Alors que le Parlement européen débat du sujet, nous recueillons les points de vue sur la stérilisation forcée des personnes handicapées qui reste pratiquée dans l'UE, entre accusation d'eugénisme, justification médicale et désarroi des personnes touchées.
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00:00 Ils m'ont emmenée à l'hôpital sans me dire rien.
00:04 Un homme m'a dit qu'il était médecin.
00:08 Il m'a dit "Tu sais à qui je viens ?"
00:12 "Si je te dis la vérité, je ne sais pas à qui je viens."
00:15 Le lendemain, un homme venait,
00:19 qui était un serrateur de chirurgie,
00:23 avec une camilla,
00:25 pour m'emmener à l'hôpital, au chirurgien,
00:28 et qui m'a fait l'opération.
00:31 Mais je ne savais pas ce que c'était.
00:35 J'ai fait l'opération,
00:38 et quand j'ai vu la cicatrice
00:41 dans le doigt, j'ai dit "Qu'est-ce que c'est ?"
00:45 Et quand je me suis dit
00:48 qu'ils m'ont fait l'opération, je me suis dit "Pas de soucis."
00:54 Je voulais être mère quand j'ai commencé à parler avec Antonio.
00:58 Et parce que ma soeur voulait être grand-mère.
01:01 Quand j'ai vu Antonio, j'ai l'air de la mère.
01:14 Même si je ne le connaissais pas.
01:17 J'ai l'air de la mère, comme toujours.
01:21 Les parents de Rosario l'ont menacée d'emmener à l'hôpital.
01:24 Si elle n'y allait pas, ils la sépareraient de son mari Antonio,
01:27 depuis plus de 30 ans, et la mettraient dans une résidence de pourvie.
01:30 Ma famille m'a toujours traité comme si je n'étais pas comme eux.
01:35 Je n'avais pas d'intention.
01:40 Je voulais mourir.
01:43 Je voulais me tuer.
01:46 Mais je ne l'ai pas fait, car il y avait quelqu'un qui le voulait.
01:49 C'était mon mari.
01:52 Je me sentais mal, car on me traitait mal.
01:58 Ils ont essayé plusieurs fois de nous séparer.
02:03 Le petit peu d'amour que j'avais, s'est perdu.
02:09 Ils m'ont opéré.
02:12 Je n'ai pas de conversation comme une fille ou un père.
02:16 Je ne confie plus rien.
02:19 Je ne veux pas confier.
02:22 Je me sens aussi vide.
02:25 On pouvait avoir été parents.
02:28 Même si on disait qu'on n'était pas prêts pour être parents.
02:35 Ils devaient avoir dit ça.
02:41 Mais je ne leur disais rien.
02:46 Elle savait qu'elle allait s'opposer.
02:50 Elle allait dire qu'elle ne s'opérait pas.
02:53 C'est plus facile de se calmer, de ne rien dire,
02:58 et de le prendre de surprise.
03:02 La sterilisation forcée sur les femmes avec la discapacité
03:07 est encore présente en Europe.
03:10 La clé pour obliger tous les pays à l'enfermer
03:13 est dans les institutions européennes.
03:16 Le Parlement débat une loi qui prohibe cette pratique.
03:21 Je trouve que c'est une domination très cruelle.
03:25 De la sexualité et de la reproduction.
03:28 Et je trouve que c'est une manière d'approcher les humains.
03:36 Comment on veut éliminer les personnes qui ont été pathologisées.
03:43 Même si le Parlement estime que la sterilisation forcée est prohibite,
03:47 seulement 9 pays européens la font.
03:50 La Suède était la première et l'Espagne la dernière à la prohibir en 2020.
03:54 Mais dans des pays comme la France ou l'Hongrie, c'est encore possible.
03:57 Les gouvernements qui s'opposent à la sterilisation forcée
04:02 comme un type pénal,
04:04 et qui persécutent la sterilisation forcée dans tous les cas,
04:07 sont une bonne partie des gens qui s'opposent à l'incorporation de la directive.
04:11 La République tchèque, l'Espagne, l'Hongrie...
04:15 Mais il y a aussi des gouvernements qui sont favorables
04:21 à l'amplification de ces types pénals dans la directive,
04:24 et qui, malgré tout,
04:26 contemplent la sterilisation forcée pour les personnes handicapées.
04:29 On parle de Portugal,
04:32 ou d'un des requisits qui sont proposés en Belgique ou en France.
04:37 On ne peut pas dire que les pays qui s'opposent à la sterilisation forcée
04:42 ne sont pas des pays qui ne sont pas en lien avec les droits humains
04:44 ni avec les droits des personnes handicapées.
04:46 Comme Rosario, Carmen a aussi suffi une ligature de trompe-souffle
04:51 quand il avait à peine 20 ans.
04:53 Le processus est réversible,
04:56 mais étant sous la garde, il ne peut pas décider.
04:58 Pour moi, c'était la pire chose de ma vie.
05:01 J'ai été emprisonné dans un hôpital,
05:03 ils m'ont mis une patte verte,
05:05 je me souviens de l'hôpital,
05:08 de mes enfants, je ne me souviens pas du tout.
05:10 Quand ils m'ont mis ça, je ne voulais pas dormir, je pleurais.
05:13 Je me suis passé très mal.
05:15 Je voulais avoir un enfant,
05:17 je voulais juste avoir un.
05:19 Chaque fois que je vois la cicatrice,
05:23 et que je vois que j'ai ça fait,
05:25 je me souviens de ça, ça me fait très mal.
05:27 J'ai envie de mourir.
05:29 Quand j'ai fait l'opération,
05:33 j'avais l'impression qu'elle m'avait fait bien.
05:36 Mais elle ne m'a pas fait bien.
05:39 Quand je la vois,
05:41 même si j'essaie de la tenir,
05:43 je l'ai fait parce que ma mère est d'un côté,
05:45 mais de l'autre, j'ai des sentiments,
05:47 parce que je la vois et je me dis pourquoi tu as fait ça.
05:50 Je me sens tous les jours mal.
05:54 J'ai mes dépressions,
05:56 je ne me sens pas bien,
05:58 je me sens qu'il manque une partie de moi.
06:00 Je me sens incomplète comme une femme.
06:03 Mon rêve est d'être mère.
06:05 Et avoir un enfant,
06:07 et lui donner tout ce que je n'ai pas.
06:09 Et lui donner son enfant.
06:11 Pourquoi nous voulons-nous avoir plus de gens trans,
06:16 plus de gens gitanes,
06:18 plus de gens avec des incapacités ?
06:20 Pourquoi nous voulons un monde parfait ?
06:24 Et pourquoi nous représentons la perfection ?
06:27 Ce sont d'autres cas d'eugénies.
06:30 Il y a aussi une eugénie au XXIe siècle.
06:33 Salut !
06:55 Les tios et les primes de Sheil étaient entre les 30 000 personnes,
06:59 la plupart desquelles femmes,
07:01 qui ont été stérilisées en fonction d'un programme de pureté raciale.
07:04 Il a été aboli en 1976,
07:08 mais la blessure reste ouverte.
07:10 J'ai commencé à regarder les archives,
07:14 et j'ai trouvé bientôt
07:16 que 4 de mes soeurs et soeurs-mères,
07:22 qui étaient 10, et une grande famille,
07:25 avaient été stérilisées.
07:27 Ah, c'est ça, c'est cette photo.
07:32 Je crois que vous la connaissez tous.
07:35 C'est cette photo avec ses soeurs, avec un mur de pierre.
07:39 C'est ma mère, et Arne.
07:42 Arne a disparu de Nani Lund
07:48 en 1935.
07:52 Tout le monde qui allait partir de cette maison
07:57 allait être stérilisé.
07:59 Ils étaient 15 ou 16 ans,
08:03 et ils étaient obligés d'avoir une opération
08:07 et de perdre leur pouvoir de bébé.
08:10 Nani Lund est le nom de l'asile
08:13 où Arne et ses trois frères ont été enfermés et stérilisés en 1940.
08:17 Ils étaient considérés comme des enfants mous
08:19 pour ne pas avoir les connaissances scolaires basiques.
08:22 Sa soeur, la mère de Shell, était la seule à pouvoir s'échapper.
08:25 Pendant cette période,
08:28 on croyait beaucoup aux tests de IQ,
08:30 on testait l'intelligence.
08:33 Mais c'est ce que ça a fait.
08:36 Beaucoup de ces tests de IQ
08:40 ont été faits après.
08:42 Ils ont bâti beaucoup de connaissances
08:44 de la scolarité et de la mathématiques.
08:46 Si on n'avait pas ces connaissances,
08:48 on pourrait être considéré comme fou.
08:51 Ou si on avait dyslexie,
08:53 c'est difficile à décrire,
08:55 ou si on avait l'épilepsie.
08:58 C'est aussi considéré comme fou
09:01 qui a frappé au moins 33 000 personnes.
09:05 Surtout parce qu'ils étaient pauvres.
09:09 Leur crime était la pauvreté.
09:13 Si on avait une vie misérable,
09:16 si on avait fait des erreurs,
09:21 on pouvait être stérilisé sans consentir.
09:28 Maya Runcis a investi 8 ans
09:31 à l'étude de cette époque noire de la société suède
09:34 qui a affecté sa famille.
09:36 En travaillant dans les archives,
09:38 elle a rencontré un armaire fermé sous la porte
09:40 avec des milliers de demandes de stérilisation
09:42 qui n'avaient jamais été vues.
09:45 C'était surtout des femmes singulières
09:48 et des femmes singulières qui étaient enceintes.
09:53 Elles étaient souvent forcées à l'abortion
09:57 et à la stérilisation en même temps.
10:00 On dit qu'on est dans une situation
10:03 où la dégénération raciale
10:06 menace la santé de la population.
10:09 On risque de commettre un suicide racial
10:13 parce que les gens avec les mauvaises gènes
10:16 procréent beaucoup plus que ceux de la classe moyenne.
10:19 Il y avait donc une grande propagande.
10:22 Très peu de critique.
10:23 Quand j'ai étudié les applications,
10:26 et j'en ai étudié des milliers,
10:28 je me suis dit que ça pouvait être moi,
10:31 mon voisin,
10:33 ou quelqu'un d'autre.
10:35 Peut-être que j'étais trop heureuse,
10:43 ou que j'aimais danser,
10:45 ou que j'aimais peindre mes doigts,
10:48 ou faire du maquillage.
10:51 Ça pouvait être la raison dans l'application.
10:55 Puis je me suis rendue compte
10:58 que ça se passait à ma mère, par exemple.
11:00 Je ne le savais pas.
11:02 Je l'ai trouvé dans les fichiers
11:04 et je lui ai dit
11:06 que je pouvais en payer.
11:08 "Non, c'est une honte", elle m'a dit.
11:10 "Je ne demanderai jamais."
11:12 Les gens qui étaient encore vivants,
11:16 en 1990,
11:20 quand ils ont reçu la compensation,
11:23 c'était environ 20 000 personnes.
11:26 Mais seulement 3 000 ont reçu ou ont appliqué.
11:29 On se moquait de ça.
11:33 C'était l'une des plus décevantes
11:36 de l'histoire moderne suédoise.
11:39 En même temps que l'on a construit un village,
11:43 en même temps que beaucoup ont été en faim,
11:47 d'autres ont été fermés et stérilisés.
11:51 Des années plus tard,
11:53 la Suède se rend compte de son passé
11:55 et la UE veut abolir cette pratique.
11:57 Mais la France a fait le camion inverse.
11:59 Un changement de loi en 2001
12:01 a permis la stérilisation des femmes handicapées.
12:04 La matrone de cette consultation à Paris
12:08 a vérifié que les centres pour les personnes handicapées
12:11 demandent que les internes soient stérilisées
12:14 ou prennent des anticonceptifs.
12:16 Depuis 2015, j'ai dû avoir
12:18 une dizaine de demandes.
12:20 Ils viennent pour demander une stérilisation pour leur fille.
12:23 C'est en général la famille qui demande.
12:25 Ici, nous, on demande l'autorisation du juge.
12:28 On a été obligés de demander pour une patiente.
12:31 Alors, je n'étais pas pour cette patiente-là
12:34 de faire une stérilisation.
12:36 Le moyen de contraception n'allait pas,
12:38 c'était un implant.
12:40 Et la mère n'arrêtait pas d'harceler,
12:42 d'harceler pour demander une stérilisation.
12:44 Comme la patiente, sa fille, n'était pas verbale,
12:47 on a rédigé un certificat médical
12:50 pour le juge des tutelles,
12:52 mais nous n'avons pas le retour de la patiente.
12:55 Et c'est ce qui me gêne énormément pour ces patientes.
12:58 Il y a plein de situations où une contraception
13:01 qui pourrait être très facile pour une personne
13:04 qui n'est pas en situation de handicap devient très compliquée.
13:07 Penser à prendre sa pilule tous les soirs,
13:09 ce n'est pas forcément évident.
13:11 Si on l'endort une fois, on lui fait quelque chose d'irréversible.
13:14 Quelle serait l'idée de faire quelque chose
13:17 qui ne soit pas irréversible ?
13:19 On pourrait se dire, dans 5 ans,
13:22 on aura guéri le handicap
13:24 et cette femme pourra s'occuper en autonomie de son enfant.
13:27 On sait très bien que ce n'est pas vrai.
13:29 Donc pourquoi lui imposer quelque chose
13:31 qu'il faut renouveler régulièrement ?
13:33 Il me semble que le juge,
13:35 s'il considère que la femme ne peut pas donner son consentement,
13:38 ne devrait pas décider de la stérilisation.
13:41 Il va vérifier la qualité du consentement.
13:45 Le texte dit que le juge se prononce
13:47 après avoir entendu la personne concernée.
13:50 Si elle est apte à exprimer sa volonté,
13:52 son consentement doit être systématiquement recherché
13:55 et pris en compte,
13:56 après qu'il lui ait été donné une information
13:58 adaptée à son degré de compréhension.
14:00 Donc si une femme dit non, c'est non.
14:03 C'est clair.
14:04 Il faut être honnête, ça n'est pas facile du tout.
14:07 On n'est jamais certain qu'elle ait vraiment compris
14:09 puisque leur mode d'expression est assez limité.
14:12 Lorsque le handicap mental est très profond,
14:14 il y a parfois des jeunes femmes,
14:16 on sait très bien qu'elles ne comprennent pas ce qu'on dit,
14:19 qu'elles ne parlent pas,
14:21 parfois elles bougent très peu.
14:24 On sait très bien qu'elles ne peuvent pas donner leur avis.
14:28 Et là, parfois, il se peut qu'on se repose
14:31 sur l'avis des parents, sur la demande des parents,
14:34 lorsqu'elle nous semble tout à fait raisonnable.
14:38 Seulement trois pays européens permettent
14:40 la stérilisation des minors.
14:42 Le Portugal, la République tchèque et l'Hongrie.
14:45 Dans cette institution à l'extérieur de Budapest,
14:51 272 personnes vivent en handicap.
14:54 Au cours des 20 dernières années,
14:56 14 internes ont été stérilisées,
14:59 dont des couples comme Tibor et Piroska,
15:01 qui sont particulièrement vigilantes.
15:05 On est venus en 1986.
15:07 Dans l'autre étage, les filles étaient seules,
15:11 et les garçons étaient seuls.
15:13 Après, on a construit l'étage,
15:16 et on a eu l'occasion de venir avec des hommes,
15:20 dans une salle de 4 mètres.
15:23 Après, on a eu deux salles de 4 mètres,
15:27 parce qu'il y avait une salle de 4 mètres,
15:30 et une autre salle de 4 mètres.
15:35 Je n'en prends plus.
15:37 J'en prends de l'Ovidone,
15:39 de la rose et de la blanche.
15:42 J'en prends de la tablette.
15:47 J'en prends de l'injection de 25 ml.
15:50 Toujours ?
15:51 Toujours, deux fois par semaine.
15:53 Et c'est une chose que vous choisissez ?
15:56 Non, c'est la médecine étrangère.
16:02 Entre les centaines de couples qui vivent en tord,
16:06 seulement 5 femmes prennent des anticonceptifs.
16:09 Mais...
16:12 Dans les 20 dernières années,
16:15 aucune femme n'a eu un enfant,
16:18 et aucun abort n'a eu lieu.
16:21 On ne peut pas dire qu'un homme et une fille
16:25 se projettent à l'autre.
16:28 On les informe de cela,
16:31 et ils savent que un anticonceptif
16:34 suffit pour qu'on sache ce qui se passe.
16:37 On fait un test de santé féminine,
16:41 on fait un test de santé féminine,
16:44 et on leur donne le contenu de l'anticonceptif.
16:48 Si on a été conseillé de faire un test de santé féminine,
16:53 c'est parce que...
16:56 C'est parce que vous avez été conseillé ?
16:59 Oui, par tous les médecins.
17:06 Le droit de l'intervention sur le sujet
17:09 doit être en accord avec la volonté
17:12 de l'intensif.
17:15 Mais si l'intensif ne comprend pas
17:18 l'issue qui est en question,
17:21 il ne pourra pas
17:24 interagir avec le juge.
17:27 Si, selon un médecin,
17:30 la moitié de la personne
17:33 sous garde est en danger
17:36 à cause de la prenance,
17:39 le juge n'a pas l'obligation
17:42 de prendre en considération
17:45 la volonté de la personne concernée.
17:48 Le débat sur la forcée de la stérilisation
17:51 va plus loin que de sauver les droits humains.
17:54 La manque de ressources
17:57 fait que certaines familles choisissent
18:00 une option drastique avec des conséquences irréversibles.
18:03 C'est un attaque aux droits humains
18:06 parce que tu as le droit de la liberté
18:09 et que la diversité t'enrichit.
18:12 Nous sommes d'accord, nous voulons cette liberté.
18:15 Mais les enfants handicapés
18:18 ont des difficultés avec l'autonomie
18:21 et nous avons besoin d'aide pour qu'elle se corrige.
18:24 Laisser les familles avec ce beau message
18:27 des droits humains, mais sans aide
18:30 et sans que la société les aide,
18:33 c'est compliqué.
18:36 J'ai un enfant handicapé
18:39 et je suis à deux endroits,
18:42 un peu et les yeux de la difficulté
18:45 que tu as pour avancer sont différents.
18:48 J'ai perdu mon droit comme femme,
18:51 mon droit comme mère
18:54 et comme personne.
18:57 Tu ne vas pas le surpasser ?
19:00 Non, je ne le surpasserai jamais.
19:03 Jamais.
19:06 Je ne le surpasserai jamais.
19:09 Je ne le surpasserai jamais.
19:12 Je ne le surpasserai jamais.
19:15 Je ne le surpasserai jamais.
19:18 Je ne le surpasserai jamais.
19:21 Je ne le surpasserai jamais.
19:24 Je ne le surpasserai jamais.
19:27 Je ne le surpasserai jamais.
19:30 Je ne le surpasserai jamais.
19:33 Je ne le surpasserai jamais.
19:36 Je ne le surpasserai jamais.
19:39 Je ne le surpasserai jamais.
19:42 Je ne le surpasserai jamais.
19:45 Je ne le surpasserai jamais.
19:48 Je ne le surpasserai jamais.
19:51 Je ne le surpasserai jamais.
19:54 Je ne le surpasserai jamais.
19:57 Je ne le surpasserai jamais.