«L’immigration fait peser une menace de civilisation sur notre société», lance Jordan Bardella

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Transcript
00:00 poignée de mains qui sera très scrutée entre Emmanuel Macron et la première
00:03 ministre italienne, Giorgia Melloni, après des mois de tensions au sujet
00:06 notamment et surtout de l'immigration. Qu'est-ce que vous attendez de cette rencontre ?
00:10 - Que Emmanuel Macron prenne conscience que la problématique migratoire
00:15 est une problématique européenne et qu'une très grande partie des peuples
00:19 aujourd'hui en Europe et notamment le peuple italien qui a porté Madame
00:22 Melloni au pouvoir en très grande partie pour cela, prenne conscience que
00:25 l'immigration fait peser aujourd'hui une menace de civilisation sur notre société
00:29 qu'elle déstabilise profondément les grands équilibres de nos nations
00:33 la sécurité, le pacte social, la manière dont on vit l'art de vivre à la
00:39 française dans un certain nombre de territoires et à l'européenne et qu'il
00:42 faut aujourd'hui un tournant en matière pénale, en matière pénale administratif en tout cas
00:47 parce qu'une grande partie de la criminalité est liée aussi à l'immigration.
00:51 - Mais ils se sont entendus les deux dirigeants et d'autres avec le pacte asile-immigration.
00:53 L'Italie l'a signé, a mis son tampon. D'ailleurs Marine Le Pen a beaucoup
00:56 vertement critiqué ce qu'a fait Madame Melloni. Elle affirme que Madame
01:01 Melloni est soumise à l'UE pour avoir signé ce pacte. Pourquoi ?
01:04 - Ecoutez, l'Italie a un problème majeur c'est que l'Italie n'a plus d'argent et
01:09 l'Italie n'a plus d'enfants. Voilà. Et que donc l'Italie est aujourd'hui confrontée
01:13 à un afflux majeur. Moi je pense que Madame Melloni doit
01:17 évidemment être soutenue dans la politique qu'elle conduit et que les
01:21 migrants aujourd'hui qui arrivent sur les côtes italiennes ne doivent pas être
01:23 relocalisés dans les villages et les campagnes françaises mais dans leurs
01:27 pays de départ. Moi je suis contre ce pacte asile et immigration. Je le combat
01:30 tous les jours avec les eurodéputés du Rassemblement national au Parlement
01:34 européen pour une raison très simple. J'y viens. C'est que ce pacte impose la
01:38 relocalisation des migrants, la répartition des migrants dans tous les
01:41 pays de l'Union Européenne. Si vous ne prenez pas et vous n'acceptez pas cette
01:45 part de migrants relocalisables dans les villages et les villes françaises, vous aurez des sanctions financières.
01:50 - M. Bardella reconnaissait donc qu'il y a un choix malgré tout ?
01:53 - Non. Non. Non. Le choix c'est les répartir ou les faire repartir.
02:00 Moi je pense que les migrants qui arrivent aujourd'hui sur les côtes
02:03 européennes doivent être raccompagnés dans les pays de départ. Moi je suis
02:06 allé à la frontière entre la France et l'Italie.
02:11 J'ai pas vu un seul migrant qui fuyait la guerre. J'étais avec les policiers de la
02:14 police aux frontières. Les migrants qui viennent sont des migrants qui viennent
02:17 d'Afrique subsaharienne, qui viennent du Maghreb, qui ne viennent pas de pays
02:20 en guerre. Ils doivent donc être raccompagnés. Et encore une fois, Frontex, qui est la
02:24 police de garde frontière européenne, se comporte aujourd'hui comme une hôtesse
02:27 d'accueil pour migrants. C'est-à-dire on va chercher les bateaux qui sont parfois à
02:31 20 km des côtes libyennes ou des côtes tunisiennes. Pourquoi ? Parce que les ONG
02:34 font office de taxi avec de l'argent public. On les ramène sur les côtes européennes.
02:39 - Ce naufrage terrible, M. Bardella. - Et la responsabilité des naufrages, elle
02:43 incombe directement aux gens qui défendent l'immigration dans notre société.
02:46 Notre politique de fermeté, c'est une politique humaine.
02:50 C'est la politique la plus humaniste qui soit.

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