• l’année dernière
Matthieu Delormeau vous donne rendez-vous tous les vendredis pour TPMP People ! Entouré de sa bande de chroniqueurs, toute l'actualité people n'aura plus de secrets pour vous !

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Du lundi au vendredi à 19h05

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Transcription
00:00 Certifié disque d'or dans plus de 25 pays,
00:02 plus de 27 millions d'exemplaires à travers le monde.
00:05 Tu me rectifies si ça ne va pas ?
00:06 - Non, tout va bien là.
00:07 - Ah bon ? Ça suffit les chiffres ?
00:08 En France, le morceau était resté 4 mois d'affilée numéro 1 du hit parade.
00:12 On regarde le clip, allons, on se fait plaisir.
00:13 - Ah j'adore.
00:14 *Musique*
00:43 Qui ne connaît pas cette chanson ?
00:45 Qui n'a pas dansé là-dessus ?
00:47 Redis-moi, alors dis-nous tout.
00:48 Comment est née cette chanson ?
00:50 - Alors, c'est une histoire un peu longue, je vais essayer de raconster la chose.
00:53 - Oui, alors oui, oui, ça m'arrangerait.
00:54 *Rires*
00:55 - Elle est née en 73.
00:56 En fait, c'est une réaction contre les gens qui m'entouraient,
00:59 qui vivaient leur vie à moitié, qui faisaient tout à moitié.
01:03 Donc, c'était un cri en fait, en disant "Vivez votre vie, allez au bout des choses, faites les choses,
01:09 déplacez-vous, allez voir des gens".
01:11 Et donc, cette chanson est née d'une manière un peu folky.
01:16 C'est une chanson très tendre, très...
01:18 - C'est un hymne de liberté, ça.
01:20 - Oui, et je m'en suis aperçu à posteriori d'ailleurs, en fait, que c'était vraiment un hymne.
01:25 On m'a dit pendant très longtemps, c'est un pléonasme, "Born to be alive".
01:29 En anglais, ce n'est pas incorrect, mais c'est quelque chose qui n'est pas du langage parlé,
01:34 qui est du langage poétique.
01:36 Et je me suis aperçu aux Etats-Unis, notamment quand je faisais la promo là-bas,
01:40 que toutes les minorités réagissaient très fort sur "Born to be alive".
01:45 Ils étaient tous le point levé en disant "Oui, oui, on est là, on va s'affirmer", etc.
01:49 Donc, j'ai fait de la philo sans le savoir.
01:51 - Beaucoup de minorités, effectivement, l'avaient adoptée.
01:54 Mais alors, est-ce que tu avais anticipé un tel succès ?
01:57 C'est ça qui est dingue, on ne peut pas imaginer.
01:59 - Non, pas vraiment.
02:01 - De vivre encore pendant tant d'années derrière grâce à ça.
02:03 - On l'entendra quand on est le plus ennuyé par la racine, à mon avis.
02:08 Non, je n'avais pas anticipé la chose.
02:11 Et ça a été une bien agréable surprise.
02:13 Mais la plus belle surprise, en fait, ça a été de passer du tube...
02:17 Pour moi, un tube, c'est un peu éphémère.
02:19 C'est quelque chose qui est fragile, qui peut disparaître du jour au lendemain.
02:23 C'est un épiphénomène.
02:25 Là, quand on passe du tube au standard, quand on fait un standard...
02:28 Après, on me demande de temps en temps "Vous n'êtes pas frustré d'avoir fait que ça ?"
02:31 Mais non, j'ai fait un standard qui existe encore aujourd'hui aussi bien qu'il existait il y a 43 ans.
02:37 - Donc, tu ne regardes pas, tu voulais élever des veaux dans le Périgord ?
02:40 - Non, mais ça, c'était juste par amour, François.
02:43 Mais ça n'a pas duré très, très longtemps.
02:45 - Par amour. Oui, Isa ?
02:47 - Et alors, la publicité Bordeaux B.E. Live qui passe 112 fois par jour, vous touchez dessus ?
02:52 - Bien sûr. - Évidemment.
02:54 - Indépendamment du truc de base.
02:56 - Fais gaffe à un truc, elle va demander des sous.
02:58 - C'est là où, effectivement, un compositeur peut faire un petit peu de beurre.
03:04 C'est-à-dire que là, ce sont des droits voisins et sur les droits voisins, notamment sur les pubs, on est très, très bien payés.
03:10 Ce sont des contrats qu'on signe et on demande ce que l'on veut, cela s'est accepté ou c'est refusé.
03:15 L'année dernière, j'en ai fait quatre.
03:17 - Quand même. - Deux en France, une en Autriche et une au Mexique.
03:20 Donc, effectivement, c'est quelque chose qui met du beurre dans les épilèges.
03:25 - Tu veux être la fille de Patrick Hernandez ?
03:27 - J'aime bien comédie.
03:29 Ça y est, elle veut se placer. Je m'en doutais qu'elle allait se placer.
03:31 - On va revenir vers toi parce qu'on a des questions d'argent, justement, on va poursuivre un peu la débat.
03:35 Allez, Colonel Riel, c'est un grand plaisir de t'accueillir.
03:37 Chantez tous avant que tu arrives.
03:39 (Musique)
03:45 - Regarde Déborah, regarde Déborah.
03:47 (Musique)
04:06 - Là, on voit déjà la tournée. Alors, en 2011, votre titre, c'était "Celui".
04:10 - Exactement.
04:11 (Musique)
04:20 - C'est classé premier dans les charts français, 9e en Belgique, d'ailleurs.
04:23 L'album au rapport s'est écoulé à plus de 210 000 exemplaires en France.
04:27 Votre clip "Celui" cumule 160 millions de vues sur YouTube.
04:32 Et il ne bouge pas, ça va, hein ? Tu as l'air tranquille.
04:34 - Tranquille, content d'être là, content de...
04:36 - Alors, comment tu as vécu ce succès du jour au lendemain ?
04:38 Parce que c'est violent, c'est fort, d'un coup.
04:40 - Alors, je l'ai vécu très sereinement et très bien,
04:43 puisque je pense que c'est une chance pour un artiste de pouvoir avoir un titre
04:47 qui touche le public, le grand public en l'occurrence,
04:49 d'autant plus que ça faisait une dizaine d'années que j'avais commencé la musique.
04:52 Donc, j'ai fait pas mal de petites scènes, etc.
04:54 Et donc, quand tu te retrouves devant un public qui connaît les paroles de tes chansons,
04:59 c'est un véritable plaisir, quoi.
05:01 - On te demande toujours de l'interpréter, non ? Sans doute.
05:03 - Exactement. J'ai la chance de continuer à me produire tous les week-ends,
05:06 sur toutes les scènes de France.
05:07 Donc, effectivement, ça a passé une génération, puisque le titre a plus de 10 ans.
05:12 Et effectivement, j'ai cette chance de pouvoir continuer à l'interpréter.
05:15 - C'est ça, les succès. C'est comme Patrick.
05:17 - Moi, j'ai une anecdote, c'est que le colonel avait bien voulu chanter sa chanson
05:21 au prénom de ma fille Maya.
05:23 - Ouais, je me rappelle. Je me rappelle très bien.
05:25 - Ça l'avait enchantée. Enfin, j'avais été le roi des papas ce soir-là.
05:28 Donc, merci.
05:29 - C'est gentil, en tout cas.
05:31 Alors, justement, il y a un autre prénom féminin qui avait posé problème.
05:33 C'était Aurélie. Là, t'as eu des soucis avec ça.
05:36 - Des soucis, oui et non. Après, le succès, il a très bien fonctionné.
05:39 - Ah, il a cartonné. C'était en été 2011.
05:42 Il a sorti le titre que tout le monde connaît, Aurélie, qui traite un sujet compliqué,
05:45 celui de l'avortement.
05:46 Il raconte l'histoire d'une jeune fille qui tombe enceinte à 16 ans.
05:49 On regarde le clip.
05:51 Aurélie n'a que 16 ans et elle attend un enfant.
05:54 Ses amis et ses parents lui conseillent l'avortement.
05:57 Elle n'est pas d'accord, elle voit les choses autrement.
05:59 Elle dit qu'elle se sent prête pour qu'on l'appelle maman.
06:02 Celui-ci, c'est pour toutes les Aurélie.
06:05 C'est lui qui a donné la vie pour toutes les Aurélie.
06:10 Oh, mais elle a tout pris.
06:13 - Bon, le titre, Aurélie, on l'a vu partout.
06:18 Ça a été un succès phénoménal aussi, mais ça vous a causé pas mal de soucis quand même.
06:22 - En fait, ce qui s'est passé, c'est que mes deux premiers morceaux qui ont fonctionné,
06:26 c'était des chansons d'amour.
06:27 Et je voulais montrer que j'étais aussi capable de traiter de certains sujets
06:31 un petit peu plus sensibles.
06:33 - Oui, d'accord, mais toi, ça a été mal interprété.
06:35 Tu te rappelles ces libérations.
06:36 Tu avais dit que c'était un véritable réquisitoire contre l'avortement.
06:39 - Bah oui.
06:40 - En fait, le truc, c'est que moi, j'écris mes propres textes.
06:42 Je suis auteur.
06:43 Je m'inspire vraiment de la vie de tous les jours.
06:45 Et moi, je me rappelle qu'à l'époque, dans mon lycée,
06:47 il y en avait deux ou trois des Aurélie et ça m'avait marqué.
06:50 Donc, j'avais commencé à écrire.
06:52 Et puis, quelques années plus tard, quand je préparais mon premier album,
06:54 je me suis dit que ce serait peut-être bien d'en faire une chanson.
06:57 Donc, je ne regrette pas, puisqu'aujourd'hui,
06:59 c'est l'une des chansons qu'on me demande le plus.
07:01 - Oui, d'accord, parce que c'est une jeune fille qui veut,
07:03 qui est enceinte et qui veut garder son enfant.
07:05 - Et tout le monde lui met de la pression pour qu'elle avorte.
07:07 - Elle avorte parce qu'elle est trop jeune.
07:09 - On ne sait pas pour ou contre l'avortement.
07:10 C'est l'histoire de la vie.
07:11 - Non, mais ça a été interprété comme ça par Libération.
07:13 Ça lui a eu beaucoup de problèmes.
07:14 - Oui, parce que lui, il s'est positionné, en fait, aussi dans le refrain.
07:16 Il se positionne en tant que pro-vie pour, voilà, les mères à tout prix
07:20 et pour toutes celles qui veulent donner la vie.
07:21 Et c'est pour ça que ça a été délicat, en fait.
07:24 - Oui, ça a été très délicat.
07:25 Mais c'est vrai que c'est toujours un sujet sensible et toujours de nos jours.
07:27 Il n'y a pas de problème.
07:28 Ce n'est pas si vieux que ça.
07:29 Le Monde précise dans son article que vous êtes défendu d'être anti-avortement,
07:33 mais il souligne que le clip a cependant été récupéré par des organisations pro-vie
07:37 et opposées à la contraception.
07:39 Et selon LCI, vous êtes considéré comme un modèle,
07:41 une icône pour tous les militants anti-avortement.
07:44 Qu'est-ce que tu penses de cette position ?
07:46 - Écoute, moi, je fais la musique avec le cœur.
07:48 Comme je l'ai dit...
07:49 - Et tu as compris la polémique ou pas ?
07:51 - De ce qui m'inspire.
07:52 La polémique, après que ce soit récupéré, bien sûr.
07:54 On est dans un monde aujourd'hui avec les réseaux sociaux,
07:56 notamment, tout est récupéré.
07:58 Donc, je m'attendais aussi à ça.
08:00 Et puis, c'était aussi une façon de parler de certains sujets
08:04 parce que je pense aujourd'hui que c'est aussi le rôle d'un artiste
08:07 de pouvoir mettre certains sujets sur la table.
08:09 Et si j'ai pu aider à ce que...
08:11 - C'est le rôle d'un artiste.
08:13 - Voilà, la parole se libère autour de ce sujet.
08:15 Je pense que ça peut être bien aussi.
08:16 - Chacun a le droit de penser ce qu'il veut.
08:18 - Alors, toi, Patrick, ne t'énerve pas.
08:21 Je vais parler d'argent.
08:22 - J'en étais sûr.
08:23 - Oh non !
08:24 - Si, ça m'intéresse énormément.
08:26 Il y a tellement de gens.
08:27 - Le sujet qui me supporte, c'est l'argent et Madonna.
08:29 Je te préviens.
08:30 - Ah oui !
08:31 Justement, j'en ai aussi une question sur Madonna.
08:33 Mais je vais la poser quand même.
08:35 Désolé.
08:36 D'abord, en premier, tu veux quoi ?
08:38 Madonna ou l'argent ?
08:39 - Non, l'argent.
08:40 - L'argent.
08:41 Alors, l'argent.
08:42 Tout le monde dit que tu touches une fortune.
08:44 J'ai des chiffres, j'ose même pas le dire.
08:46 Enfin, je ne sais pas si...
08:47 - C'est un peu...
08:48 - Tu vas empocher 25 millions de dollars,
08:50 puis de 20 millions d'euros.
08:51 Et à chaque fois qu'elle passe à la radio,
08:53 tu empoches combien ?
08:54 - 1 000...
08:55 - Mais j'en sais rien.
08:56 - Non, mais tu dis ce que tu veux, Patrick.
08:58 - On parlait de 1 500 euros par jour.
09:00 - Par jour.
09:01 - À peu près.
09:02 - Alors...
09:03 - Androïd Sazem.
09:04 - Il faut quand même donner une explication à ça.
09:06 Parce que les chiffres sont exacts, effectivement.
09:08 - Ça va.
09:09 - Il y avait une fourchette assez large
09:11 entre 800 et 1 500 par jour, en fait.
09:13 Alors, je veux bien en reparler encore une fois.
09:15 - Oui, ça me fait plaisir.
09:16 - Ça me fait plaisir.
09:17 - Sur "Born to be alive"...
09:18 - Ça me fait plaisir.
09:19 En plus, j'ai des frais en ce moment.
09:20 Il faudrait que j'en parle.
09:21 - Donc, ça me fait très plaisir.
09:22 - Sur "Born to be alive", si tu veux, je suis auteur,
09:24 compositeur, interprète, éditeur et producteur de la chanson.
09:27 - Donc, c'est pour ça.
09:28 - Bravo, bravo, bravo.
09:29 - Mais oui.
09:30 - C'est pour ça.
09:31 C'est pour ça qu'il touche autant.
09:32 - C'est pour ça.
09:33 Alors, en fait, c'est un...
09:34 En plus, ce sont des chiffres bruts, hein.
09:35 Mais j'ai toutes les casquettes sur cette chanson-là.
09:36 Et donc, sur une chanson qui est planétaire, qu'est-ce que tu veux ?
09:47 Ça rapporte un petit peu de sous, quand même.
09:49 Forcément, quoi.
09:50 - Oui, on va pas pleurer, hein.
09:51 - Non, non, non, mais moi non plus, je pleure pas.
09:52 - Tu m'étonnes.
09:53 - Tout va bien.
09:54 Et donc, bien évidemment, il te reste pas ça dans ta poche
09:57 à la fin de chaque jour ou à la fin de chaque mois.
10:00 - C'est ça que les gens ne comprennent pas, d'ailleurs.
10:02 - En fait, c'est pour montrer, effectivement,
10:04 qu'une chanson de cet acabi est d'un rapport absolument incroyable.
10:08 Et c'est ce qui fait la spécificité de cette chanson,
10:11 qui est un cas d'école, quoi.
10:13 - Ah oui, oui, oui, c'est un cas exceptionnel.
10:14 - Donc, c'est une chanson qui est autant jouée au Mexique, au Pérou,
10:17 en Allemagne, en Suède, en France.
10:20 - Mais j'aime bien, après, quand dans la presse, tu dis...
10:21 - Regarde, regarde.
10:22 - L'argent ne m'intéresse pas, tu dis.
10:24 - Là ?
10:25 - L'argent ne m'intéresse pas.
10:26 - Non, non, non.
10:27 - Il préfère l'or, regarde.
10:28 - Non, en fait, l'argent ne m'intéresse pas du tout.
10:30 À partir du moment où l'argent te permet de faire ce que tu as envie de faire
10:34 au moment où tu as envie de le faire.
10:36 Mais moi, je ne suis pas pour ramasser les trucs non plus.
10:38 Et c'est simplement parce que cette chanson a eu le bonheur,
10:41 et le compositeur, l'auteur, le producteur a eu le bonheur
10:45 de créer cette espèce de monstre comme ça.
10:48 - Oui, mais c'est formidable.
10:49 - Voilà, c'est la vie qui m'a apporté ça, et je ne crache pas dessus.
10:52 Et honnêtement, je suis très heureux, encore aujourd'hui,
10:55 d'interpréter cette chanson, de véhiculer ce message,
10:57 qui est un message très, très positif.
10:59 Et je ne suis absolument pas frustré pour le reste.
11:01 - Mais tu as raison, et nous non plus, on est ravis toujours de l'entendre.
11:03 Attendez, je vais vous dire une chose, il est à l'affiche du nouveau show
11:05 "Star 80", encore. - Ah oui.
11:07 - Voilà, actuellement, en tournée à la Core Arena de Paris, le 17 décembre.
11:11 C'est génial, je sais que c'est une fête d'enfer.
11:13 Regardez les images.
11:15 (applaudissements)
11:17 (musique)
11:22 ♪ Et ça continue encore et encore ♪
11:25 ♪ C'est que le début d'accord, d'accord ♪
11:28 ♪ Quelque chose vient de tomber ♪
11:31 ♪ Sur les lames de ton plancher ♪
11:33 ♪ C'est toujours le même film qui passe ♪
11:36 (musique)
11:40 ♪ Toutes les femmes sont de l'espace ♪
11:43 ♪ Mais personne ne divorce ♪
11:45 ♪ Non, non, personne ♪
11:47 (musique)
11:51 (applaudissements)
11:54 - Voilà, "Star 80", encore, exprès des Fernandes.
11:57 Ça cartonne tellement que des dates ont été rajoutées
12:00 dans plusieurs génies des arenas, encore,
12:02 jusqu'en avril 2024, les amis.
12:04 Alors, il y a de nombreux stars avec toi.
12:06 On va les citer, c'est des copains, Émile et Images,
12:08 Sabrina, Jean-Pierre Madère, William, de début de soirée.
12:10 Enfin, voilà, et puis, il y aura également des dates,
12:12 festivals d'été. Dis-moi, avec ce petit peu d'argent
12:15 que tu as gagné, quelle était ta plus grande folie, Patrick ?
12:17 T'as eu un truc crazy ?
12:19 - Moi, un truc, un jour...
12:21 Oui, j'avais vraiment un rendez-vous très important.
12:24 Ça fait très snob de raconter ça à Los Angeles.
12:27 Et en fait, j'ai donc dû prendre...
12:30 Pour faire le rendez-vous, j'ai dû prendre le Concorde
12:32 pour aller à New York, ensuite, prendre une correspondance
12:34 pour arriver à Los Angeles, et faire l'inverse
12:37 le lendemain matin. Et donc, c'était juste
12:39 pour prendre un apéro avec les Scotty Brothers,
12:42 dont le... - Ah, voilà.
12:44 - Oui, bien sûr. - Bien sûr.
12:46 - Et t'es rentré en Concorde.
12:48 - Et donc, j'ai fait l'apéro avec eux.
12:50 - Je sais. - Et je suis rentré...
12:52 - Tu t'emmerdes pas, quand même, hein ?
12:54 - Il est fou, lui. - Juste l'apéro à Los Angeles.
12:56 - Juste l'apéro à Los Angeles. - Qu'est-ce que c'est chic.
12:58 Ça, c'est chic. - C'est très, très chic.
13:00 - C'était pas très cher, à l'époque, le Concorde.
13:02 - Ah, ben, c'est ça, oui. - Si, si, si.
13:04 - Un bras et deux pieds. - Si, si, c'était cher.
13:06 T'as pas connu, hein, mes éléments. - Oui, oui, non.
13:08 C'était relativement cher. - Si, si, si.
13:10 J'ai pris deux fois, aussi. - Tu l'as pris deux fois ?
13:12 (rires)
13:14 - Colonel Reyel, avec tes chansons et tout ça,
13:16 maintenant, tu vis toujours... - Moi, j'ai pas fait
13:18 d'apéro à Los Angeles. - Non.
13:20 - Ça va venir, ça va venir. - Mais vous aussi,
13:22 vous êtes producteur, pardon. - Et ta mère ?
13:24 - Non, non, non. - Vous avez réagi.
13:26 Vous avez réagi quand il a dit qu'il était interprète.
13:28 - Ben oui. - Plus producteur, plus machin,
13:30 plus vidéo. - Moi, je suis auteur, interprète,
13:32 compositeur, mais je suis producteur que depuis peu.
13:34 Donc, les titres qui ont marché à l'époque,
13:36 j'étais pas encore producteur. - Oh, la poisse.
13:38 - Voilà. - Et là, tu... - Je salue
13:40 l'équipe extraordinaire. - C'est gentil.
13:42 - Et toi aussi, t'es en tournée et tu continues
13:44 à chanter tes chansons. - Exactement.
13:46 Donc cet été, il y a la tournée de la Carmes
13:48 qui aura lieu notamment à Nice, début juillet.
13:50 - Oui, c'est ça. 5, 6, 7 juillet.
13:52 - Exactement, avec pas mal des artistes...
13:54 2000. - Ensuite, la scène sur mer.
13:56 - On est encore loin des années 80.
13:58 On regarde les années 80, vraiment.
14:00 - Toi, c'est 2000. Alors toi, justement, quel regard
14:02 tu as sur ces années 80 ? - Un énorme respect, quoi.
14:04 Un énorme respect de se dire que
14:06 des décennies après, le public est encore
14:08 au rendez-vous. Ils continuent à chanter,
14:10 à se déplacer. C'est inspirant.
14:12 - C'est ce qu'on souhaite d'ailleurs à tous les jeunes
14:14 qui arrivent aujourd'hui, effectivement.
14:16 Et tant qu'un quelqu'un
14:18 de très malin n'aura pas créé
14:20 un phénomène de...
14:22 de fête, en fait,
14:24 nous sommes le dernier phénomène
14:26 pratiquement pour faire la fête. C'est-à-dire qu'on nous entend
14:28 dans les baptêmes, dans les mariages. - C'est vrai.
14:30 - Pour les enterrements, d'ailleurs, "Born to be alive".
14:32 - Ah bon ? - Oui, parce qu'il y a la vie éternelle
14:34 derrière. Donc "Born to be alive" pour la vie éternelle.
14:36 Donc si j'ai appris ça,
14:38 il n'y a pas très longtemps.
14:40 Et donc il faudra un jour
14:42 qu'un jeune, par exemple,
14:44 crée un phénomène de fête qui va
14:46 surpasser ce phénomène de fête
14:48 que nous avons nous créé et qui
14:50 reste encore très actuel aujourd'hui. - Allez, Bernard !
14:52 - En tout cas, on souhaite vraiment à tous les jeunes...
14:54 - Lâche-toi ! - Un jeune ! - Laisse-moi tranquille !
14:56 Un jeune, on a dit. T'es gentil, c'est pas moi.
14:58 En tout cas, merci de nous transmettre
15:00 toutes ces chansons. On les a encore dans la tête.
15:02 Ça nous fait toujours plaisir de vous voir.
15:04 [Musique entraînante diminuant jusqu'au silence]

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