• l’année dernière
Dans de nombreuses villes, et notamment à Paris, des scènes de pillage se sont produites lors de cette troisième nuit de violences urbaines.

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Transcription
00:00 J'ai été vandalisée, ils m'ont presque tout pris,
00:04 avec une violence que je ne comprends pas.
00:06 Franchement, je suis vraiment choquée.
00:28 Pourquoi ils viennent casser ?
00:30 Pourquoi ?
00:31 Les assurances ne vont pas me payer tout ce que j'ai perdu aujourd'hui.
00:34 Vous savez combien ?
00:36 Au moins 20 000 euros.
00:37 Parce qu'on m'a pris trois sacs Chanel,
00:40 sans compter les ceintures, les sautoirs Chanel.
00:42 Et c'est des vintage.
00:43 Les vintage, il y a peut-être un peu plus de fortune comme avant.
00:47 Ils ne vont pas me payer tout ça.
00:49 Je ne pense pas que le fait de venir casser
01:02 a un rapport avec tout ce qui s'est passé depuis une semaine.
01:07 Quand je suis en colère, je veux savoir pourquoi.
01:09 Qu'est-ce qui s'est passé ? Par rapport à quoi ?
01:11 Cherche une raison, une solution.
01:13 Si tout le monde veut faire cette violence,
01:15 qu'est-ce qui va changer ?
01:16 Où allons-nous avec ça ?
01:18 Je ne veux pas être fausse-suivie par rapport à dire que je ne comprends pas la colère.
01:22 Je suis une maman de quatre enfants.
01:24 Perdre un enfant, je ne veux même pas y penser.
01:28 Tout le monde est content, on casse tout.
01:30 Mais c'est la maman qui a perdu son fils.
01:32 Je ne peux pas y penser pour elle.
01:34 Je ne peux pas comprendre comment perdre un enfant à 17 ans.
01:38 Je l'appelle à demander aux jeunes d'arrêter un peu.
01:43 Parce que je pense que si elle demande aux jeunes d'arrêter,
01:46 on pourrait arrêter, je pense.
01:48 Je ne sais pas si elle a le contrôle dessus.
01:50 [Bruit de la télévision]

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