Malgré sa défaite dans la course à la présidence du Comité national olympique et sportif français, Emmanuelle Bonnet-Oulaldj se réjouit de son score et n’écarte pas de travailler avec le nouveau président David Lappartient. Le président de l'UCI et membre du Comité international olympique a été élu avec 36 voix contre 8 pour la co-présidente de la Fédération sportive et gymnique du travail (FSGT).
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00:00 - Je suis très félicitée.
00:01 David l'appartient pour ce très bon score.
00:04 Néanmoins, je fais mieux qu'en 2021.
00:07 Je retiens que j'arrive à semer des petites graines
00:10 qui un jour permettront de fleurir pour qu'il y ait
00:13 une vraie reconnaissance du sport dans sa diversité,
00:16 pour que certaines lignes bougent, certaines cloisons tombent.
00:21 Je sais que j'ai réussi parce qu'il y a des fédérations olympiques
00:25 qui m'ont soutenue, ce qui n'a probablement pas été le cas en 2021.
00:29 Je suis pour autant très heureuse à ce stade.
00:33 Je continuerai à jouer un rôle actif au Conseil d'administration,
00:37 ce que je fais maintenant depuis 6 ans.
00:40 Pour ce qui est d'autres choses, pour l'instant,
00:43 je n'ai pas de réponse à apporter.
00:45 Je n'ai pas non plus ni été sollicitée ni eu d'échange
00:48 avec David Lappartient, donc on verra plus tard.
00:51 Il n'y a pas de politique partisane si on veut défendre
00:54 l'intérêt du mouvement sportif fédéré.
00:57 Par exemple, si on veut bien se dire qu'il y a un enjeu d'engagement,
01:03 l'actualité est marquée très tragiquement cette semaine.
01:07 Le sport peut réellement jouer un rôle pour les valeurs de la République,
01:10 à nous de nous accorder et de penser d'abord l'intérêt général
01:13 avant les intérêts particuliers.