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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 Gauthier Lebret, Georges Fenech, Joseph Macescaran, Gilles William Golnaden et Geoffroy Lejeune sont avec nous.
00:06 Merci d'être avec nous ce soir.
00:09 On parlera tout à l'heure parce qu'une conférence de presse est annoncée à 21h.
00:12 Les garde-côtes donneront une conférence de presse à 21h à suivre sur ces news.
00:16 Mais évidemment, et vous le savez sans doute, des débris ont été retrouvés dans l'Atlantique Nord,
00:19 près du lieu de disparition du sous-marin Titan.
00:21 La découverte a été faite par un robot participant aux recherches internationales.
00:25 Le submersible a disparu depuis dimanche dernier.
00:27 Les réserves d'air à bord du sous-marin sont désormais vides.
00:29 Disons-le, depuis 48h et même davantage, peut-être 72h, on avait peu d'espoir.
00:36 Et il semble que ces débris, évidemment, enlèvent les derniers espoirs.
00:42 Ce sera à 21h qu'on pourra écouter cette conférence de presse.
00:46 Mais nous allons commencer ce soir cette émission par Éric Zemmour, le président de Reconquête, qui va porter plainte.
00:52 - Qui a porté plainte.
00:53 - Il a porté plainte.
00:54 - On s'accuse un cadre de la CGT, Frédéric Tronche, d'injure publique.
01:00 Les deux hommes ont partagé le même train hier pour Limoges.
01:03 Frédéric Tronche aurait demandé à Éric Zemmour, comme chacun sait, de confession juive,
01:08 si le train partait pour Auschwitz.
01:11 Est-ce que cette phrase a été dite devant témoin ?
01:15 Est-ce que ces propos sont avérés, Gauthier Lebret ?
01:18 - S'ils sont avérés, l'enquête le dira.
01:20 Ça ne sera pas très compliqué pour les enquêteurs, puisqu'effectivement, il y avait du monde autour.
01:24 - Ça s'est passé où ?
01:25 - Dans le train ?
01:26 - La phrase que vous avez citée, "Est-ce que le train va à Auschwitz ?", ça s'est passé à Paris, sur le quai à Paris.
01:31 Ensuite, le train, vous l'avez dit, est allé à Limoges.
01:33 Et là, ils se sont à nouveau croisés sur le quai de Limoges.
01:36 Et là, Frédéric Tronche lui aurait dit "je ne savais pas que c'était le train pour Dachau".
01:40 Donc deux dérapages selon l'équipe d'Éric Zemmour.
01:42 - Ils sont clairement des mots...
01:43 - Antisémites. Il n'y a pas de doute.
01:45 Mais ça, c'est au conditionnel, puisqu'il faut qu'il y ait une enquête.
01:47 Et c'est selon l'équipe d'Éric Zemmour.
01:49 Mais on n'est même pas obligé de croire les équipes d'Éric Zemmour pour constater qu'il y a eu dérapage antisémite.
01:53 Puisque ce monsieur, Frédéric Tronche, a assumé, a avoué quelque part sur ses réseaux sociaux et sur Facebook,
01:59 puisqu'il a dit "j'ai peur que le train aille en Pologne".
02:02 Donc quelque part, c'est signé.
02:03 - Et Auschwitz, c'est en Pologne, je le rappelle.
02:05 - Évidemment.
02:06 Et ce qui fait réagir aussi, c'est la réaction de Sophie Binet, la leader de la CGT, qui ne condamne pas du tout.
02:12 Au contraire, elle a fait un tweet en disant que Frédéric Tronche aurait dit que le train allait pour Vichy.
02:17 - Alors, je vous le lis, si vous voulez, le tweet de madame Binet que l'on voit,
02:22 qui est la nouvelle porte-parole secrétaire générale de la CGT.
02:27 "Frédéric Tronche, militant de la CGT Cheminot, dirigeant de la CGT Cadre Texte, croise Éric Zemmour dans le train pour Limoges.
02:34 Il interroge le conducteur pour savoir si le train ne va pas à Vichy."
02:37 Elle ment.
02:38 C'est pas ça du tout.
02:39 - Oui, elle ment.
02:41 Oui, il interroge le conducteur pour savoir si le train ne va pas à Vichy.
02:45 Résultat, il est en garde à vue depuis 14h30, accusé d'antisémitisme.
02:51 Tout va bien.
02:52 - C'est là où se dit madame Binet est fou, puisqu'il a été placé en garde à vue, puisqu'il a dit, il aurait dit,
02:57 est-ce que le train va à Dachau devant des policiers qui étaient nombreux en gare de Limoges pour accueillir et assurer la sécurité d'Éric Zemmour ?
03:03 - Mais il est en garde à vue, monsieur Tronche.
03:05 - Il est sorti de garde à vue hier soir.
03:06 - Mais il était en garde à vue pour ça ?
03:07 - Il a été placé en garde à vue hier parce qu'il a dit devant témoins et devant des policiers qui l'ont ensuite emmené au commissariat à Limoges,
03:15 où il a été placé en garde à vue, effectivement, ce dérapage antisémite.
03:19 - Et on peut imaginer effectivement qu'il soit condamné.
03:22 - On peut déjà imaginer qu'il va être poursuivi.
03:24 - En tout cas, que ça tombe sous le coup de la loi.
03:26 - La plainte a été déposée pour injure publique en raison de l'origine, de l'ethnie, la nation, la race ou la religion par Éric Zemmour.
03:32 - C'est la deuxième plainte d'Éric Zemmour contre la CGT en une semaine, après les événements de Brest.
03:38 - "Soutien à mon camarade Frédéric Tronche, Thomas Porte, cheminot et militant de la CGT cheminot", a écrit Thomas Porte,
03:44 "alors que le raciste Zemmour se trouvait dans le même train que lui, il demande au conducteur si la destination est Vichy."
03:50 Tout ça est faux.
03:51 - Ce n'est pas du tout ce qui s'est passé, selon vous.
03:53 - Bien sûr. Pour cela, il est en garde à vue, l'accusé d'antisémitisme honteux.
03:58 - Peut-être que ce monsieur Tronche sera condamné pour injure raciste ou injure antisémite.
04:04 - Et ce tweet aussi de monsieur Porte, il dit "le raciste Zemmour".
04:08 - Il dit aussi ça tombe sur le coup de la loi.
04:10 - Et vous notez quand même que même s'ils sont condamnés plus tard par la justice, médiatiquement, ça va pour eux plutôt pas mal.
04:17 Il n'y a pas une bronca incroyable sur cette histoire.
04:19 - Ah non, mais c'est le privilège rouge, comme dirait notre ami Gilles Winam.
04:23 - Alors que le raciste Zemmour se trouvait dans le même train que lui, il demande au conducteur, il parle d'Éric Zemmour,
04:29 il accuse Éric Zemmour d'avoir demandé si la destination était à Vichy.
04:33 - Non, non, il demande au conducteur, il parle de Frédéric Tronche.
04:37 - D'accord.
04:38 - Du monsieur de la CGT.
04:39 - D'accord, vous êtes sûr de ça ?
04:40 - Absolument.
04:41 - D'accord, bon, suite à mon cas...
04:42 - C'est les deux versions qui s'affrontent, entre la version de Sophie Binet et la version des équipes d'Éric Zemmour,
04:46 corroborées encore une fois parce que ce monsieur a publié lui-même sur Facebook.
04:50 Donc c'est quelque part un aveu, et par les policiers qui l'ont arrêté.
04:53 Les policiers ne l'ont pas arrêté pour rien, ils étaient présents en gare de Limoges.
04:56 - Donc la version de Thomas Porte, de Sophie Binet, c'est que Éric Zemmour aurait demandé si le train...
05:02 - Non, c'est que Frédéric Tronche aurait demandé à Éric Zemmour, est-ce que le train va pour Vichy ?
05:06 - Exactement, pardonnez-moi.
05:07 - Et vous voyez ce que Frédéric Tronche a publié sur Facebook.
05:09 - Exactement.
05:10 - Il lui a demandé est-ce que le train va en Pologne ?
05:11 - Exactement, exactement.
05:12 - Et pas du tout, évidemment la même chose.
05:13 - Donc ces gens, mais de toute façon, là encore, en fait ces gens mentent.
05:17 - Mentent, voilà, mentent.
05:20 - Et effectivement dans l'espace médiatique, en plus M. Tronche, il n'est pas très malin,
05:25 si vous me permettez quand même, d'avoir mis ça, il l'a mis sur quoi ça ?
05:28 - Facebook. Pendant qu'il était dans le train.
05:30 Donc quelque part il signe son...
05:32 - Ce qu'il signe souvent, ce que je pense...
05:33 - Son drapage.
05:34 - Ils ne sont pas très malins.
05:37 - C'est pas simplement qu'ils se croient très malins, c'est que de toute façon,
05:41 ils pensent qu'ils ont l'impunité totale.
05:43 - C'est ça en fait.
05:44 - C'est ça en fait, mais c'est ça le fond du problème.
05:45 - Ils pensent qu'ils ont l'impunité totale.
05:47 Ils pensent qu'ils ont l'impunité totale en étant antisémites.
05:50 Ils ont... Enfin, c'est cette gauche qui va soutenir les antisémites anglais,
05:55 c'est cette gauche qui, sous couvert, dont l'antisionisme est un string idéologique
06:00 pour cacher l'antisémitisme, c'est cette gauche en permanence,
06:03 et qui donne ensuite après des leçons de morale,
06:06 dans tout autre pays d'Europe, cette gauche-là devrait être sous le tapis de honte.
06:13 - Ça éclate au grand jour.
06:15 - C'est Louis-Lambert Gagnadel.
06:17 - Moi, je vous informe qu'Éric Zemmour m'a demandé,
06:20 de ma qualité de président d'Avocats Sans Frontières,
06:23 qu'une association qui, comme la LICRA et SES Racisme,
06:26 peut ester en justice en matière de racisme,
06:29 de porter plainte contre M. Frédéric Tronche.
06:32 Et je ne vais pas m'en priver, parce que ses propos sont littéralement écœurants.
06:37 Donc je le fais, mais d'une certaine manière, c'est le combat de ma vie, ça.
06:42 L'impunité, le sentiment d'impunité de l'extrême-gauche,
06:46 c'est ce qui autorise l'écoterrorisme dont on parlait hier,
06:51 l'utilisation, qu'il pense légitime, de la violence.
06:54 Et c'est le combat de ma vie en matière d'antisémitisme,
06:57 parce que, qu'on le veuille ou non, l'antisémitisme le plus virulent,
07:01 il est à l'extrême-gauche, l'extrême-gauche qui fait une alliance objective
07:05 avec l'islamisme antisémite.
07:08 La détestation pathologique d'Israël, elle va avec.
07:13 La réception de l'antisémite labellisée "Corbyn" par Mme Obono, ça va avec.
07:19 Donc moi je dis que l'impunité d'extrême-gauche,
07:22 et notamment l'impunité antisémite d'extrême-gauche, c'est fini.
07:27 Raison pourquoi, effectivement, je vais agir contre M. Frédéric Tronche,
07:31 qui représente la CGT, et la CGT qui se victimise,
07:35 Mme Binet, en mensonge complet, qui raconte n'importe quoi,
07:39 en inventant l'histoire de Vichy, pour le même prix,
07:43 elle victimise M. Frédéric Tronche.
07:46 C'est formidable, c'est le mensonge de ces gens-là.
07:50 C'est ça qui me fascine.
07:52 Ils ont trouvé une nouvelle ligne de défense, parce qu'ils voyaient bien
07:55 que le méfait a été signé par Frédéric Tronche lui-même sur Facebook.
07:58 La nouvelle ligne de défense est complètement folle aussi, c'est de dire
08:01 "non mais il s'adresse à Eric Zemmour comme si c'était le conducteur du train,
08:04 et pas comme si c'était le passager", pour changer le sens de la phrase.
08:09 Personne ne va y croire.
08:11 Si c'est le conducteur, c'est lui qui les emmène à Auschwitz,
08:16 alors que si il est passager, c'est lui la victime.
08:19 Donc vous voyez, l'espèce de ligne de défense, je ne la défends pas du tout.
08:22 Je raconte la ligne de défense qui est en train de se coindre.
08:25 La LICRA est intervenue ?
08:27 Non, la LICRA n'a pas du tout condamné ce dérapage,
08:29 alors qu'elle aurait dû le faire sans doute.
08:31 On essaie vainement de comprendre le sens de ce curieux message.
08:34 Il faut leur donner des lunettes à la LICRA.
08:37 On se demande si l'auteur vise Eric Zemmour pour son ascendance juive,
08:41 ou s'il vise le polémiste révisionniste selon lesquels le maréchal Pétain a sauvé les juifs français.
08:46 C'est la LICRA qui écrit ça.
08:49 C'est intéressant la LICRA, je pense qu'elle a un souci.
08:53 Alors cela étant, soyons justes, le CRIF a condamné,
08:58 et beaucoup de membres de la communauté juive organisée, comme on dit,
09:02 indépendamment des divergences qu'ils peuvent avoir avec Eric Zemmour,
09:06 sont dans une condamnation sans ambiguïté de ses propos.
09:11 Clairement là.
09:13 Mais la LICRA a un souci avec Eric Zemmour.
09:15 Oui, mais enfin vous savez, c'est la LICRA.
09:19 C'est-à-dire ?
09:20 Non mais la LICRA de Paris s'est permis d'expliquer il y a quelques années
09:26 que si l'équipe croate avait perdu, c'était qu'elle était trop blanche.
09:29 C'est spécial par moments l'antiracisme.
09:31 Et je ne vous parle pas de SOS racisme.
09:33 Yonathan Arfi, vous faites fausse route.
09:40 "Chère Sophie Brinet, vous faites fausse route.
09:42 Rien ne justifie de défendre un militant auteur de propos antisémites.
09:46 La CGT doit le sanctionner au lieu de le défendre.
09:48 Zemmour ou pas Zemmour, en France l'antisémitisme est interdit.
09:51 Point.
09:52 Manifestement donc le CRIF n'est pas sur la même longueur d'ordre que la LICRA.
09:56 Absolument.
09:57 Non mais je pense que là, la majorité de la communauté juive organisée
10:03 est très sévère envers ses propos.
10:05 Enfin, il n'y a pas de discussion telle qu'ils sont rapportés.
10:08 Il n'y a pas de discussion.
10:10 Si, en fait, il y a une discussion.
10:12 Mais l'espace médiatique...
10:13 Il fut un temps où cette communauté juive organisée
10:15 était d'une grande indulgence par rapport justement à l'antisémitisme d'extrême gauche.
10:21 Comme je le dis, c'est fini.
10:23 Moi j'attends quand même que Mario Stasi réagisse.
10:26 Alors effectivement, la LICRA, je ne l'avais pas dit...
10:28 Mario Stasi, que je connais bien, ne peut pas laisser passer ça.
10:31 C'est le compte Twitter officiel de la LICRA qui a réagi.
10:34 Oui, mais ce n'est pas possible.
10:36 Écoutez, Mario Stasi, s'il souhaite réagir...
10:40 J'attends qu'il réagisse parce que c'est impardonnable.
10:44 C'est le même sentiment d'impunité qui a autorisé une humoriste de service public
10:51 à mettre les moustaches d'Adolf Hitler.
10:54 Oui, bien sûr.
10:55 Votre expression est excellente, le privilège rouge.
10:58 Je commence à la reprendre d'ailleurs, je tenais à vous le dire.
11:00 Non, mais je l'ai déposé.
11:02 Oui, parce que je trouve que...
11:04 Et j'invite... Vous savez, il y a des expressions comme ça qui peuvent passer dans l'opinion publique.
11:08 Et je pense que privilège rouge, vous pouvez...
11:10 J'en accepte l'augure.
11:12 C'est assez intéressant.
11:13 En communie, il y a un leader politique qui a étouffé les dérapages antisémites dans son camp.
11:16 Il s'appelait Jérémy Corbine.
11:18 Et certains de la France Insoumise se sont affichés avec lui.
11:20 Vous parlez du privilège vis-à-vis des médias, de la DOXA.
11:23 Mais la justice ne laissera pas passer ça.
11:26 Là, il n'y a pas de privilège.
11:27 Là, vous pensez que M. Tronche sera condamné.
11:29 Alors là, oui.
11:30 En fait, je suis d'accord avec Georges.
11:31 Le problème, c'est qu'il y a une justice immédiate qui est les médias.
11:36 Et les médias ne condamnent pas.
11:38 Prenons une comparaison.
11:40 Prenons le "Qui le retrouve en Afrique" du député du RN qui parlait d'un bateau.
11:44 Vous l'avez reçu, Pascal, le lendemain de ce qui était présenté comme un dérapage.
11:48 Il a été viré de l'Assemblée pendant 15 jours pour tumulte.
11:51 Mais on a présenté ça, le garde des Sceaux, encore il y a quelques semaines,
11:54 a présenté ça comme un dérapage raciste.
11:56 Et personne ne dit rien.
11:58 Il n'est pas repris par les journalistes sur le plateau, etc.
12:00 C'est définitivement un dérapage raciste.
12:02 Et on en a parlé pendant 10 jours.
12:04 Absolument incroyable.
12:05 Alors que là, rien.
12:06 Rien du tout.
12:07 C'est ce que j'appelle les autorités d'occultation.
12:09 Incroyable.
12:10 Et la Lycra est capable de nuancer, de trouver des choses.
12:13 C'est comme ça.
12:14 Ah, on peut se le changer.
12:15 Oui, mais bon, le public n'est pas dupe.
12:17 Non, pas du tout.
12:18 C'est ça qui est intéressant aussi.
12:20 Et c'est vrai que ces prochaines années, sans doute, va-t-il exister un combat culturel plus fort.
12:26 Mais il n'a existé dans les années 70.
12:28 Je pense vraiment que...
12:29 Dans les médias, je parle.
12:31 Sur ce point tout particulièrement, puisque ça révèle au sens chimique du terme un certain nombre de choses que tu as très bien énoncées, aussi bien Corbyn que le reste.
12:43 J'attends aussi, évidemment, des réactions des personnalités de droite.
12:48 J'attends des réactions de M. Ciotti.
12:50 J'attends des réactions de M. Wauquiez.
12:52 Parce que le problème, c'est que...
12:54 Il y a eu des réactions des députés Renaissance qui ont réagi assez vivement et qui ont soutenu Eric Zemmour.
13:00 Je ne parlais de la droite, on ne peut pas laisser cette question-là non plus, comme l'assassinat d'Aïmi ou autre.
13:07 Il faut arrêter de laisser ça simplement à la communauté juive.
13:10 Il y a des bonnes victimes que la droite a réagi.
13:12 Astrid Panossi-Ambouvray, le député de la République Thomas Porte cautionne la blague antisémite d'un syndicaliste CGT.
13:19 Jean-Marie Le Pen aurait pu tout à fait faire cette période où l'on apprécie une parole moins sur son contenu que celui qui l'a dit finit par donner la nausée.
13:26 Encore une fois, puisqu'on parle de combat culturel, je ne peux pas ne pas noter que la France Insoumise est plus rapide à réagir et en bloc que la droite.
13:36 La France Insoumise pour soutenir le critique d'insurrection.
13:39 Vous avez parfaitement raison.
13:41 Et tout ça quelques jours après le saccage de la dédicace...
13:44 Il faut imaginer quand même la vie d'Eric Zemmour depuis qu'il a fait de la politique.
13:47 C'est une folie.
13:49 On a parlé de ça lundi matin, la mise en perspective de ce qui s'est passé à Brest dans l'espace médiatique,
13:56 où on parle d'opposants d'Eric Zemmour face aux opposants antisemmour, des prosemmour.
14:03 C'est absolument pas ça.
14:05 Eric Zemmour s'est fait agresser lors d'une dédicace par des gens qui voulaient entrer dans l'hôtel et le frapper, l'incendier ou que sais-je.
14:14 Donc c'est pas des militants. Les gens qui étaient là, c'était pas forcément des militants prosemmour.
14:18 C'est des gens qui achetaient un livre.
14:20 On peut imaginer qu'ils avaient une sympathie pour Eric Zemmour.
14:23 Mais c'est pas des sympathisants de reconquête.
14:25 Donc la mise en perspective des journaux, de la presse, toute la presse, c'était les antisemmour contre les prosemmour.
14:32 Non !
14:33 Sur une chaîne concurrente, j'ai entendu aussi, ce qui m'a profondément choqué, dire "Qui sème le vent récolte la tempête".
14:39 Ça, pardon, ça passe pas.
14:41 Alors comme celui qui l'a dit...
14:43 J'ai une certaine affection pour lui.
14:45 Oui, j'ai pas cité son nom, mais là...
14:46 Je ne citerai pas non plus son nom.
14:47 Franchement, c'est pas terrible.
14:48 Mais ça m'a surpris de lui.
14:49 C'est pas terrible.
14:50 Mais bon, il a pas remporté un vif succès, en le disant.
14:53 Ouais.
14:54 Non.
14:55 En fait, la période que nous vivons, elle est à la fois intéressante, sidérante, et l'espace médiatique, et notamment les journalistes, disons-le,
15:07 et puis on pourrait dire les artistes. Ce matin, j'étais avec Yann Kéfelek, qui expliquait effectivement que Mme Ernaud, Annie Ernaud,
15:15 est prix Nobel, pas tant pour son œuvre que pour sa position politique.
15:20 Et que le prix Nobel de littérature, chaque année, récompense un choix politique.
15:25 Ouellebecq...
15:26 Elle peut être par ailleurs une écrivain de qualité.
15:30 En plus, je pense qu'elle est une écrivain de qualité.
15:32 Moi, j'ai lu mes années...
15:34 Franchement, j'ai lu Annie Ernaud depuis toujours.
15:37 Mais la différence qui fait qu'elle est prix Nobel, c'est son engagement politique.
15:45 Et là où elle penchait.
15:46 D'ailleurs, elle était en plus dans les défilés avec Jean-Luc Mélenchon.
15:50 Donc c'est ainsi.
15:51 Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
15:53 Elle approuve Uria Boutelgia.
15:54 Comment ?
15:55 Elle approuve les propos d'Uria Boutelgia.
15:57 Et nous pouvons inviter Mme Sophie Binet si elle souhaite répondre ici, mais elle...
16:01 Elle ne veut pas venir.
16:02 C'est ça qui est... Non, elle ne parle pas à ces niveaux.
16:04 Ces gens, en plus, c'est comme Jean-Luc Mélenchon, qui viennent.
16:06 Mais qui viennent !
16:07 Quel courage de venir !
16:09 Non ?
16:10 Et ils ne supportent pas la contradiction, ils quittent les plateaux de télévision.
16:12 Mais monsieur Mélenchon, venez.
16:13 Ils boycottent les chaînes.
16:14 Mais monsieur Mélenchon, un peu de courage.
16:16 Bon.
16:17 Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, qui a été pris à partie...
16:22 Moudenc.
16:23 Moudenc.
16:24 Moudenc, oui.
16:25 Excusez-moi.
16:26 Jean-Luc Moudenc a été agressé hier.
16:27 Selon lui, une centaine de personnes l'ont pris à partie.
16:29 Là aussi, c'est intéressant ce qu'il dit. Il dit "je n'ai jamais vu ça".
16:32 Il a été pris par des gens de soulèvement de la terre.
16:34 On sent bien, à Nantes, les manifestations.
16:37 Il y a une radicalité, aujourd'hui, de ces manifestations.
16:41 Et d'autant plus...
16:42 Une violence de l'ultra-gauche.
16:44 Oui, violence de l'ultra-gauche, bien sûr.
16:46 Je connais bien Jean-Luc Moudenc, et ça depuis pratiquement 30 ans.
16:50 Donc, il connaît lui aussi très bien Toulouse.
16:52 Toulouse est une ville éruptive.
16:54 Pas simplement parce que nous, gars, on l'a achetée.
16:56 On s'en souvient, en décembre 1995, on voyait la CNT revivre.
17:00 Mais jamais il n'y a eu ce type de violence à Toulouse.
17:04 Il a raison.
17:06 Et lui, évidemment, lorsqu'il s'est déplacé...
17:09 Il y a plein de fêtes à Toulouse.
17:11 Il y a plein d'engueulades.
17:13 Il y a la fête du livre. Il y a plein de choses.
17:15 Et là, tout d'un coup, il y a des gens qui, évidemment...
17:19 Qu'est-ce qui lui reproche ?
17:20 Alors, voyons le sujet et on en parle après.
17:22 Rien.
17:23 Il lui reproche d'être à droite pour la gauche.
17:28 Tout ce qui n'est pas à l'extrême gauche et fasciste.
17:31 Il reproche de rien.
17:32 Il est en retrait de Républicain, en plus.
17:34 Allez, écoutons le sujet de Mathilde Ibanez.
17:36 Il est pour Macron.
17:37 Il est environ 20h30 dans le quartier de la Colombette à Toulouse,
17:44 lorsque le maire de la ville et quatre de ses élus se font agresser par un groupe d'ultra-gauche.
17:50 - On a été très vite entourés, dirais-je, et pris à partie de manière violente.
17:59 Ils ont pris des poubelles qui étaient à proximité.
18:02 Ils les ont ouvertes et ils nous ont balancé des projectiles,
18:07 des ordures ménagères et aussi des bouteilles se trouvant dans les poubelles.
18:11 Rapidement exfiltrées par les forces de l'ordre,
18:13 une élue a été légèrement blessée et transportée à l'hôpital.
18:17 Selon le maire de Toulouse, ce groupe faisait partie du rassemblement de soutien
18:21 au mouvement des soulèvements de la terre,
18:23 dissous quelques heures avant en Conseil des ministres.
18:26 - Les soulèvements de la terre, j'en porte témoignage personnellement depuis ce soir,
18:30 méritaient véritablement d'être dissous.
18:33 Parce que quand on pratique des violences comme ça,
18:37 c'est que véritablement, oui, on n'a pas sa place dans une démocratie.
18:43 Une violence contre un élu de la République qui a provoqué de vives réactions.
18:47 Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a apporté son soutien au maire de Toulouse.
18:52 - Soutien au maire de Toulouse qui, avec d'autres élus,
18:54 ont fait l'objet d'une agression inacceptable par des individus de l'ultra-gauche.
18:58 La violence ne peut être acceptée en République.
19:00 Le maire se réserve par ailleurs le droit de porter cette agression devant la justice.
19:05 - Je vous propose d'écouter le maire de Toulouse qui est revenu aujourd'hui
19:09 avec beaucoup de courage, beaucoup de dignité, beaucoup d'élégance sur ce qui s'est passé.
19:14 - Hier soir, nous n'avons pas reculé.
19:17 Nina, Johnny, Nicole Yardeni, Caroline Adou-Bielsa, on a fait face.
19:27 Nous étions cinq. Ils étaient 100. Ils vociféraient.
19:32 Une violence incroyable. Moi, j'ai l'habitude.
19:36 Mais à ce niveau-là, je ne l'avais jamais vue.
19:41 Et lorsque nous avons continué à cheminer au même rythme,
19:47 ces gens-là, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
19:50 Ils nous ont attaqués de dos. De dos.
19:54 Voyez le courage. Ils nous ont lancés des projectiles.
19:59 Ils ont ouvert des poubelles. Ils ont extrait les déchets.
20:03 Et ils nous ont lancés de dos, y compris sur des femmes.
20:09 Et évidemment, Nina a été touchée.
20:13 Moi, j'ai vu la bouteille passer juste à côté de moi et s'écraser à côté.
20:18 Voilà ce qui s'est passé.
20:21 Et donc, effectivement, quand on refuse de condamner précisément cela,
20:28 on crée un flou. On crée un doute.
20:32 Et à travers ce flou et ce doute, que toutes les duplicités,
20:36 toutes les ambiguïtés sont possibles.
20:40 Eh bien, moi, je ne me tairai jamais.
20:45 Ce qui est intéressant, c'est que personne à gauche n'a soutenu M. Moudin.
20:50 Je n'ai pas envie de dire personne, parce que j'ai peut-être loupé une réaction,
20:53 mais effectivement, il n'y a pas eu de réaction notable à gauche.
20:56 Et je n'ai pas l'impression non plus qu'au plus haut niveau du gouvernement,
20:59 on soit intervenu.
21:00 Le ministre de l'Intérieur.
21:01 Le ministre de l'Intérieur est intervenu.
21:03 C'est Gérald Darmanin, parce que c'est un maire une nouvelle fois.
21:06 Et pour le coup, les Républicains, j'ai vu des tweets d'Eric Ciotti notamment.
21:09 On marque une pause.
21:11 Et vous voyez ce que vient de dire M. Moudin, qui est tellement fort,
21:14 qu'il est possible qu'on le réécoute au début de la deuxième partie.
21:17 À tout de suite.
21:18 Les infos et qui fait les infos ?
21:27 Benjamin Naud, Simon Guinin nous rappelle les titres du soir.
21:32 Des débris ont été découverts dans l'Atlantique, près de l'épave du Titanic.
21:38 Une annonce faite cet après-midi par les gardes-côtes américains.
21:41 Ces débris pourraient être ceux du sous-marin disparu dimanche dernier,
21:44 avec cinq passagers à bord.
21:46 Les réserves d'oxygène de l'appareil sont théoriquement épuisées.
21:49 Sachez qu'un nouveau point presse est attendu dans une demi-heure à Boston, aux Etats-Unis.
21:53 Le projet de loi sur l'industrie verte, largement adopté par les sénateurs en première lecture,
21:57 il vise à favoriser une réindustrialisation des carbonés de la France.
22:01 Porté par les ministres Bruno Le Maire et Roland Lescure,
22:04 le texte arrivera dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale à la mi-juillet.
22:07 Et puis l'avenir politique de Jair Bolsonaro est menacé.
22:11 L'ancien président du Brésil est jugé pour son être pris à la justice électorale
22:14 et pour avoir critiqué la fiabilité du vote électronique.
22:17 Jair Bolsonaro pourrait être déclaré inéligible à des mandats publics pendant huit ans.
22:22 - Eux seuls ! Donc complément de Jair Dirac.
22:26 Je vous parlais à l'instant du maire de Toulouse qui a été pris à partie, agressé hier.
22:31 Et c'est vraiment très intéressant.
22:33 Et pour relancer la discussion, peut-être parce que vous n'étiez pas devant votre page,
22:36 je vous propose de réécouter M. Jean-Luc Moudinc.
22:39 La qualité de ce qu'il dit, la précision de ce qu'il dit,
22:43 mais aussi une forme d'élégance et de quelque chose d'apaisé et de serein en même temps,
22:50 font que nous devrions réécouter cela à l'instant.
22:54 - Nous n'avons pas reculé.
22:57 Nina, Joni, Nicole Yardeni, Carolina Dubielsa, on a fait face.
23:07 Nous étions cinq. Ils y étaient cent.
23:10 Ils vociféraient une violence incroyable.
23:14 Moi j'ai l'habitude.
23:16 Mais à ce niveau-là, je ne l'avais jamais vu.
23:20 Et lorsque nous avons continué à cheminer au même rythme,
23:27 ces gens-là, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
23:30 Ils nous ont attaqués de dos.
23:32 De dos.
23:34 Voyez le courage.
23:36 Ils nous ont lancés des projectiles.
23:39 Ils ont ouvert des poubelles.
23:41 Ils ont extrait les déchets.
23:43 Et ils nous ont lancés de dos.
23:46 Y compris sur des femmes.
23:48 Et évidemment, Nina a été touchée.
23:53 Moi, j'ai vu la bouteille passer juste à côté de moi et s'écraser à côté.
23:58 Voilà ce qui s'est passé.
24:00 Et donc effectivement, quand on refuse de condamner précisément cela,
24:06 on crée un flou.
24:09 On crée un doute.
24:11 Et c'est à travers ce flou et ce doute
24:14 que toutes les duplicités, toutes les ambiguïtés sont possibles.
24:20 Eh bien, moi je ne me tairai jamais.
24:25 Le privilège rouge.
24:27 C'est le privilège rouge.
24:28 C'est toujours la même histoire.
24:30 Et avec deux éléments importants.
24:33 Le sentiment d'impunité.
24:35 L'utilisation légitime de la violence parce que notre cause est sacrée.
24:39 D'une part.
24:41 Et d'autre part, les autorités d'occultation qui n'en parlent pas.
24:44 Vous comparez ça avec l'affaire de Saint-Brévet-les-Pins
24:47 et le danger de l'ultra-droite.
24:49 Là, il n'y a rien.
24:51 Voilà, c'est tout.
24:53 Non mais c'est vrai.
24:54 Ce que vous dites, il n'y a rien à ajouter.
24:56 Ça m'arrive.
24:57 Je ne sais pas si ça a été traité dans les grands médias.
25:02 Pour être tout à fait honnête,
25:04 il y a un articulé dans Le Monde sur cela.
25:08 Mais pour reparler de l'audiovisuel de service public,
25:12 je n'ai rien entendu.
25:13 Mais le parallèle avec le maire de Saint-Brévent est saisissant.
25:15 Oui, alors que ça a brûlé, c'est terrible.
25:18 Mais voilà, il n'y a pas de violence.
25:20 Vous comparez, c'est de l'ordre de 1 à 1 000 à peu près
25:23 la différence de traitement médiatique.
25:25 Je ne peux pas empêcher de me rappeler aussi
25:28 que l'extrême-gauche ou la gauche radicale
25:30 a toujours eu l'habitude de prendre le maire de Toulouse
25:32 pour "punching ball".
25:34 Et je me souviens évidemment de la manière dont a été traité
25:37 un Dominique Baudis par M. Plenel.
25:40 Et que le monsieur à moustache qui traitait Dominique Baudis,
25:43 lui, il en est sorti blanc comme neige, sans aucun problème.
25:46 Encore rouge.
25:47 C'est ça que ça fait penser.
25:51 M. Plenel qui a vendu ses parts, d'ailleurs.
25:54 Il a fait une monnaie.
25:55 Je sais ce que vous allez dire.
25:56 Non mais il a vendu ses parts, j'ai vu.
25:58 Il y a les bons millionnaires et les mauvais millionnaires.
26:00 On a le droit d'être millionnaire.
26:01 Mais il a le droit.
26:02 Moi je suis pour.
26:03 Mais bien sûr.
26:04 Mais lui est contre, c'est ça qui est drôle.
26:06 Il a vendu ses parts pour 2,9 millions.
26:08 Il va payer des dividendes.
26:09 Est-ce que c'est une réussite ?
26:10 Il faut dire la vérité.
26:11 Mediapart, c'est une réussite exceptionnelle.
26:13 Il s'était affranchi.
26:14 Mais la différence entre Plenel et moi, c'est que moi, je souhaite que Mediapart existe.
26:21 Lui, il ne souhaite pas.
26:22 Vous souhaitez que Mediapart existe ?
26:24 Que ces news existent.
26:25 C'est quand même très différent.
26:26 Et Pascal, vous êtes content que quelqu'un qui a entrepris réussisse ?
26:29 Mais bien sûr.
26:30 Lui, il veut l'inverse.
26:31 Il ne veut pas que ces news existent et il ne veut pas que les gens
26:33 vendent leurs parts et gagnent 2,9 millions.
26:35 Dans une société où M. Plenel décide, les gens comme moi en prendent du mal.
26:40 Enfin, beaucoup de gens d'ailleurs.
26:42 Parce que dans une société où M. Plenel existe, je pense que tous ceux qui ne pensent pas comme lui
26:47 sont mis à l'index.
26:49 Heureusement, on a Maywehn.
26:50 Pour ne pas dire dans une charrette.
26:51 En tout cas, il a vendu ses parts à 2,9 millions.
26:55 Tout va bien pour lui.
26:57 J'imagine qu'il va faire...
26:58 Après avoir expliqué pendant des années qu'il se payait très peu à Mediapart,
27:01 qu'il ne prenait pas beaucoup de...
27:02 J'imagine qu'il va faire des dons à quelques oeuvres.
27:04 Ou des ONG.
27:06 Pourquoi pas ?
27:07 Bien sûr.
27:08 Le Figaro a publié une enquête sur la violence dans les petites villes.
27:11 Le constat est clair, la violence et la délinquance augmentent dans les villes de moins de 10 000 à 20 000 habitants.
27:15 Cette enquête a tenu le critère des coups et blessures volontaires hors du cadre familial,
27:20 ce qu'on appelle la violence de voie publique.
27:22 Mais ce qui est intéressant, c'est que pour une fois, si j'ose dire, c'est le lieu qui a été pris en considération.
27:29 Une ville comme Guéret, par exemple, 13 000 habitants, a vu, entre 2016 et 2022,
27:37 le nombre de coups et blessures multipliés par 3.
27:40 C'est incidérant.
27:42 Je vous propose de voir par exemple ce qui se passe dans une ville comme Sarriens.
27:47 Maureen Vidal nous rapporte.
27:52 Vous allez voir, justement, Sarriens.
27:57 Sarriens, élue petite ville la plus cambriolée de France en 2022,
28:00 avec un peu plus de 20 faits pour 1000 habitations.
28:03 Cette commune du Vaucluse a vu les effractions bondir de 154,3% en 6 ans.
28:08 Une forte augmentation que la maire explique par la situation géographique de sa commune.
28:13 Il faut savoir que Sarriens est entre deux grosses communes, Avignon et Carpentras,
28:17 où il y a beaucoup de délinquance, de criminalité.
28:19 On a affaire à des bandes organisées qui repèrent un petit peu quand les personnes ne sont pas là
28:27 pour pouvoir effectuer des vols et des cambriolages dans les maisons, mais aussi par sa superficie.
28:34 3749 hectares, avec des maisons très dispersées,
28:40 qui permettent en campagne de pouvoir procéder à des cambriolages.
28:44 Les habitants ne craignent pas pour autant ces cambriolages, mais se désolent de tels actes dans leur commune.
28:49 C'est triste, c'est triste parce que c'est un petit village tranquille,
28:53 et on a l'impression qu'on est surveillé dans tous les coins.
28:59 Attention, elle est partout.
29:01 Oui, mais enfin, ne pas tomber dans la psychose non plus, parce que si ça arrive...
29:05 N'importe comment, quand on fait n'importe quoi, si ils ont envie de rentrer, ils rentrent quand même.
29:10 Ils cassent tout, ils s'en foutent pas mal.
29:12 Le 9 janvier dernier, Emmanuel Macron a annoncé la création de 200 brigades de gendarmerie dans les milieux ruraux.
29:17 La maire de Sarriant a déposé une demande.
29:20 Ce qui est intéressant, ce n'est plus un sentiment d'insécurité, puisque ce sont des faits objectifs.
29:26 Aguerrer, par exemple, c'est 200% de plus.
29:29 Et après ?
29:30 Les causes.
29:31 Les causes, elles sont multiples, pour le coup.
29:34 Oui, mais il y en a une, en tout cas, principale, selon moi, c'est l'absence de réponse pénale.
29:41 C'est l'échec, la faillite du système judiciaire répressif français.
29:44 Il n'y a pas que ça.
29:45 C'est la première des causes.
29:46 Parce que le Covid a changé les choses.
29:48 Jérôme Fourquet parle de la société du pétage de plomb.
29:51 Non.
29:52 C'est des analyses.
29:54 Vous n'avez pas de réponse pénale.
29:55 Mais c'est ce qu'il veut, le froid et les cités vides.
29:57 Covid ou pas Covid.
29:58 Vous avez raison pour la violence gratuite, mais là, on est dans le cambriolage.
30:04 C'est un métier d'avantage.
30:06 Alors là, il y a des explications, y compris d'ailleurs l'immigration.
30:09 Vous avez des bandes de l'Est qui sont assez aguerries.
30:12 Donc, c'est multifactoriel, mais l'immigration, il y a sa part.
30:16 Soyons justes.
30:17 Oui.
30:18 Vous voulez écouter des habitants de Vaucresson, parce que Vaucresson également est particulièrement en danger.
30:26 Je vous propose d'écouter ce qui se passe à Vaucresson et des habitants qui ont réagi.
30:31 Ce qui est un petit plus, c'est les caméras de surveillance qui vont être augmentées.
30:36 Mais ce qu'il aurait fallu, c'est qu'on ait des policiers municipaux armés.
30:42 Parce que maintenant, on est passé à un stade où si on n'est pas armé, on passe pour des branques.
30:49 C'est vrai que ça doit être utile, mais je trouve qu'il y a déjà tellement de caméras,
30:54 que c'est vraiment quelque chose de compliqué dans notre vie, parce qu'on est surveillé de partout.
30:58 Je pense que si on voit plus de police municipale dans les rues, et si on augmente le nombre de caméras,
31:02 c'est vrai qu'on pourra surveiller un peu plus les gens dans la rue.
31:06 Et au moins, s'il y arrive quelque chose, les prendre.
31:09 À condition, bien sûr, que la justice suive.
31:12 Au moment où "déscivilisation" avait été employée par Jérôme Fourquet,
31:15 il y aurait eu un déjeuner avec Emmanuel Macron, où il a donné les raisons pour lui de cette décivilisation.
31:21 Et parmi les raisons qu'il donne, il y a l'avènement de l'enfant roi, le règne de la consommation,
31:27 la fin du magistère de l'Église, la fin de ceux qui encadraient parfois la société.
31:33 On pense aux partis communistes dans les années 70 ou 80.
31:36 Et donc, il y a cette société qui change, et il appelle ça la société du pétage de plomb.
31:43 C'est l'analyse de Jérôme Fourquet, et je vous la livrerai.
31:47 - Qui s'est quand même rarement trompé, Jérôme Fourquet.
31:51 - Rien d'autre à dire sur ce sujet ?
31:53 - D'accord.
31:55 - Les violences aussi ont explosé, il n'y a pas que les cambriolages.
31:58 - Bien sûr.
32:00 - Si on se réfère au travail qui a été fait par l'Institut pour la justice,
32:05 de 1980 à aujourd'hui, c'est-à-dire en 40 ans, la violence a explosé de 750%.
32:11 Donc on n'est plus dans le même paradigme.
32:14 - Je suis d'accord avec vous.
32:16 - Le pétage de plomb...
32:18 - Non mais c'est multifactoriel.
32:20 - Il n'y a pas plus de cas psychiatriques aujourd'hui qu'il y en avait.
32:24 - Le fait par exemple que tous ces enfants, aujourd'hui,
32:28 en tout cas que beaucoup d'enfants soient élevés en dehors du cercle familial
32:32 traditionnel des années 60, 70, 80, c'est-à-dire que le père a parfois disparu,
32:37 la mère est seule, elle en élève des jeunes enfants, etc.
32:41 Évidemment que tout cela fabrique aussi cette insécurité.
32:47 Quand tu avais un modèle où tu étais élevé par tossé, rêve, tablé...
32:50 - Là vous parlez de tomber dans le piège, Pascal, attention.
32:52 - Le piège des lignes sociales.
32:54 - Non mais c'est pour rebondir sur ce que tu dis.
32:56 - Les causes sociales existent aussi.
32:58 - Elles ne sont pas prépondérantes dans le passage à l'âge.
33:02 La misère n'entraîne pas la délinquance.
33:04 - Je ne dis pas ça, c'est tout. Je parle de la famille.
33:07 - Non mais c'est pour rebondir. Tu dis qu'il n'y a pas plus de cas psychiatriques qu'avant,
33:11 sauf que la société devient folle. La réalité, elle est là.
33:15 On est en train de transformer par exemple des jeunes dans la haine des autorités,
33:21 dans la haine de la police.
33:23 - Mais ça c'est de l'idéologie, ce n'est pas de la psychiatrie.
33:26 - Oui, non, sauf que lorsque justement le discours, et notamment le discours Wouk par exemple,
33:32 est complètement insensé, la société perd de son sens.
33:36 - Oui, ça d'accord.
33:37 - Voilà, c'est ce que je veux dire.
33:38 - Bon, un mot sur le sous-marin Titan et on attend sans doute...
33:44 - La discussion qui est intéressante, parce que je ne sais pas si vous avez vu
33:47 la déclaration de la Première Ministre, Mme Borne, qui disait qu'il fallait faire
33:52 une évaluation en troisième pour connaître une évaluation verte.
33:58 C'est ce qu'elle appelle l'évaluation verte, qu'il fallait introduire.
34:00 Tu l'as vu ça, hein ? En troisième, l'évaluation verte.
34:03 Alors moi, avant de penser à l'évaluation verte, je pense que d'abord,
34:07 il faudrait faire une évaluation en histoire, parce que ça permettrait à l'enfant
34:11 de s'orienter dans le temps, et faire une évaluation en géographie,
34:14 ce qui permettrait de s'orienter dans l'espace.
34:16 Parce que le problème aujourd'hui, c'est justement ce que tu disais,
34:19 c'est-à-dire l'orientation.
34:20 - Bien sûr.
34:21 Je vous le disais, parmi les membres présents dans le Titan,
34:24 il y a un Américain, un Britannique, deux Pakistanais, un Français,
34:27 Paul-Henri Narjolet. Il a 77 ans, il est originaire de Haute-Savoie,
34:31 c'est un explorateur des fonds marins, il a fait tuer la première partie
34:33 de sa carrière comme officier de marine, et c'est un spécialiste
34:35 de l'épave du Titanic. Je pense que tout à l'heure, on pourra peut-être
34:39 l'écouter, entendre à nouveau ce qu'il disait il y a quelques années
34:42 au moment où il plongeait vers cette épave du Titanic,
34:45 et la conférence de presse est annoncée dans quelques minutes.
34:48 Et hélas, je pense que les nouvelles ne seront pas extrêmement rassurantes.
34:54 Les débris, vous voyez, les débris sont bien ceux de la coque extérieure.
35:00 D'après CNN, les débris sont bien ceux de la coque, et c'est Benjamin O
35:08 qui donne à l'instant cette information qui signe évidemment la fin de l'espoir.
35:17 On n'est pas des experts, mais ça veut donc dire qu'il aurait implosé
35:22 s'il y a des débris. Il aurait donc implosé et il serait peut-être mort
35:26 immédiatement au moment de l'implosion. Enfin, on le saura par des expertises.
35:31 Si vous avez vu aussi cette histoire qui m'a touché, c'est que l'épouse d'une des victimes
35:38 présentes dans ce sous-marin est une descendante d'un couple
35:42 qui a été naufragé du Titanic. Incroyable, hein ?
35:45 - Ah oui. - Incroyable ce truc de...
35:47 - Oui, bien sûr. - L'épouse d'une des victimes,
35:50 résumée puisque maintenant on peut le penser, est une descendante d'un couple
35:54 qui était naufragé du Titanic. C'est incroyable.
35:58 - Et naufragé et qui avait survécu. - Non. Ils sont morts.
36:03 C'est une descendante, elle était née. C'est grand-parent, enfin.
36:09 C'est grand-parent ou à grands-parents, je ne sais pas.
36:12 C'est quand même incroyable. Il y a une sorte de malédiction, si vous voulez.
36:16 On ne peut pas y croire, mais il y a quand même une sorte de malédiction
36:19 autour du Titanic.
36:22 - C'est vrai qu'il y avait aussi des gens qui avaient survécu
36:25 et j'imaginais que ce couple-là avait pu... - Non, non, ils sont morts.
36:28 - ...survivre. Et effectivement, elle était déjà née, manifestement.
36:32 Dans les informations du jour, Nicolas Bedos est en garde à vue
36:37 au commissariat du centre à Paris depuis hier.
36:39 Il est visé par une plainte pour agression sexuelle.
36:42 Les faits se seraient déroulés dans la nuit du 1er au 2e juin
36:44 dans un club parisien. La plaignante est une femme de 25 ans.
36:47 La jeune femme accuse M. Bedos, je cite, d'avoir tendu sa main
36:50 au niveau de ma culotte alors que j'étais en jean.
36:53 La jeune femme explique l'avoir repoussée, puis l'avoir reconnue
36:56 en lui disant "va te faire soigner".
36:58 Un vigile aurait ensuite conduit M. Bedos hors de l'établissement.
37:02 M. Bedos a expliqué ne pas remettre en cause la parole de la plaignante,
37:05 mais assurer que si ce geste a existé, il ne peut qu'être accidentel.
37:10 Et il est en garde à vue depuis hier, tant qu'on en sache davantage.
37:16 - Il n'y a rien à dire.
37:19 - Prudence, évidemment, sur tous ces sujets-là.
37:21 Vous vous souvenez sans doute de la jeune Lindsay,
37:23 cette collègue de 13 ans, victime de harcèlement,
37:25 qui avait mis fin à ses jours le 12 mai dernier.
37:27 Le silence et l'inaction de l'établissement scolaire
37:30 avaient été déplorés suite au suicide de la jeune fille.
37:32 Et face à ces accusations, le proviseur est sorti du silence.
37:36 Ces dernières heures, il a décidé de porter plainte.
37:39 C'est votre confrère ce matin, Franck Berton,
37:43 qui a pris la parole dans notre émission
37:45 et qui a apporté une version contradictoire.
37:48 - Il a une obligation de réserve, il a l'interdiction de parler.
37:53 L'Académie lui a bien fait sentir qu'il ne devait pas,
37:56 nonobstant toutes les critiques médiatiques dont il avait été l'objet,
38:01 parler.
38:02 Deuxièmement, dans un seul gros temps,
38:05 il n'a pas pensé que ça prendrait une proportion pareille
38:09 de mise en cause le concernant ou concernant son établissement,
38:12 parce que, je le redis avec force,
38:14 à aucun moment il n'a été informé ou il a été fait état
38:20 d'un harcèlement au sein de son établissement.
38:23 Après le décès de l'INSEE, la grand-mère est venue le lendemain,
38:27 je crois que c'est le lendemain ou surlendemain,
38:29 à l'établissement en disant "on ne veut voir personne,
38:33 personne représentatif du collège, que ce soit les professeurs,
38:37 l'équipe de direction ou même de l'Académie".
38:40 Vous voulez qu'ils fassent quoi ces gens ?
38:42 Ils se sont dit "on n'y va pas, on va respecter la volonté de la famille,
38:46 on n'y va pas".
38:47 Aujourd'hui vous nous interrogez là-dessus en disant
38:49 "on est fortement choqués parce qu'ils ne sont pas venus".
38:53 On leur a fait interdiction de venir, il a bien fait de ne pas y aller.
38:56 Moi j'envoie une lettre, au moins j'envoie une lettre aux parents.
39:00 Pardon.
39:01 C'est tout.
39:05 C'est un métier dans ces contextes-là quand même, Avocat,
39:07 franchement, c'est moi je trouve ça insupportable d'écouter
39:10 Franck Berton défendre l'indéfendable.
39:13 Moi j'avais regardé l'émission quand vous avez reçu la maman,
39:16 d'ailleurs William était en plateau, la maman de Lindsay et son beau-père.
39:21 Honnêtement, trouver la... comment dire, avoir l'outrecuidance.
39:25 Être scandalisé par l'attitude.
39:27 Moi non, mais j'ai du mal.
39:29 Et pourtant, encore une fois, je ne suis pas dans le dossier,
39:32 mais j'ai entendu les parents, pas seulement le principal,
39:35 ils n'ont rien reçu de personne.
39:38 Principalement le responsable.
39:41 Alors c'est vrai que dans ces cas-là, la version contradictoire,
39:44 et c'est pourquoi nous avons écouté M. Berton ce matin.
39:47 Moi je n'ai pas voulu polémiquer, c'est ce que j'ai dit.
39:50 Vous êtes là pour apporter une version différente et nous vous écoutons.
39:54 Mais réécoutons ce que disait la mère de Lindsay il y a quelques jours.
39:59 Voilà.
40:00 J'ai tout essayé, j'ai tout fait.
40:03 Et on n'a pas été aidé, on a été lâché complètement.
40:07 Aucun soutien.
40:09 Ni avant, ni pendant, et ni après.
40:12 Aujourd'hui on n'a eu aucun courrier de qui que ce soit
40:15 par rapport à ce qui s'est passé pour ma fille.
40:20 Je voulais vous dire aussi que Lindsay,
40:24 à un moment elle était au collège,
40:27 et elle demandait de l'aide au directeur.
40:29 Chose qu'elle a précisé aussi.
40:32 Et que justement le directeur lui a carrément dit
40:36 "Ecoute, tu m'embêtes avec tes bêtises,
40:39 on n'a pas que ça à faire, ça reste entre nous."
40:42 Il lui a totalement dit ça.
40:45 Donc aujourd'hui je demande,
40:48 je remercie d'ailleurs toutes les personnes qui nous soutiennent.
40:52 Parce que vous êtes ma force aujourd'hui.
40:55 Sans vous je ne serais pas là.
40:58 Je ne sais même pas où je serais d'ailleurs.
41:01 Mais je...
41:04 Je ne sais plus où elle me manque.
41:08 Et on avait souligné notamment que le ministre de l'éducation nationale,
41:11 M. Papendia, il ne s'était même pas rendu une fois dans ce collège.
41:16 Quand il les a reçus ça s'est très très mal passé.
41:18 C'est Brigitte Macron qui a dû récupérer le dossier.
41:20 Qui les a reçus ensuite à l'Elysée.
41:22 Vous savez, moi je suis souvent très prudent dans les histoires de harcèlement.
41:26 C'est très difficile.
41:28 Mais là je crois qu'on a eu tout,
41:31 et notamment l'inhumanité.
41:33 Et notamment l'indifférence avant, pendant et après.
41:36 Ça fait beaucoup.
41:37 Et le mensonge sur le coup de téléphone.
41:39 Oui j'ai essayé de le joindre.
41:40 Le mensonge.
41:41 Oui, en direct.
41:43 Disons qu'il n'avait pas trouvé le numéro de téléphone,
41:45 qu'il n'avait pas réussi à les avoir, etc.
41:46 Mais est-ce que c'est vous qui les avez appelés ?
41:47 Oui oui c'est moi, c'est moi.
41:48 En fait non.
41:49 Non non.
41:50 Je vous propose...
41:52 Et l'ami de l'INSEE qui est menacé.
41:55 Bien sûr.
41:56 Et...
41:57 Et quand elle se fait...
41:58 Et les harceleurs,
41:59 et les harceleurs qui continuent,
42:01 qui continuent et qui se plaignent.
42:03 Et personne n'intervient.
42:04 C'est fou quoi.
42:05 Non cette histoire, il faut que tu te lances sur les réseaux.
42:07 C'est un échange que j'ai eu ce matin avec Monsieur Berton.
42:11 Le proviseur dit "j'ai appelé la police".
42:14 Et je disais à Monsieur Berton "mais est-ce qu'il est intervenu ?"
42:17 "Oui, il a appelé la police."
42:19 "Non, appeler la police c'est pas intervenir."
42:22 C'est-à-dire que vous avez des gosses qui se battent devant vous,
42:25 et il n'est pas intervenu.
42:27 Et là...
42:28 Ça n'a aucun sens.
42:29 Ça n'a aucun sens.
42:30 Je vous propose d'écouter...
42:31 C'est indécent quand même, franchement pardon.
42:33 Oui mais Berton est un avocat,
42:35 et les avocats, bon, ils défendent leurs clients.
42:38 Tu as raison.
42:39 Mais est-ce que c'est trop demandé par moment...
42:41 Ils peuvent même avoir d'autres prudences,
42:42 ils défendent leurs clients.
42:43 Je suis d'accord Georges, c'est vrai.
42:44 Mais est-ce que ce serait trop demandé
42:46 que dans ce cas-là, la stratégie de défense soit une forme de décence en fait ?
42:50 Oui mais quand c'est indéfendable, qu'est-ce que tu fais ?
42:52 Je sais pas, en fait ça se plaide devant un tribunal.
42:54 Oui, oui, mais c'est vrai.
42:55 C'est votre rôle de l'intervenu.
42:57 Je trouve que les arguments sont, pour rester gentil, peu convaincants.
43:02 Non mais bien sûr.
43:03 Je vous propose en tout cas d'écouter de nouveau la maire de Lincey.
43:06 On n'a pas été entendus,
43:09 donc forcément pour moi c'est près à la légère.
43:13 Lincey le demandait beaucoup à l'aide,
43:14 et elle n'a pas été aidée.
43:16 Donc c'est facile de venir aujourd'hui et de nous dire,
43:20 je pleure, je suis en deuil.
43:23 Le ministre, je lui ai tout dit.
43:25 Je lui ai dit qu'on avait tout envoyé,
43:28 que justement l'Académie avait envoyé au directeur la lettre de suicide de Lincey.
43:34 Et puis le directeur après ça,
43:36 ils m'ont convoquée et lui-même ne m'a pas reçue.
43:40 J'ai été reçue par le CPE, pas par lui.
43:42 Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet.
43:45 Je vous parlais tout à l'heure de Nicolas Bedos.
43:47 Eh bien sachez qu'il est sorti de garde à vue.
43:49 Il sera jugé pour agression sexuelle en état d'ivresse début 2024
43:53 après les accusations d'une jeune femme.
43:55 Il encourt 5 ans d'emprisonnement et 75 000 euros d'amende.
43:58 Il est donc sorti ce soir de garde à vue.
44:01 Il sera jugé début 2024.
44:03 Un délit d'emprisonnement pour lequel il encourt 5 ans d'emprisonnement.
44:09 Je vous le disais.
44:10 Une plainte a été déposée le 12 juin 2023
44:14 contre le cinéaste de 44 ans pour attouchement sexuel en boite de nuit.
44:18 Des faits qui se sont déroulés dans la nuit du 1er au 2 juin 2023.
44:22 Ce dernier, Nicolas Bedos, avait répondu à la convocation au commissariat du centre du Paris
44:27 où il a été placé en garde à vue le 21 juin.
44:30 C'était donc hier.
44:31 Après prolongation de la garde à vue pour les nécessités de l'enquête,
44:33 il s'est vu remettre une convocation pour être jugé.
44:36 Je répète ce qu'il a dit pour sa défense.
44:39 Un tel geste n'a pu être qu'accidentel sous l'effet de l'ébriété.
44:42 A qui il dit, il n'a pas le souvenir de ces faits,
44:46 a assuré à l'agence France Presse son avocat Julia Minkowski.
44:51 La jeune femme de 25 ans qui prenait un verre à tabler dans cet établissement parisien
44:55 accuse M. Bedos d'avoir tendu sa main au niveau de sa culotte.
44:59 D'après son récit relayé par Actu 17,
45:02 elle était assise à une table de l'établissement du quartier Déral
45:05 lorsqu'elle a aperçu un homme sans qu'elle ne le reconnaisse dans un premier temps
45:08 qu'il l'a fixé du regard avant de glisser sa main au-dessus de ses parties intimes,
45:12 par-dessus son pantalon.
45:14 Autre sujet, alors que je regarde si la conférence de presse des gardes-côtes est annoncée
45:25 et qui manifestement n'a pas encore débuté,
45:30 je voulais qu'on vous parle de Wemba Nyama.
45:33 Vous savez évidemment qui est Wemba Nyama.
45:36 C'est un grand basketeur.
45:37 Il a 19 ans. Vous savez sa particularité par exemple ?
45:40 2 mètres 21 quoi.
45:41 2 mètres 24. Et vous savez ce que ça fait de lui ?
45:44 Ça fait le plus grand basketeur de tout le monde.
45:47 Non, ça fait le plus grand Français tout court.
45:49 Mais non.
45:50 Ah oui.
45:51 Il n'y a pas un Français plus grand que lui.
45:52 2 mètres 24.
45:53 Est-ce que vous savez la pointure de ses chaussures ?
45:59 49.
46:00 55. C'est un magnum de champagne.
46:02 Oh la vache.
46:03 55.
46:04 C'est gros.
46:05 Oui, bien sûr, je vous le confirme, c'est grand.
46:07 Ah oui, oui.
46:08 C'est un peu compliqué la drafe, ce qu'on appelle la grafe.
46:14 Je ne suis même pas sûr de pouvoir vous l'expliquer précisément.
46:17 Mais en revanche, Clément Replain, qui est aujourd'hui aux Etats-Unis,
46:21 regardez, il a 19 ans.
46:25 Il a fini sa croissance.
46:28 Non, justement, figurez-vous.
46:29 Il a pris un centimètre.
46:31 C'est drôle ce que vous dites.
46:32 Il a pris un centimètre très récemment.
46:36 Il va devenir cette nuit le premier Français à être sélectionné
46:38 numéro 1 dans une draft NBL.
46:40 La draft, c'est comme le mercato dans le foot, mais dans le basket.
46:43 Alors, je vous propose d'écouter Clément Replain.
46:46 Oui, Victor Wynne-Banyama, il est l'attraction numéro 1 de la semaine aux Etats-Unis.
46:52 Un rapide tour des chaînes sportives de télévision permet de s'en rendre compte.
46:56 Toutes ouvrent, font la une avec le joueur français.
47:00 L'équivalent du JT Sport, l'équivalent du JT de 20 heures.
47:04 Sports Center hier a fait sa une avec Victor Wynne-Banyama,
47:07 avec un long reportage.
47:09 Around the Horn aussi, qui est une émission de débat,
47:11 en a fait l'objet de discussion numéro 1.
47:14 Les médias sports, mais pas seulement.
47:16 Les tabloïds new-yorkais lui réservent une bonne place également.
47:20 La sensation française Wynne-Banyama, un rendez-vous avec le destin,
47:24 avec l'histoire, dit le New York Post.
47:26 Et puis double page dans le Daily News de New York,
47:30 Victor est prêt à être le plus grand.
47:33 Victor Wynne-Banyama qui est l'invité de Good Morning America,
47:37 hier la matinale numéro 1 du pays,
47:39 suivie par plus de 3 millions de téléspectateurs chaque semaine.
47:42 Et c'est évidemment sa photo qui a été choisie pour annoncer l'événement
47:45 sur les murs du Barclays Center, juste derrière.
47:48 Alors on va l'écouter, mais ce qui est extraordinaire,
47:51 c'est que dans deux sports majeurs,
47:53 on a quasiment les deux meilleurs joueurs du monde de ces deux sports majeurs.
47:56 C'est-à-dire Kilian Mbappé,
47:58 et désormais, alors il faut un petit peu attendre bien sûr,
48:02 Victor Wynne-Banyama.
48:05 - Et Antoine Dupont aussi, qui est le meilleur joueur du monde.
48:08 - Et de rugby, exactement. - C'est dingue.
48:10 - Exactement, vous avez parfaitement raison.
48:12 Alors, écoutons-le.
48:14 Et il a évoqué l'engouement dont il est le spectateur.
48:23 - C'est décuplé par rapport à la France.
48:29 Franchement, l'engouement est incroyable.
48:32 Et ça donne envie de faire des bonnes choses
48:34 pour faire plaisir à tous ces gens qui croient en moi
48:37 et qui donnent vraiment de l'amour.
48:39 C'est incroyable.
48:41 - Alors on le voit, il a pris la parole également,
48:46 parce que là, il entre dans le métro, comme vous le voyez.
48:48 Alors il a dit d'ailleurs que le métro new-yorkais,
48:50 ou métro américain, est plus agréable que le métro français.
48:54 Il y a un peu plus d'espace.
48:56 Mais évidemment, quand vous faites 2 mètres 24,
48:59 ça vous impressionne, Gilles William.
49:02 - Je vais me prendre dans une voiture.
49:04 - Non, parce que je suis certain que ceux qui sont à côté de lui,
49:07 ils doivent avoir peut-être 1 mètre 80, 1 mètre 90,
49:10 et on dirait des nains.
49:12 Vous savez à combien est un panier de basket ?
49:17 - Vous avez été envoyé que je dise des bêtises pour vous moquer ?
49:21 - Non, mais à combien il est de...
49:23 - 1 mètre 30 ?
49:25 - 2 mètre 30.
49:27 - 2 mètre 80 ?
49:29 - 2 mètre 30, il le mettrait comme ça.
49:31 Il est plus grand que le panier de basket.
49:33 - 3 mètre 50.
49:35 - Bravo.
49:37 3 mètre 05 exactement.
49:39 Benjamin Noe, qui a longtemps joué au basket,
49:41 3 mètre 05.
49:43 Et Benjamin, le panier est le même pour les femmes et pour les hommes.
49:45 Mais la balle est plus petite pour les femmes.
49:49 Vous savez qu'il tient son ballon de basket avec deux doigts.
49:54 - C'est intéressant.
49:56 - Il le tient comme ça.
49:58 - Pour les femmes, c'est plus bas.
50:00 - Non, c'est le ballon qui est plus petit.
50:02 - Il y en a qui soutiennent que les changements de sexe ne changent rien.
50:06 - On s'égare.
50:08 - C'est très intéressant.
50:10 - Qu'est-ce que vous appelez les changements de sexe ne changent rien ?
50:14 La conférence de presse va commencer.
50:18 Je vous propose de l'écouter.
50:23 - This afternoon, Rear Admiral John Mauger
50:25 will be providing an update on the most recent findings
50:28 from the RFB operation in the base of the Tent of Percival.
50:33 He will provide a brief statement
50:35 and provide the opportunity for a question and answer.
50:37 Please limit your questions to one per hour.
50:40 Following the briefing,
50:42 the Joint Information Centre staff and I
50:44 will be here to help you with any of your further needs.
50:46 May I now please introduce Rear Admiral John Mauger.
50:49 - Je suis le Rear Admiral John Mauger.
50:52 Je suis le premier à être présenté.
50:54 Je suis le premier à être présenté.
50:56 Je suis le premier à être présenté.
50:58 Je suis le premier à être présenté.
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54:06 Je suis le premier à être présenté.
54:08 Encore une fois, c'est un site d'opération extrêmement complexe,
54:12 à plus de 2 000 nautiques en dessous de la surface.
54:16 Donc le repos télécommandé conduit ses recherches.
54:20 Il fonctionne extrêmement bien.
54:22 Et nous avons été en mesure de retrouver une partie
54:26 de la chambre du submersible.
54:30 Je fais référence ici à un de mes experts,
54:34 M. Paul Henkin, pour nous dire quelques mots
54:38 de la nature des débris trouvés.
54:40 Je vous en prie.
54:42 Merci, l'amiral.
54:44 Nous avons donc trouvé cinq parties principales,
54:48 cinq débris importants,
54:50 et les briques qui étaient dans le submersible.
54:54 Nous avons donc trouvé cinq parties principales,
54:58 cinq débris importants, et les briques.

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