papacito emeutes 5eme partie all parts

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papacito emeutes 5eme partie all parts

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00:00 Alors pourquoi le gouvernement ne veut pas que vous partagiez les images des émeutes ?
00:06 Parce qu'en fait, il y a une très grande partie d'entre vous qui travaillez pour faire tourner ce pays,
00:10 parce que pendant que les racailles sont dans la rue, il faut bien qu'il y ait des gens qui payent pour les dégâts
00:14 et pour que ce pays continue à fonctionner.
00:17 Vous allez tous recevoir, bientôt, enfin ceux qui ont travaillé, qui sont imposables,
00:22 vous allez recevoir vos impôts.
00:23 Et en fait, le gouvernement ne veut pas que les images circulent,
00:26 parce que tous les pimpins que nous sommes à contribuer à maintenir ce pays,
00:32 et je pense particulièrement aux travailleurs de la classe moyenne qui se font brûler leur bagnole,
00:35 qui sont la vache allée de ce système qui leur chie à la gueule,
00:39 là, en septembre, ils vont recevoir leur avis d'imposition sur revenu,
00:45 par un pays qui est incapable d'assurer leur sécurité et qui est incapable de rétablir l'ordre face à des gamins de 17 ans.
00:54 Donc en fait, les dégâts de ces émeutes vont être bien plus profonds,
01:00 je l'espère en tout cas, que du simple dégât matériel.
01:04 Il y a des gens qui ne vont plus pouvoir aller travailler, qui ne peuvent plus aller travailler,
01:10 qui vont devoir se retrouver à payer des impôts à un pays qui n'a pas protégé leur magasin,
01:15 qui n'a pas protégé leur bien, qui n'a pas protégé eux,
01:19 qui n'a pas protégé leur voiture, comme je le disais tout à l'heure.
01:21 En fait, c'est aller tellement loin qu'il y a plein de choses là où il n'y a pas de retour en arrière possible.
01:27 Il y a énormément de Français, et ça c'est une très très bonne chose pour l'avenir,
01:31 qui vont comprendre où on en est.
01:34 Je suis désolé, c'est un peu le même discours que je vous sers depuis le début,
01:36 mais c'est très très important parce qu'il y a des gens qui ne comprennent pas ce qui se passe,
01:40 ils sont en train de se réveiller, ils sont en train d'atterrir.
01:42 Et c'est une très très très bonne chose.
01:44 Et malheureusement, ça se fait dans la violence, mais c'est systématiquement comme ça qu'on obtient les choses.
01:48 En fait, si vous voulez, pour préparer les esprits à un point de bascule, qu'il soit politique,
01:52 qu'il soit d'ordre personnel d'un soulèvement de la population française qui en a marre de rester silencieuse,
02:00 dans l'optique de rendre ça viable, il faut qu'un maximum de gens puissent comprendre qu'il faut que ça arrive,
02:07 qu'on en est à être obligés de se salir les mains.
02:11 Vous comprenez, c'est très très très important.
02:14 C'est pour ça qu'en fait, je pense que le gouvernement sous-estime totalement à quel point ces émeutes,
02:20 leur durée, leur intensité, les images qui circulent, vont durablement marquer énormément de français,
02:26 et notamment les jeunes générations.
02:28 Donc on se prépare quand même avec ça, on se prépare à une France qui va être peut-être moins effarouchée
02:34 et moins impressionnée par certains discours et par certaines solutions qu'on pourrait apporter.
02:39 C'est pour ça que ce processus doit se dérouler.
02:41 En fait, je vous dis tout ça parce que je reçois énormément de discours où les gens sont fâchés,
02:46 que je tempère, que je sois aussi calme par rapport à la dangerosité de la situation,
02:51 mais il faut bien que vous compreniez qu'il faut agir avec logique.
02:54 C'est-à-dire que notre pays s'est enfoncé dans une politique suicidaire depuis 40 ans.
03:00 Et en fait, c'est pas en une nuit que vous infléchissez des choses comme ça, des décisions comme ça.
03:06 Vraiment, la France a persévéré dans son suicide, elle a mis en place énormément d'outils
03:13 pour continuer à être dans cette logique de suicide.
03:15 Et c'est pour ça qu'aujourd'hui, vous avez énormément de gens qui continuent à valider les émeutes,
03:20 à trouver des raisons aux émeutiers.
03:25 Ça veut dire que le travail n'a pas complètement été fait.
03:27 Alors évidemment qu'on ne convaincra pas tout le monde,
03:29 et évidemment qu'il continuera à y avoir des malades mentaux qui vont justifier l'injustifiable.
03:34 Mais ce que je veux vous dire, c'est qu'on ne peut pas abroger 40 ans de suicide en une nuit.
03:38 Je travaille dans les maisons quartières pour les jeunes, pour le public, pour les gens,
03:46 pour les jeunes, pour les jeunes. Pourquoi ils ont fait ça ?
03:50 Je ne comprends pas, je n'arrive pas à comprendre, c'est trop.