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Sabrina Agresti-Roubache, députée Renaissance des Bouches-du-Rhône, sur les agressions d'élus : «Il n'y a plus de barrière, les digues ont cédé. (...) Il y a une prise de conscience générale, il va falloir que les gens se calment»

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Transcription
00:00 Regardez pendant la réforme des retraites, quand vous avez des élus,
00:02 quand même des élus, des députés, c'est-à-dire des vrais députés,
00:04 ils ont été élus eux-mêmes par des gens qui font ce qu'ils ont fait,
00:07 c'est-à-dire qu'ils trouvent rigolo de brûler une effigie,
00:10 qu'ils prennent la tête d'un ministre, qu'ils la balancent sur leurs pieds,
00:12 ils trouvent ça super drôle.
00:13 Donc le truc, c'est qu'il n'y a plus de barrière.
00:15 Moi, ce que je vois, Louis, surtout, c'est qu'il n'y a plus...
00:18 Les digues ont sauté vis-à-vis des élus.
00:21 C'est-à-dire qu'il n'y a plus... On ne parle même pas du respect.
00:24 On parle de "je n'ai pas le droit de faire".
00:26 Je n'ai pas le droit de venir chez un maire ou chez un élu local,
00:29 lui casser la gueule ou casser sa voiture ou brûler sa voiture.
00:31 Rappelez-vous Saint-Brévent, en fait.
00:33 Je pense qu'il y a là vraiment une prise de conscience générale.
00:35 Et je vous dis, je résume parce que je trouve cette interview incroyable.
00:38 Il va falloir que les gens se calment.
00:40 - Faut que tout le monde se calme. - Tout le monde se calme, oui.
00:41 Sous-titrage ST' 501
00:43 [Musique]

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