​VivaTech : Carenco la joue collectif

  • l’année dernière
Après la visite présidentielle de mercredi, le salon VivaTech a accueilli ce vendredi le ministre délégué aux Outre-mer. Jean-François Carenco est venu saluer les initiatives des entrepreneurs ultra-marins et notamment réunionnais qui participent pour la première fois à cette grand messe européenne de l’innovation. Le ministre rappelle que l’Etat ne fait que pousser dans le sens où décident d’aller les élus locaux. La venue d’une délégation de sept startupers péi illustre d'ailleurs bien cette volonté politique de la Région Réunion de leur donner cette opportunité d’être visibles des grands groupes et des business angels. Amateur des clins d’oeil empruntés au monde de l’ovalie, Jean-François Carenco se voit ainsi en "troisième ligne centre" pour soutenir les projets portés par les acteurs du privé et les collectivités qui les soutiennent à leur tour. "La responsabilité économique est aux régions. Moi ma responsabilité c’est d’être dans le pack pour jouer avec eux avec mes outils à moi qui s’appellent BPI (banque publique d'investissement ), qui s’appellent fonds d’investissement, charges sociales, contrat de plan,..." rappelle le ministre.
Transcript
00:00 [Musique]
00:02 Tous les élus de tous les territoires
00:05 d'Outre-mer pensent que la vérité,
00:08 elle est dans le fait qu'on s'auto-développe,
00:11 qu'il y a de la création d'emplois,
00:12 de la création d'entreprises,
00:13 de la création de valeur.
00:14 Dans chacun des territoires,
00:15 le lien "j'importera" c'est celui-là.
00:18 On va tourner n'importe quoi.
00:20 Mais la vérité d'Outre-mer,
00:23 c'est qu'on crée de la valeur,
00:25 qu'on crée des emplois,
00:27 et si vous voulez créer des emplois,
00:29 vous créez de la valeur,
00:30 et que vous vous adressez sur des gros équipements,
00:32 alors vous avez fait quelque chose,
00:34 et ça, ça ne crée pas de manque de demain.
00:37 Moi, je suis frappé, comme le terme d'élu,
00:42 que le manque de demain,
00:43 il est en cours de construction.
00:45 Et ça vaut pour beaucoup de sujets,
00:47 et ça vaut notamment pour les entreprises,
00:48 la création de valeur.
00:49 Et donc, mon idée, c'est que vous ne pouvez pas dire
00:53 que pour la création de valeur,
00:55 parce que c'est la solution de chacun de ces territoires,
00:57 il faut fermer les yeux sur ceux qui,
00:59 demain, seront à valeur.
01:01 C'est une espèce de sujet de prospection,
01:04 et moi, je suis content quand je trouve des élites
01:08 qui acceptent de dire,
01:09 "Allez, on se soutient les gars,
01:10 on se projette dans 5 ans."
01:12 On se projette dans 5 ans.
01:13 C'est ça qu'il faut arriver à faire.
01:15 Et la Réunion,
01:16 c'est quand même un grand territoire.
01:18 C'est traduit de la dernière,
01:20 puis il y a toute la qualité de l'export.
01:24 Et Starcup, comme on dit avant,
01:26 je ne sais plus si vous avez entendu ça,
01:27 détecte, à l'an de Starcup,
01:29 le nombre des techs qui émergent peu à peu,
01:32 ces positions,
01:33 il faut trouver,
01:34 il y a ce qu'on fabrique,
01:35 il y a le fond d'amorçage,
01:37 il faut trouver des clients.
01:38 Puis après, si ça marche,
01:39 il faut aller rechercher des fonds de ventes,
01:42 il faut chercher parfois des opérateurs.
01:45 La caractéristique des territoires à travers,
01:50 c'est que c'est loin.
01:51 Donc il faut trouver souvent des partenaires dans l'Hexagone.
01:55 Et voilà, c'est ça.
01:56 C'est la meilleure.
01:57 [Musique]

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