00 Mais alors dites-vous juste que la réal est parfois un peu enlevée.
20:04 Il y a des idées, ça bouge, la caméra suit très bien.
20:06 L'action, on n'est jamais perdu.
20:08 C'est quand même le mec qui va le plus vite au monde.
20:10 Il y a beaucoup de personnages aussi, parfois.
20:12 Il y a beaucoup d'action.
20:14 Et on n'est jamais perdu.
20:15 Donc ça, c'est cool.
20:16 C'est pas du tout, encore une fois, Black Adam qui était complètement aux fraises là-dessus.
20:20 Derrière, tu sens qu'aussi, c'est pas non plus un réal avec une créativité incroyable.
20:27 C'est pas débordant.
20:28 Et surtout, c'est un film de studio.
20:29 Tu le sens bien comme il faut.
20:31 Où il y a des enjeux, il faut poser des trucs à tel endroit.
20:35 Il faut des punchlines, il faut le moment iconique qu'on voit dans la bande-annonce.
20:39 Parce que c'est un film à marketer.
20:41 Et le problème, c'est que c'est un film bande-annonce pour moi.
20:44 C'est un film trop bande-annonce.
20:45 Où Michael Keaton fait "I'm Batman".
20:47 Où The Flash fait "Ah là là, je vais vite".
20:49 En fait, c'est chiant.
20:50 Parce qu'en fait, t'as des moments comme ça.
20:52 C'est dommage d'avoir fait un film parfois un peu trop dans cette direction.
20:58 Et pas simplement un film qui se tient tout seul.
21:00 J'y vais peut-être trop loin.
21:02 Pour revenir sur la réalisation pure,
21:05 je suis assez d'accord avec toi.
21:06 J'ai été très surpris honnêtement par certains plans.
21:08 Je me disais "Ah quand même, on est capable de faire des trucs chez DC Studios et chez Warner".
21:13 Parce qu'honnêtement, les deux dernières productions qu'on a notées ici dans POP-TITRE,
21:18 c'est "Jasam 2" et "Black Adam".
21:21 Réalisation, c'était pas ça.
21:24 Il n'y avait aucune idée, il n'y avait aucune envie.
21:27 En termes de mise en scène, c'était souvent zéro.
21:30 Là, dès la scène d'introduction, on part sur des envies et une proposition.
21:37 Ce qui est suffisamment rare pour être noté.
21:40 Moi je trouve que la mise en scène des pouvoirs de Barry Allen se fait très bien.
21:47 Avec des choses qui sont inventives.
21:50 Et pour le coup, je l'ai côtoyé "The Flash" avec la série "CW".
21:54 Donc je les ai vus, les pouvoirs de Barry Allen utilisés.
21:57 Qui est pas si mal. Le début me faisait marrer.
22:00 J'ai pas réussi.
22:01 J'en ai regardé 4 saisons.
22:02 Ouais pareil, je crois. 3-4.
22:03 Ça va.
22:04 Le seul truc qui me gêne, c'est la façon dont il se déplace.
22:09 Je trouve ça très étonnant.
22:11 Comme ça ? Alors ils en jouent.
22:13 Ce que j'aime bien aussi, parce qu'ils en jouent.
22:15 Il y a ce côté un peu auto-dérision de "mec t'as l'air ridicule quand tu te déplaces".
22:19 Et c'est cool.
22:20 Moi j'ai explosé de rire à cette man.
22:21 C'était rigolo.
22:23 Vous allez comprendre si vous voyez le film ou si vous avez vu le film.
22:25 C'est le moment où il court bizarrement.
22:27 Et là vous savez.
22:28 J'ai trouvé ça très drôle.
22:29 Donc ils s'en moquent aussi.
22:30 Mais tout ça pour dire que j'ai été très surpris.
22:33 Et c'était presque une bouffée d'air frais de voir ce...
22:36 Pas ce niveau de réal, mais cette envie de réaliser quelque chose dans un film de super-héros.
22:42 Et tout particulièrement d'ici.
22:43 Alors je vais cracher aussi sur Marvel.
22:45 C'est vrai que sur Marvel, côté idée de réal.
22:47 A part "Les Gardiens 3" qui avait un peu...
22:50 Ça manque.
22:51 "Les Gardiens" tu vois vite fait.
22:53 Mais sinon c'est un peu compliqué en ce moment.
22:55 Donc tout ça pour vous dire que...
22:57 Honnêtement, je trouve que cette première scène de sauvetage au début est beaucoup trop longue.
23:03 Alors non, oui elle est longue.
23:05 Mais en même temps ça te met dedans.
23:06 Tu comprends le héros.
23:07 Il y a un truc.
23:08 On en parle côté design.
23:10 On va en parler.
23:11 C'est un jeu d'effet spécial.
23:12 C'est un enfer.
23:13 Mais on en parle après.
23:14 Bref.
23:15 Réalisation, moi très agréablement surpris.
23:17 Par un certain nombre de choses.
23:18 Pareil.
23:19 Côté montage.
23:21 Est-ce qu'on peut parler un petit peu du montage ?
23:23 Je ne le trouve pas épileptique du tout.
23:24 Alors ça aurait pu être le cas en fait.
23:26 Je trouve que c'est très clair.
23:27 Oui.
23:28 C'est limpide.
23:29 Le découpage est super.
23:30 C'est limpide.
23:31 Ça fonctionne très très bien.
23:32 Tu sens que parfois ça mériterait d'être même un peu plus cut.
23:35 Parce que je disais, il y a des phases avec notamment Michael Keaton.
23:38 Ça traîne.
23:39 Ça traîne.
23:40 Et tu fais en fait "Allez-y, plus vite là".
23:42 En profit de Keaton quoi.
23:43 Mais c'est vrai que ça n'étant pas le sujet principal.
23:47 Bon.
23:48 Tu vois.
23:49 Mais honnêtement, agréablement surpris de ce côté-là.
23:54 Par The Flash.
23:55 Non, non, très bien.
23:56 Moi c'est juste encore une fois, mais c'est le cas aussi pour le scénario.
23:59 Le troisième acte qui s'effondre aussi au niveau réel.
24:01 À un moment, ça devient une sorte de boucle.
24:03 Et qui n'est pas agréable à regarder.
24:05 En fait, à la fin, tu as les yeux qui piquent.
24:08 Parce que tu vois un petit peu toujours la même chose.
24:10 Ça manque d'inventivité.
24:11 Et donc, c'est le scénario qui veut ça.
24:14 En fait, c'est lié aussi à ce qui est écrit dans le scénario.
24:15 Et donc, il le met en image.
24:16 Mais malheureusement, ce n'est pas très agréable.
24:18 Et en plus de ça, des effets spéciaux agerbés.
24:21 Vraiment, je le dis dès maintenant, c'est agerbé.
24:23 Ça n'aide pas.
24:25 Mais la réelle, en elle-même, je lui mettrais un...
24:28 Je ne vais pas lui mettre plus qu'un C.
24:30 On a vu bien mieux au Cinoche.
24:31 Je lui mettrais un C parce que c'est sympa.
24:34 Tu mets un C en réelle ?
24:35 Ouais, ce n'est pas révolutionnaire non plus.
24:37 Ça va.
24:38 Je suis un peu plus gentil que toi.
24:39 Attends, tu m'as embêté.
24:41 On parle d'un héros qui s'appelle The Flash.
24:42 Qui normalement permet de faire aussi plein de choses.
24:44 Et on doit le filmer un peu sous tous les angles.
24:46 Je trouve que là, si tu as vu la série, tu sais à peu près comment ça va être filmé.
24:49 Et c'est un peu le cas.
24:50 Je trouve qu'il ne rivalise pas d'ingéniosité pour mettre en avant son héros non plus.
24:56 Il y a des idées de réel notamment sur un certain pouvoir que je trouve rigolo.
25:00 Mais en fait, il l'utilise tout le temps, très vite.
25:02 Tu le vois une fois, tu le vois deux fois, tu le vois trois fois.
25:06 En fait, tu es lassé.
25:07 Ça manque un peu d'imagination.
25:09 Je comprends.
25:10 Donc C pour moi, niveau réel.
25:11 Ce sera un B pour moi parce que je ne peux pas aller plus haut déjà.
25:14 Je ne me vois pas aller plus bas en fait.
25:16 Parce que l'air de rien, dans ce carcan-là, on nous propose relativement peu de choses depuis ces derniers mois, ces dernières années.
25:24 Et j'ai envie quand même de le signifier.
25:27 Salut l'effort.
25:28 Ouais, c'est ça.
25:29 Non, mais je comprends.
25:30 Parlons acting.
25:31 Acting, assez intéressant de ce point de vue-là parce qu'on a un double Ezra Miller.
25:37 Enfin, on a un double Barry Allen.
25:39 Et donc, on a Ezra Miller qui se dédouble.
25:42 Et qui propose deux partitions différentes.
25:45 Une partition très dramatique, une partition plus enjouée.
25:50 Et je l'ai trouvé très bon.
25:54 Je l'ai trouvé excellent.
25:55 Je l'ai trouvé excellent aussi.
25:57 Je l'ai trouvé vraiment excellent dans les deux rôles, dans les deux parties.
26:00 Dans les deux registres.
26:01 Pas évident, je pense, en plus, à tourner ça.
26:03 Pas évident.
26:04 On sait que c'est compliqué, ce genre de double rôle.
26:06 C'est un peu galère.
26:07 Et d'ailleurs, niveau réel, c'est peut-être le seul truc qui est très bien fait.
26:11 Est-ce qu'on peut en parler maintenant ?
26:12 Parce que c'est vrai qu'on en a…
26:13 Mais c'est un truc, je trouve, qui fonctionne très bien.
26:15 D'avoir ces deux personnages à l'écran.
26:17 Donc non, moi je l'ai trouvé très bon.
26:19 Très chiant quand il est en version plus jeune.
26:22 Il est très très bien.
26:24 Tu l'as vu en VO ou en VF ?
26:25 Je l'ai vu en VO.
26:26 Tu l'as vu en VO, ouais.
26:27 Il le fait super bien avec son rire infâme quand il est plus jeune.
26:31 Ça marche très très bien.
26:33 Et plus rigide parce qu'il a ses super pouvoirs depuis plus longtemps.
26:36 C'est le Flash Prime, celui qu'on connaît depuis le Snyder.
26:40 Le Justice League.
26:41 Il fonctionne très bien aussi.
26:43 Donc non, j'ai rien à dire.
26:45 Il est impec.
26:47 Donc honnêtement…
26:48 Il porte le film.
26:49 Clairement, il porte le film.
26:50 Ah bah oui, heureusement d'ailleurs.
26:51 Bien sûr, mais…
26:52 Parce qu'il ne resterait pas grand-chose s'il ne portait pas le film.
26:56 Honnêtement, non, ça va.
26:58 Il sait donner dans l'émotion quand il faut donner dans l'émotion.
27:02 Il sait être drôle quand il faut.
27:03 Et ça, c'est quelque chose qui était particulièrement raté dans le Justice League de Snyder Whedon.
27:09 Dostoevsky ?
27:11 C'était ça la blague nulle.
27:12 Tu sais que j'en rêve encore la nuit, cette blague.
27:15 Horrible !
27:16 Elle n'est pas folle.
27:19 Donc honnêtement, si ce n'était que pour l'acting d'Ezra Miller,
27:25 ça serait certainement une très bonne note.
27:27 Et Ezra Miller qui n'en fait pas des caisses non plus, contrairement à…
27:31 J'avais peur de ça, moi.
27:32 Dans Justice League, il en fait beaucoup au niveau jeu de regard.
27:34 Il a toujours son œil qui part en riz d'un coup.
27:37 Je ne sais pas comment il fait d'ailleurs.
27:38 Est-ce qu'il arrive à comment dissocier l'un de ses yeux ? Je ne sais pas.
27:44 Bref, et là il ne le fait pas.
27:45 Donc là, c'est cool.
27:46 J'ai notamment en tête la phase de Justice League où il court au ralenti
27:50 et que Superman essaye de le choper, où il fait une tête de l'espace.
27:54 Là, il ne le fait pas, ce qui est bien.
27:56 Parce qu'en fait, il n'est pas ridicule.
27:57 Il est ridicule par sa prestance, parfois, par ce qu'il dit.
28:00 Mais on sent qu'il a mûri aussi le Barry Allen depuis Justice League.
28:05 Et c'est cool.
28:06 C'est vrai.
28:07 Ça n'est pas qu'un ressort comique pour les autres.
28:09 Là, il a besoin d'être son propre héros.
28:12 Il change tout en termes d'écriture et en termes d'acting, évidemment.
28:16 Complètement.
28:17 Est-ce qu'il y a d'autres personnages et d'autres acteurs sur lesquels tu veux revenir ?
28:20 Évidemment, Michael Keaton.
28:21 Il faut en parler.
28:22 Michael Keaton qui reste un incroyable Batman.
28:25 Il n'a pas bougé depuis Burton.
28:27 C'est évident.
28:28 Il est toujours super.
28:29 Ça fait trop plaisir de le revoir.
28:30 J'ai adoré Michael Keaton de base dans plein d'autres films.
28:35 Là, en Batman, ça fait super plaisir.
28:38 Évidemment, il y a trop de fan service.
28:40 Il y a trop de "I'm Batman, I'm machin", etc.
28:43 Mais ils savent l'iconiser comme jamais.
28:46 Il était déjà iconisé de base dans les films de Burton.
28:49 Mais là, on retrouve le costume, on retrouve tout ça.
28:51 Lui qui a plus son VO.
28:53 Il a un peu un cheveu sur la langue.
28:54 Ça lui donne un air sympathique en même temps quand il est Bruce Wayne.
28:58 Il le fait super bien.
28:59 Il joue bien.
29:00 Il donne super bien la réplique à Ezra Miller.
29:02 Mais ça reste un caméo de luxe.
29:05 Plus qu'un personnage important.
29:07 C'est un personnage prétexte.
29:09 Plus qu'un personnage important.
29:11 Mais ça, ce n'est pas lié à la perf de Keaton.
29:13 Quand on parle de caméo, j'ai sous les yeux le général Zod, Michael Shannon.
29:17 Un autre Michael au générique.
29:20 Il ne sait pas ce qu'il fait là, Michael Shannon.
29:23 Il ne sait pas ce qu'il fait là.
29:24 Et le scénario ne le sait pas non plus.
29:26 Si on voit son visage sur 4 plans, ça sera déjà beaucoup dans le film.
29:34 En tout, cumulé, je pense qu'on l'a à 3-4 minutes, 5 grand max.
29:39 Mais la plupart du temps, en réalité, il est généré par DJI.
29:44 Parce qu'il est derrière son masque de Zod, son armure.
29:48 Je ne comprends pas comment on te met en place le grand méchant du film
29:52 comme étant le retour du général Zod.
29:54 Et qu'en final, ce personnage-là, on s'en fout.
29:58 Parce qu'en fait, on s'en fout dans le scénario aussi.
30:00 Tout est prétexte.
30:02 Il n'y a pas de vrai méchant.
30:04 Enfin si, dans l'idée, mais ce n'est pas incroyable.
30:06 Donc non, Michael Shannon, il est là pour prendre son chèque.
30:09 Il a bien raison.
30:10 Enfin, il a bien raison, je ne sais pas.
30:12 Ça fait toujours un peu d'argent pour payer ses impôts, c'est cool.
30:15 Mais derrière, c'est compliqué.
30:17 Au moins, Michael Keaton se donne beaucoup plus.
30:19 Parce qu'on lui donne aussi plus de chance, j'imagine, de s'impliquer.
30:22 J'aime bien Sacha Cale.
30:26 Caye, j'imagine, parce qu'elle est d'origine espagnole peut-être.
30:28 Ah peut-être, Sacha Cale, sans doute.
30:30 Elle est très bien, elle est très cool.
30:32 Quand elle ne parle plus de mots,
30:34 enfin quand elle dit deux phrases d'affilé,
30:37 ce qui n'arrive jamais, je crois, dans ce film.
30:39 Genre, c'est rare.
30:40 Quasi pas.
30:41 Elle a par contre vraiment une très belle prestance.
30:44 Elle a un truc dark en elle.
30:46 Vraiment très cool.
30:47 Et j'ai très hâte de la voir en supergirl, en fait.
30:50 J'ai vraiment envie de la voir en supergirl dans un film solo.
30:52 En espérant que ce soit bien elle qui revienne en supergirl.
30:54 Je ne sais pas si c'est confirmé.
30:55 Ce serait nickel.
30:56 Mais honnêtement, moi, je veux bien qu'elle revienne.
30:59 Parce que déjà, elle donne super bien dans le costume.
31:02 Et c'est vrai qu'elle a un vrai regard.
31:06 Et j'aimerais bien la voir jouer.
31:08 Parce qu'en réalité, on la voit très peu dans ce film.
31:11 C'est un peu dommage de ne pas l'utiliser.
31:14 Ah ouais, non, non, c'est un peu un enfer.
31:16 C'est un peu un enfer de scénario et d'écriture de personnages.
31:18 Parce que c'est que des personnages prétextes à l'avancée de Barry Allen à 7-8 ans avant.
31:23 Et tu fais, je ne sais pas, donner leur un truc à bouffer.
31:25 Même Iris West, elle n'a rien.
31:27 Elle n'a rien du tout.
31:29 Tu sens que la meuf s'est posée là, l'actrice.
31:31 Bon, apparemment, là, je suis un peu amoureuse de Barry.
31:34 Ok.
31:35 C'est triste un peu.
31:37 C'est le gros problème de ce film qui est en réalité,
31:40 qui tourne autour d'un seul personnage, mais qui se dédouble.
31:43 C'est qu'en fait, ils n'ont pas besoin des autres.
31:45 Ils n'ont pas besoin des autres personnages.
31:47 Du coup, ils ne les écrivent pas les autres.
31:49 Et ça manque un peu d'interaction.
31:52 Autour de Supergirl, autour même du Batman de Keaton,
31:56 qui est pourtant celui qui parle le plus.
31:58 Et du Batman d'Affleck aussi, qui est cool en fait.
32:00 Ça fait trop plaisir de le revoir, le Batman d'Affleck.
32:02 On apprend en plus deux, trois trucs sur lui, sa façon d'être.
32:04 Enfin, j'aime bien. C'est rigolo.
32:06 Il y a les vannes qui auraient pu être un peu plus développées.
32:08 Mais bon, tant pis.
32:10 Et si pour terminer, je ne suis pas fan de la mère de Barry, l'actrice.
32:14 Elle m'énerve un peu.
32:16 J'ai rien de plus à dire là-dessus.
32:18 C'est juste que je ne dis pas qu'elle joue mal.
32:20 Mais c'est un peu moins, moins lente.
32:22 Mais ça va.
32:24 C'est ce qu'on lui demande.
32:26 Non, je te trouve un peu dure sur la mère de Barry Allen.
32:29 J'avoue. Sur elle, je suis un peu dur.
32:31 C'est juste que je trouvais ça un peu...
32:33 Mais c'est très subjectif et c'est nul.
32:35 Non, mais je peux comprendre.
32:37 Pour le coup, je ne vais pas te dire que j'en ai eu les larmes.
32:42 Mais c'est un petit peu d'émotion quand même.
32:45 Mais ça va, c'était correct au bon moment.
32:49 Est-ce qu'on est prêt à noter l'acting ?
32:51 Yes, carrément.
32:53 Moi, je vais me lancer en donnant un B à l'acting.
32:56 Je ne vais pas aller plus haut.
32:58 Pareil. Ce sera un B également parce qu'on l'a dit,
33:02 Ezra Miller fait vraiment le taf.
33:04 Le problème, c'est que ça retient un peu du scénario et de la réalisation.
33:07 Mais les autres acteurs, ils n'ont pas vraiment l'occasion de briller.
33:11 C'est quand même un peu dommage.
33:13 Voilà, donc 2 B de plus pour The Flash.
33:16 Vous commencez un peu à en revenir, la note finale moyenne.
33:19 Vous n'êtes pas prêt, car là, c'est le plus gros morceau qui arrive.
33:23 Parlons design.
33:25 Pour rappel, le design, c'est musique, effets spéciaux, décors, tout ça.
33:31 Juste, très rapidement sur la musique.
33:33 Je n'ai toujours pas identifié le thème musical de The Flash.
33:36 C'est un vrai problème.
33:37 J'ai plus identifié le thème musical de Wonder Woman que le thème musical de The Flash.
33:44 Dans le film The Flash, ce qui est quand même un peu chelou.
33:46 Mais je suis entièrement d'accord. Il n'a pas de thème.
33:49 Il n'a pas de thème. C'est trop bizarre.
33:51 Il y a le thème de Batman qui arrive.
33:52 C'est un super thème.
33:53 C'est un film qui te met des super-héros et qui sont incapables de te laisser en tête une mélodie.
33:58 Il faut arrêter avec ces trucs-là.
34:00 Alors si, tu as le thème de Wonder Woman et tu as le thème de Batman de Burton qui revient.
34:04 Tu es content et en même temps, tu te dis que tu aimerais bien entendre celui de The Flash.
34:08 C'est quand même un peu bizarre.
34:09 Ou un mix des deux. Soyez intelligent.
34:11 Faites quelque chose d'un peu cool.
34:12 Non, c'est juste qu'on l'a pris sur une banque de sons.
34:16 On va mettre le thème de Burton.
34:18 C'est bon.
34:19 C'est chiant.
34:20 Les gars, faites un peu plus d'efforts.
34:21 Travaillez.
34:22 On prend Super Mario comme exemple.
34:24 Ils ont remixé des chansons cultes de Mario.
34:26 Des sons cultes.
34:27 Ils pouvaient au moins faire ça.
34:28 Les musiques, ce n'est pas le pire.
34:29 Je vais commencer peut-être même par le plus positif et ensuite, on défonce le design.
34:34 C'est le costume.
34:35 Et les costumes, je les trouve super.
34:38 Je les trouve super bien designés.
34:41 Je les trouve super bien portés.
34:43 Parce qu'aussi, il faut que ça marche sur les acteurs.
34:46 Mais tous.
34:47 C'est-à-dire que celui de The Flash fonctionne extrêmement bien.
34:50 Il est encore plus beau que celui de Justice League.
34:52 Celui de Supergirl, il est incroyable.
34:54 Celui de Batman, il est super bien designé.
34:56 Déjà à l'époque, il était cool.
34:58 Parce que tu es un peu plastique, noir.
35:01 Il fonctionne bien.
35:03 Alors ça, ce sont des costumes qui fonctionnent parce qu'ils sont vraiment designés en vrai.
35:07 Tu sens que ce sont des vrais costumes.
35:09 Tu peux te toucher.
35:10 Ça devient plus compliqué quand ce sont des costumes genre Zod par Michael Shannon.
35:15 Là, tu sens que c'est de la CGI.
35:16 D'autres personnages aussi qui apparaissent, c'est de la CGI.
35:18 Et là, c'est dégueulasse.
35:19 Mais des vrais costumes, ça fonctionne super bien.
35:21 Oui, c'est marrant.
35:23 C'est un des trucs qu'on avait noté en positif sur Black Adam à l'époque.
35:26 On disait tout le monde que…
35:28 Non, justement.
35:29 Moi, je trouvais que ça faisait toc, je suis d'ici.
35:31 En général, je suis d'ici.
35:33 Et toi, non.
35:34 Je trouve qu'en tout cas, je rejoins un petit peu le constat que j'avais fait du coup solo sur Black Adam.
35:40 C'est qu'en termes de costumes, ils savent faire.
35:42 Par contre, une fois qu'ils les translatent en effets spéciaux, ça devient très compliqué.
35:50 Et il y a des moments où même pour entrer vraiment dans le vif du sujet sur les effets spéciaux,
35:55 il y a des moments où je ne comprends pas pourquoi on fait usage des effets spéciaux,
35:59 alors qu'on pourrait très bien avoir un acteur à ce moment-là avec son costume.
36:04 C'est une question de fric, ça va plus vite, je pense.
36:06 Clairement, c'est juste ça.
36:08 Regarde ce qu'ils font dans le design, on va en parler juste après.
36:10 Mais c'est une question de fric.
36:11 C'est juste une question d'optimiser l'argent et de le mettre au meilleur endroit, je ne sais pas.
36:16 Mais en tout cas, un autre endroit.
36:18 C'est hallucinant.
36:19 C'est hallucinant.
36:20 Oui, c'est un peu débile.
36:21 Mais par contre, ils en jouent aussi du costume.
36:23 Ça, c'est cool.
36:24 Il y a vraiment un jeu sur le costume.
36:25 Il y a vraiment tout un truc autour de ce qu'est un costume de super-héros.
36:28 Ce qui est rare dans un film de super-héros, on oublie qu'il doit porter un costard,
36:32 il doit changer, à part Superman qui fonce et qui change dans une cabine téléphonique
36:35 ou dans une porte battante.
36:37 On ne voit pas souvent le changement de costume d'un héros.
36:39 Là, ça appuie beaucoup là-dessus et ça me fait rire.
36:42 Moi, j'aime bien.
36:43 En plus, pour The Flash, ça fonctionne bien.
36:44 C'est une bonne idée de réaliser le scénario.
36:47 Est-ce qu'on s'attaque au dur ?
36:49 Oui, il faut en parler.
36:51 Il faut en parler. Les effets spéciaux…
36:54 Ça fait des années que c'est compliqué chez DC, particulièrement chez DC.
36:59 Oui.
37:00 Et encore une fois, il y a des moments où ça marche, mais sur le global…
37:07 Le troisième acte, tu en parles depuis tout à l'heure,
37:10 mais le troisième acte en termes d'effets spéciaux,
37:12 et du coup, en termes de photographie…
37:15 Oh là là !
37:16 C'est dégueulasse.
37:18 C'est dégueulasse.
37:19 C'est dégueulasse, mais moi, c'est dès les cinq premières minutes,
37:21 dès la scène d'intro.
37:22 On va appeler ça le sauvetage,
37:23 mais tous ceux qui ont vu le film ou qui verront le film, comprenons.
37:26 C'est vraiment immonde.
37:27 C'est-à-dire que c'est de la PS3.
37:29 C'est vraiment une cinématique de jeu PS3.
37:32 Pas PS4, pas PS5.
37:33 PS3.
37:34 Et vraiment, je pèse mes mots.
37:36 C'est dégueulasse.
37:37 C'est immonde.
37:38 Je n'ai jamais vu ça.
37:39 Parce que tu te dis, les humains, c'est plus compliqué à faire en CGI.
37:44 Oui.
37:45 Allons-y, pourquoi pas.
37:46 Je peux pardonner, mais je ne pardonne pas.
37:48 Admettons.
37:49 Mais sauf que derrière, c'est aussi des objets.
37:50 Derrière, c'est aussi des animaux.
37:51 Derrière, c'est aussi des décors qui sont immondes.
37:54 Justement, tu as un flou cinétique bizarre
37:58 qui est mis autour de Barry, parfois,
38:00 qui cache misère.
38:01 Et tu fais, non, gars, tu ne vas pas faire ça, quand même.
38:03 Même dans la série, c'est mieux fait.
38:05 C'est très compliqué.
38:07 C'est très, très compliqué.
38:09 Et moi, je me suis marré.
38:11 J'ai rigolé.
38:12 On était plusieurs à rigoler dans la salle
38:14 au moment où il y a ce fameux sauvetage.
38:16 Et je me suis retourné vers mon pote.
38:18 Je me suis dit, c'est dégueulasse, ce qu'on voit.
38:20 Il me dit, oui, c'est chaud.
38:22 C'est chaud.
38:23 Mais oui.
38:24 En fait, c'est ça.
38:25 Le ton est donné à ce moment-là.
38:27 Et tu te dis, mais ce n'est pas possible, quand même.
38:30 Oui, puis pfff.
38:32 En plus, ce n'est pas justifié en mode,
38:35 oui, ça fait exprès et tout.
38:37 Non, il n'y a aucune justification.
38:38 C'est juste, c'est dégueulasse.
38:39 C'est dégueulasse.
38:40 En plus, tu as des moments où c'est bizarre,
38:43 où il passe sa tête à travers l'espace-temps.
38:45 Est-ce que c'est fait pour rire ?
38:47 Est-ce que c'est fait...
38:48 Non, je n'ai pas l'impression en ce moment-là.
38:49 C'est juste moche.
38:50 Comme une espèce de portail temporel
38:52 où il passe juste sa tête à travers un cercle.
38:54 Et tu fais, oui, oh là là, c'est moche, c'est moche, c'est moche.
38:58 Ce n'est pas beau.
38:59 Qu'est-ce qui se passe là ?
39:00 Snyder le faisait super bien dans Batman v Superman,
39:03 où Flash arrivait super vite
39:06 et il traversait le temps pour parler à Ben Affleck
39:09 en lui disant, on est venu trop tôt.
39:11 Je ne sais plus quoi.
39:12 Enfin, il lui a raconté une connerie d'ailleurs
39:13 qui ne sera jamais développée
39:14 parce que Snyder Burst est mort.
39:15 Et à ce moment-là, tu fais, ok,
39:16 il y avait un effet spécial qui était cool.
39:18 Il y avait de la fumée, il y avait de l'éclair, il y avait machin.
39:20 Là, il traverse en mode, coucou, coucou.
39:23 Je suis là.
39:24 Et tu fais, oh là là, coucou.
39:26 Et tu fais, non, qu'est-ce que c'est ?
39:28 Qu'est-ce que je vois ?
39:29 Donc, oui, compliqué.
39:30 Oui, sur les effets spéciaux,
39:32 en fait, le truc, c'est qu'il y en a qui fonctionnent.
39:35 Il y en a certains qui sont relativement jolis.
39:38 Mais l'impression globale,
39:41 c'est qu'il y en a trop qui sont ratés, en fait.
39:44 Ben oui.
39:45 Et c'est quand même tellement dommage
39:48 parce qu'ils ont, je disais tout à l'heure sur la réelle,
39:51 il y a des idées, il y a une envie,
39:53 mais il y a des moments où, en fait, tu te dis,
39:56 je ne sais pas si c'est parce qu'ils ont dû les faire trop vite
39:58 ou si c'est parce qu'ils n'ont pas donné assez de budget.
40:01 Mais...
40:02 Mais c'est chaud.
40:03 Mais vraiment, c'est chaud.
40:04 Non, c'est compliqué.
40:06 C'est vraiment compliqué.
40:07 Je parlais des trucs cash-misérables,
40:08 mais là, en fait, des fois,
40:09 ils te montrent des trucs, notamment à la fin.
40:12 Et tu fais, les gars, vous assumez de montrer ça en 2023
40:15 sur un écran géant d'un film de blockbuster super-héroïque ?
40:19 Mais qu'est-ce qui se passe ?
40:20 Enfin, vous avez fumé, les gars.
40:22 Même Ant-Man 3, on gueulait sur MODOK.
40:24 Mais alors là, MODOK, il est designé à la perfection.
40:29 Écoutez, c'est...
40:30 Et encore une fois,
40:32 sur cette histoire de "on met un humain en CGI alors qu'on sexe les humains",
40:36 c'est compliqué à mettre en place en effet visuel.
40:41 Mais on n'hésite pas à le faire.
40:43 Et on le refait.
40:44 Et on le re-refait.
40:45 Et on le duplique.
40:46 On le duplique, on le duplique.
40:48 C'est hallucinant, en fait, de ce choix.
40:51 Tu te dis que ça, c'est tout à fait capable d'être fait en caméra,
40:54 puisqu'ils le font sans arrêt avec Ezra Miller tout au long du film.
40:57 Mais non, en fait, ça, on va le faire en effet spécial,
41:00 qui est dégueulasse, mais on le refait à chaque fois.
41:02 C'est insupportable.
41:03 C'est horrible.
41:04 Et si vous voulez une petite comparaison,
41:07 Toy Story 1, à l'époque, faisait mieux les humains.
41:11 Non, je déconne.
41:12 Non, non, non.
41:13 Mais il y a vraiment cet effet uncannibalique.
41:17 Il y a vraiment ce truc de "Ah, qu'est-ce que je regarde ?
41:19 Qu'est-ce que je regarde ? C'est pas un humain, ça."
41:21 Mais en même temps, c'est un jeu vidéo.
41:23 Ah, je sais pas, c'est dégueulasse.
41:25 Et moi, ça m'a sorti du film en deux secondes.
41:27 Et tu pourrais te dire, s'ils l'avaient stylisé un peu,
41:31 ça aurait pu fonctionner, tu vois.
41:33 Mais là, non, c'est censé être photoréaliste.
41:35 Et en fait, ça fonctionne pas du tout.
41:37 Alors, je mets de côté le côté, tu sais,
41:42 quand on rajeunit quelqu'un.
41:44 Parce qu'évidemment, on va pas en parler de ça.
41:47 Parce qu'on le sait, à chaque fois qu'il y a un truc comme ça,
41:51 c'est difficile.
41:52 Ça fonctionne pas toujours.
41:53 Et on en parlera pour Indiana Jones bientôt, d'ailleurs.
41:55 Voilà.
41:56 Mais sur ce genre de truc-là,
41:58 si t'es pas vraiment capable de le faire,
42:00 tu le fais pas.
42:01 Bah, c'est ça.
42:02 Trouve autre chose.
42:03 Trouve des astuces de réel pour justement ne pas le montrer.
42:07 On comprend très bien.
42:08 Est-ce qu'on avait besoin d'ailleurs de voir ça ?
42:10 En fait, en refaisant le film dans ma tête,
42:12 je me suis dit, mais y avait pas du tout besoin
42:14 d'avoir à chaque fois les images d'humains qu'on montre.
42:17 On s'en fout, on comprend ce qui se passe.
42:19 On est pas obligé de voir ça comme un...
42:21 C'est vraiment un petit enfer de design visuel.
42:25 Et ça marche aussi.
42:26 Alors certes, il y a des scènes d'action qui sont sympas.
42:29 Mais quand c'est resserré, quand c'est plus intimiste,
42:31 pour le reste, non.
42:33 Par contre, c'est vrai que je peux retenir le côté
42:35 ralentissement du temps qui fonctionne bien.
42:37 Il y a un côté traverser les parois qui fonctionne plutôt pas mal, etc.
42:41 La manifestation des pouvoirs de Barry Allen
42:44 d'une manière générale est très réussie.
42:46 C'est assez propre.
42:47 Franchement, c'est assez propre.
42:48 Non, ça, là-dessus, y a pas grand-chose à dire.
42:50 Mais pour le reste, en fait, moi, c'est une bouillie de pixels.
42:53 C'est une bouillie de 3D.
42:54 C'est vraiment, vraiment à la ramasse.
42:56 Et quand tu penses qu'un Tom Cruise lance dernièrement,
43:00 c'est le film qu'il nous fallait pour faire retourner les gens au ciné,
43:04 gars, t'as fait Top Gun Maverick.
43:06 Qu'est-ce qui t'arrive ?
43:07 Toi, t'as fait des trucs en pratique, justement,
43:09 et tu valides un truc fait en bouillie de CGI.
43:12 C'est pas normal.
43:13 J'ai un peu du mal à comprendre, d'ailleurs,
43:16 le consensus des gens de l'industrie autour de ce film.
43:21 Je pense qu'il y a un truc de grossos.
43:23 Je sais pas si c'est un truc de grossos ou si c'est
43:27 "Ah, enfin, un film DC un peu réussi."
43:31 Je pense pas.
43:32 Moi, je pense que Warner est dans la merde.
43:34 Je comprends pas.
43:35 Je pense que Warner est pas super dans l'idée en ce moment avec tout ça.
43:39 Et d'ailleurs, quand tu changes ton fusil d'épaule totalement
43:41 en engageant un James Gun,
43:43 c'est que t'as besoin quand même d'un retour sur investissement.
43:47 C'est un peu compliqué.
43:48 Et je pense qu'il y a une histoire de grossos.
43:49 Derrière, ça m'étonne que des mecs, justement, en plus cinéphiles
43:51 comme Tom Cruise, sortent des trucs pareils.
43:54 Et la presse américaine est pas tendre avec The Flash.
43:59 La presse française non plus.
44:01 Oui, pour ça, sans surprise.
44:03 Ouais, peut-être, mais quand même.
44:04 Et ça fait pas consensus.
44:05 Et les spectateurs ont pas l'air non plus d'être subjugués.
44:08 Les influenceurs, on les entend pas non plus trop trop.
44:10 Je suis très curieux, honnêtement, des avis publics autour de ce film.
44:14 La vie d'Internet autour de ce film.
44:16 Parce qu'au bout d'un moment,
44:18 et ça revient un petit peu à ce que je disais sur le scénario,
44:21 un film de nostalgie, ça ne suffit pas.
44:25 Ça ne devrait pas suffire.
44:26 Non.
44:27 Et on le disait tout à l'heure,
44:29 je trouve que le film ne marche jamais aussi bien
44:31 que quand il parle de Barry Allen.
44:33 Et une fois qu'il met en place toutes ces histoires de multivers
44:38 et toutes ces références au final,
44:40 il commence à s'effondrer un peu.
44:42 C'est vraiment dommage.
44:44 Parce que, alors on l'a dit,
44:45 dès l'introduction, il y a des problèmes d'effets spéciaux.
44:48 Mais les effets spéciaux, ils commencent à être vraiment compliqués.
44:50 Tout particulièrement à partir de ce point de bascule
44:53 vers ce film de nostalgie.
44:55 Et je pense que le film s'est un peu trompé
44:59 sur ce qu'il devait faire.
45:00 Et peut-être aussi que le film,
45:02 c'est pour ça qu'il a tant été réécrit,
45:04 c'est que la commande a un peu écrasé l'échelle du film.
45:09 Oui, clairement.
45:10 Il aurait dû peut-être être un peu plus resserré.
45:12 Plus resserré, exactement.
45:14 Et il arrivait à un moment compliqué, je pense, au niveau de l'écriture.
45:16 C'était le Snyder cut, tout ça,
45:19 ça s'effondrait et tout.
45:20 C'était un peu compliqué.
45:21 Et donc il arrivait au mauvais moment, je pense, pour l'écriture.
45:24 Bon bref.
45:25 Je te propose de noter le design.
45:27 Sur le design, je vais noter C.
45:30 C'est très moyen.
45:32 Je ne peux pas dire que c'est mauvais,
45:33 parce qu'il y a des trucs qui sont relativement OK.
45:36 D'une manière générale, j'ai du mal à mettre D quand même dans ce podcast.
45:41 J'hésite à mettre D.
45:43 J'hésite à mettre D,
45:44 mais le problème, c'est qu'il y a des trucs cools qui relèvent aussi.
45:46 C'est ce que tu viens de dire.
45:47 Il y a des scènes de fight qui sont pas mal.
45:48 Il y a des effets spéciaux qui sont plutôt cools,
45:50 notamment au niveau des pouvoirs, on répète.
45:52 Et ça n'est pas trop studio.
45:54 Enfin, ça passe.
45:56 Le dernier acte, j'ai quand même envie de lui donner un énorme D.
46:00 Le dernier acte, c'est insupportable.
46:02 Si on notait que le dernier acte, ce serait D.
46:05 C'est un D total.
46:06 Et l'intro.
46:07 Dites-vous que je mets C,
46:10 mais je suis très gentil.
46:13 C'est un gros C.
46:14 C'est un C moins moins moins moins.
46:16 Vraiment.
46:17 Mais c'est un C quand même.
46:18 Bon, ce qui nous fait 3 C et 5 B.
46:21 Ce qui nous fait du coup une finale moyenne de B,
46:24 ce qui n'est pas si mal pour ce film.
46:26 On a noté les choses qui nous semblaient complexes.
46:30 À côté de ça, moi, je n'ai pas passé un mauvais moment.
46:32 Toi non plus.
46:34 Il y a vraiment ce côté.
46:37 C'est un film qui est passable, en fait.
46:39 Ce n'est pas incroyable.
46:41 J'ai passé un bon moment quand même.
46:43 J'ai passé un bon moment.
46:44 Trop long, certes.
46:46 Mal designé parfois.
46:48 Très mal designé.
46:50 Et en même temps, c'est un film qui se tient tout seul.
46:52 C'est un film drôle parfois.
46:54 C'est un film qui a quelque chose à raconter quand même.
46:57 Oui.
46:58 Et qui ne se repose pas que sur son univers partagé.
47:04 Et ça, c'est cool.
47:05 Alors, je dis ça et en même temps énormément sur son univers partagé aussi.
47:08 Bien sûr.
47:09 Mais pas que techniquement, en fait.
47:11 Il ne parle pas non plus à fond de multivers.
47:13 On est quand même très attaché à The Flash.
47:16 Ce n'est pas, par exemple, un Captain America Civil War, si vous voulez.
47:19 Captain America Civil War, ce n'est pas un Captain America pour moi.
47:22 C'est tous les super-héros qui sont ensemble.
47:24 Ça, ce n'est pas un film.
47:25 The Flash, c'est vraiment un film The Flash.
47:27 Sur son histoire.
47:28 Sur une origin story qui arrive, je trouve, en cours de route.
47:30 Ce qui est ultra malin, ultra intelligent.
47:32 Et oui, qui va jusqu'au bout de ce qu'il veut raconter.
47:36 Et qui s'en laisse sous le coude pour une potentielle suite.
47:41 Qui, si je dois lui mettre une petite pièce, n'arrivera jamais.
47:44 Avec Ezra Miller.
47:45 C'est très compliqué.
47:47 Ça dépend les retours publics.
47:49 Et ça dépend les retours box office, surtout.
47:51 Mais ça, on en parlera dans quelques semaines.
47:53 Quand on fera un Pop News, évidemment.
47:55 Et tu nous feras ton point box office.
47:56 Exactement.
47:57 Et donc, voilà.
47:58 C'est terminé pour ce Pop Tier spécial The Flash.
48:01 On est très heureux parce que vous nous écoutez de plus en plus.
48:04 Vous êtes de plus en plus nombreux à nous écouter.
48:06 Que ce soit sur les plateformes Apple Podcast, Spotify, Deezer.
48:10 Google Podcast, etc.
48:12 Et aussi sur YouTube et Dailymotion.
48:14 Évidemment, encore une fois, on vous répète que c'est très gentil.
48:19 Et très cool de votre part de vous abonner à n'importe quelle de ces plateformes.
48:23 De mettre des étoiles si vous pouvez.
48:25 Et puis un petit commentaire.
48:26 Ça nous aide aussi énormément.
48:28 Et bien sûr, n'hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux.
48:30 On est présents sur TikTok, sur Instagram, sur Facebook, sur Twitter.
48:34 Je pense que j'ai tout dit.
48:36 Sur YouTube et sur Dailymotion.
48:37 Et qui sont des réseaux sociaux aussi.
48:38 J'oublie, c'est vrai, c'est des réseaux sociaux.
48:41 Et voilà.
48:42 Et on vous dit à très bientôt la semaine prochaine.
48:44 Ce sera aussi un Pop Tier.
48:46 Donc avec la critique d'un film.
48:49 Et puis on se reparlera prochainement, comme tu l'as dit, de The Flash dans un Pop News.
48:54 Et on vous dit à très bientôt tout le monde.
48:56 Salut tout le monde.
48:57 Salut.

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