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La série « Vue de la Corniche » revient pour une saison 2 !

À 415 jours des Jeux Olympiques de Paris 2024 découvrez l’épisode 6 de notre série consacrée aux Equipes de France de Voile #FRASailing

"La médaille pour objectif »

La nouvelle discipline olympique qu'est le Formula Kite sera sans aucun doute l’une des plus spectaculaires de l’édition 2024 des Jeux Olympiques !

Impressionnante, intense et graphiquement spectaculaire, les images de kitefoil dans la baie de Marseille feront le tour du monde.

Sélectionnés au Test Event cet été, Lauriane Nolot et Axel Mazella comptent parmi les grands espoirs Français pour accrocher une nouvelle médaille à leurs palmarès dès cet été !

Découvrez-les dans ce nouvel épisode de "Vue de la Corniche"

Musique
TITRE : Gold Lambo
ARTISTE : Jackson Koeper
ALBUM : ANW - 3081 Hip Hop Beat TapeRTISTE : Jackson Koeper

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00 [Musique]
00:24 Non, je suis pas du tout tombée dedans quand j'étais petite.
00:27 Mon père et mon frère faisaient déjà du kitesurf à l'époque.
00:30 Ils m'ont payé un cours pour que j'essaye et de là, je commençais à faire du kitesurf.
00:34 Moi, je voulais faire la course aussi avec eux, donc je me suis mise à faire du kitefoil.
00:38 Et voilà, et en fait, Ariane qui a le pôle d'entraînement qui est à Yerres,
00:42 à l'époque, elle manquait de fil dans la team.
00:45 Et du coup, elle m'a proposé de venir s'entraîner avec elle et de fil en aiguille.
00:49 [Musique]
00:51 Je fais du kitefoil depuis l'âge de 12 ans.
00:55 J'ai été initiée par mes deux grands frères qui ont commencé avant moi.
00:58 Tout de suite, c'est la course qui m'a attiré, la vitesse.
01:01 J'ai enchaîné les compétitions et depuis, j'ai eu trois titres de champion d'Europe
01:05 et j'ai été trois fois vainqueur de la Coupe du Monde.
01:07 Et là, dernièrement, j'ai gagné la semaine olympique française.
01:10 [Musique]
01:16 Quand on a appris qu'on était une discipline olympique,
01:19 pour moi, au début, je ne savais pas trop ce que ça représentait.
01:22 Maintenant, plus les années passent et plus on s'est rendu compte
01:25 que ça a créé un engouement énorme chez toutes les autres fédérations étrangères.
01:30 On a vu notre sport se professionnaliser.
01:33 Avant, on était un peu un sport de passionnés.
01:35 On disait qu'on était un sport de plage, qu'on adorait la glisse.
01:40 Puis, au fur et à mesure, on commençait déjà à être un peu plus professionnels,
01:44 à avoir une préparation physique, un préparateur mental.
01:46 Donc déjà, il y a eu un suivi qui s'est mis en place.
01:50 Dès que les JO sont arrivés, ça fait 2-3 ans qu'on s'entraîne tous les jours.
01:55 On a 4 à 5 entraînements de préparation physique à terre.
01:59 Là, je dirais qu'aujourd'hui, il n'y a plus de compromis
02:02 et tout est optimisé au maximum pour la performance.
02:07 [Musique]
02:15 Le Tidefoil, on est en train d'évoluer avec lui.
02:19 C'est un sport qui grandit et qui ne fait qu'évoluer.
02:22 C'est ça qui est fou, c'est que d'année en année, on voit le niveau augmenter.
02:27 Pour l'instant, il n'y a pas de limite.
02:28 On voit les marques qui commencent à développer les ailes
02:31 pour le prochain cycle olympique 2028.
02:34 Je pense que ça va être une dinguerie.
02:37 C'est ça qui est trop beau.
02:38 C'est que là, le sport n'est qu'au commencement, je pense.
02:41 C'est un peu tout.
02:42 Le matériel joue quand même énormément.
02:45 Il faut avoir une voile neuve si on veut pouvoir performer.
02:48 Mais aussi, il n'y a pas photo.
02:50 C'est sur l'eau, on voit directement ceux qui ont du talent
02:53 et qui ont la glisse dans le sang et ceux qui ne l'ont pas.
02:56 Ça a l'air de glisser et d'être hyper cool,
02:58 mais je pense que si on fait un zoom sur nos têtes,
03:00 on est vraiment… c'est très, très physique.
03:03 Je pense que nous, on a un support qui avance très vite.
03:07 Donc, c'est vachement d'engagement et de réactivité sur l'eau.
03:11 Il faut être capable de prendre des décisions hyper rapides
03:14 pour éviter ou au contraire, pour avoir des opportunités sur l'eau.
03:18 Et oui, engagement, puisque avec la vitesse, ça fait carrément peur.
03:21 Dès que ça commence à pulser, qu'il y a des vagues, etc.,
03:25 ça devient un autre game, oui.
03:28 En final, c'est toujours un peu un sport de plage.
03:30 On va toujours sur la plage pour décoller et pour atterrir.
03:34 Et non, j'essaye de garder un peu ce fun,
03:36 de se dire que c'est toujours mon sport passion
03:38 et que je suis capable d'y aller,
03:41 de toujours aller naviguer avec mon père et mon frère,
03:44 comme au bon vieux temps, pour me faire une session,
03:46 juste pour m'amuser et de ne pas penser à la compétition.
03:49 C'est un sport plage olympique.
03:51 Les autres séries, déjà, c'est assez hallucinant de se dire
04:07 qu'ils nous considèrent aussi comme des sailors,
04:10 parce que c'est vrai que quand on voit ce qu'ils font sur l'eau,
04:14 on est vraiment deux mondes différents.
04:16 Mais c'est hyper cool.
04:17 Je pense qu'ils diront que nous, on apporte de la jeunesse, de la fraîcheur.
04:22 Et eux, au final, ils nous apportent quand même des connaissances
04:24 de tout ce qui est la régate, le match racing, le jeu sur l'eau.
04:28 Et puis même, quand on est ici pour découvrir un plan d'eau,
04:32 c'est hyper cool qu'il y ait d'autres bateaux
04:34 qui sont en train de tourner sur un autre rond
04:36 et qui puissent nous faire des retours sur le vent qu'ils ont eu,
04:39 comment ça a joué, etc.
04:41 Pour ça, je pense qu'on est hyper complémentaires et c'est cool.
04:43 C'est génial parce que du coup, on découvre aussi un nouveau monde.
04:46 Ça fait quelques années qu'on a intégré l'équipe de France,
04:49 qu'on se mélange avec les autres supports.
04:51 C'est hyper riche en termes d'échanges avec les autres sportifs.
04:56 On a créé des liens, d'amitié.
04:58 Ça nous a ouvert énormément de portes, nous, les kitefoilers,
05:01 pour s'imprégner un peu du monde de la voile,
05:06 de l'expérience aussi, et grandir avec eux.
05:09 Quand je me suis mis au kite, je n'ai jamais pensé au JO.
05:19 Pour moi, c'était vraiment une passion plus qu'une autre.
05:22 Et puis, même quand ça a été annoncé, je ne me projetais pas.
05:26 Je n'arrivais pas à me dire, peut-être qu'un jour,
05:28 j'aurai ma place pour les Jeux Olympiques.
05:30 C'est mon rêve ultime. Non, je ne me disais pas ça.
05:32 Que ce soit moi ou quelqu'un d'autre, au début,
05:34 je me disais, c'est notre sport, on va arriver à ce stade-là, c'est top.
05:39 Mais je n'ai jamais réussi à me projeter jusqu'au jour J,
05:42 où est-ce que je vais avoir la médaille autour du cou ou quoi.
05:46 Pour moi, c'est plus prendre les événements les uns après les autres,
05:51 étape par étape, avancer et progresser au fur et à mesure,
05:56 plutôt que se projeter vers l'avenir tout de suite.
06:01 Déjà, on va dire, le but, c'est que je me qualifie.
06:04 Et après, une fois que je serai qualifiée,
06:06 le boulet au numéro 2, c'est gagner rien, je pense.
06:10 La médaille d'or.
06:13 [Musique]
06:18 [Musique]
06:21 [Musique]
06:27 [Musique]
06:33 [Musique]
06:39 [Musique]
06:44 (sonnerie)
06:46 Sous-titrage Société Radio-Canada

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