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00:00 [Musique]
00:02 Le Carrefour de l'Info sur Arabelle
00:05 [Musique]
00:09 Bonjour, bonjour à tous, tout de suite le sommaire de votre Carrefour de l'Information.
00:13 Aujourd'hui on s'intéresse à la Commune de Saint-Gilles qui présente son plan de mobilité à sa population,
00:18 notamment à partir de septembre.
00:20 Et pour nous en parler, dans quelques instants avec nous en direct sur notre plateau,
00:24 Jean Spinette, le bourgmestre PS de Saint-Gilles.
00:27 La suite, le reste de l'actualité bruxelloise, comme tous les jours avec Fatima Chokre.
00:32 Avant nos séquences revues de presse, à l'international La Guerre au Soudan,
00:36 le conflit est entré dans son troisième mois.
00:39 Un conflit qui a fait plus de 2000 morts et déplacé plus de 2 millions de personnes.
00:43 Trois semaines après la libération de Vannée Castel, l'otage belge retenu 455 jours en Iran,
00:49 le maire de Téhéran est à Bruxelles, une présence que beaucoup,
00:53 dans la classe politique comme dans la presse, jugent inadmissible.
00:56 Nous irons ensuite au Maghreb, la directrice générale du FMI attendue au Maroc,
01:00 demain, pour mémoire le Maroc, qui organise en octobre prochain à Marrakech
01:04 les assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale.
01:08 Et puis enfin l'émission, comme chaque vendredi bien sûr,
01:10 les bons plans de ce week-end à Bruxelles avant le retour de la pluie dimanche soir.
01:14 Tout cela, c'est dans votre Carrefour de l'Info qui démarre dans quelques instants.
01:18 [Générique]
01:27 Voilà, je vous le disais en introduction, le plan de mobilité Cool Move de Saint-Gilles
01:31 soumis à la participation citoyenne à la rentrée.
01:34 La commune de Saint-Gilles qui prépare son plan de mobilité
01:37 et pour nous en parler, qui de mieux que le bourgmestre PS de Saint-Gilles, Jean Spinette.
01:41 Bonjour.
01:42 Bonjour.
01:43 Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:44 Alors on va rentrer dans le vif du sujet directement si vous le voulez bien.
01:47 Première question, est-ce qu'entend-on d'une manière générale par projet de contrat local de mobilité ?
01:53 C'est un grand mot.
01:54 Oui, et c'est vrai qu'en fait c'est une nouveauté qui est arrivée dans le fil de Good Move
01:58 qui avait été approuvée sous la législature précédente
02:01 et entamée avec des grands principes qui est la fluidification des axes principaux
02:06 qu'on appelait confort plus, où on allait aider les voitures à circuler
02:09 et de favoriser les circulations douces, piétons, vélos
02:13 pour évidemment diminuer le niveau de pollution des quartiers
02:16 et apaiser ceux-ci pour les écoles, pour pas mal de dispositifs sociaux
02:21 où nos quartiers sont très denses.
02:23 Alors c'est vrai que les contrats locaux de mobilité sont censés appliquer ça.
02:26 C'est un dispositif assez récent qui a été porté par la ministre de la Mobilité bruxelloise
02:31 et qui entendait financer des projets particuliers dans les quartiers
02:35 où les communes en lien avec la région sont appelées à améliorer
02:40 ou à prendre des mesures destinées à freiner l'usage de la voiture, soyons clairs.
02:46 Et ça c'est vrai que c'est ce qui a suscité d'ailleurs à juste titre me semble-t-il
02:51 les mois de pas mal de nos concitoyens parce que ça a été très brusque
02:55 et effectivement c'est une application plus souple.
02:58 Et nous avons choisi, nous à Saint-Gilles, alors que nous étions parmi les premiers
03:02 à avoir signé un contrat local de mobilité, de prendre le temps et de réfléchir
03:07 sur base de ce qui avait été mis comme proposition.
03:10 Les citoyens avaient été consultés par internet, pas l'échantillon,
03:13 mais c'est tombé pendant une période particulière de notre histoire on va dire maintenant.
03:17 C'est vrai que la consultation par internet en pleine période Covid
03:20 n'a peut-être pas mobilisé tous ceux qui se sentiraient concernés par l'internet.
03:24 Alors justement on le sait, plusieurs communes ont déjà leur plan de mobilité, de circulation.
03:29 Alors pourquoi la commune de Saint-Gilles a mis un peu plus de temps
03:32 avant de trouver des pistes et de lancer finalement le projet ?
03:35 Il faut de temps pour consulter tout le monde ?
03:37 Non, je pense qu'avant de consulter les gens, les populations,
03:41 et de diviser Saint-Gilles en sept quartiers,
03:43 puisque en fait la maille de Saint-Gilles, le contrat local de maille,
03:46 c'est un nom un peu sauvage, personne n'avait compris ce que c'était,
03:49 en fait c'est un plan de mobilité sur une maille.
03:51 Mais comme Saint-Gilles c'est un tout petit territoire,
03:53 nous on aurait pu faire sept petites mailles, on a fait une grande maille,
03:57 du coup ça touche toute la commune.
03:59 Et à Saint-Gilles on n'avait pas fait encore à ce stade un vrai plan communal de mobilité
04:03 comme d'autres communes l'ont fait avant.
04:05 Je viens pour arriver ici de traverser Saint-Jos.
04:07 Ils ont fait il y a bien longtemps des tas de modifications dans la commune.
04:10 Nous avions fait une zone 30 totale à partir de 2005 je pense,
04:14 mais c'est vrai qu'on n'avait pas bloqué des gros flux de circulation
04:18 sur Saint-Gilles depuis le Hors ici.
04:21 C'est en fait plus qu'une simple maille,
04:23 c'est carrément un plan de mobilité sur tout le territoire
04:26 comme ça a été fait dans toutes les communes.
04:28 Et c'est vrai que nous étions un peu en retard sur cet aspect.
04:30 - Alors votre dernier communiqué souligne, je lis,
04:32 que c'est le fruit d'un long travail d'analyse des difficultés rencontrées
04:36 par tous les Saint-Gillois dans leur mobilité et leur qualité de vie.
04:40 Qu'est-ce que ça veut dire plus concrètement ?
04:42 - C'est-à-dire que quand on a reçu les recommandations qui ont été faites
04:44 par le bureau d'études, ils ont eu une analyse fort spécialisée
04:47 avec des flèches dans tous les sens pour essayer de regarder les flux
04:50 avec des statistiques.
04:52 Et eux, ils ont des visions très techniciennes je trouve de la ville
04:56 et nous l'avons confrontée au principe de réalité.
04:58 C'est vrai qu'il y avait eu déjà une confrontation à deux panels
05:02 et je pense qu'il y a à peu près 800 citoyens qui se sont exprimés
05:05 par internet et qui ont fait des visios pour la belle de sa vie.
05:09 Mais on a remis au collège le projet tel quel.
05:11 Et en regardant le projet, on a quand même vu des choses
05:14 qui confrontaient au principe de réalité.
05:16 Elle est quand même tapée sur la tête des gens qui traversent.
05:18 Vous arrivez aux chaussées de Waterloo et la barrière,
05:20 vous étiez prié de faire demi-tour.
05:23 Ça c'était assez particulier.
05:25 Donc l'option très radicale, très volontariste du bureau d'études
05:29 était de faire des gestes forts de mobilité, de couper la barrière,
05:33 de faire un grand piétonnier sur la chaussée de Waterloo
05:35 alors qu'on a déjà un piétonnier énorme avec le Parvis
05:38 et bientôt l'inauguration de la place Marie-Jeanson
05:41 dont nous sommes très fiers avec un parc et jardin.
05:43 Et donc c'est vrai que les commerçants avec qui on a discuté
05:46 disaient "c'est quoi cette histoire ?"
05:48 Et donc on a voulu du coup travailler avec le bureau d'études,
05:51 le challenger et regarder quartier par quartier.
05:53 C'est clair qu'avec nos conseillers communaux et les membres du collège,
05:56 on habite quand même Saint-Gilles et on le circule tout le temps,
05:59 on a regardé les commerces, les fonctions socio-économiques,
06:02 les écoles, les dispositifs sociaux, des parkings
06:05 et même une des propositions du bureau d'études
06:07 qui faisait faire un sens unique devant l'hôpital Molière.
06:10 Donc effectivement on a été assez interpellés par des solutions
06:14 et on a essayé d'examiner quartier par quartier
06:17 chacun des problèmes rencontrés et on a vu des oublis aussi.
06:21 Donc c'est comique parce qu'il y a des quartiers qui sont aujourd'hui
06:23 traversés comme des itinéraires bis,
06:25 on se croirait comme dans "Maison Futée" dans le temps,
06:27 où Waze propose, quand un axe principal est bouché,
06:31 une alternative dans les quartiers.
06:32 Et on voit des gens qui traversent Saint-Gilles,
06:35 mais tout Bruxelles pour aller sur la petite ceinture,
06:38 traverser Fonds-de-Bal dans une rue populaire avec plein d'enfants
06:41 où la visibilité des enfants est faite parce qu'il y a beaucoup de voitures
06:44 puisqu'on a des rues très étroites.
06:45 Et ça effectivement, quand on parle d'apaiser les quartiers,
06:49 c'est d'éviter que des gens puissent foncer Fonds-de-Bal
06:51 dans des quartiers où on a plein d'enfants, plein de familles
06:53 et ça peut porter danger pour éviter les bouchons des axes principaux.
06:56 Alors vous avez évoqué le rond-point, la barrière de Saint-Gilles,
06:59 c'est un véritable point noir, en tout cas de la mobilité Saint-Gilloise,
07:03 c'est un axe aussi majeur de circulation comme l'avenue du parc
07:06 et donc des changements sont donc obligatoirement à prévoir.
07:09 C'est clair, ça fait des années qu'on n'ose pas y toucher.
07:12 Il y a le tram déjà qui doit faire un tour infernal
07:15 et les ouvriers de la STIB, il faut leur donner un chapeau
07:17 parce qu'effectivement, ils doivent refaire les rails tout le temps.
07:20 Et donc c'est vrai que traverser avec le tram en travers
07:23 pour aller jusqu'à la rue Théodore Wragg ou tourner dans l'avenue du parc,
07:26 c'est essentiel. Le 81 est un axe essentiel de Saint-Gilles.
07:30 La jonction Haut-Bas-Nord-Sud, comme on dit, est essentielle pour plein de gens.
07:35 D'ailleurs, le tram 81 est bondé tout le temps
07:37 et pour fluidifier sa mobilité, grâce au partenariat avec la région,
07:41 on va permettre la traversée de la barrière avec le tram.
07:44 Donc on va éviter ce grand cercle qui bouchait tout le temps
07:47 et on va refaire aussi la rue Maurice qui va être fluidifiée
07:50 parce que c'est là que tous ceux qui prenaient le 81
07:52 se retrouvaient bouchés pendant une demi-heure parce qu'une voiture était mal garée.
07:55 Donc c'est vrai que là, c'est deux atouts nouveaux du plan
07:58 grâce au soutien de la région de la mobilité.
08:00 - Alors il y a aussi de nombreux réaménagements des écoles,
08:04 les abords des écoles. C'est important pour la sécurité des plus petits maintenant ?
08:08 - C'est clair que les abords d'écoles, il y a eu la mode nouvelle
08:11 des rues scolaires pendant une demi-heure au moment des traversées.
08:14 Mais c'est vrai que pour faciliter l'abord des écoles
08:17 et le zéro mort sur la route, c'est un des axes essentiels de Gounoud,
08:20 c'est la sécurité routière.
08:22 Et donc c'est vrai que je rends hommage aux gardiens de la paix
08:24 qui sont là tous les matins à Potrombinay pour accueillir les gens
08:27 dans les écoles qui sont les monts Chichy des parents et des enfants.
08:30 Mais c'est vrai que pour leur faciliter le travail,
08:33 l'écheline de la mobilité est venue avec des idées qui étaient intéressantes,
08:36 c'est-à-dire de faire une version de sens unique,
08:38 histoire que les enfants qui regardent gauche-droite,
08:40 au moins ils ne regardent que d'un côté, le gardien de la paix
08:43 et un rétrécissement et la possibilité de faciliter la traversée.
08:46 Donc c'est vrai que la lecture sécurité des quartiers
08:49 a été faite avec les nombreuses écoles qu'on a sur notre territoire.
08:52 Alors d'une manière plus générale à présent, si vous le voulez bien,
08:55 à propos de ce projet, l'idée c'est bien donc de décourager le trafic de transit,
09:00 créer des boucles de circulation et encourager, on dit,
09:03 une coexistence plus pacifique entre les voitures, les cyclistes et les piétons.
09:08 Ce n'est pas un petit peu utopique tout ça ?
09:10 En tout cas c'est le fruit de notre compromis,
09:12 parce que vous doutez bien que ça a nécessité quand même pas mal d'échanges,
09:15 parfois vifs d'ailleurs, sur cette question.
09:17 En fait, notre objectif est d'empêcher le voiture de transit.
09:21 Qu'est-ce que c'est ?
09:22 C'est quelqu'un qui vient du Brabant-Ouallon
09:24 et qui veut arriver sur la petite ceinture, qui passe à travers Saint-Gilles.
09:28 Que lui passe par la rue de Meurs, l'avenue de Meurs, devant l'hôtel de ville
09:32 pour aller chercher la rue d'Ecosse, qui est une petite rue,
09:35 pour ne pas prendre la chaussée de Waterloo et la rue Hôtel des Monnaies,
09:37 ça ne va pas.
09:38 En fait, on a des gens qui foncent à travers nos quartiers
09:41 pour aller vite au boulot et qui évitent les grands axes.
09:44 Évidemment, la grande question c'est le RER,
09:46 c'est des alternatives à la voiture ou c'est des axes confort plus comme voulu dans Goodmove,
09:51 mais par contre, il est question de fermer la maille.
09:53 Par contre, ce que nous ne voulions pas faire,
09:55 c'est pénaliser les utilisateurs de la voiture qui en ont besoin dans nos quartiers et qui vivent,
10:00 les professions libérales, les travailleurs, les plombiers, les chauffagistes, les électriciens,
10:04 notre boulanger du coin qui a besoin d'aller faire ses livraisons.
10:09 Il ne peut pas tout faire en vélo.
10:11 Certes, on peut faire certains backfills, c'est-à-dire qu'on va soutenir cette initiative,
10:14 mais par contre, c'est clair qu'on a eu, dans les expériences par le passé de l'implantation des CLM,
10:20 des gens qui ont dit "mais vous êtes tous dingues, on n'arrive plus à sortir de notre quartier".
10:23 Donc l'idée est de permettre aux gens de rentrer dans leur quartier et d'en sortir,
10:27 mais d'éviter que d'autres viennent traverser, font de balle nos quartiers.
10:30 Et c'est un équilibre très difficile à trouver,
10:32 parce qu'en voulant protéger les quartiers contre les circulations de transit,
10:35 parfois on rend dingue les habitants.
10:37 Et donc c'est ces hypothèses-là qu'on a voulu confronter au principe de réalité
10:41 par rapport au principe que donnaient les bureaux d'études.
10:43 Il faut faire comme ça, et c'est comme ça et pas autrement.
10:45 Dites "bah non, parce que si tu es habitant là et que tu as le parking là ou ce commerce là,
10:49 il ne s'est plus fonctionné avec ton système, donc nous on pense qu'il faut faire ça".
10:53 Donc on a émis de très nombreuses remarques,
10:56 on a travaillé, confronté le bureau d'études, travaillé avec Bocelle Mobilité,
10:59 pour atténuer certaines propositions, en amplifier d'autres,
11:03 et protéger tranche par tranche.
11:06 En fait, Saint-Gilles c'est un peu, je ne sais pas si vous avez déjà joué au Trivial Poursuit,
11:09 avec les fromages, il y a 7 fromages,
11:12 et dans ces 7 fromages, on a essayé de bloquer la circulation de transit,
11:15 mais de permettre aux habitants de ces fromages de rentrer et d'en sortir.
11:18 Et donc c'est l'effort, on va confronter ça aux habitants de ces 7 quartiers,
11:22 pour voir si par hasard on n'a pas commis des erreurs, ce qui est possible.
11:26 On a toujours une note à travailler,
11:29 donc l'idée c'est qu'on vient avec un projet plus abouti qu'initialement,
11:32 qu'on va consulter chez les habitants.
11:35 Et la raison de ma présence ici, c'est que je tiens beaucoup à cette notion de concertation,
11:39 parce que pour obtenir l'adhésion la plus large, il faut que les gens s'expriment.
11:43 Or, la première fois c'était des consultations par internet,
11:46 et des gens qui étaient particulièrement concernés par la mobilité,
11:49 moi ici ce que je veux c'est que monsieur et madame Tout-le-Monde dans les quartiers,
11:52 puissent s'exprimer et dire "je suis d'accord ou pas d'accord".
11:55 Et comme ça on aura peut-être une vision plus large
11:58 de ce que la population souhaite faire ou pas avec nous.
12:02 Alors vous avez déjà répondu à ma prochaine question Jean Spinette,
12:05 la suite c'est donc la consultation, il y a 7 réunions pour les aménagements proposées,
12:09 il faudra donc maintenant attendre la fin de la phase de concertation,
12:13 avant de passer à la mise en œuvre.
12:16 C'est important de le rappeler, pour rassurer aussi,
12:18 pour assister que rien ne sera fait dans la précipitation.
12:21 Non mais on a quand même envie de certaines phases test,
12:24 c'est là qu'on n'est pas encore franchement déterminés.
12:27 Donc l'idée est de concerter en septembre, soyons clairs,
12:30 et donc les gens ne vont pas se lever le lendemain avec quelque chose qui a changé,
12:33 mais il y a quelques "quick wins" comme on les a appelés,
12:36 c'est un peu nom de sauvage, en anglais ça veut dire "gains rapides".
12:39 C'est vrai que dans un plan il y a des grandes options,
12:41 et en fait la région avec la rénovation de la barrière et de l'avenue du parc,
12:46 vient avec des propositions très fortes,
12:48 qui elles sont soumises à concertation complète.
12:50 Donc là de toute façon, sur l'avenue du parc et la barrière,
12:53 tout le monde va pouvoir s'exprimer dans une enquête publique,
12:55 et on va recueillir des avis.
12:56 Mais à côté de ça, nous on veut absolument que les gens puissent s'exprimer sur chacun des choix.
13:02 Par contre c'est vrai que très vite, dans notre pratique du quotidien,
13:05 comme toute commune le fait, on a identifié un certain nombre de points faciles à faire.
13:10 Par exemple, je parlais de la rue d'Ecosse,
13:12 où tout le monde va rejoindre le boulevard juste derrière l'EMR,
13:15 là vous voyez dans le bas,
13:17 si on inverse le sens, le quartier reste accessible,
13:20 et les gens arrêtent de traverser dans un quartier.
13:22 Ça coûte deux poteaux, et ça n'embête pas le quartier.
13:27 A priori un sens unique.
13:29 Ou la place Van Menen, en fait, je vais vous citer la place Van Menen,
13:32 qui est quelque chose auquel tenait beaucoup notre partenaire de majorité,
13:35 qui avait voulu qu'on piétonnise la place Van Menen.
13:38 En fait, nous on était d'accord, puisque la place Van Menen n'a jamais été un parking.
13:42 Or, elle était un parking depuis la rénovation de l'hôtel de ville en 97, je pense.
13:46 Et on n'a jamais pu en refaire une place publique,
13:49 alors qu'elle l'était paradoxalement avant.
13:51 Mais on fait plein d'activités, donc les voitures sont retirées, remises, retirées, remises.
13:55 Là, par exemple, une des idées d'entrée de jeu est de la rendre de nouveau sans voiture,
14:00 mais on essaie de négocier avec la région,
14:02 pour pouvoir remettre les parkings qui, devant la prison,
14:05 à long mur aveugle, puissent être réouverts.
14:07 Et donc là, en fait, on supprime des places qui n'existent pas,
14:10 et on réouvre des places qui existent mais qui étaient fermées.
14:13 Et donc on essaye de faire une opération neutre,
14:15 pour que cet été, la place Van Menen, avec les beaux arbres qui sont là,
14:19 puisse profiter à la population, devant un hôtel de ville magnifique.
14:23 Alors Jean Spinette, vous restez avec nous, on marque une courte pause,
14:26 et on se retrouve juste après.
14:27 Et on replonge dans votre carrefour de l'info avec notre invité Jean Spinette,
14:40 bourgmestre de Saint-Gilles-le-Roue, bonjour.
14:42 Bonjour.
14:43 Alors, on va parler à présent, si vous le voulez bien,
14:45 de la dimension sociale de la mobilité, qui n'est pas oubliée dans ce projet,
14:50 avec ce fameux PAC Mobilité. Quelques explications, peut-être.
14:53 C'est vrai que dans la réflexion sur la mobilité,
14:55 on ne peut pas isoler la mobilité du reste.
14:57 J'en parlais tout à l'heure, il y a des conséquences socio-économiques
15:01 qui existent avec ces aménagements,
15:03 et puis on doit tenir compte de toutes les populations.
15:05 Et c'est vrai qu'on a voulu ajouter cet élément,
15:08 parce que les personnes âgées qui ont besoin de leur voiture
15:10 pour se déplacer dans Saint-Gilles, qui montent et allez faire leurs courses,
15:13 des plans de mobilité où on leur fait faire des zigzags
15:15 et on leur rend la vie impossible, étaient compliqués.
15:17 Mais ils abandonneraient peut-être leur voiture,
15:19 s'ils en avaient moins besoin, par exemple.
15:21 Et donc c'est vrai que nos seigneurs nous demandent souvent
15:23 une camionnette pour faire les courses, des transports,
15:25 où on les emmène et on peut déplacer leurs courses,
15:28 des dispositifs pour chaises roulantes, où personne à mobilité réduite
15:31 pour aller au rendez-vous à l'hôpital,
15:33 ou faire différentes petites courses, ou aller voir quelqu'un.
15:36 C'est vrai qu'on avait envie de développer ce service,
15:39 c'est donc quelque part de demander la possibilité
15:42 de se doter de camionnettes supplémentaires pour assurer ce service
15:45 et d'envisager des possibilités, comme les livraisons en back-fit.
15:50 Vous savez, c'est "Rumble-back" comme on disait en vieux bruxellois.
15:53 C'est de fournir ce service, d'aider aussi, pourquoi pas des jeunes,
15:57 via la mission locale, via le CPS, à obtenir des aides
16:00 pour se doter d'un vélo électrique, quand c'est quand même plus pratique,
16:04 ou bien même parfois d'obtenir un permis pour trouver du boulot.
16:07 L'idée n'est pas de condamner l'utilisation de la voiture,
16:10 elle est bien utile pour de nombreuses professions.
16:12 L'idée est de la canaliser pour éviter les quartiers,
16:15 populaires avec des enfants, et d'assurer un certain nombre de services.
16:20 Donc on avait vraiment envie d'avoir cette petite touche-là en plus,
16:23 et d'aider les gens qui ne sont pas initiés au vélo,
16:26 parce que pour le moment les utilisateurs du vélo,
16:28 sociologiquement, ils sont assez clairement identifiés, ils sont jeunes,
16:32 et donc effectivement on a plein de populations
16:34 qui ne sont pas encore aujourd'hui à la page, qui pourquoi pas ne le feraient,
16:37 donc nous ce qu'on souhaite c'est avoir un accompagnement dans le temps.
16:40 L'idée c'est d'accompagner la transition et le changement de mobilité.
16:44 – Alors le plan de mobilité à Saint-Gilles a également aussi un nom,
16:48 "Cool Move", qui sera donc soumis à la participation citoyenne à la rentrée.
16:52 À propos de ce terme "Cool Move", qu'est-ce que vous répondez par exemple
16:56 à l'échevillé colo Catherine Moranville, qui a récemment déclaré, je cite,
17:00 "Ce n'est pas si cool que ça, on n'a plus le temps d'être cool
17:03 pour faire avancer la mobilité".
17:05 Votre réaction ?
17:06 – Écoutez, j'ai appelé ça "Cool Move" à un moment,
17:09 il faut recontextualiser une expression, donc c'est toujours un plan "Cool Move",
17:12 c'est le plan de mobilité de Saint-Gilles, qui est soumis à consultation,
17:16 et en fait j'ai utilisé le mot "Cool" parce que parfois quand c'est urgent,
17:19 il est urgent d'attendre et de prendre le temps de poser les choses,
17:22 on va le faire "Cool".
17:23 Alors c'est vrai que ça n'a pas été apprécié comme mot de trait d'humour,
17:26 j'en suis désolé, mais l'idée était vraiment de qualifier ça.
17:29 Alors oui, il y a une urgence climatique, on le voit, le réchauffement,
17:32 la catastrophe, la qualité de l'air, on le ressent partout,
17:35 les réfugiés climatiques, ça n'est plus une fiction,
17:38 et donc je comprends l'empressement, mais j'ai vu dans plein d'endroits
17:40 où on a voulu aller très très vite, et puis bizarrement,
17:42 on a dû faire complètement marche arrière.
17:44 Alors moi je préfère reculer pour mieux sauter et avancer,
17:47 que de foncer tête bêche, de se mettre tout le monde à dos
17:50 parce que personne n'a compris, et après de reculer et de ne pas avancer.
17:54 Et donc voilà, je pense qu'il est important d'être volontariste,
17:57 on demande aux hommes et femmes politiques de prendre leurs responsabilités
18:01 et d'essayer de mieux réfléchir à leurs positions et leurs décisions.
18:04 C'est ça que j'ai souhaité avec notre majorité,
18:07 où nous avions des désaccords, de confronter nos avis,
18:10 parce que bizarrement, j'ai la conviction que c'est dans la contradiction
18:12 que naît l'intelligence. L'intelligence est collective,
18:15 si j'avais peut-être décidé qu'on ne touche à rien parce que ça allait embêter les voisins,
18:19 ça aurait été une mauvaise décision. Si on avait touché à tout,
18:22 et ne permis plus qu'aux cyclistes de traverser Saint-Gilles,
18:24 je pense qu'on aurait créé un problème de cohésion sociale dans notre commune,
18:28 de la compréhension, parfois même des excès de violence,
18:31 et je ne l'ai pas souhaité avec l'équipe du collège,
18:34 on a souhaité apaiser nos quartiers, donc c'est les apaiser avec la mobilité,
18:38 mais c'est aussi pas créer des zones de conflit.
18:40 Honnêtement, ces choix de mobilité très audacieux,
18:44 au rythme où ils ont été présentés, sans peut-être prendre nécessairement
18:48 un certain nombre de précautions ou de réflexions sur les dix référents
18:51 de fonction de la ville, dont la fonction économique,
18:53 dont la fonction sociale, et enclavés des quartiers,
18:56 moi je ne suis pas d'accord. Le problème de vouloir fermer des quartiers,
19:00 on a vu des quartiers qui ont été fermés complètement,
19:02 les habitants se sont révoltés en disant "on n'est pas dans une réserve,
19:05 on ne va pas nous mettre des barrières, nous on veut pouvoir rentrer
19:08 et sortir de nos quartiers, que les gens aient envie d'y aller,
19:11 par contre, il est utile d'apaiser les quartiers pour qu'ils ne soient pas traversés
19:15 par des trains à toute allure, des trams à toute allure, des bus, des camions,
19:20 qu'effectivement nos enfants dans nos quartiers soient protégés.
19:24 Donc il faut faire "et", en fait, souvent en politique on fait
19:27 "j'ai raison" ou "tu as raison", non, en fait c'est "j'ai raison et tu as raison",
19:31 comment on fait un compromis, et c'est pas "j'ai raison et tu as tort"
19:34 ou "j'ai raison ou tu as tort", c'est "j'ai raison et tu as raison",
19:37 comment est-ce qu'on fait pour arriver à un compromis,
19:41 à quelque chose qui, je l'espère, va être accepté par la population
19:44 et qui va faire de réelles avancées. Moi je suis content,
19:47 le plan tel qu'il est là, pour peu que les citoyens y adhèrent,
19:51 présente de nombreuses avancées intéressantes pour apaiser les quartiers,
19:55 protéger les piétons. Moi les enfants aux abords des écoles,
19:58 je panique chaque fois quand je vois certaines voitures
20:00 qui traversent un gilet à fond de balle, et donc oui j'ai envie de les protéger,
20:04 que les parents se sentent à l'aise avec leur vélo et puissent traverser,
20:07 que les personnes âgées qui doivent traverser l'espace public
20:10 et qui font l'objet de rodéos et qui ont peur dans leur quartier,
20:13 ben je suis pas d'accord. Par contre, effectivement,
20:16 j'ai aussi envie que les professions libérales,
20:19 les gens qui travaillent dans notre quartier, qui ont des camionnettes de société
20:22 ou des petits véhicules utilitaires, puissent continuer à travailler.
20:26 Déjà qu'il n'y a pas beaucoup de place, déjà que les tarifs sont onéreux,
20:29 si en plus c'est pour faire une demi-heure de bouchon en plus,
20:32 je ne suis pas sûr qu'on y gagne, donc c'est de voir comment on concilie
20:36 qualité de l'air, favoriser des transitions vers une mobilité douce,
20:42 et de garder les fonctions économiques de la ville et permettre à des gens,
20:46 les boomers, vous leur demandez d'abandonner leur voiture, c'est difficile,
20:49 mais peut-être que dans 5 à 10 ans, ils seront les acteurs de ce changement.
20:53 – Alors Jean Spinette, j'ai évoqué il y a quelques instants Catherine Moranville,
20:57 tout cela a un lien avec ma prochaine question,
21:00 concernant sans doute la date de la mise en application de ce projet, 2024.
21:04 Qui dit 2024 dit année électorale, on le sait, Catherine Moranville
21:07 est candidate pour le poste de Beaugmasque de la commune de Saint-Gilles.
21:10 D'après vous, l'effort fait en matière de mobilité sera un argument
21:14 à faire valoir lors de la prochaine campagne électorale ?
21:17 – J'ai l'impression que dans le chef des écolos, puisque vous me demandez
21:20 de commenter, il y avait une envie, une séquence qui était de venir
21:24 avec ces questions de mobilité sur toute la région.
21:26 Il y a 14 échevins qui ont choisi la mobilité et qui ont travaillé
21:30 de main à deux maîtres avec une ministre de la mobilité pour aller dans leur sens.
21:36 C'est un choix qu'ils ont voulu porter fort sur toute la région.
21:40 C'est vrai que les habitants n'ont pas toujours tout compris,
21:43 et je vous avoue que pour ma part et pour la part d'un certain nombre
21:46 des camarades socialistes, on est plutôt à essayer de gérer nos communes
21:51 ou nos espaces en tenant compte aussi des réflexions sur le social
21:55 et sur l'économie. Je pense qu'on a tous en tête des questions climatiques
22:00 malgré la mauvaise foi qu'on nous attribue en cette matière.
22:04 Voilà, ils sont très offensifs effectivement, ils ont envie de défendre ce principe.
22:10 Moi j'essaie de me présenter comme je l'ai fait pendant toute ma carrière politique
22:14 et professionnelle, c'est d'essayer de gérer dans l'intérêt de ma population,
22:17 la plus pauvre quand j'étais président de CPS, la plus âgée et la plus fragile,
22:21 et aujourd'hui dans l'intérêt de toutes et tous à Saint-Gilles,
22:24 y compris avec une jeune population qui demande que la ville soit résiliente
22:28 et progresse, parce qu'on a encore des progrès à faire, mais aussi
22:31 pour des tas d'habitants qui sont dans des situations économiques difficiles.
22:35 Il convient de le dire, Bruxelles est fracturée avec une fracture sociale,
22:38 et ça, ça reste mon marqueur politique important, c'est de concilier
22:42 la modernité et la ville résiliente, positive, tout à cinq minutes,
22:48 des commerces locaux, et aussi une ville sociale conciliante.
22:53 Et je pense que là on a des enjeux dans l'accès aux soins, dans l'accès à l'aide sociale,
22:57 dans l'accompagnement de l'emploi des jeunes, dans la cohésion sociale
23:01 et la gestion de notre diversité culturelle et sociale,
23:05 et j'avoue que ça ce sont mes marqueurs à moi.
23:08 – D'accord, alors aujourd'hui cette émission a été consacrée essentiellement
23:11 sur le projet de mobilité à Saint-Gilles, et j'espère qu'on aura l'occasion
23:15 d'y revenir dans quelques mois pour aborder Saint-Gilles sous d'autres angles,
23:20 vous avez évoqué le logement, l'emploi, la santé, il y a aussi la sécurité,
23:24 pas mal de questions et de défis aussi à relever, le temps passe très vite,
23:28 Jean Spinette peut-être le mot de la fin, un message à faire passer,
23:31 peut-être pour rassurer déjà les Saint-Gilloises et les Saint-Gillois
23:34 sur ce projet de mobilité apaisé dans votre commune.
23:37 – Il y a un avant-après, on a essayé de corriger, comme mandataire,
23:41 de travailler ensemble à améliorer ce document, c'est un document, c'est un projet,
23:46 et donc moi j'aimerais aller comme je l'ai promis à la rencontre de chaque quartier,
23:50 écouter les gens, je sens que ça va chauffer pour mes oreilles,
23:53 mais si on fait le choix de la politique, c'est qu'on doit essayer
23:56 de trouver des solutions pour les gens et de le faire avec eux, pas contre eux.
23:59 – Voilà, c'était la conclusion de Jean Spinette, bourgmestre PS de Saint-Gilles,
24:03 merci d'avoir été notre invité aujourd'hui. – Merci beaucoup.
24:05 – Dans quelques instants, la suite de votre Carrefour de l'Information.
24:08 [Générique]
24:17 – Et dans votre Carrefour de l'Information, Fatima Chokh vient de nous rejoindre
24:20 pour l'essentiel de l'actualité bruxelloise, comme tous les jours.
24:22 Bonjour Fatima. – Bonjour Tariq.
24:24 – On démarre donc à Bruxelles, les travailleuses domestiques protestent aujourd'hui
24:27 contre leurs conditions de travail.
24:29 – Tout à fait, cette protestation a lieu à l'occasion de la journée internationale
24:32 des travailleuses domestiques aujourd'hui.
24:34 Ces travailleuses sont souvent sans papier, originaire d'Afrique ou d'Asie,
24:37 elles ne possèdent donc pas de contrat de travail et aident des familles
24:40 dans les tâches ménagères, les courses ou encore la cuisine.
24:42 La Ligue des travailleuses domestiques prévoit donc aujourd'hui un tribunal symbolique
24:46 où le manque de courage politique du gouvernement sera jugé par les activistes.
24:49 – Et puis aussi, il y a cette manifestation des syndicats
24:52 de la fonction publique flamande à Bruxelles.
24:54 – Ce rassemblement a débuté dès 11h45 sur la place des Martyrs
24:57 où se trouve le siège de l'exécutif flamand.
24:59 Les représentants du personnel craignent que le gouvernement boucle trop rapidement
25:03 des complexes négociations sur les nouvelles conditions de travail
25:06 en raison de la pause estivale.
25:08 En plus du rassemblement prévu aujourd'hui, les syndicats demandent une rencontre
25:11 avec les ministres concernés le plus rapidement possible.
25:14 – On passe à la zone basse émission, Bruxelles,
25:16 qui adopte finalement des mesures sociales pour une mobilité décarbonée.
25:20 – Tout à fait, le gouvernement bruxellois a décidé de renforcer la prime bruxellaire
25:23 pour les ménages à bas revenus, d'introduire de nouvelles dérogations
25:27 à la lèse pour les personnes handicapées,
25:29 de laisser une nouvelle offre de voitures partagées pour des publics spécifiques.
25:33 L'objectif de ces mesures est d'accélérer la transition vers une mobilité décarbonée
25:36 et d'assurer qu'elle se fasse de manière juste et solidaire
25:39 d'après le ministre de la Transition écologique, Alain Marmont.
25:41 – Et on termine avec les suppléments sociaux aux allocations familiales
25:44 bientôt limités dans notre capitale.
25:46 – En effet, Arik Erisker indiquait ce matin qu'une nouvelle condition
25:49 autour du revenu cadastral des ménages limitera l'accès aux suppléments sociaux
25:53 pour les allocations familiales.
25:55 – Le 9 novembre 2023, tout ménage dont le revenu cadastral global
25:58 dépassera 2000 euros ne pourra plus demander des suppléments sociaux.
26:02 Erisker estime que cette mesure permettra une économie annuelle
26:05 d'environ 12 millions d'euros.
26:06 – Merci Fatima pour toutes ces infos.
26:08 Dans quelques instants, l'actualité dans son versant international.
26:12 Nous irons notamment au Darfour où le conflit est entré dans son troisième mois.
26:16 [Générique]
26:19 Le Carrefour de l'info sur Arabelle.
26:22 [Générique]
26:25 On est présent à l'international alors que les combats entre l'armée
26:28 et les forces de soutien rapide s'intensifient à Khartoum, la capitale du Soudan.
26:32 Comme dans les provinces soudanaises, un assassinat perpétré
26:35 dans le Darfour occidental provoque une indignation particulière
26:39 dans la libre internationale.
26:41 C'est celle du gouverneur de l'État, Kamis Abdallah Abaker.
26:44 Il avait été arrêté par des hommes armés à El Jeneina,
26:47 peu après avoir donné une interview à une chaîne de télévision
26:50 dans laquelle il qualifiait de génocide les violences
26:53 ayant lieu dans sa province, dans le journal Le Monde.
26:56 L'armée accuse les paramilitaires d'avoir assassiné ce gouverneur.
27:00 De son côté, la mission de l'ONU au Soudan a fermement condamné cet assassinat.
27:04 Le conflit rappelle de son côté le devoir est entré dans son troisième mois.
27:08 Hier, un conflit qui a fait plus de 2000 morts, déplacé plus de 2 millions de personnes.
27:13 En deux mois, aucun scénario de retour à la paix ne se dessine,
27:17 écrit le Suisse le matin.
27:19 Khartoum, la capitale des quartiers entiers, n'ont plus d'eau potable.
27:22 L'électricité fonctionne quelques heures par semaine
27:25 et la plupart des hôpitaux dans les zones de combat sont hors d'usage.
27:29 Également dans l'Écosse, que trois semaines après la libération de l'otage belge
27:33 retenue 455 jours en Iran, le maire de Téhéran a participé ces jours-ci
27:38 à une rencontre à Bruxelles.
27:40 Une présence que beaucoup dans la classe politique et dans la presse
27:42 jugent inadmissible, invité dans le cadre d'un congrès annuel
27:46 des villes de plus d'un million d'habitants.
27:48 Alireza Zakhani est un ultra dur du régime iranien.
27:52 Il n'est pas sur la liste des personnalités sanctionnées,
27:54 mais sa venue à Bruxelles est contestée par certains,
27:57 commente le journal Le Soir.
27:59 Alors pour que Etnast News et ainsi de Newsblad, on écrit,
28:04 la diplomatie nécessite bien souvent une dose d'hypocrisie,
28:07 mais là on va trop loin.
28:09 Comme le rappelle The Standard, Alireza Zakhani est une figure de proue du régime,
28:14 pour ses positions très conservatrices.
28:17 Dans quelques instants, direction le Maghreb pour l'actualité de la région.
28:20 L'information au Maghreb, la directrice générale du FMI est attendue au Maroc demain samedi.
28:33 Information notamment dans la quotidienne.ma.
28:35 Au cours de sa visite dans le royaume, Kristalina Georgieva aura des rencontres
28:39 avec des responsables du gouvernement, dont le chef du gouvernement,
28:43 Aziz Akhnouch, et la ministre de l'économie et des finances, Inedia Ftah.
28:47 Elle fera aussi le point sur les préparatifs des assemblées annuelles du FMI
28:51 et de la Banque mondiale, qui se tiendront en octobre prochain à Marrakech.
28:55 Cette grande messe de la finance mondiale devrait accueillir, pour rappel,
28:59 plus de 14 000 participants de haut niveau, dont les ministres de l'économie et des finances
29:04 et les gouverneurs de banques centrales de 189 pays.
29:07 Ahmed Nejib Chebbi, convoqué devant la justice, ce titre dans Tunisie Webdo,
29:12 "Affaire du complot", Ahmed Chebbi devant le juge d'instruction,
29:16 écrit "Réalité", le juge d'instruction auprès du pôle judiciaire antiterroriste
29:20 a décidé en effet d'auditionner aujourd'hui le chef du Front de salut national
29:25 dans le cadre de l'affaire de complot contre la sûreté de l'État.
29:28 Selon le comité de défense des leaders politiques en prison,
29:31 le président du Front du salut national estime qu'il pourrait être arrêté prochainement,
29:36 selon lui, l'arrestation de plusieurs dirigeants du Front,
29:39 sans dévoiler leur chef d'accusation, montre, je cite,
29:42 que le pouvoir en place n'est pas en mesure de faire face à la crise que traverse le pays
29:47 et le président de la République, Qaïs Saïd, est incapable de résoudre les problèmes du pays.
29:52 Enfin, Air Algérie et Algérie Fériz annoncent des réductions pour l'été dans Observe Algérie.
29:58 Air Algérie a annoncé une réduction de 40% pour les réservations de juillet, août et septembre,
30:03 dans le sens aller-retour.
30:05 Algérie Fériz lui a emboîté le pas en annonçant aussi
30:09 une importante réduction des prix de ses billets pour l'été,
30:12 une réduction qui pourrait aller jusqu'à 30%, écrit le site,
30:16 qui souligne dans le même temps que la majorité des Algériens à l'étranger,
30:19 notamment en France, en Espagne ou encore en Belgique,
30:21 s'est montrée furieuse contre la compagnie Algérie Fériz.
30:25 Les clients ne cessent de dénoncer les prix des billets affichés par la compagnie,
30:29 des prix exorbitants, surtout pour ceux qui voyagent en famille,
30:32 une situation qui aurait dissuadé de nombreux Algériens de la diaspora
30:36 à renoncer à leurs vacances au pays.
30:38 Voilà, le temps passe très très vite, il nous reste quelques minutes
30:48 avant de refermer votre carrefour de l'information,
30:50 mais comme tous les vendredis, ce sont les bons plans du week-end
30:53 et nous allons vous parler d'un week-end plutôt festif, Fatima.
30:56 Tout à fait, Arik, et on commence avec le festival des Korean Culture Days
31:00 qui est de retour à Lyutown, c'est exactement ça le nom,
31:04 ce festival qui revient ce week-end du 17 au 18 juin à la place de Brooker,
31:09 qui permet de découvrir tout ce qui touche à la culture coréenne
31:12 et donc pour tous ceux qui adorent la Corée du Sud.
31:15 L'année 2023 marque d'ailleurs le 60e anniversaire de l'établissement
31:18 des relations diplomatiques entre la Corée et l'Union Européenne
31:21 et du coup à cette occasion il y a ce festival.
31:23 Il y aura 40 stands pour la cuisine, les produits, la culture coréenne
31:26 et puis le concert de 4 K-pop de 4 groupes qui sont très très connus en Corée du Sud.
31:31 C'est d'ailleurs une première en Belgique et c'est donc gratuit de 9h30 à 19h30
31:36 et c'est à la place de la Brooker.
31:38 Sans transition, le deuxième bon plan.
31:40 Alors nous allons parler d'une exposition qui est présente jusqu'au 9 juillet
31:43 et elle porte le nom unique.
31:45 Pour sa troisième exposition depuis la réouverture du musée,
31:48 le Centre Marinus a décidé de remonter un peu dans le temps
31:51 jusqu'à la fin du 19e siècle en reconstituant un peu la vie
31:55 et les lieux à cette époque et a décidé de montrer cette fois
31:58 des créations et meubles contemporains dont la spécificité est de faire appel
32:04 pour leur réalisation aux métiers d'art et au patrimoine immatériel du geste.
32:08 Quelques infos pratiques ?
32:09 Tout à fait Tariq. Alors les infos pratiques c'est très très important.
32:12 Ça se passe au musée du Hollyway Museum,
32:14 Centre Albert Marinus, adresse rue de la Charrette n°40 à Hollyway Saint-Lambert.
32:19 Ça se passe donc jusqu'au 9 juillet mais également ce samedi et dimanche
32:23 de 13h à 17h et l'accès à l'exposition est gratuit
32:26 et qui est accompagné également d'une médiation culturelle adaptée à chacun.
32:30 Voilà donc les bons plans de ce week-end.
32:32 C'est ainsi que l'on referme notre carrefour de l'information.
32:35 Je vous souhaite un très bon vendredi, un très bon week-end aussi
32:39 et Fatima on se retrouve lundi.
32:40 Tout à fait Tariq, bon week-end.
32:41 week-end.

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