Président de Trait d'union, Michel Vergoz confirme que le parti sera présent via une liste aux sénatoriales après le retrait du sénateur sortant et investi par Renaissance, Michel Dennemont. Pour la tête de liste, rien n'est encore décidé assure le maire de Sainte Rose qui veut s'adresser à la "majorité silencieuse" des grands électeurs.
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00:00 trait d'union vers ce mandat de sénateur pour imposer des choix pour une population qui souffre,
00:06 si on a bien compris votre conférence de presse. On ne va pas être posé, mais on sera bien trait
00:11 d'union. C'est une belle fonction, le trait d'union, ce n'est pas gagner d'avance. Mais oui,
00:18 on va le faire après le feu vert que le sénateur Michel Danemond nous donne. C'est lui qui était
00:27 le sortant et qui avait priorité au renouvellement de son mandat. Il nous dit passer le relais,
00:35 on l'assume. C'est l'accord de partenariat que nous avons avec Paris, avec le secrétaire général
00:41 de Renaissance, M. Stéphane Séjournier. Et donc, on va l'assumer. Et dans les 30 jours qui viennent,
00:49 pour le mois de juillet, on va rencontrer maintenant les gens pour constituer la liste
00:52 trait d'union. Vous l'avez dit, c'est écrit PS sur votre front, vous n'avez pas de carte et vous
00:58 allez soutenir la politique de ce gouvernement et du président Emmanuel Macron. Comment vous
01:04 allez réussir cette partition-là ? Je l'ai commencé à la décliner depuis 2017. J'allais
01:11 dire même, je suis le dernier qui s'est engagé en 2017 aux côtés du président Emmanuel Macron,
01:18 qui était encore candidat à l'époque. Donc je n'ai pas failli à ma démarche. Pourquoi ? Parce
01:24 que pour moi, la Réunion a tout à y gagner, à soutenir ce gouvernement et le président
01:30 Emmanuel Macron. On a largement discuté de cela, mais je pourrais revenir sur tous les éléments
01:36 positifs qui ont été à mettre à son actif en direction de la Réunion. Je suis de ceux qui
01:42 pensent que le harcèlement dont il a été victime, le président de la République et son gouvernement,
01:48 est injuste. Je pense que nous avons été largement servis. Alors effectivement, on peut très bien,
01:55 pour les populistes, repartir sur les retraites. Mais pour moi, cette réforme était indispensable
02:02 et nécessaire. On y reviendra, moi je l'assume. On n'est pas parti en chantant sur cette réforme,
02:07 on n'était pas joyeux, on s'en fout. Mais nous sommes des hommes et des femmes politiques,
02:11 nous devons assumer l'avenir de la Réunion et de la France. Et donc nous devons prendre nos
02:17 responsabilités, nous les avons prises. Mais nous avons fait beaucoup de choses ensemble pour la
02:24 Réunion et j'aimerais qu'on remette les pendules un peu à l'heure. Je suis serein sur ce chantier,
02:29 je dis simplement qu'il y a une majorité silencieuse dans ce pays. Réveillons-la. Oui,
02:35 je suis un homme de gauche depuis 1981, François Mitterrand. Le parti de M. Emmanuel Macron est
02:43 constitué de toutes les sensibilités, y compris des gens de gauche dans le territoire de progrès,
02:49 par exemple, au niveau national. Nous nous assumerons comme on est. Et je vous propose
02:54 de venir vérifier mon engagement à gauche sur le terrain où je suis élu. Et vous verrez que
03:01 bien des actions plaident en faveur du progrès que nous défendons. Est-ce que Michel Vargos
03:07 conduira la liste de traits d'union ? C'est possible, comme ça ne l'est pas. Nous sommes
03:14 ouverts à toutes les possibilités. Je suppose que cette question viendra en son temps sur la table,
03:22 elle sera examinée comme d'autres solutions. Mais en tout cas, nous sommes pour la mise en place
03:28 d'une liste traits d'union, la plus consensuelle qui soit, la plus crédible et la plus traits d'union
03:36 qui soit dans les faits. Nous voulons partager nos responsabilités.
03:41 Super !