• l’année dernière
Transcription
00:00 [Musique]
00:16 Il y a une chose très importante dans la vie.
00:20 La choix.
00:29 L'axe lourd est spécial dans le fait que c'est un film où les gens ont adhéré au projet.
00:37 Avant de voir l'aspect financier, l'aspect pécunier,
00:41 les gens ont cru au projet que cette jeune équipe-là a mis en place.
00:48 Cameroun Files Entertainment, qui est la boîte de Ken Stéphane,
00:52 qui a la technicité, qui avait le matériel, qui avait les équipes.
00:57 Constellation, qui avait le réseau et qui a pu apporter le cash nécessaire pour le début de ce grand projet.
01:05 Vous avez plein de personnes qui ont gravité autour, surtout du côté du réalisateur,
01:10 qui ont embrassé le projet et qui ont cru en sa vision de faire un film
01:15 que le Cameroun n'avait jamais mis sur le marché.
01:19 [Musique]
01:23 [Musique]
01:49 [Musique]
01:52 [Musique]
01:59 [Musique]
02:04 [Musique]
02:11 [Musique]
02:18 [Musique]
02:21 [Musique]
02:27 [Musique]
02:33 [Musique]
02:42 [Musique]
02:45 Je suis super contente de venir voir ce film,
02:52 qui je pense restaure vraiment la dignité de l'Afrique et du Cameroun.
02:57 Et vraiment, les effets spéciaux, la qualité est au top.
03:02 Et au-delà de ça, ce que j'aime, c'est le message,
03:05 parce qu'on parle de l'âme de l'Afrique, de la spiritualité.
03:09 Et aussi, c'est un mélange avec les techniques européennes.
03:13 Donc finalement, c'est un message métissé.
03:15 En tant que froco-woukanéenne, forcément, ça me parle énormément.
03:18 Vraiment, c'est un film qui a été financé par nous-mêmes.
03:21 Il n'y a personne, il n'y a pas d'aide, il n'y a rien.
03:25 Le but ici, c'était de montrer ce qu'on peut faire.
03:29 Vous avez vu un film d'action, filmé en 8K.
03:33 Vous avez vu qu'il y a des effets spéciaux,
03:35 avec des gens qui ont tout appris sur YouTube.
03:37 Vous avez vu qu'il y a de l'animation.
03:41 Donc c'était aussi pour montrer à des potentielles personnes
03:44 avec qui on peut travailler demain, que oui,
03:46 on peut faire aussi des films d'animation pour le petit public.
03:49 Et il n'y a pas encore la musique, les acteurs et tout ça.
03:53 Donc c'est un film qui a six chiffres en dollars.
03:57 En Afrique, aujourd'hui, vous avez le cinéma nidjarien,
03:59 vous avez le cinéma sud-africain,
04:01 le cinéma ivoirien et un peu ghanéen.
04:05 Le Cameroun n'avait jamais mis ce genre de film là,
04:10 le cinéma camerounais en lui-même.
04:12 Donc c'est une fierté et ça montre,
04:14 le réalisateur a voulu montrer là,
04:17 à travers ce projet, qu'il était possible
04:19 de sortir des projets de qualité.
04:23 Tout ce qui compte, c'est la détermination,
04:26 l'engagement et la vision.
04:29 Et ça, ce sont trois choses qui étaient au cœur de ce projet.
04:33 L'envie de bien faire, l'envie de se surpasser,
04:36 de dire que le cinéma africain aussi est capable
04:40 d'envoyer à ce public international des films de qualité.
04:44 On va essayer de soutenir toutes les oeuvres camerounaises
05:01 autant que faire se pourra sur la ville de Bruxelles.
05:05 Donc tous les films camerounais seront promotionnés
05:08 avec la même énergie que ce soir.
05:11 Et merci aussi à Into Basket qui nous a permis
05:15 d'avoir cette belle salle et de pouvoir
05:18 montrer cette oeuvre à un plus grand nombre de personnes.
05:22 Je vous dis au revoir.
05:24 Je me sens comme dans un film.
05:32 Sous-titrage Société Radio-Canada
05:35 ♪ Musique ♪

Recommandations