Aujourd'hui, Charline est en trio avec Thomas Bidegain et Marina Chiche.
Retrouvez toutes les chroniques de Charline Vanhœnacker sur https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-charline-vanhoenacker
Retrouvez toutes les chroniques de Charline Vanhœnacker sur https://www.franceinter.fr/emissions/le-billet-de-charline-vanhoenacker
Category
😹
AmusantTranscription
00:00 Eh bien c'est mon, enfin c'est notre moment préféré, voici le billet à Charline !
00:05 Allez !
00:05 *Applaudissements*
00:09 Vous faisiez ça tous les jours ? J'entendais pas avant.
00:11 C'est impressionnant.
00:12 9 ans les amis, 9 ans !
00:14 Et on ne s'attendait pas à une telle longévité, hein, sur le papier.
00:16 Nous on avait vendu un truc qui disait "2 Belges et un type de mauvaise foi".
00:19 *Rires*
00:20 Et pourtant, et pourtant, on sera restés en poste plus longtemps que François Hollande.
00:24 *Rires*
00:25 Comme quoi, rester fidèle à ses valeurs, c'est mieux pour durer !
00:28 *Rires et applaudissements*
00:33 Alors pour beaucoup d'entre vous, cette émission, c'était un sas de décompression en sortant du boulot.
00:38 Étonnant tous ces Français qui aimaient se relaxer en écoutant Meurice torturer des gens de droite.
00:42 *Rires*
00:43 Alors chaque jour à 17h, on se retrouvait comme une bande de potes à une sorte d'apéro anticipé.
00:48 Alors nous on pouvait, hein, parce que c'est vous qui conduisiez en nous écoutant, en fait.
00:51 Et on en a vu des changements en 9 ans, et je parle pas des socialistes qui ont rejoint Macron.
00:57 Alors nous aussi on a changé.
00:58 Cette émission s'est d'abord appelée "Si tu écoutes, j'annule tout".
01:02 Et je crois que la nouvelle direction a un petit peu trop pris cette phrase au premier degré.
01:05 "Annule tout".
01:07 C'était en référence à Sarko !
01:09 Adèle ! C'était pas un conseil pour gérer la station !
01:13 On a foiré.
01:14 Alors on est tous un petit peu tristes aujourd'hui,
01:16 et j'ai donc une pensée pour toutes celles et tous ceux qui sont dévastés par l'arrêt de l'émission.
01:22 Je pense à vous, je... Oh putain, là je suis... C'est chaud ça, hein.
01:25 Non, c'est le passage chaud de la chronique, moi je suis à deux doigts de chialer.
01:28 Il manque plus qu'un violon derrière, là.
01:31 [Rires]
01:34 [Rires]
01:37 [Musique]
02:05 Mais nous ne sommes pas les seuls à souffrir.
02:09 Je pense notamment à Gérald Darmanin, qui nous voit partir avant d'avoir eu le temps de nous dissoudre.
02:14 [Rires]
02:17 Et alors là, c'est le moment de m'adresser à la troupe, donc ça va pas être facile pour moi, ça je vous promets.
02:25 Et pour pas pleurer, il va falloir que je pense très fort à Éric Ciottier avec un slip sur la tête.
02:30 Vous avez pu percevoir à travers la radio que je suis entourée de gens drôles, cultivés et très talentueux.
02:35 Et dans l'intimité, ils sont aussi doux, curieux, émouvants, intelligents...
02:40 Et puis on a découvert Énric Lomprey.
02:42 [Rires]
02:43 Cette troupe, elle a un supplément d'âme... Oh putain.
02:47 Là, très très vite pensé à Bruno Le Maire en combi lamé.
02:50 [Rires]
02:51 Je respire. Cette troupe a un supplément d'âme qui s'appelle l'amitié et la famille.
02:55 Bref, le dimanche soir, on fera un grand repas de famille.
02:58 Non non non, Charline ! Bon, les filles, vous n'avez pas à nous jouer la mort du cigne là quand même.
03:03 On peut parler de storytelling deux minutes ? Bon, deux minutes pas onze, premier.
03:07 [Rires]
03:09 Non, c'est pas comme ça qu'on termine une histoire, c'est la règle.
03:11 Une fin triste, c'est toujours une fin par défaut. Un happy end, ça se travaille.
03:16 On mangeait du homard sur le Titanic, on dansait, c'était même une sacrée brinque dans les cabines de troisième, me racontait Hippolyte.
03:22 [Rires]
03:24 C'est comme ça, faut articuler le récit autour des éléments positifs.
03:29 Pierre Palmade y arrive très bien.
03:30 [Rires]
03:32 Déjà, les gens vont pouvoir faire leur marché dans le 16e arrondissement sans se faire harceler par Guillaume.
03:37 [Rires]
03:38 C'est positif. Alex va pouvoir commencer ses 5 à 7 à 5 heures.
03:43 [Rires]
03:44 Il sera plus obligé d'enchaîner les brèves.
03:45 [Rires]
03:46 Juliette va pouvoir... Merci, merci.
03:48 Non non, j'applaudissais pas ça, non.
03:50 [Rires]
03:53 Merci madame.
03:53 Les gens aiment les blagues de Teub, ça se confirme.
03:56 Et voilà, Juliette va pouvoir se remettre à enfoncer la jante masculine sans retenue,
04:00 comme ça, comme on enfonce un Lidl avec une voiture bélier.
04:03 [Rires]
04:04 Et même pour toi, Charline, quand même, avoue qu'une émission de dimanche, ça pourrait être pire.
04:09 Tu peux toujours tomber plus bas, tu sais, il reste la RTBF.
04:12 [Rires]
04:14 C'est vrai.
04:15 Non non non, Marina, Marina, joue-nous un truc plus gay, là, avec ton crin-crin, là, vas-y.
04:19 [Musique]
04:20 Ouais, bon d'accord, non non non, on va pas exagérer non plus.
04:23 [Rires]
04:24 Non, bon, c'est chouette, mais on a quand même envie de chialer.
04:26 On est heureux, il y a plein de monde, et on a aussi envie de crever.
04:30 C'est comme ça, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, moi, tout ça, ça me rappelle mon premier mariage.
04:34 [Rires]
04:35 T'as raison, t'as raison, Thomas, t'as raison.
04:37 [Applaudissements]
04:38 Et si on a résisté aux rigueurs du contexte politique, c'est grâce à vous tous, auditeurs, auditrices.
04:44 Est-ce que vous serez encore là le dimanche ?
04:45 [Applaudissements]
04:47 Alors peut-être que ça n'est que le début.
04:49 [Applaudissements]
04:50 Merci.
04:51 [Applaudissements]
04:51 Merci à Marina Chiche au violon, et merci à Thomas Bidoguin.
04:56 [Applaudissements]
04:56 Merci beaucoup.