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Le MET est un microscope électronique en transmission permettant de sonder la matière jusqu'à l'échelle atomique. Cette nouvelle technologie est née d'un partenariat entre l'Institut Néel du CNRS et Constellium. L'objectif : mettre en commun leurs connaissances au service du développement de matériaux avancés notamment l’analyse fine des alliages d’aluminium à l’échelle industrielle.

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Transcription
00:00 Ils sont accélérés, et puis l'échantillon est à ce niveau-là.
00:03 Ils sont accélérés à 200 kV, les électrons, donc c'est très énergétique.
00:07 Voici le MET, un microscope électronique en transmission.
00:11 Il permet de sonder la matière jusqu'à l'échelle de l'atome,
00:14 c'est-à-dire à moins d'un milliardième de mètre.
00:17 On peut voir comment les atomes s'arrangent entre eux pour former de la matière.
00:23 On peut non seulement sonder la matière,
00:25 mais aussi sonder l'électronique,
00:27 et on peut aussi faire des analyses chimiques,
00:30 et ça quasiment atome par atome dans la matière.
00:34 On peut faire de la diffraction,
00:36 c'est-à-dire on peut regarder la structure de la matière, des cristaux.
00:42 On peut faire des études de magnétisme
00:46 ou d'électricité à l'intérieur des échantillons aussi.
00:50 Le MET est né d'un partenariat entre l'Institut Néel du CNRS et Constellium.
00:55 L'objectif ? Analyser finement des alliages d'aluminium industriel en nanomètres.
01:00 Cette échelle-là nous est nécessaire pour un certain nombre de développements d'alliages
01:04 qui vont répondre aux demandes de nos clients,
01:06 par exemple dans les domaines de l'aéronautique, du spatial,
01:09 ou dans le domaine de l'automobile, l'emballage.
01:11 La dernière génération d'alliages pour l'aéronautique,
01:13 c'est la dernière génération d'alliages pour l'aéronautique.
01:16 La dernière génération d'alliages pour l'aéronautique ou le spatial,
01:20 qui peuvent être utilisés par Airbus, par Blue Origin par exemple,
01:24 sont basés sur une structuration de la matière qui n'est visible qu'à l'échelle
01:29 dont l'observation est possible par le microscope électronique en transmission.
01:34 Cette nouvelle technologie peut être utilisée dans plusieurs domaines
01:37 comme la métallurgie, les batteries, les médicaments,
01:40 ou encore la dépollution des sols.
01:43 On prend des électrons et on les envoie avec une certaine énergie
01:47 traverser une fine couche de quelques dizaines de nanomètres
01:51 d'un matériau, en général cristallin,
01:54 et dont on veut étudier les défauts, les propriétés,
01:57 les défauts de structure ou des défauts magnétiques,
02:00 ou un certain nombre de choses.
02:01 Et après, on récupère les électrons de l'autre côté
02:03 et comme leur parcours a été perturbé par la présence de ces défauts,
02:08 on analyse les électrons pour revenir à la structure de la matière.
02:12 Ce microscope électronique en transmission coûte 3,8 millions d'euros
02:17 et a nécessité plus de 8 ans de travail et de recherche.
02:21 Un projet financé à 50% par la région Auvergne-Rhône-Alpes
02:25 qui veut faire des matériaux l'une de ses 4 filières d'excellence.

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