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00:00 [Générique]
00:03 C'est déjà la troisième et dernière partie de notre local génial du jour,
00:07 un local génial, vous l'aurez compris, spécialement consacré à l'eau.
00:11 Dans quelques instants, on prendra pas l'eau avec toi, François,
00:14 mais tu nous parleras de l'eau et de la photographie.
00:17 Et puis c'est un sujet qui va bien être développé dans cette dernière partie
00:21 puisque j'ai le plaisir d'accueillir nos deux derniers invités du jour sur ce plateau,
00:26 le professeur Bernard Legube et Thibaut Salé.
00:28 Bonjour à tous les deux.
00:29 Bonjour.
00:30 Soyez les bienvenus.
00:31 Thibaut, vous êtes secrétaire général et responsable médiation de l'association Orbleu Festival.
00:36 Et là, je ne peux pas ne pas m'arrêter sur ce nom, Orbleu,
00:39 c'est un nom qui n'est pas sans rappeler le côté précieux de l'eau, finalement.
00:43 Bien sûr.
00:44 L'objectif de ce festival, c'est justement de parler de l'eau,
00:48 de sensibiliser à cette question-là.
00:49 Et on a choisi le biais de l'image, de la photographie,
00:53 pour permettre à chacun de pouvoir, en face de ces images,
00:56 comprendre, s'intéresser à l'eau.
00:59 Et chaque photographe raconte des choses différentes, évidemment.
01:02 Et en plus de ça, chaque photographe, parlons-en,
01:05 on a des artistes importants encore cette année.
01:06 On a des artistes importants.
01:08 Alexis Rosenfeld, notre invité d'honneur,
01:13 qui nous a fait l'honneur d'être là pour l'inauguration,
01:17 notamment, qui travaille sur un magnifique projet One Ocean
01:20 d'exploration des fonds marins et de photographie,
01:23 projet en partenariat avec l'UNESCO
01:27 et sous l'égide de la fondation CNRS.
01:29 Il a des images évidemment sublimes,
01:31 mais tous les photographes,
01:33 Maya Almeida, Yannick Guggenheim, Gideon Mendel et Marco La Desmachi,
01:37 sont formidables.
01:38 Une exposition particulière.
01:41 D'abord, ça coûte combien si on veut la voir ?
01:43 - 0 €. - Et voilà !
01:44 - C'est gratuit. - Disons-le.
01:45 Parce que c'est une espèce de parcours,
01:48 on est en plein air, en fait.
01:49 Tout à fait.
01:50 L'intérêt de ce festival,
01:52 c'est de parcourir la ville de La Roche-Posay,
01:55 là où nous sommes installés.
01:57 Ces lieux emblématiques, le parc, le donjon,
02:00 les bords de la Creuse, très frais en été,
02:02 cette ombragée,
02:03 et de découvrir la ville en admirant ces images.
02:06 - Puisque je ne l'ai pas précisé,
02:07 on prend la direction du Sud Touraine avec la frontière
02:10 avec la Touraine à La Roche-Posay.
02:14 Alors, ce parcours photographique,
02:17 c'est le point central de l'Or Bleu Festival.
02:21 Mais il se trouve qu'on a la chance d'être
02:24 en présence du professeur Bernard Legube.
02:26 Professeur, vous êtes professeur à l'Université de Poitiers,
02:28 vous êtes le parrain scientifique de ce Or Bleu Festival.
02:33 Il va y avoir plusieurs temps forts,
02:35 notamment certains sur lesquels vous allez intervenir.
02:38 Par exemple, le 1er juillet, une table ronde,
02:40 quelle eau pour demain ?
02:42 Alors, ça va être compliqué de résumer en quelques secondes
02:45 ce qu'on va pouvoir se dire à ce jour-là,
02:47 mais là, on parle du futur.
02:50 - Oui, alors d'abord, peut-être juste dire avant
02:53 que j'accepte avec plaisir de parrainer scientifiquement
02:56 cette manifestation qui est plutôt dédiée,
02:59 comme l'a dit Thibault Salé, à la photographie,
03:02 l'art, les rues, l'image de La Roche-Posay aussi.
03:07 Mais je pense qu'aujourd'hui,
03:08 mais c'est vrai pour toutes les manifestations,
03:10 le soutien des scientifiques,
03:12 qu'ils soient du Sciences-Dure ou autres d'ailleurs,
03:14 est très important.
03:16 Et c'est aussi avec plaisir que j'ai accepté, et pour ça,
03:20 que j'ai accepté de parrainer.
03:21 - C'est-à-dire qu'on peut mêler facilement l'art et la science alors ?
03:23 - Exactement, exactement.
03:25 Et d'ailleurs, c'est ce qu'on fait dans l'université,
03:27 on essaie de le faire au maximum.
03:29 Alors pour en revenir à votre question sur la manifestation
03:33 qu'on set à la table ronde sur quelle eau pour demain,
03:35 oui, c'est vrai que c'est compliqué.
03:37 C'est compliqué parce que quelle eau pour demain,
03:39 il faut tenir compte, en tenant compte du changement climatique
03:42 qui a été très bien présenté tout à l'heure,
03:45 il fallait faire venir un certain nombre de spécialistes
03:47 en leur disant "en plus, vous n'aurez pas beaucoup de temps de parole".
03:50 - Oui, forcément.
03:51 Toujours limité comme ici.
03:53 - Donc, mais on a réussi à monter, je crois, une belle table ronde.
03:56 Alors maintenant, c'est l'avenir qui nous montrera
03:59 si on a bien réussi ou pas.
04:00 - C'est un sujet dont, que ce soit les politiques ou les citoyens,
04:04 s'emparent assez l'eau.
04:06 Question un peu rhétorique, j'imagine qu'il y a beaucoup de choses à faire encore.
04:10 - Il y a beaucoup de choses à faire en termes de protection,
04:13 de la ressource principalement,
04:15 que ce soit sa disponibilité ou sa qualité.
04:18 Et puis souvent, les gens, enfin le public,
04:21 ne sait pas forcément comment l'eau arrive jusqu'à son robinet
04:26 d'une manière la plus convenable possible,
04:28 la plus buvable, la plus potable,
04:30 elle est toujours potable d'ailleurs, possible.
04:32 On va expliquer ça aussi dans cette table ronde.
04:35 - Parce que peut-être que, là c'est aux professeurs d'université que je m'adresse,
04:41 il y a un manque de connaissances quand même de cette question.
04:44 On parlait du cycle de l'eau, on a forcément tous déjà entendu parler de ce fameux cycle,
04:49 c'est ce qu'on disait, la montagne, les nuages, la mer, etc.
04:51 Bon, mais ça ne s'arrête pas là.
04:53 Est-ce qu'il y a un manque de connaissances à ce niveau-là ?
04:56 - Alors, il y a toujours des manques de connaissances.
04:59 Mais dans le domaine de l'eau en particulier,
05:01 on est très pointus dans le domaine de l'analyse,
05:02 dans le domaine de la détection des traces.
05:05 On est très très fort en France et ailleurs d'ailleurs,
05:09 dans ce qu'on appelle la physicochimie de l'eau,
05:11 être capable d'analyser quelques nanogrammes par litre de paracétamol dans une eau,
05:15 c'est merveilleux aujourd'hui.
05:17 Quand j'ai commencé ma carrière, je ne pensais pas qu'on arriverait à quelque chose comme ça.
05:21 Par contre, l'effet du changement climatique sur l'évolution de la qualité de l'eau,
05:27 ça, on a vraiment un manque de connaissances aujourd'hui sur lequel il faut travailler.
05:31 C'est ce que je dis d'ailleurs dans toutes les conférences que j'essaie de faire par-ci par-là.
05:35 Dans les universités ou dans les collèges ou vers le grand public.
05:41 Une question, alors c'est une émission d'actualité positive,
05:45 mais est-ce qu'il faut être alarmiste au sujet de l'eau, de sa préservation notamment ?
05:52 Oui, il faut être alarmiste parce que les prévisions,
05:58 je ne vais pas faire trop long, mais les prévisions que nous faisions début des années 2000
06:03 sur l'état des ressources en eau à l'horizon 2050 sont déjà atteintes en 2020.
06:08 Ça veut dire en fait que le phénomène de changement climatique et ses impacts,
06:12 notamment sur les ressources en eau, va plus vite que les chercheurs eux-mêmes peuvent le prédire.
06:18 Donc il faut être alarmiste un petit peu, pas trop quand même,
06:22 mais suffisamment pour qu'on protège ce milieu et on l'économise au maximum, quel que soit l'usage.
06:29 Si vous aviez un message à noter les spectateurs, aux citoyens qui nous écoutent, quel serait-il ?
06:36 Eh bien, je viens de dire peut-être c'est économiser l'eau au maximum.
06:40 C'est un bien commun, c'est vrai. C'est un bien renouvelable, c'est vrai,
06:46 mais qui n'est pas non plus complètement éternel, notamment dans le contexte du changement climatique.
06:51 J'espère que le message sera entendu.
06:54 Thibault, en parallèle de cette table ronde, de cette exposition photo,
06:59 il y a plein, plein, plein de choses finalement, et même parfois assez ludiques.
07:03 Je pense à un escape game, par exemple.
07:05 Tout à fait.
07:06 Génial, ça.
07:06 C'est vraiment dans l'idée de ce que racontait Bernard à l'instant.
07:09 C'est d'essayer d'amener les gens à mieux comprendre l'eau.
07:12 Et donc on a monté un programme de médiation dans le sens large du terme.
07:16 Atelier, atelier découverte de l'eau, par exemple.
07:19 J'ai avec moi un flyer qui résume le week-end, les week-end.
07:24 C'est chargé.
07:25 C'est très chargé.
07:26 C'est l'objectif de faire plein de choses.
07:27 Le 1er et 2 juillet, ainsi que le week-end du 7, 8 et 9 juillet,
07:32 surtout le samedi et dimanche.
07:34 Donc une table ronde par week-end, mais aussi l'escape game dont vous parliez, effectivement,
07:39 créé d'ailleurs par l'université de Tours.
07:41 Oui, j'allais le dire justement, il y a une forte présence des universitaires de Tours.
07:46 Parce qu'en fait, on a voulu aussi faire participer les étudiants.
07:49 Bernard, vous avez été pendant longtemps directeur de l'INSEEP à Poitiers.
07:53 Il se trouve que l'INSEEP, qui est l'école d'ingénierie de Poitiers,
07:56 école nationale, a aussi créé un atelier sur la question du traitement de l'eau
08:00 qui sera donné lors du 1er week-end.
08:02 Donc on s'est intéressé à ces questions-là.
08:05 Et l'objectif, c'est vraiment d'apprendre par des ateliers.
08:08 Et je précise aussi qu'il y aura un super atelier d'observation de l'eau au microscope
08:13 par l'école de l'ADN de Poitiers, qui fait un super travail.
08:16 Et on pourra observer des extraits d'eau de la creuse, donc pris à la roche posée.
08:22 C'est génial pour découvrir la biodiversité invisible
08:24 qui est vraiment au pied, enfin en bas de chez nous ou quoi ?
08:27 Et découvrir des choses qu'on ne peut pas voir d'habitude.
08:30 On a donc les skate games, l'exposition photo, les tables rondes,
08:32 des ateliers, des promenades, du cinéma, des lectures, des visites commentées.
08:37 Un programme extrêmement chargé à retrouver sur orbleu-festivalphoto.
08:43 On a cette exposition jusqu'au 24 septembre.
08:45 On a ses événements sur ses prochains week-ends.
08:49 Merci beaucoup à tous les deux d'être venus nous délivrer ces messages
08:53 ô combien importants.
08:55 On n'a pas les photos.
08:57 On va continuer à le faire avec toi, mon cher François,
09:01 puisque c'est parti pour les Assoiffées de Culture.
09:04 [Musique]
09:08 Oui, assoiffé, je n'ai même pas fait exprès, vois-tu.
09:12 Et tu commences donc à nous parler matériel.
09:15 Oui, parce qu'en fait, je me suis intéressé à les vacances arrivantes.
09:19 On va être sur le bord de l'eau à photographier plein de choses.
09:23 C'est plutôt facile sur le bord de l'eau, mais sous l'eau.
09:25 Est-ce que vous avez déjà fait des photos sous l'eau ?
09:27 C'est une autre histoire.
09:28 Quand j'étais petite, il y avait un petit appareil jetable comme ça
09:31 qu'on pouvait emmener sous l'eau.
09:33 Je n'ai jamais eu celui-là, moi.
09:34 Moi, je l'ai eu, mais j'étais dans des lacs et du coup, c'était tout gris tout le temps.
09:38 Mais j'étais très fière.
09:40 C'est très intéressant ce que tu dis, parce que justement,
09:42 on peut faire des photos sous l'eau, mais plus ou moins profondément,
09:45 puisque la lumière ne passe pas, elle est filtrée.
09:47 À moins 5 milles, quand même.
09:48 Voilà.
09:49 À moins 5 milles, c'est compliqué.
09:50 Il faut être raisonnable avec ton jetable.
09:52 Donc, plusieurs possibilités.
09:53 Soit on achète un appareil photo qui est déjà étanche.
09:56 Ça se trouve en compact à moins de 100 euros.
09:59 Ça peut monter, ça peut grimper un petit peu.
10:01 On peut avoir un appareil photo qui sera dans un caisson, dans une poche.
10:06 Ça existe dans différentes marques, je ne vais pas citer.
10:10 Mais on peut s'équiper.
10:11 Des fois, le système pour rendre l'appareil aquatique étanche
10:15 est plus important, plus cher que l'appareil en compté.
10:17 Donc, il faut faire attention avant de se lancer.
10:19 Mais quand on est féru de plonger sous-marine,
10:22 on n'est qu'à aller sur des montants très élevés
10:24 pour avoir des appareils très sophistiqués
10:26 qui vont se restituer avec une lumière,
10:28 puisque la lumière sous-marine, quand on est très profond,
10:31 est bleue et très peu présente.
10:33 Mais on a aussi la possibilité d'utiliser les smartphones,
10:36 puisque certains smartphones sont aussi étanches.
10:38 Renseignez-vous, savoir si vos smartphones sont bien étanches.
10:41 Ça serait de ballots de plongée.
10:44 - Je ne vais pas essayer.
10:46 - Mais certains permettent de faire des photos
10:49 jusqu'à 3 m sur une durée pas trop élevée.
10:52 C'est une question de pression dans les appareils.
10:55 - Il existe beaucoup de solutions.
10:56 - Voilà.
10:56 Donc, on peut faire des photos sous l'eau.
10:58 A vous de voir avec quoi. Faites attention.
11:01 Moi, je suis intéressé.
11:03 Il y a, comme vous savez, je suis un peu féru de livres.
11:06 - Oui, des beaux livres.
11:07 - Dans les éditions Mac qui sortent actuellement,
11:10 il y a un livre qui s'appelle "Swimmers" de Larry Sultan,
11:12 qui est un photographe américain qui a disparu en 2009.
11:15 Et lui s'est intéressé à photographier les gens dans les piscines.
11:18 Il est à San Francisco.
11:20 Et dans les années fin 70, début 80,
11:24 il a fait toute une série en argentique, je précise à l'époque,
11:27 avec du flash ou pas.
11:28 Il s'est intéressé à regarder les corps.
11:30 Et on voit que les corps en suspension produisent
11:33 une sorte de ballet aquatique à tout point de vue.
11:36 Donc, on peut peut-être lancer le diaporama
11:38 pour voir chez Ernivek ce que ça donne.
11:40 Voilà, on avait commencé ici.
11:42 Donc, on a une sorte de dispositif.
11:45 Et grâce au flash, on a donc une transfiguration du réel.
11:50 Et donc, on a aussi des signes un peu de société,
11:53 une façon de voir comment le baigneur vit son expérience avec l'eau.
11:57 Et voilà, avec des bébés nageurs aussi.
12:00 Donc, on a une œuvre de Larry Sultan aux éditions Mac
12:04 qui s'appelle "Swimmers".
12:05 Et moi, j'ai un vrai coup de cœur sur cette maison d'édition.
12:10 Parce qu'en surfant encore sur les éditions Mac,
12:13 j'ai pu faire ma liste au Père Noël complétée
12:16 avec un autre photographe qui s'appelle Trent Park,
12:20 qui est un photographe australien.
12:22 Et lui est un peu aussi entre deux eaux.
12:26 Il a continué à être sous l'eau.
12:28 Alors, on continue à voir des photos de Larry Sultan là actuellement.
12:31 C'est vrai que j'étais gourmand sur "Vous présentez ça".
12:33 Et là, on a la série de Larry Sultan,
12:36 qui lui est un Australien pur jus
12:37 et qui a longtemps été photographe de sport.
12:39 Et avec sa femme, ils ont fait une expérience
12:41 de photographier les plages australiennes
12:44 et de voir le rapport que les Australiens avaient,
12:46 qui était très présent,
12:47 ils sont très sur les côtes, les Australiens,
12:48 avec la plage et comment les corps,
12:51 les gens vivaient leur rapport à l'eau.
12:54 - C'est impressionnant.
12:55 - Oui, et puis donc, pour eux, c'est un peu la mer...
12:58 Enfin, c'est la mer comme ressource,
13:01 comme étant vraiment l'endroit où ils vivent.
13:04 Ils existent et ils vivent en famille.
13:06 Donc, le travail de Trent Park,
13:09 qui donc, je le disais, était photographe de sport,
13:11 utilisait des longues focales,
13:12 et là, sous l'eau, a utilisé des focales grand-angle
13:15 et a travaillé sous l'eau.
13:16 Il s'est fait prendre dans les rouleaux,
13:18 il a mal exposé sa pellicule
13:20 et en surdéveloppant le film après,
13:22 ça a créé un autre grain, une autre texture.
13:25 Donc là, on a un travail créatif en work in progress.
13:28 En fonction de l'élément,
13:30 il a travaillé avec ses appareils, ses pellicules.
13:33 Voilà.
13:34 - Génial.
13:35 - Larry Sultan, le voyeur des piscines de San Francisco,
13:38 et comme en Trent Park, l'Australien surfeur
13:42 qui va toujours voir comment les corps évoluent sous l'eau.
13:45 On est entre deux eaux.
13:46 Et puis moi, j'ai eu le bonheur de suivre les cours
13:48 de Marie Polenègue quand j'étais à l'école.
13:49 Je suis allé à l'école.
13:50 - C'est très arrivé.
13:52 - Et donc, à Paris 8 Saint-Denis où j'étais,
13:54 et Marie Polenègue, très bonne photographe de jazz,
13:57 notamment, qui photographiait les jazzmans
13:59 sur une journée entière,
14:01 a travaillé sur l'aquaphobie, notamment,
14:04 sur les bébés nageurs,
14:05 sur comment on pouvait aussi vivre son accouchement dans l'eau.
14:10 Et donc, elle est sur une parution que je vous ai apportée ici.
14:14 On va voir d'abord les images de Marie Polenègue.
14:16 - C'est magnifique.
14:16 - Je ne vais pas encore répéter.
14:18 Voilà, une série d'images.
14:19 Et donc, on a ce livre aux éditions Terre Bleue.
14:23 Ça, je ne peux pas l'inventer.
14:25 Donc, le travail de Marie Polenègue qui est fantastique.
14:27 Et donc, je vous ai choisi une série d'images.
14:29 J'ai mis mes marque-pages gentiment prêtés.
14:33 Voilà, on a ce genre d'images.
14:34 - Oh, c'est magnifique.
14:35 - On a des choses sous-marines.
14:37 Et donc, ça porte bien son nom,
14:39 puisque c'est à fleur de l'eau.
14:41 On est entre deux eaux.
14:42 On est entre la surface et l'aquatique.
14:49 Et donc, on a quelque chose qui est entre deux.
14:51 Et donc, l'eau devient la seconde lentille dans ces cas-là.
14:55 - Voilà qui est beau, c'est joli.
14:57 - Moi, ce que j'aime particulièrement,
14:58 c'est qu'en fait, on voit le lien entre les êtres humains et l'eau
15:01 et c'est indissociable.
15:02 En fait, être dans l'eau, voir l'eau, sentir l'eau.
15:07 - On est d'accord.
15:08 Il y a vraiment, dans les trois photographes que vous avez montrés,
15:12 la volonté de montrer le rapport que les hommes,
15:14 les humains entretiennent avec l'eau,
15:16 de manière ludique ou alors sensible.
15:20 - Merci beaucoup.
15:21 - Je me permets aussi de rebondir par rapport à ça,
15:22 parce que c'est tout à fait l'idée.
15:24 L'eau, on peut la photographier de mille façons différentes
15:27 parce qu'elle a des liens avec tout, évidemment.
15:29 Différentes formes, différents états.
15:30 On a aussi des photographes dans le festival,
15:32 je reviens à ça, qui font écho à ce qu'on vient de voir.
15:36 Photographie sous l'eau avec des chorégraphies ou autre.
15:39 Donc il y a vraiment de jolis échos visuels et techniques aussi d'ailleurs,
15:42 très important.
15:43 - Je finis juste, si je me permets.
15:44 On a échangé sur la programmation, Gideon Mandel,
15:48 moi je le connais, sur l'excès d'eau.
15:49 Il y a des inondations qui sont liées au dérèglement climatique
15:53 et lui, Gideon, a fait un inventaire dans différents pays
15:56 et un travail documentaire qui est vraiment passionnant.
15:58 Donc à voir.
16:00 - À voir. Merci beaucoup François
16:02 pour retrouver tes photographies à toi.
16:03 françoischristophe.fr
16:05 Merci à toutes et à tous d'avoir participé à cette émission.
16:09 Merci aux autres personnes qui ont passé un peu de temps en plateau avec nous
16:13 pour ce local génial spécial eau.
16:16 Pas de panique, on est de retour dès la semaine prochaine
16:18 pour une émission spéciale Japon dès lundi.
16:21 En attendant, passez un excellent week-end sur TV TOUR.
16:24 Val de Noir, ciao.
16:25 [Musique]

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