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Transcription
00:00 On passe au sport, à 6h06 sur Europe 1, l'AESCAN promue en National 2 vient de passer sous pavillon américain.
00:07 Un rachat du club français effectué par le producteur américain de cinéma Dan Friedkin.
00:12 Dernier exemple en date qui illustre donc la multipropriété des clubs.
00:16 Presque une nouvelle norme avec près de 200 clubs de football concernés.
00:20 Un chiffre qui a été multiplié par 10 en quelques années et qui n'arrête pas de croître.
00:24 Des choix qui répondent à une logique sportive et avant tout économique. Aurélien Fleureau.
00:29 "Principal intérêt pour un investisseur, réduire la part de risque. Un jeune talent coûte cher, alors autant le détecter le plus tôt possible, le faire jouer, même dans un plus petit club.
00:38 Une logique industrielle", décrypte Vincent Chaudel, cofondateur de l'Observatoire du sport business.
00:42 "Quand vous avez des grands groupes mondiaux, on va dire Danone, vous recrutez des jeunes talents à la sortie des écoles et puis vous leur proposez un parcours en disant
00:50 tu vas dans ce pays-là pour cette marque-là et si ça se passe bien tu passeras dans ce pays-là pour cette marque-là et ainsi de suite."
00:56 Et cela peut donner lieu à des situations ubuesques comme celle de Savigno, potentielle pépite brésilienne, recrue la plus chère de l'histoire de trois propriétés de City Football Group
01:04 qui possède 12 clubs dont Manchester City. Il a aussitôt été prêté dans une meilleure équipe. Il ne jouera probablement jamais dans l'Aube mais s'il devient très fort, il pourrait facilement atterrir chez les champions d'Angleterre.
01:15 Autre scénario problématique avec la multipropriété, le Milan AC et Toulouse risquent de se retrouver dans la même compétition européenne.
01:22 La saison prochaine, problème c'est interdit, résultat le propriétaire américain Red Bird Capital est en train de se désengager du TFC.

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