[#Reportage] Nominations au PDG : les femmes reléguées au rang de «bougeuses de fesses»

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00:00 Les nominations intervenues au sein du Parti démocratique gabonais le 21 juin dernier

00:05 n'auront pas fait des heureux.

00:06 Et pour cause, plusieurs voix, notamment féminines, s'élèvent en silence pour dénoncer le

00:11 dictat des hommes, mais surtout la discrimination dont aurait été victime l'agente féminine

00:17 lors des dites nominations des membres du comité des sages, des comités permanents ou encore

00:22 des membres du bureau politique, ramant ainsi à contre-courant de l'engagement du président

00:27 de la République, Ali Bongo-Ondimba.

00:30 Alors que les parlementaires ont adopté récemment la proposition de loi sur la parité hommes-femmes

00:35 au Gabon, avec pour objectif de rendre accessibles les mandats électoraux et le fonctionnement

00:41 électif aux femmes, le parti de masse semble peu motivé à rompre avec sa gestion patriarcale.

00:48 La preuve avec les récentes nominations intervenues au sein de cette formation politique qui laisse

00:54 peu de place à l'agente féminine.

00:56 Reléguant ces dernières en simples objets d'animation lors des rencontres politiques.

01:01 Des agissements qui ne seraient pas du tout au goût des femmes du parti démocratique

01:06 gabonais, qui à travers un tract largement diffusé sur les réseaux sociaux et la plateforme

01:11 de messagerie instantanée WhatsApp ont dénoncé la discrimination dont elles sont victimes.

01:17 Nous, femmes militantes du PDG, sommes désormais convaincues que nous ne sommes utiles au sein

01:23 du PDG que pour accompagner les hommes et bouger les fesses, comme le pense l'opinion

01:28 gabonaise.

01:29 Au bon des accusés de cette mascarade, les femmes pédégistes pointent du doigt au directeur

01:35 de cabinet politique du président du PDG, Syriak Vouranjami, le secrétaire général

01:41 Stimze Godjeko ou encore le dénommé Iyengis Lengoulou.

01:45 Preuve, selon elle, de cette infamie.

01:48 Par exemple, au sein du comité permanent, on compte 18 hommes contre 5 femmes seulement.

01:53 Même cas de figure pour les membres du bureau politique où pour 675 hommes, on a 105 femmes

02:00 uniquement.

02:01 Des nominations qui ne tiennent clairement pas compte des lois et programmes en faveur

02:06 des femmes impulsés par le chef de l'État, Ali Bongo Ondimba.

02:09 À l'exemple de la loi n°9/2016 du 5 septembre 2016 fixant les quotas d'accès des femmes

02:17 et des jeunes aux élections politiques et celui des femmes aux emplois supérieurs de

02:22 l'État ou encore la loi sur la parité votée récemment.

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